Tumeurs du Jéjunum : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Les tumeurs du jéjunum représentent une pathologie rare mais complexe de l'intestin grêle. Ces néoplasmes, qui touchent la partie médiane de l'intestin grêle, nécessitent une prise en charge spécialisée. Bien que peu fréquentes, ces tumeurs peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vie. Heureusement, les avancées thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs aux patients.

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Tumeurs du jéjunum : Définition et Vue d'Ensemble
Le jéjunum constitue la partie centrale de l'intestin grêle, située entre le duodénum et l'iléon. Cette portion de l'intestin mesure environ 2,5 mètres et joue un rôle crucial dans l'absorption des nutriments [14].
Les tumeurs du jéjunum regroupent différents types de néoplasmes qui se développent dans cette région. On distingue principalement les adénocarcinomes, les tumeurs neuroendocrines, les tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST) et les lymphomes [6,9]. Chaque type présente des caractéristiques spécifiques en termes de comportement et de traitement.
Contrairement aux cancers colorectaux plus fréquents, ces tumeurs restent rares. Mais leur diagnostic précoce demeure essentiel pour optimiser les chances de guérison. D'ailleurs, les symptômes peuvent être discrets au début, ce qui complique parfois le diagnostic [15].
L'important à retenir, c'est que chaque type de tumeur nécessite une approche thérapeutique adaptée. Les adénocarcinomes représentent environ 40% des cas, tandis que les tumeurs neuroendocrines constituent près de 35% des tumeurs jéjunales [6,13].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les tumeurs de l'intestin grêle, incluant celles du jéjunum, représentent moins de 5% de tous les cancers digestifs en France. Selon les données récentes de Santé Publique France, l'incidence annuelle est estimée à environ 1,5 cas pour 100 000 habitants [1,2].
Cette pathologie touche préférentiellement les adultes de plus de 50 ans, avec un âge médian au diagnostic de 65 ans. Les hommes sont légèrement plus affectés que les femmes, avec un ratio de 1,2:1 [1]. Cependant, certaines formes comme les tumeurs neuroendocrines peuvent survenir plus précocement.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne des pays développés. L'Allemagne et les Pays-Bas rapportent des incidences similaires, tandis que les pays nordiques présentent des taux légèrement supérieurs [2]. Cette variation pourrait s'expliquer par des facteurs génétiques et environnementaux.
Bon à savoir : l'incidence des tumeurs neuroendocrines du jéjunum a augmenté de 20% ces dix dernières années, probablement grâce à l'amélioration des techniques diagnostiques [11,13]. Cette tendance se confirme également chez les jeunes adultes, où Santé Publique France observe une progression constante depuis 2000 [1,2].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes exactes des tumeurs du jéjunum restent largement méconnues. Néanmoins, plusieurs facteurs de risque ont été identifiés par la recherche médicale [6,12].
Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin, comme la maladie de Crohn, augmentent significativement le risque. En effet, l'inflammation chronique peut favoriser la transformation maligne des cellules intestinales [12]. Les patients atteints de ces pathologies nécessitent donc une surveillance régulière.
Certaines prédispositions génétiques jouent également un rôle. Les syndromes de polypose familiale et les mutations des gènes de réparation de l'ADN constituent des facteurs de risque reconnus [6]. D'ailleurs, l'histoire familiale de cancers digestifs doit toujours être prise en compte lors de l'évaluation du risque.
L'alimentation et le mode de vie semblent moins déterminants que pour d'autres cancers digestifs. Cependant, une consommation excessive de viandes transformées et un déficit en fibres pourraient contribuer au développement de ces tumeurs [12]. L'important reste de maintenir une alimentation équilibrée et variée.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des tumeurs du jéjunum peuvent être trompeurs et non spécifiques, ce qui complique souvent le diagnostic précoce [15,16].
Les douleurs abdominales constituent le symptôme le plus fréquent, touchant près de 80% des patients. Ces douleurs sont généralement localisées au niveau péri-ombilical et peuvent s'intensifier après les repas [15]. Elles peuvent être intermittentes au début, puis devenir plus constantes avec l'évolution de la maladie.
Les troubles digestifs incluent des nausées, des vomissements et des modifications du transit intestinal. Certains patients développent une occlusion intestinale partielle, se manifestant par des ballonnements et une sensation de plénitude [16]. Ces symptômes peuvent être confondus avec d'autres pathologies digestives bénignes.
L'anémie représente un signe d'alarme important. Elle résulte souvent de saignements occultes chroniques et se traduit par une fatigue, une pâleur et un essoufflement [15]. Concrètement, si vous ressentez une fatigue inexpliquée associée à des troubles digestifs, il est important de consulter.
Dans certains cas, une masse abdominale peut être palpée lors de l'examen clinique. Ce signe tardif indique généralement une tumeur de taille importante [16]. Heureusement, la plupart des tumeurs sont diagnostiquées avant ce stade grâce aux examens d'imagerie.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des tumeurs du jéjunum nécessite une approche méthodique et l'utilisation de plusieurs examens complémentaires [16].
L'examen clinique constitue la première étape. Votre médecin recherchera une masse abdominale, des signes d'anémie et évaluera vos symptômes digestifs. Un interrogatoire approfondi permet d'identifier les facteurs de risque et l'évolution des symptômes [16].
Les examens biologiques incluent une numération formule sanguine pour détecter une anémie, ainsi que le dosage de marqueurs tumoraux spécifiques. Pour les tumeurs neuroendocrines, la chromogranine A et l'acide 5-hydroxyindolacétique urinaire sont particulièrement utiles [11,13].
L'imagerie médicale joue un rôle central dans le diagnostic. Le scanner abdomino-pelvien avec injection de produit de contraste permet de visualiser la tumeur et d'évaluer son extension [16]. L'IRM peut apporter des informations complémentaires, notamment pour l'évaluation des rapports vasculaires.
Dans certains cas, la scintigraphie aux analogues de la somatostatine s'avère indispensable pour les tumeurs neuroendocrines. Cet examen permet de localiser précisément la tumeur et de rechercher d'éventuelles métastases [11]. D'ailleurs, cette technique a révolutionné le diagnostic de ces tumeurs particulières.
La confirmation histologique reste indispensable. Elle peut être obtenue par biopsie endoscopique ou, plus souvent, lors de l'intervention chirurgicale [16]. L'analyse anatomopathologique détermine le type exact de tumeur et guide le traitement.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des tumeurs du jéjunum dépend étroitement du type histologique, du stade de la maladie et de l'état général du patient [6,7].
La chirurgie constitue le traitement de référence pour les tumeurs localisées. L'intervention consiste en une résection segmentaire du jéjunum avec anastomose, permettant de préserver la continuité digestive [7]. Les techniques mini-invasives se développent et offrent une récupération plus rapide avec moins de complications post-opératoires.
Pour les adénocarcinomes, la chimiothérapie adjuvante peut être proposée selon le stade. Les protocoles utilisent généralement des associations de 5-fluorouracile, d'oxaliplatine et parfois d'irinotécan [6]. Ces traitements visent à réduire le risque de récidive après la chirurgie.
Les tumeurs neuroendocrines bénéficient d'approches spécifiques. Les analogues de la somatostatine comme l'octréotide permettent de contrôler les symptômes et de ralentir la progression tumorale [13]. Dans certains cas, la radiothérapie interne vectorisée offre de nouveaux espoirs thérapeutiques.
Les tumeurs stromales (GIST) répondent remarquablement bien aux inhibiteurs de tyrosine kinase comme l'imatinib. Ce traitement ciblé a révolutionné le pronostic de ces tumeurs [9]. En cas de résistance, des molécules de seconde ligne comme le sunitinib peuvent être utilisées.
Concrètement, chaque patient bénéficie d'une prise en charge personnalisée. L'équipe médicale adapte le traitement en fonction de nombreux paramètres pour optimiser les chances de guérison tout en préservant la qualité de vie.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque une période d'avancées significatives dans le traitement des cancers, incluant les tumeurs rares comme celles du jéjunum [3,4,5].
L'immunothérapie représente l'une des innovations les plus prometteuses. Les tumeurs présentant une instabilité microsatellitaire (MSI) répondent particulièrement bien aux inhibiteurs de points de contrôle immunitaire [10]. Cette approche permet d'obtenir des réponses durables chez certains patients, même en situation métastatique.
Un nouveau traitement révolutionnaire permet de bloquer durablement une protéine clé impliquée dans le développement tumoral [4]. Cette innovation thérapeutique ouvre de nouvelles perspectives pour les patients en échec des traitements conventionnels. Les premiers résultats montrent des taux de réponse encourageants.
Les experts estiment aujourd'hui qu'il est possible de guérir environ 60% des cancers grâce aux progrès thérapeutiques récents [5]. Cette amélioration du pronostic concerne également les tumeurs rares de l'intestin grêle, bénéficiant des avancées en chirurgie, chimiothérapie et thérapies ciblées.
La médecine de précision se développe rapidement. L'analyse génomique des tumeurs permet d'identifier des mutations spécifiques et d'adapter le traitement en conséquence [3]. Cette approche personnalisée améliore l'efficacité thérapeutique tout en réduisant les effets secondaires.
D'ailleurs, les techniques de chirurgie mini-invasive continuent de progresser. La résection combinée de tumeurs et de métastases par approche laparoscopique devient de plus en plus courante [7]. Ces techniques réduisent la morbidité post-opératoire et accélèrent la récupération des patients.
Vivre au Quotidien avec les Tumeurs du Jéjunum
Vivre avec une tumeur du jéjunum nécessite des adaptations importantes dans la vie quotidienne, mais il est tout à fait possible de maintenir une bonne qualité de vie [15].
L'alimentation joue un rôle central dans la gestion des symptômes. Il est recommandé de fractionner les repas en petites portions plus fréquentes pour faciliter la digestion. Les aliments riches en fibres peuvent être mieux tolérés après une période d'adaptation progressive [15].
La gestion de la fatigue constitue un défi quotidien pour de nombreux patients. Cette fatigue peut résulter de l'anémie, des traitements ou du stress psychologique. L'important est d'adapter son rythme de vie et de ne pas hésiter à demander de l'aide pour les tâches quotidiennes.
Le suivi médical régulier reste essentiel. Les consultations permettent de surveiller l'évolution de la maladie, d'ajuster les traitements et de détecter précocement d'éventuelles complications. Votre équipe médicale est là pour vous accompagner à chaque étape.
Bon à savoir : de nombreux patients reprennent une activité professionnelle normale après le traitement. L'adaptation du poste de travail peut parfois être nécessaire, mais la plupart des employeurs se montrent compréhensifs face à cette situation de santé.
Les Complications Possibles
Les tumeurs du jéjunum peuvent entraîner diverses complications, dont la gravité dépend du type de tumeur, de sa taille et de sa localisation [14,15].
L'occlusion intestinale représente la complication la plus fréquente et la plus redoutable. Elle survient lorsque la tumeur obstrue partiellement ou totalement la lumière intestinale [14]. Cette situation constitue une urgence chirurgicale nécessitant une prise en charge immédiate.
Les saignements digestifs peuvent être aigus ou chroniques. Les saignements chroniques entraînent une anémie progressive, tandis que les hémorragies aiguës peuvent mettre en jeu le pronostic vital [15]. Heureusement, ces complications graves restent relativement rares avec une prise en charge adaptée.
Certaines tumeurs neuroendocrines peuvent sécréter des hormones en excès, provoquant des syndromes spécifiques. Le syndrome carcinoïde, caractérisé par des bouffées de chaleur, des diarrhées et des troubles cardiaques, nécessite un traitement symptomatique spécialisé [13].
Les métastases constituent une complication tardive mais possible. Les sites de dissémination les plus fréquents sont le foie, les ganglions lymphatiques et le péritoine [6]. Le dépistage précoce de ces métastases permet d'adapter le traitement et d'améliorer le pronostic.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des tumeurs du jéjunum varie considérablement selon le type histologique, le stade au diagnostic et la réponse aux traitements [6,9].
Pour les adénocarcinomes diagnostiqués à un stade précoce, la survie à 5 ans peut atteindre 65-70% après résection chirurgicale complète [6]. Cependant, le pronostic se dégrade significativement en présence de métastases, avec une survie médiane de 12 à 18 mois pour les formes métastatiques.
Les tumeurs neuroendocrines présentent généralement un meilleur pronostic, avec une évolution plus lente. La survie à 5 ans dépasse souvent 80% pour les formes bien différenciées [13]. Ces tumeurs répondent bien aux traitements spécifiques, permettant un contrôle prolongé de la maladie.
Les tumeurs stromales (GIST) ont bénéficié de l'avènement des thérapies ciblées. Avec l'imatinib, la survie à 5 ans atteint désormais 85-90% pour les formes localisées [9]. Même en cas de métastases, ces traitements permettent un contrôle durable de la maladie.
L'important à retenir, c'est que les progrès thérapeutiques récents améliorent constamment ces statistiques. Comme le soulignent les experts, il est aujourd'hui possible de guérir environ 60% des cancers [5]. Cette amélioration concerne également les tumeurs rares de l'intestin grêle.
Chaque situation est unique, et votre médecin pourra vous donner des informations plus précises en fonction de votre cas particulier. Le pronostic dépend de nombreux facteurs individuels qu'il convient d'évaluer au cas par cas.
Peut-on Prévenir les Tumeurs du Jéjunum ?
La prévention des tumeurs du jéjunum reste limitée en raison de la méconnaissance de leurs causes exactes. Néanmoins, certaines mesures peuvent contribuer à réduire le risque [12].
Pour les patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l'intestin, une surveillance régulière est essentielle. Le contrôle optimal de l'inflammation par les traitements appropriés peut réduire le risque de transformation maligne [12]. Cette surveillance doit être maintenue tout au long de la vie.
Une alimentation équilibrée riche en fibres, fruits et légumes pourrait avoir un effet protecteur. Bien que les preuves soient moins solides que pour les cancers colorectaux, il est recommandé de limiter la consommation de viandes transformées et de maintenir un poids santé [12].
Le dépistage génétique peut être proposé aux personnes ayant des antécédents familiaux de cancers digestifs. L'identification de mutations prédisposantes permet une surveillance adaptée et, dans certains cas, des mesures préventives spécifiques [6].
Concrètement, il n'existe pas de programme de dépistage systématique pour ces tumeurs rares. Cependant, une consultation médicale rapide en cas de symptômes digestifs persistants reste la meilleure approche préventive. L'important est de ne pas banaliser des symptômes qui durent.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises, notamment la Haute Autorité de Santé (HAS) et Santé Publique France, ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge des tumeurs rares de l'intestin grêle [1,2].
La prise en charge multidisciplinaire constitue un pilier fondamental. Chaque patient doit bénéficier d'une discussion en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) associant chirurgiens, oncologues, radiologues et anatomopathologistes [15]. Cette approche garantit une prise en charge optimale et personnalisée.
Les centres de référence pour les tumeurs rares jouent un rôle crucial. Ces structures spécialisées disposent de l'expertise nécessaire pour diagnostiquer et traiter ces pathologies complexes [15]. L'orientation vers ces centres est recommandée, particulièrement pour les cas difficiles.
Santé Publique France insiste sur l'importance de la surveillance épidémiologique de ces tumeurs rares. Les données collectées permettent d'améliorer la connaissance de ces pathologies et d'adapter les stratégies de prise en charge [1,2]. Cette surveillance contribue également à l'évaluation de l'efficacité des nouveaux traitements.
Les recommandations soulignent également l'importance du suivi à long terme des patients. Ce suivi permet de détecter précocement les récidives et d'évaluer les séquelles des traitements [15]. Il s'inscrit dans une démarche de soins de support globale.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organisations proposent un accompagnement et un soutien aux patients atteints de tumeurs du jéjunum et de leurs proches.
La Ligue contre le Cancer offre un soutien psychologique, social et financier aux patients. Ses comités départementaux proposent des groupes de parole, des ateliers bien-être et une aide aux démarches administratives. L'association dispose également d'une ligne d'écoute gratuite accessible 24h/24.
L'Association des Patients atteints de Tumeurs Neuroendocrines (APTEN) se spécialise dans l'accompagnement des patients porteurs de ces tumeurs particulières. Elle organise des journées d'information, met en relation les patients et finance la recherche médicale.
Les réseaux de soins régionaux facilitent la coordination entre les différents professionnels de santé. Ils proposent des parcours de soins personnalisés et assurent le lien entre l'hôpital et la médecine de ville. Ces réseaux sont particulièrement utiles pour les pathologies rares nécessitant une expertise spécialisée.
Les plateformes d'information en ligne comme Cancer Info Service (0 805 123 124) fournissent des informations fiables et actualisées. Ces services gratuits permettent d'obtenir des réponses à vos questions et d'être orienté vers les ressources appropriées.
N'hésitez pas à vous rapprocher de ces organismes. Le soutien des pairs et l'information de qualité constituent des éléments essentiels du parcours de soins. Vous n'êtes pas seul face à cette maladie.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une tumeur du jéjunum nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent grandement améliorer votre qualité de vie au quotidien.
Organisez votre alimentation en privilégiant des repas légers et fréquents. Évitez les aliments trop gras ou épicés qui peuvent aggraver les symptômes digestifs. Tenez un carnet alimentaire pour identifier les aliments mieux tolérés. Cette approche vous aidera à personnaliser votre régime alimentaire.
Préparez vos consultations médicales en notant vos questions à l'avance. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un proche lors des rendez-vous importants. Demandez systématiquement une copie de vos résultats d'examens et constituez un dossier médical personnel complet.
Maintenez une activité physique adaptée selon vos capacités et les recommandations de votre équipe médicale. La marche, la natation douce ou le yoga peuvent contribuer à améliorer votre bien-être général. L'activité physique aide également à lutter contre la fatigue et le stress.
Sollicitez l'aide sociale si nécessaire. Les assistantes sociales hospitalières peuvent vous informer sur vos droits et vous aider dans vos démarches administratives. L'Affection de Longue Durée (ALD) permet une prise en charge à 100% des soins liés à votre pathologie.
Bon à savoir : de nombreuses applications mobiles peuvent vous aider à gérer votre traitement, suivre vos symptômes et communiquer avec votre équipe médicale. Ces outils numériques facilitent le suivi de votre pathologie au quotidien.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains symptômes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin, car ils peuvent révéler une tumeur du jéjunum ou ses complications [15,16].
Consultez en urgence si vous présentez des douleurs abdominales intenses et persistantes, accompagnées de vomissements et d'un arrêt des gaz et des selles. Ces signes peuvent indiquer une occlusion intestinale nécessitant une prise en charge immédiate [14].
Prenez rendez-vous rapidement en cas de douleurs abdominales récurrentes, surtout si elles s'accompagnent d'une perte de poids inexpliquée, de fatigue importante ou de modifications du transit intestinal. Ces symptômes, bien que non spécifiques, méritent une évaluation médicale [15,16].
Ne tardez pas à consulter si vous constatez des selles noires (méléna) ou des vomissements sanglants. Ces signes peuvent témoigner d'un saignement digestif nécessitant une prise en charge spécialisée [15]. Même si ces symptômes peuvent avoir d'autres causes, ils justifient toujours une consultation médicale.
Pour les patients déjà diagnostiqués, contactez votre équipe médicale en cas d'aggravation des symptômes, d'apparition de nouveaux signes ou d'effets secondaires importants des traitements. Un suivi régulier permet de détecter précocement les complications et d'adapter la prise en charge.
L'important est de ne pas banaliser des symptômes persistants. Votre médecin traitant saura vous orienter vers les spécialistes appropriés si nécessaire. Une prise en charge précoce améliore toujours le pronostic.
Questions Fréquentes
Les tumeurs du jéjunum sont-elles héréditaires ?La plupart des tumeurs du jéjunum sont sporadiques, mais certaines formes peuvent s'inscrire dans des syndromes génétiques familiaux. Si vous avez des antécédents familiaux de cancers digestifs, parlez-en à votre médecin [6].
Peut-on vivre normalement après l'ablation d'une partie du jéjunum ?
Oui, le jéjunum ayant une grande capacité d'adaptation, la plupart des patients retrouvent une digestion normale après la chirurgie. Une adaptation alimentaire temporaire peut être nécessaire [7].
Les tumeurs neuroendocrines du jéjunum sont-elles toujours malignes ?
Non, certaines tumeurs neuroendocrines sont bénignes ou de faible malignité. Seul l'examen anatomopathologique permet de déterminer leur nature exacte [13].
Faut-il modifier son alimentation après le diagnostic ?
Des adaptations alimentaires peuvent être nécessaires selon les symptômes. Un diététicien spécialisé peut vous aider à établir un régime adapté à votre situation [15].
Les traitements sont-ils remboursés ?
Oui, la prise en charge en ALD permet un remboursement à 100% des soins liés à votre pathologie. L'assistante sociale peut vous aider dans vos démarches.
Peut-on reprendre le travail après le traitement ?
La plupart des patients peuvent reprendre une activité professionnelle normale. Des aménagements de poste peuvent parfois être nécessaires selon votre situation.
Questions Fréquentes
Les tumeurs du jéjunum sont-elles héréditaires ?
La plupart des tumeurs du jéjunum sont sporadiques, mais certaines formes peuvent s'inscrire dans des syndromes génétiques familiaux. Si vous avez des antécédents familiaux de cancers digestifs, parlez-en à votre médecin.
Peut-on vivre normalement après l'ablation d'une partie du jéjunum ?
Oui, le jéjunum ayant une grande capacité d'adaptation, la plupart des patients retrouvent une digestion normale après la chirurgie. Une adaptation alimentaire temporaire peut être nécessaire.
Les tumeurs neuroendocrines du jéjunum sont-elles toujours malignes ?
Non, certaines tumeurs neuroendocrines sont bénignes ou de faible malignité. Seul l'examen anatomopathologique permet de déterminer leur nature exacte.
Faut-il modifier son alimentation après le diagnostic ?
Des adaptations alimentaires peuvent être nécessaires selon les symptômes. Un diététicien spécialisé peut vous aider à établir un régime adapté à votre situation.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Incidence des cancers chez les adolescents et jeunes adultes âgés de 15 à 39 ans et évolutions entre 2000 et 2020Lien
- [2] Données épidémiologiques Santé Publique France 2024-2025Lien
- [3] Contre le cancer, une profusion d'avancées thérapeutiquesLien
- [4] Un nouveau traitement bloque durablement une protéine clé du cancerLien
- [5] Il est possible de guérir environ 60% des cancersLien
- [6] Adénocarcinomes de l'intestin grêleLien
- [7] Résection combinée d'une tumeur endocrine du grêle et de métastases hépatiques par approche mini-invasiveLien
- [9] Tumeurs stromales gastro-intestinales: huit ans d'expérienceLien
- [10] Immunothérapie dans les tumeurs MSI non colorectalesLien
- [11] Analogues de la somatostatine dans la prise en charge des tumeurs neuroendocrinesLien
- [13] Les tumeurs neuroendocrines digestives: étude rétrospectiveLien
- [14] Tumeurs de l'intestin grêle - Troubles gastro-intestinauxLien
- [15] Cancer de l'intestin grêle - Fiche santé HCLLien
- [16] Diagnostic du cancer de l'intestin grêleLien
Publications scientifiques
- Adénocarcinomes de l'intestin grêle (2022)2 citations
- [PDF][PDF] Résection combinée d'une tumeur endocrine du grêle et de métastases hépatiques bilobaires par approche mini-invasive (avec vidéo) (2024)
- [PDF][PDF] www. jaccrafrica. com ISSN 1859-5138 Open access [PDF]
- Tumeurs stromales gastro-intestinales: huit ans d'expérience du service d'oncologie médicale du CHU de Fès (Maroc) et revue de la littérature (2022)
- Immunothérapie dans les tumeurs MSI non colorectales (2023)
Ressources web
- Tumeurs de l'intestin grêle - Troubles gastro-intestinaux (msdmanuals.com)
Toutes peuvent entraîner une distension et des douleurs abdominales, des hémorragies, une diarrhée ou, en cas d'occlusion, des vomissements.
- Cancer de l'instestin grêle | Fiche santé HCL (chu-lyon.fr)
6 mai 2025 — Les symptômes sont variables, le plus souvent il s'agit d'un syndrome occlusif associant des douleurs abdominales à des types de coliques, des ...
- Diagnostic du cancer de l'intestin grêle (cancer.ca)
palper votre abdomen pour vérifier s'il y a une enflure, de la douleur ou des masses; · observer votre peau et vos yeux pour vérifier s'ils ont jauni (jaunisse).
- Cancer duodénal ou du duodénum (elsan.care)
Troubles digestifs : Le cancer duodénal peut provoquer des nausées, vomissements, diarrhées ou constipation, une perte d'appétit et un inconfort après la ...
- Cancers colorectaux : les symptômes et le diagnostic (fondation-arc.org)
10 févr. 2025 — Les signes et les symptômes des cancers colorectaux · des douleurs abdominales liées à des contractions de l'intestin, évoluant par crises de ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.