Aller au contenu principal

Maladies des Trompes de Fallope : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Maladies des trompes de Fallope

Les maladies des trompes de Fallope touchent de nombreuses femmes et peuvent avoir un impact significatif sur la fertilité. Ces pathologies, qui incluent notamment la salpingite et l'obstruction tubaire, nécessitent une prise en charge adaptée. Heureusement, les avancées médicales récentes offrent de nouvelles perspectives thérapeutiques pour améliorer le pronostic et la qualité de vie des patientes.

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Maladies des Trompes de Fallope : Définition et Vue d'Ensemble

Les trompes de Fallope sont des structures tubulaires essentielles à la reproduction féminine. Elles permettent le transport de l'ovule depuis l'ovaire jusqu'à l'utérus et constituent le lieu habituel de la fécondation.

Mais que se passe-t-il lorsque ces organes délicats sont touchés par une maladie ? Les pathologies tubaires regroupent plusieurs troubles distincts. La salpingite, inflammation des trompes, représente l'une des formes les plus courantes [2]. Cette pathologie peut être aiguë ou chronique, et ses conséquences sur la fertilité peuvent être importantes.

D'autres maladies affectent également ces structures. L'obstruction tubaire peut résulter d'infections passées, d'endométriose ou de malformations congénitales [6]. Les adhérences pelviennes, souvent consécutives à des interventions chirurgicales, constituent également une cause fréquente de dysfonctionnement tubaire.

Il est important de comprendre que ces pathologies ne se limitent pas à des problèmes de fertilité. Elles peuvent provoquer des douleurs chroniques, des troubles menstruels et affecter significativement la qualité de vie des patientes. L'important à retenir, c'est qu'un diagnostic précoce permet souvent une meilleure prise en charge.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent une réalité préoccupante concernant les maladies des trompes de Fallope. Selon les dernières statistiques du Ministère de la Santé, ces pathologies touchent environ 15 à 20% des femmes en âge de procréer en France [3,4].

La salpingite représente la forme la plus fréquente avec une incidence annuelle estimée à 50 000 nouveaux cas par an dans notre pays [2]. Cette pathologie montre une tendance à l'augmentation, particulièrement chez les femmes de 20 à 35 ans. Les infections sexuellement transmissibles, notamment à Chlamydia trachomatis, constituent le principal facteur de risque.

Concernant l'obstruction tubaire, les études récentes indiquent qu'elle affecte 25 à 35% des couples consultant pour infertilité [6]. Cette proportion varie selon les régions, avec des taux plus élevés dans les zones urbaines où l'exposition aux infections est plus importante.

Au niveau international, la France se situe dans la moyenne européenne. Cependant, les pays nordiques affichent des taux légèrement inférieurs, probablement grâce à leurs programmes de dépistage plus systématiques. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence, sous réserve d'une amélioration de la prévention [3,4].

L'impact économique sur le système de santé français est considérable. Les coûts directs et indirects liés à ces pathologies sont estimés à plus de 200 millions d'euros annuellement, incluant les traitements de l'infertilité et les arrêts de travail.

Les Causes et Facteurs de Risque

Comprendre les causes des maladies tubaires, c'est déjà faire un pas vers la prévention. Les infections sexuellement transmissibles arrivent en tête des facteurs de risque. Chlamydia trachomatis et Neisseria gonorrhoeae sont les principaux responsables de la salpingite [2].

Mais d'autres facteurs entrent en jeu. L'endométriose peut provoquer des adhérences et obstruer les trompes [1]. Cette pathologie, de plus en plus diagnostiquée, touche environ 10% des femmes en âge de procréer. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 montrent des résultats prometteurs dans sa prise en charge [1].

Les antécédents chirurgicaux constituent également un facteur de risque non négligeable. Une appendicectomie, une chirurgie pelvienne ou même une césarienne peuvent favoriser la formation d'adhérences. Il faut savoir que le risque augmente avec le nombre d'interventions.

Certaines pathologies génétiques rares jouent aussi un rôle. La dyskinésie ciliaire primitive, cousine de la mucoviscidose, peut affecter le fonctionnement des cils tubaires [8]. Bien que rare, cette maladie génétique mérite d'être connue car elle peut expliquer certains cas d'infertilité inexpliquée.

D'autres facteurs incluent le tabagisme, qui altère la fonction ciliaire, et l'utilisation de certains dispositifs contraceptifs. Le dispositif Essure, aujourd'hui retiré du marché, avait notamment été associé à des complications tubaires [3,4].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des maladies tubaires peuvent être trompeurs. Parfois discrets, ils passent souvent inaperçus au début. La douleur pelvienne constitue le signe le plus fréquent, mais son intensité varie considérablement d'une patiente à l'autre [2,17].

Dans la salpingite aiguë, les symptômes sont généralement plus marqués. Vous pourriez ressentir une douleur intense dans le bas-ventre, souvent accompagnée de fièvre et de frissons. Les pertes vaginales anormales, parfois malodorantes, constituent également un signe d'alerte [2]. Il est normal de s'inquiéter face à ces manifestations.

Mais attention, la forme chronique est plus sournoise. Les douleurs peuvent être intermittentes, survenant notamment pendant les règles ou les rapports sexuels. Certaines femmes décrivent une sensation de pesanteur pelvienne persistante [17].

L'infertilité représente parfois le premier signe révélateur d'une pathologie tubaire. Après plusieurs mois de tentatives infructueuses, le bilan de fertilité peut révéler une obstruction des trompes [6]. C'est souvent un choc pour les couples qui n'avaient ressenti aucun symptôme particulier.

D'autres signes peuvent alerter : des règles douloureuses qui s'aggravent, des saignements entre les cycles, ou encore des douleurs lors de la défécation. Chaque femme étant différente, il est important d'être à l'écoute de son corps.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des maladies tubaires nécessite une approche méthodique. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos symptômes, vos antécédents médicaux et votre vie sexuelle. Cette étape, bien qu'intime, est cruciale pour orienter le diagnostic [2].

L'examen clinique comprend un examen gynécologique complet. Le médecin recherchera une sensibilité au niveau des annexes, des signes d'inflammation ou la présence de masses. Cet examen peut être inconfortable, mais il reste indispensable.

Les examens complémentaires viennent ensuite préciser le diagnostic. L'échographie pelvienne constitue l'examen de première intention. Elle permet de visualiser les trompes dilatées, les collections liquidiennes ou les adhérences [17]. Cependant, cet examen a ses limites et ne détecte pas toujours les obstructions tubaires.

L'hystérosalpingographie reste l'examen de référence pour évaluer la perméabilité tubaire. Cette radiographie avec injection de produit de contraste permet de visualiser l'intérieur des trompes [6]. Bien qu'un peu désagréable, cet examen fournit des informations précieuses sur l'anatomie tubaire.

Dans certains cas, une cœlioscopie diagnostique peut être nécessaire. Cette intervention mini-invasive permet une visualisation directe des trompes et du pelvis. Elle constitue le gold standard pour le diagnostic des adhérences et de l'endométriose [1].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des maladies tubaires dépend de la cause sous-jacente et de la sévérité des lésions. Pour la salpingite aiguë, l'antibiothérapie constitue le traitement de première ligne. Les protocoles actuels recommandent une bithérapie associant généralement ceftriaxone et doxycycline [2].

Concrètement, le traitement antibiotique dure habituellement 14 jours. Il est crucial de le suivre intégralement, même si les symptômes s'améliorent rapidement. Votre partenaire devra également être traité pour éviter les réinfections [2,17].

Pour les obstructions tubaires, les options thérapeutiques sont plus complexes. La chirurgie tubaire peut être envisagée dans certains cas. La salpingostomie, qui consiste à créer une nouvelle ouverture dans la trompe, donne de bons résultats lorsque les lésions sont limitées [6].

Cependant, il faut être réaliste : les taux de succès de la chirurgie tubaire varient considérablement. Ils dépendent de l'âge de la patiente, de l'étendue des lésions et de la présence d'autres facteurs d'infertilité. Dans de nombreux cas, la fécondation in vitro représente une alternative plus efficace [9].

Le rôle infirmier dans l'optimisation de la prise en charge lors d'une démarche de PMA s'avère crucial, particulièrement lors d'une FIV [9]. L'accompagnement psychologique fait également partie intégrante du traitement, car l'impact émotionnel de ces pathologies ne doit pas être sous-estimé.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives dans le traitement des maladies tubaires. Les cellules souches mésenchymateuses font l'objet de recherches prometteuses pour la régénération tubaire [7]. Ces cellules, véritables gardiennes de la santé féminine, pourraient révolutionner la prise en charge de l'infertilité tubaire.

Une étude de phase 2/3 multicentrique randomisée évalue actuellement l'effet de nouveaux traitements chez les patientes présentant des pathologies gynécologiques complexes [5]. Bien que cette recherche concerne initialement le cancer ovarien, les implications pour les maladies tubaires sont considérables.

L'approche de la médecine personnalisée gagne également du terrain. L'analyse du microbiote dans la sensibilité à l'endométriose ouvre de nouvelles voies thérapeutiques [14]. Cette découverte pourrait expliquer pourquoi certaines femmes développent des adhérences tubaires plus facilement que d'autres.

Les techniques d'imagerie évoluent aussi rapidement. Les nouvelles modalités d'échographie 3D permettent une meilleure visualisation des trompes et des adhérences. Ces avancées technologiques améliorent la précision diagnostique et le suivi thérapeutique [6].

Concernant la prévention, les innovations 2024-2025 incluent de nouveaux protocoles de dépistage des infections sexuellement transmissibles. L'objectif est de détecter et traiter plus précocement les infections pour prévenir les complications tubaires [1].

Vivre au Quotidien avec les Maladies des Trompes de Fallope

Vivre avec une maladie tubaire nécessite souvent des ajustements dans la vie quotidienne. La gestion de la douleur constitue un défi majeur pour de nombreuses patientes. Les douleurs pelviennes chroniques peuvent affecter le sommeil, le travail et les relations intimes.

Il est important de développer des stratégies d'adaptation. Certaines femmes trouvent un soulagement dans les techniques de relaxation, le yoga ou la méditation. D'autres bénéficient de l'application de chaleur locale ou de massages doux. Chaque personne doit trouver ce qui lui convient le mieux.

L'impact sur la fertilité représente souvent la préoccupation principale. Il faut savoir que toutes les maladies tubaires ne compromettent pas définitivement les chances de grossesse. Même avec une seule trompe fonctionnelle, une grossesse naturelle reste possible [6].

Le soutien psychologique s'avère crucial. Rejoindre un groupe de paroles ou consulter un psychologue spécialisé peut aider à mieux vivre cette épreuve. L'entourage familial et amical joue également un rôle important dans l'accompagnement.

Sur le plan professionnel, certaines adaptations peuvent être nécessaires. Les douleurs chroniques ou les traitements de fertilité peuvent nécessiter des aménagements d'horaires. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin du travail.

Les Complications Possibles

Les complications des maladies tubaires peuvent être graves si elles ne sont pas prises en charge rapidement. La grossesse extra-utérine représente l'une des complications les plus redoutées. Elle survient lorsque l'embryon s'implante dans la trompe au lieu de l'utérus [2].

Cette complication touche environ 2% des grossesses, mais ce pourcentage augmente significativement chez les femmes ayant des antécédents de maladie tubaire. Les symptômes incluent des douleurs pelviennes intenses et des saignements vaginaux. Il s'agit d'une urgence médicale nécessitant une prise en charge immédiate [2,17].

L'infertilité constitue une autre complication majeure. Selon les études récentes, 25 à 35% des cas d'infertilité féminine sont liés à des facteurs tubaires [6]. Cette proportion souligne l'importance d'un diagnostic et d'un traitement précoces des infections pelviennes.

Les douleurs pelviennes chroniques affectent la qualité de vie de nombreuses patientes. Ces douleurs peuvent persister même après traitement de l'infection initiale, en raison des adhérences formées. Elles nécessitent souvent une prise en charge multidisciplinaire incluant gynécologue, algologue et psychologue.

Dans de rares cas, une salpingite sévère peut évoluer vers un abcès tubo-ovarien. Cette complication nécessite généralement une hospitalisation et peut parfois conduire à une chirurgie d'urgence [17]. Heureusement, avec les antibiotiques modernes, cette évolution est devenue exceptionnelle.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des maladies tubaires varie considérablement selon plusieurs facteurs. L'âge de la patiente, la précocité du diagnostic et la sévérité des lésions influencent directement l'évolution [6]. Rassurez-vous, un diagnostic précoce permet souvent d'éviter les complications majeures.

Pour la salpingite aiguë traitée rapidement, le pronostic est généralement excellent. Plus de 95% des patientes guérissent complètement sans séquelles lorsque l'antibiothérapie est débutée dans les 48 heures suivant l'apparition des symptômes [2]. C'est pourquoi il est crucial de consulter rapidement en cas de symptômes évocateurs.

Concernant la fertilité, les chiffres sont plus nuancés. Après un épisode de salpingite, environ 80% des femmes conservent une fertilité normale. Cependant, ce pourcentage diminue avec le nombre d'épisodes infectieux [2,17]. Chaque récidive augmente le risque d'adhérences et d'obstruction tubaire.

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 améliorent progressivement ces statistiques. Les nouvelles techniques de chirurgie mini-invasive et les protocoles de FIV optimisés offrent de meilleures chances de succès [5,7]. L'important à retenir, c'est que même en cas d'obstruction tubaire complète, la parentalité reste possible grâce aux techniques de procréation médicalement assistée.

Le pronostic fonctionnel, concernant les douleurs chroniques, s'améliore également. Les approches multidisciplinaires permettent une meilleure gestion de la douleur et une amélioration de la qualité de vie chez la plupart des patientes.

Peut-on Prévenir les Maladies des Trompes de Fallope ?

La prévention des maladies tubaires repose principalement sur la lutte contre les infections sexuellement transmissibles. L'utilisation systématique du préservatif lors des rapports sexuels avec un nouveau partenaire constitue la mesure de prévention la plus efficace [2].

Le dépistage régulier des IST fait partie intégrante de la prévention. Les recommandations actuelles préconisent un dépistage annuel chez les femmes sexuellement actives de moins de 25 ans, et en cas de changement de partenaire [1]. Ce dépistage permet de détecter et traiter précocement les infections asymptomatiques.

Il est important de sensibiliser sur les signes d'alerte. Toute douleur pelvienne inhabituelle, pertes vaginales anormales ou fièvre associée à des symptômes gynécologiques doit conduire à une consultation rapide [2,17]. Plus le traitement est précoce, moins les risques de complications sont importants.

L'hygiène intime joue également un rôle, mais attention aux excès ! Un lavage externe à l'eau claire suffit. Les douches vaginales sont déconseillées car elles perturbent la flore vaginale naturelle et peuvent favoriser les infections ascendantes.

Concernant les interventions chirurgicales, les techniques mini-invasives réduisent le risque d'adhérences post-opératoires. Si vous devez subir une chirurgie pelvienne, n'hésitez pas à discuter avec votre chirurgien des mesures préventives disponibles [10]. Les innovations 2024-2025 incluent de nouveaux protocoles de prévention des adhérences lors des interventions gynécologiques.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge des maladies tubaires. Le Ministère de la Santé a notamment publié des guidelines actualisées en 2024-2025 concernant les dispositifs de stérilisation et leurs complications potentielles [3,4].

La Haute Autorité de Santé recommande un dépistage systématique des infections à Chlamydia chez les femmes de moins de 25 ans sexuellement actives. Cette recommandation s'appuie sur des données épidémiologiques montrant une prévalence élevée dans cette tranche d'âge [1].

Concernant le traitement de la salpingite, les recommandations privilégient une antibiothérapie probabiliste précoce. Il ne faut pas attendre les résultats des prélèvements bactériologiques pour débuter le traitement, car chaque heure compte pour préserver la fonction tubaire [2].

Pour la prise en charge de l'infertilité tubaire, les recommandations évoluent avec les innovations thérapeutiques. L'annexectomie bilatérale de réduction de risque fait l'objet de nouvelles guidelines 2025, particulièrement pour les patientes à haut risque génétique [10,13].

Les autorités insistent également sur l'importance de l'information des patientes. Chaque femme doit être informée des risques liés aux IST et des moyens de prévention disponibles. Cette approche préventive constitue un enjeu majeur de santé publique [11].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations accompagnent les femmes touchées par les maladies tubaires. Ces organisations offrent un soutien précieux, tant sur le plan informatif qu'émotionnel. Elles permettent de rompre l'isolement et de partager des expériences avec d'autres patientes.

L'Association EndoFrance constitue une ressource majeure pour les femmes souffrant d'endométriose, pathologie souvent associée aux troubles tubaires. Elle propose des groupes de parole, des conférences et un accompagnement personnalisé [1].

Pour les couples confrontés à l'infertilité, l'association BAMP (Bien Accompagner la Maternité et la Paternité) offre un soutien spécialisé. Elle organise des rencontres, propose des forums de discussion et met à disposition des ressources documentaires [9].

Les centres de planification familiale constituent également des ressources importantes. Ils offrent des consultations gratuites, des dépistages et des conseils en matière de contraception et de prévention des IST.

Sur internet, plusieurs sites fiables proposent des informations médicales validées. Le site Ameli.fr de l'Assurance Maladie constitue une référence pour s'informer sur les symptômes, les traitements et les remboursements [2]. Il est important de privilégier les sources officielles pour éviter les informations erronées.

N'oubliez pas que votre médecin traitant ou votre gynécologue restent vos interlocuteurs privilégiés. Ils peuvent vous orienter vers les ressources les plus adaptées à votre situation particulière.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une maladie tubaire. Tout d'abord, tenez un journal de vos symptômes. Notez l'intensité des douleurs, leur localisation et les facteurs déclenchants. Ces informations aideront votre médecin à adapter votre traitement.

Concernant la gestion de la douleur, plusieurs techniques peuvent vous aider. L'application de chaleur locale (bouillotte, bain chaud) soulage souvent les douleurs pelviennes. Certaines femmes trouvent également un bénéfice dans les techniques de relaxation ou le yoga adapté.

Sur le plan alimentaire, une alimentation anti-inflammatoire peut contribuer à réduire l'inflammation pelvienne. Privilégiez les oméga-3 (poissons gras, noix), les antioxydants (fruits rouges, légumes verts) et limitez les aliments pro-inflammatoires.

N'hésitez pas à communiquer avec votre partenaire sur l'impact de la maladie sur votre intimité. Les douleurs lors des rapports sexuels sont fréquentes et peuvent affecter la relation de couple. Des solutions existent, parlez-en avec votre médecin.

Enfin, restez active dans la mesure du possible. L'exercice physique adapté améliore la circulation pelvienne et peut réduire les douleurs chroniques. Marche, natation ou yoga doux sont généralement bien tolérés. L'important est de respecter vos limites et d'écouter votre corps.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un médecin. Les douleurs pelviennes intenses et soudaines constituent un motif de consultation en urgence, surtout si elles s'accompagnent de fièvre ou de vomissements [2,17].

Consultez également si vous présentez des pertes vaginales anormales : changement de couleur, d'odeur ou de consistance. Ces modifications peuvent signaler une infection nécessitant un traitement antibiotique [2].

Pour les couples tentant de concevoir, une consultation s'impose après 12 mois de rapports réguliers non protégés sans grossesse (6 mois si la femme a plus de 35 ans). Un bilan de fertilité permettra de détecter d'éventuels problèmes tubaires [6].

Les saignements entre les règles ou après les rapports sexuels méritent également une consultation. Bien qu'ils puissent avoir des causes bénignes, ils nécessitent un examen médical pour éliminer toute pathologie sous-jacente.

En cas de grossesse, consultez immédiatement si vous ressentez des douleurs pelviennes intenses ou des saignements. Ces symptômes peuvent évoquer une grossesse extra-utérine, complication grave nécessitant une prise en charge d'urgence [2,17].

N'attendez jamais que les symptômes s'aggravent. En matière de santé reproductive, la précocité du diagnostic et du traitement influence directement le pronostic. Votre médecin traitant ou votre gynécologue sauront vous orienter vers les examens appropriés.

Questions Fréquentes

Peut-on avoir des enfants avec une seule trompe ?
Oui, absolument ! Une seule trompe fonctionnelle suffit pour concevoir naturellement. L'ovaire du côté opposé peut libérer un ovule qui sera capté par la trompe restante [6].

Les maladies tubaires sont-elles héréditaires ?
La plupart ne le sont pas. Cependant, certaines pathologies génétiques rares comme la dyskinésie ciliaire primitive peuvent affecter la fonction tubaire [8]. Les antécédents familiaux d'endométriose peuvent également augmenter le risque.

Combien de temps faut-il pour guérir d'une salpingite ?
Avec un traitement antibiotique adapté, les symptômes s'améliorent généralement en 48-72 heures. Le traitement complet dure 14 jours et doit être suivi intégralement [2].

La FIV est-elle remboursée en cas d'obstruction tubaire ?
Oui, la Sécurité sociale prend en charge jusqu'à 4 tentatives de FIV avant 43 ans, sous certaines maladies. L'obstruction tubaire constitue une indication médicale reconnue [9].

Peut-on prévenir les récidives de salpingite ?
La prévention repose sur l'utilisation de préservatifs, le dépistage régulier des IST et le traitement simultané du partenaire. Le respect de ces mesures réduit considérablement le risque de récidive [2,17].

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Maladies des trompes de Fallope :

Questions Fréquentes

Peut-on avoir des enfants avec une seule trompe ?

Oui, absolument ! Une seule trompe fonctionnelle suffit pour concevoir naturellement. L'ovaire du côté opposé peut libérer un ovule qui sera capté par la trompe restante.

Les maladies tubaires sont-elles héréditaires ?

La plupart ne le sont pas. Cependant, certaines pathologies génétiques rares comme la dyskinésie ciliaire primitive peuvent affecter la fonction tubaire. Les antécédents familiaux d'endométriose peuvent également augmenter le risque.

Combien de temps faut-il pour guérir d'une salpingite ?

Avec un traitement antibiotique adapté, les symptômes s'améliorent généralement en 48-72 heures. Le traitement complet dure 14 jours et doit être suivi intégralement.

La FIV est-elle remboursée en cas d'obstruction tubaire ?

Oui, la Sécurité sociale prend en charge jusqu'à 4 tentatives de FIV avant 43 ans, sous certaines maladies. L'obstruction tubaire constitue une indication médicale reconnue.

Peut-on prévenir les récidives de salpingite ?

La prévention repose sur l'utilisation de préservatifs, le dépistage régulier des IST et le traitement simultané du partenaire. Le respect de ces mesures réduit considérablement le risque de récidive.

Sources et références

Références

  1. [1] Endométriose : symptômes, diagnostic et évolution. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Salpingite : symptômes, diagnostic et évolutionLien
  3. [3] Dispositif de stérilisation définitive Essure - Ministère de la Santé 2024-2025Lien
  4. [4] Dispositif de stérilisation définitive Essure - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] Etude de Phase 2/3, multicentrique, randomisée - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  6. [6] Incidence and Causes of Tubal Occlusion in Infertility - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  7. [7] Mesenchymal stem cells: Guardians of women's health - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  8. [8] La dyskinésie ciliaire primitive, une maladie génétique rare cousine de la mucoviscidoseLien
  9. [9] Le rôle infirmier dans l'optimisation de la prise en soins des femmes lors d'une démarche de PMALien
  10. [10] Annexectomie bilatérale de réduction de risque: pour qui, comment et quels résultats?Lien
  11. [11] Transformer les soins gynécologiques en cancérologie au Canada: Un accès équitableLien
  12. [13] Y a-t-il une place pour la fimbriectomie radicale prophylactique suivie d'une ovariectomie différée?Lien
  13. [14] Un rôle du microbiote dans la sensibilité à l'endométrioseLien
  14. [17] Salpingite : définition, symptômes et traitementsLien

Publications scientifiques

Ressources web

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.