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Maladies des Annexes de l'Utérus : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Maladies des annexes de l'utérus

Les maladies des annexes de l'utérus touchent les ovaires et les trompes de Fallope, affectant des milliers de femmes en France. Ces pathologies, souvent méconnues, peuvent avoir un impact significatif sur la qualité de vie et la fertilité. Heureusement, les avancées médicales de 2024-2025 offrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses.

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Maladies des annexes de l'utérus : Définition et Vue d'Ensemble

Les annexes de l'utérus désignent l'ensemble des structures qui entourent l'utérus : les ovaires, les trompes de Fallope et les ligaments qui les soutiennent. Mais qu'entend-on exactement par maladies des annexes ?

Ces pathologies regroupent toutes les affections qui touchent ces organes essentiels à la reproduction féminine. D'ailleurs, elles peuvent être inflammatoires, infectieuses, tumorales ou fonctionnelles [11]. Les kystes ovariens, l'endométriose, les salpingites ou encore les tumeurs bénignes et malignes font partie de ce large spectre pathologique.

Il faut savoir que ces maladies peuvent survenir à tout âge de la vie reproductive. Certaines sont asymptomatiques pendant longtemps, d'autres se manifestent par des douleurs pelviennes intenses. L'important à retenir, c'est que la plupart de ces pathologies bénéficient aujourd'hui de traitements efficaces [1,2].

Concrètement, les annexes jouent un rôle crucial dans la fonction reproductive. Les ovaires produisent les hormones sexuelles et libèrent les ovules, tandis que les trompes permettent la fécondation et le transport de l'embryon vers l'utérus. Toute atteinte à ces structures peut donc avoir des répercussions importantes sur la fertilité et la santé générale de la femme.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes révèlent l'ampleur de ces pathologies en France. Selon Santé Publique France, les maladies inflammatoires pelviennes touchent environ 120 000 femmes chaque année dans notre pays [1,2]. Cette incidence reste stable depuis 2020, mais cache des disparités régionales importantes.

L'analyse comparative des périodes 2015-2017 et 2020-2022 montre une évolution préoccupante. En effet, les complications liées aux infections sexuellement transmissibles, principales causes d'annexites, ont augmenté de 15% chez les femmes de 15-25 ans [4]. Cette tendance s'explique notamment par les changements de comportements sexuels et la diminution du dépistage pendant la pandémie.

Concernant les kystes ovariens, ils affectent jusqu'à 10% des femmes en âge de procréer. Heureusement, 95% d'entre eux sont bénins [1]. Les tumeurs malignes des ovaires représentent quant à elles 4 500 nouveaux cas annuels en France, avec un âge médian de diagnostic à 65 ans.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne pour la plupart de ces pathologies. Cependant, notre pays présente un taux de dépistage du cancer de l'ovaire légèrement supérieur à la moyenne européenne, grâce notamment aux programmes de prévention mis en place [3]. Les projections pour 2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence, sous réserve d'une amélioration de la prévention primaire.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes des maladies des annexes sont multiples et souvent intriquées. Les infections représentent la première cause d'annexite aiguë. Chlamydia et gonocoque sont les agents pathogènes les plus fréquemment impliqués [19,20]. Ces bactéries remontent depuis le vagin vers les trompes, provoquant une inflammation qui peut laisser des séquelles définitives.

Mais d'autres facteurs entrent en jeu. L'endométriose, maladie encore mal comprise, touche 10% des femmes en âge de procréer [7]. Cette pathologie se caractérise par la présence de tissu endométrial en dehors de l'utérus, notamment sur les ovaires où elle forme des kystes appelés endométriomes.

Les facteurs de risque sont bien identifiés. L'âge jeune lors des premiers rapports, les partenaires multiples, l'absence de contraception barrière augmentent le risque d'infections [21]. À l'inverse, certains facteurs sont protecteurs : la contraception hormonale diminue le risque de kystes fonctionnels et de cancer de l'ovaire.

Il faut également mentionner les facteurs génétiques. Les mutations des gènes BRCA1 et BRCA2, connues pour le cancer du sein, multiplient par 10 à 40 le risque de cancer ovarien [1]. D'ailleurs, ces femmes bénéficient d'une surveillance renforcée et parfois d'une chirurgie préventive.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des maladies des annexes peuvent être trompeurs. Souvent, ils se manifestent par des douleurs pelviennes qui peuvent être confondues avec d'autres pathologies. Ces douleurs varient selon la maladie : aiguës et intenses dans l'annexite, cycliques dans l'endométriose, ou sourdes et persistantes en cas de kyste volumineux.

L'annexite aiguë se présente typiquement par une douleur pelvienne intense, unilatérale ou bilatérale, accompagnée de fièvre et de pertes vaginales anormales [20]. Vous pourriez également ressentir des douleurs lors des rapports sexuels ou des mictions. Ces symptômes nécessitent une consultation urgente car les complications peuvent être graves.

En revanche, l'endométriose se manifeste différemment. Les douleurs sont souvent cycliques, s'aggravant pendant les règles. Certaines femmes décrivent des douleurs « comme des coups de poignard » dans le bas-ventre [7]. Les règles peuvent devenir très abondantes et douloureuses, impactant significativement la qualité de vie.

Bon à savoir : de nombreux kystes ovariens sont asymptomatiques et découverts fortuitement lors d'une échographie. Cependant, un kyste volumineux peut provoquer une sensation de pesanteur pelvienne, des troubles digestifs ou urinaires. La rupture d'un kyste, bien que rare, provoque une douleur brutale et intense nécessitant une prise en charge d'urgence.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des maladies des annexes suit une démarche méthodique. Tout commence par un interrogatoire médical approfondi. Votre médecin vous questionnera sur vos symptômes, leur évolution, votre cycle menstruel et vos antécédents. Cette étape est cruciale car elle oriente déjà vers certaines hypothèses diagnostiques.

L'examen clinique comprend un examen gynécologique avec toucher vaginal. Cet examen permet de palper les annexes et de détecter d'éventuelles masses ou zones douloureuses. Il faut savoir que cet examen peut être inconfortable, surtout en cas d'inflammation, mais il reste indispensable [19].

L'échographie pelvienne constitue l'examen de référence pour explorer les annexes. Réalisée par voie abdominale et/ou endovaginale, elle permet de visualiser les ovaires et les trompes avec précision. Les innovations 2024-2025 incluent l'utilisation de l'intelligence artificielle pour améliorer l'interprétation des images échographiques [10]. Cette technologie aide à différencier les lésions bénignes des malignes avec une précision accrue.

Dans certains cas, des examens complémentaires sont nécessaires. L'IRM peut être prescrite pour mieux caractériser une lésion suspecte. Les marqueurs tumoraux sanguins (CA 125, HE4) sont utiles dans le bilan d'extension d'un cancer suspecté. Enfin, la coelioscopie diagnostique reste parfois nécessaire, notamment pour confirmer un diagnostic d'endométriose [7].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Les traitements des maladies des annexes ont considérablement évolué ces dernières années. Pour les infections, l'antibiothérapie reste le traitement de référence. Le choix des antibiotiques dépend du germe suspecté et de la gravité de l'infection. En cas d'annexite sévère, une hospitalisation peut être nécessaire pour un traitement intraveineux [19,20].

L'endométriose bénéficie d'une approche thérapeutique personnalisée. Les traitements hormonaux (pilule en continu, progestatifs, agonistes de la GnRH) permettent de contrôler les symptômes chez de nombreuses patientes [7]. La chirurgie est réservée aux formes sévères ou en cas d'échec du traitement médical.

Concernant les kystes ovariens, la prise en charge dépend de leur nature et de leur taille. Les kystes fonctionnels disparaissent souvent spontanément. Pour les kystes persistants ou suspects, la chirurgie peut être nécessaire. Les techniques mini-invasives par coelioscopie sont privilégiées, permettant une récupération plus rapide [21].

Les tumeurs malignes nécessitent une prise en charge spécialisée en centre de référence. Le traitement associe généralement chirurgie et chimiothérapie. Les protocoles de traitement sont définis selon les référentiels nationaux, garantissant une prise en charge optimale [12]. L'important à retenir, c'est que les taux de guérison s'améliorent constamment grâce aux progrès thérapeutiques.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement des maladies des annexes. Les ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU) représentent une innovation majeure pour le traitement des fibromes utérins et de certaines lésions annexielles [6]. Cette technique non invasive permet de détruire les tissus pathologiques sans chirurgie, offrant une alternative intéressante aux patientes souhaitant préserver leur fertilité.

La formation des professionnels de santé évolue également. Un programme innovant de formation des pharmaciens d'officine sur l'endométriose a été développé en 2024 [7]. Cette initiative vise à améliorer le dépistage précoce et l'orientation des patientes, réduisant ainsi le délai diagnostique souvent trop long dans cette pathologie.

Les avancées en imagerie médicale sont particulièrement prometteuses. La validation externe de la stratégie IOTA (International Ovarian Tumor Analysis) en deux étapes révolutionne le diagnostic des masses ovariennes [10]. Cette approche standardisée améliore significativement la précision diagnostique, permettant de mieux distinguer les lésions bénignes des malignes.

En parallèle, les essais cliniques se multiplient. Le Fred Hutchinson Cancer Center mène actuellement plusieurs études sur de nouvelles thérapies ciblées pour les cancers ovariens [9]. Ces recherches explorent notamment l'immunothérapie et les thérapies personnalisées basées sur le profil génétique des tumeurs. Les premiers résultats sont encourageants et pourraient révolutionner la prise en charge dans les années à venir.

Vivre au Quotidien avec Maladies des annexes de l'utérus

Vivre avec une maladie des annexes impacte souvent la vie quotidienne de manière significative. Les douleurs chroniques, notamment dans l'endométriose, peuvent affecter le travail, les relations sociales et la vie de couple. Il est normal de se sentir parfois découragée face à ces défis quotidiens.

L'adaptation du mode de vie devient essentielle. Beaucoup de femmes trouvent un soulagement dans la pratique d'une activité physique adaptée. Le yoga, la natation ou la marche peuvent aider à gérer la douleur et le stress. Certaines techniques de relaxation, comme la méditation ou la sophrologie, apportent également un bénéfice réel [7].

La nutrition joue aussi un rôle important. Une alimentation anti-inflammatoire, riche en oméga-3 et pauvre en aliments transformés, peut contribuer à réduire l'inflammation. Bon à savoir : certaines femmes rapportent une amélioration de leurs symptômes en adoptant un régime sans gluten, bien que les preuves scientifiques restent limitées.

Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Rejoindre un groupe de parole ou consulter un psychologue spécialisé peut aider à mieux gérer l'impact émotionnel de la maladie. D'ailleurs, de nombreuses associations proposent un accompagnement personnalisé et des ressources pratiques pour améliorer la qualité de vie au quotidien.

Les Complications Possibles

Les complications des maladies des annexes peuvent être graves si elles ne sont pas prises en charge rapidement. L'infertilité représente la complication la plus redoutée par de nombreuses femmes. Les infections non traitées peuvent provoquer des adhérences tubaires, compromettant définitivement la fertilité naturelle [19,20].

La grossesse extra-utérine constitue une urgence vitale. Elle survient lorsque l'embryon s'implante dans la trompe au lieu de l'utérus, souvent à cause d'adhérences séquellaires d'une infection. Cette complication nécessite une prise en charge chirurgicale immédiate pour éviter la rupture tubaire et l'hémorragie interne [21].

Certaines complications sont spécifiques à chaque pathologie. Dans l'endométriose, les kystes endométriosiques peuvent se rompre, provoquant une douleur intense et parfois un épanchement dans la cavité abdominale. Les adhérences pelviennes peuvent également comprimer les organes voisins, causant des troubles digestifs ou urinaires [7].

Heureusement, la plupart de ces complications peuvent être prévenues par un diagnostic précoce et un traitement adapté. C'est pourquoi il est crucial de consulter rapidement en cas de symptômes évocateurs. Les programmes de dépistage et de prévention mis en place par les autorités sanitaires visent justement à réduire l'incidence de ces complications [1,3].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des maladies des annexes varie considérablement selon la pathologie et le stade au diagnostic. Pour les infections prises en charge précocement, la guérison est généralement complète sans séquelles. En revanche, les infections négligées peuvent laisser des cicatrices définitives compromettant la fertilité [19,20].

L'endométriose présente un pronostic plus complexe. Cette maladie chronique évolue par poussées et rémissions. Bien qu'elle ne mette pas la vie en danger, elle peut significativement altérer la qualité de vie. Rassurez-vous, de nombreuses femmes parviennent à bien contrôler leurs symptômes avec un traitement adapté [7]. La grossesse peut même améliorer temporairement les symptômes chez certaines patientes.

Concernant les tumeurs ovariennes, le pronostic dépend essentiellement du stade au diagnostic. Les tumeurs bénignes ont un excellent pronostic après traitement chirurgical. Pour les cancers, les taux de survie à 5 ans varient de 90% pour les stades précoces à 30% pour les stades avancés [12]. C'est pourquoi le diagnostic précoce reste crucial.

Il faut également considérer l'impact sur la fertilité. Beaucoup de femmes s'inquiètent légitimement de leur capacité à avoir des enfants. La bonne nouvelle, c'est que la plupart des pathologies annexielles n'empêchent pas définitivement la grossesse. Les techniques de procréation médicalement assistée offrent des solutions efficaces en cas de difficultés [21].

Peut-on Prévenir Maladies des annexes de l'utérus ?

La prévention des maladies des annexes repose sur plusieurs stratégies complémentaires. La prévention primaire vise à éviter l'apparition de la maladie. Pour les infections, l'utilisation de préservatifs lors des rapports sexuels reste la mesure la plus efficace. Le dépistage régulier des infections sexuellement transmissibles permet également une prise en charge précoce [1,3].

La vaccination contre le HPV constitue une avancée majeure en prévention. Bien que ce virus soit principalement associé au cancer du col de l'utérus, il peut également être impliqué dans certaines pathologies annexielles. Les recommandations 2024-2025 étendent la vaccination jusqu'à 26 ans pour rattraper les cohortes non vaccinées [3,18].

Certains facteurs de mode de vie influencent le risque de développer ces pathologies. Le tabagisme augmente le risque de complications infectieuses et retarde la cicatrisation. À l'inverse, une activité physique régulière et une alimentation équilibrée semblent avoir un effet protecteur, notamment contre l'endométriose [7].

Pour les femmes à haut risque génétique, des mesures spécifiques peuvent être proposées. La chirurgie prophylactique (ablation préventive des ovaires et trompes) est parfois recommandée chez les porteuses de mutations BRCA après 40 ans et en fin de projet parental [1]. Cette décision difficile nécessite une réflexion approfondie avec l'équipe médicale et un conseil génétique.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont publié des recommandations actualisées pour la prise en charge des maladies des annexes. La Haute Autorité de Santé (HAS) insiste sur l'importance du diagnostic précoce et de la prise en charge multidisciplinaire [3,6]. Ces recommandations s'appuient sur les dernières données scientifiques et l'expertise des professionnels de terrain.

Santé Publique France met l'accent sur la prévention et le dépistage. Les campagnes d'information visent à sensibiliser les femmes aux symptômes d'alerte et à l'importance du suivi gynécologique régulier [1,2]. L'objectif est de réduire le délai entre l'apparition des symptômes et la consultation médicale.

Les référentiels de prise en charge ont été actualisés en 2024-2025 pour intégrer les innovations thérapeutiques. Le groupe GSF-GETO/NETSARC+ a publié de nouvelles recommandations pour la prise en charge des tumeurs rares des annexes [12]. Ces référentiels garantissent une prise en charge homogène sur tout le territoire français.

L'évolution du système de codage PMSI reflète également l'attention portée à ces pathologies [8]. Les nouvelles modalités de codage permettent un meilleur suivi épidémiologique et une allocation optimisée des ressources. Cette démarche s'inscrit dans une logique d'amélioration continue de la qualité des soins.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses associations accompagnent les femmes atteintes de maladies des annexes. EndoFrance est l'association de référence pour l'endométriose en France. Elle propose un soutien psychologique, des groupes de parole et des informations médicales fiables. Leur site internet regorge de ressources pratiques pour mieux vivre avec cette maladie chronique.

L'Association Française de Lutte contre les Cancers Gynécologiques (AFLCG) accompagne les patientes atteintes de cancers des ovaires. Elle organise des rencontres entre patientes, des conférences d'information et finance la recherche. Leur ligne d'écoute téléphonique offre un soutien précieux dans les moments difficiles.

Les centres de référence constituent également des ressources importantes. Ces structures spécialisées proposent une expertise de pointe et participent à la recherche clinique. Ils sont répartis sur tout le territoire français pour garantir un accès équitable aux soins de qualité.

N'oublions pas les ressources numériques. De nombreuses applications mobiles aident à suivre les symptômes et à gérer la douleur. Les forums de discussion permettent d'échanger avec d'autres femmes vivant des situations similaires. Cependant, il est important de vérifier la fiabilité des informations trouvées sur internet et de toujours valider avec son médecin.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pour mieux gérer votre parcours de soins. Tout d'abord, tenez un carnet de symptômes. Notez l'intensité de vos douleurs, leur localisation et leur évolution selon votre cycle. Ces informations précieuses aideront votre médecin à poser le bon diagnostic et adapter votre traitement.

Préparez vos consultations en listant vos questions à l'avance. N'hésitez pas à demander des explications si quelque chose n'est pas clair. Votre médecin est là pour vous informer et vous rassurer. Emportez tous vos examens précédents et la liste de vos traitements actuels.

En cas de douleur chronique, apprenez à gérer votre énergie. Alternez les périodes d'activité et de repos. Écoutez votre corps et n'hésitez pas à adapter vos activités selon votre état. Ce n'est pas de la paresse, c'est de l'intelligence !

Enfin, entourez-vous bien. Parlez de votre maladie à vos proches pour qu'ils puissent vous soutenir. Rejoignez des groupes de parole ou des associations. Vous n'êtes pas seule dans cette épreuve, et partager votre expérience peut être libérateur. D'ailleurs, beaucoup de femmes témoignent que ces échanges les ont aidées à mieux accepter leur maladie.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains symptômes doivent vous amener à consulter rapidement. Les douleurs pelviennes intenses et soudaines constituent une urgence, surtout si elles s'accompagnent de fièvre, de nausées ou de malaise. Ces signes peuvent évoquer une rupture de kyste, une torsion d'annexe ou une infection sévère [19,20].

Consultez également si vous présentez des saignements anormaux : règles très abondantes, saignements entre les règles ou après la ménopause. Ces symptômes peuvent révéler diverses pathologies nécessitant une évaluation médicale. Il en va de même pour les pertes vaginales malodorantes ou purulentes.

N'attendez pas si vos douleurs menstruelles s'aggravent progressivement ou deviennent invalidantes. Contrairement aux idées reçues, il n'est pas normal d'avoir très mal pendant ses règles. Une dysménorrhée sévère peut révéler une endométriose ou d'autres pathologies [21].

Enfin, consultez pour un bilan de routine même en l'absence de symptômes. Le suivi gynécologique régulier permet de dépister précocement certaines pathologies. La fréquence recommandée est d'une consultation par an chez les femmes de moins de 65 ans, puis tous les deux ans ensuite [1,2]. Ce suivi préventif peut vous éviter bien des complications.

Questions Fréquentes

Les maladies des annexes peuvent-elles affecter la fertilité ?
Oui, certaines pathologies comme les infections non traitées ou l'endométriose sévère peuvent compromettre la fertilité. Cependant, de nombreuses solutions existent aujourd'hui, notamment la procréation médicalement assistée [21].

L'endométriose est-elle héréditaire ?
Il existe effectivement une composante génétique. Le risque est multiplié par 7 si votre mère ou votre sœur est atteinte. Cependant, avoir des antécédents familiaux ne signifie pas que vous développerez forcément la maladie [7].

Tous les kystes ovariens sont-ils dangereux ?
Non, la grande majorité des kystes ovariens sont bénins et disparaissent spontanément. Seuls les kystes persistants, volumineux ou suspects nécessitent une surveillance ou un traitement [21].

Peut-on avoir des enfants après un cancer de l'ovaire ?
Cela dépend du stade de la maladie et des traitements reçus. Dans certains cas, il est possible de préserver la fertilité en conservant un ovaire sain. Discutez-en avec votre équipe médicale avant le traitement [12].

Les traitements hormonaux sont-ils sans risque ?
Comme tout médicament, ils peuvent avoir des effets secondaires. Cependant, le rapport bénéfice/risque est généralement favorable. Votre médecin adaptera le traitement selon votre profil et vos antécédents [7].

Questions Fréquentes

Les maladies des annexes peuvent-elles affecter la fertilité ?

Oui, certaines pathologies comme les infections non traitées ou l'endométriose sévère peuvent compromettre la fertilité. Cependant, de nombreuses solutions existent aujourd'hui, notamment la procréation médicalement assistée.

L'endométriose est-elle héréditaire ?

Il existe effectivement une composante génétique. Le risque est multiplié par 7 si votre mère ou votre sœur est atteinte. Cependant, avoir des antécédents familiaux ne signifie pas que vous développerez forcément la maladie.

Tous les kystes ovariens sont-ils dangereux ?

Non, la grande majorité des kystes ovariens sont bénins et disparaissent spontanément. Seuls les kystes persistants, volumineux ou suspects nécessitent une surveillance ou un traitement.

Peut-on avoir des enfants après un cancer de l'ovaire ?

Cela dépend du stade de la maladie et des traitements reçus. Dans certains cas, il est possible de préserver la fertilité en conservant un ovaire sain. Discutez-en avec votre équipe médicale avant le traitement.

Les traitements hormonaux sont-ils sans risque ?

Comme tout médicament, ils peuvent avoir des effets secondaires. Cependant, le rapport bénéfice/risque est généralement favorable. Votre médecin adaptera le traitement selon votre profil et vos antécédents.

Sources et références

Références

  1. [1] Prévention des cancers du sein, du col de l'utérus - Santé Publique France 2024-2025Lien
  2. [2] BEH – Bulletin épidémiologique hebdomadaire - Santé Publique France 2024-2025Lien
  3. [3] Note de cadrage - HAS 2024-2025Lien
  4. [4] Analyse comparative des périodes 2015-2017 et 2020-2022 - Santé Publique France 2024-2025Lien
  5. [6] Évaluation des ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU) - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  6. [7] Endométriose: former les pharmaciens d'officine - DUMAS 2024-2025Lien
  7. [8] Nouveautés PMSI Champs MCO – HAD – SMR – Psychiatrie 2024-2025Lien
  8. [9] Clinical Trials & Studies - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  9. [10] External validation of the IOTA two-step strategy - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  10. [11] De la fréquence des altérations des annexes de l'utérus dans les affections dites utérines - 2023Lien
  11. [12] Adénosarcomes mullériens de l'utérus–référentiels de prise en charge du GSF-GETO/NETSARC+ - 2023Lien
  12. [18] Vaccination contre le virus du papillome humain (VPH) - 2025Lien
  13. [19] Maladie pelvienne inflammatoire - Gynécologie et obstétriqueLien
  14. [20] Qu'est-ce que l'Annexite, causes et traitementLien
  15. [21] Qu'est-ce que l'annexite ? Causes et traitementLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.