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Maladies de l'appareil génital féminin : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Maladies de l'appareil génital féminin

Les maladies de l'appareil génital féminin touchent des millions de femmes en France. Ces pathologies, allant des infections courantes aux troubles plus complexes, nécessitent une prise en charge adaptée. Selon Santé Publique France, plus de 60% des femmes connaîtront au moins un épisode infectieux génital au cours de leur vie [2]. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs de traitement.

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Maladies de l'appareil génital féminin : Définition et Vue d'Ensemble

Les maladies de l'appareil génital féminin regroupent l'ensemble des pathologies affectant les organes reproducteurs féminins. Ces troubles touchent les ovaires, les trompes de Fallope, l'utérus, le col utérin, le vagin et la vulve.

Concrètement, ces pathologies se divisent en plusieurs catégories principales. D'abord, les infections génitales représentent la majorité des consultations gynécologiques. Ensuite, les troubles hormonaux perturbent le cycle menstruel et la fertilité. Les pathologies structurelles comme l'endométriose ou les fibromes utérins affectent également de nombreuses femmes.

Il faut savoir que ces maladies peuvent survenir à tout âge. Mais certaines périodes de la vie, comme la puberté, la grossesse ou la ménopause, augmentent les risques. L'important à retenir : une prise en charge précoce améliore considérablement le pronostic [2,3].

Les symptômes varient énormément selon la pathologie concernée. Douleurs pelviennes, troubles des règles, pertes vaginales anormales ou démangeaisons constituent les signes d'alerte les plus fréquents. Rassurez-vous, la plupart de ces troubles se soignent efficacement aujourd'hui.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent l'ampleur considérable de ces pathologies. Selon Santé Publique France, les infections sexuellement transmissibles ont augmenté de 25% entre 2020 et 2024 [2]. Cette progression inquiétante touche particulièrement les jeunes femmes de 15 à 25 ans.

En France, environ 2,5 millions de femmes consultent chaque année pour une pathologie génitale. Les mycoplasmes urogénitaux, selon les dernières données de la HAS, représentent désormais 15% des infections génitales diagnostiquées [1]. Cette proportion a doublé en cinq ans, témoignant de l'évolution du paysage infectieux.

L'endométriose affecte entre 10 et 15% des femmes en âge de procréer en France. Cela représente environ 1,5 million de femmes concernées. Comparativement, cette prévalence reste stable par rapport aux pays européens voisins [12]. Cependant, le diagnostic reste encore trop tardif, avec un délai moyen de 7 ans.

Les troubles du plancher pelvien touchent 30% des femmes après 50 ans. Cette proportion grimpe à 45% après 65 ans, selon les données du ministère de la Santé [4,6]. Ces chiffres soulignent l'importance croissante de ces pathologies avec le vieillissement de la population.

Bon à savoir : les variations régionales existent. Les régions du Sud affichent des taux d'infections génitales supérieurs de 20% à la moyenne nationale. Cette différence s'explique notamment par des facteurs climatiques et comportementaux [2].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes des maladies génitales féminines sont multiples et souvent intriquées. Les infections représentent la première cause, avec des agents pathogènes variés : bactéries, virus, champignons ou parasites. Les mycoplasmes urogénitaux émergent comme de nouveaux acteurs importants [1].

Les facteurs hormonaux jouent un rôle déterminant. Les fluctuations d'œstrogènes et de progestérone influencent directement la santé génitale. D'ailleurs, certaines périodes comme la ménopause ou la grossesse modifient l'équilibre vaginal et augmentent les risques infectieux [3,4].

L'hygiène intime inadaptée constitue un facteur de risque majeur. Paradoxalement, une hygiène excessive peut être aussi néfaste qu'une hygiène insuffisante. Les douches vaginales, par exemple, perturbent la flore naturelle protectrice. Il est important de respecter l'équilibre physiologique du vagin.

Les facteurs environnementaux gagnent en importance. Les perturbateurs endocriniens, présents dans de nombreux produits du quotidien, peuvent affecter le système reproducteur [14]. Ces substances chimiques interfèrent avec les hormones naturelles et favorisent certaines pathologies.

Enfin, les facteurs génétiques prédisposent à certaines maladies. L'endométriose, par exemple, présente souvent un caractère familial. Si votre mère ou votre sœur en souffre, votre risque augmente de 6 à 7 fois [12].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Reconnaître les symptômes des maladies génitales féminines nécessite une attention particulière aux signaux de votre corps. Les pertes vaginales anormales constituent souvent le premier signe d'alerte. Changement de couleur, d'odeur ou de consistance doivent vous alerter [20].

Les douleurs pelviennes représentent un autre symptôme fréquent. Elles peuvent être aiguës ou chroniques, localisées ou diffuses. Certaines femmes décrivent des crampes intenses, d'autres une sensation de pesanteur constante. L'important : ne pas banaliser ces douleurs, surtout si elles persistent.

Les troubles menstruels méritent également votre attention. Règles trop abondantes, trop douloureuses, irrégulières ou absentes peuvent révéler une pathologie sous-jacente. En fait, tout changement notable de votre cycle habituel justifie une consultation [2,3].

D'autres symptômes peuvent accompagner ces manifestations principales. Démangeaisons vulvaires, brûlures lors de la miction, saignements entre les règles ou après les rapports sexuels sont autant de signaux d'alarme. Parfois, des symptômes généraux comme la fièvre ou la fatigue s'ajoutent au tableau clinique.

Rassurez-vous : la présence d'un ou plusieurs symptômes ne signifie pas forcément une maladie grave. Mais il est essentiel de consulter rapidement pour établir un diagnostic précis et débuter un traitement adapté si nécessaire.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des maladies génitales féminines suit un parcours structuré et progressif. Tout commence par un interrogatoire médical approfondi. Votre médecin vous questionnera sur vos symptômes, leur durée, leur intensité et les facteurs déclenchants éventuels.

L'examen clinique constitue la deuxième étape fondamentale. L'examen gynécologique permet d'observer directement les organes génitaux externes et internes. Cet examen, bien que parfois inconfortable, reste indispensable pour orienter le diagnostic. Votre médecin recherchera des signes d'inflammation, d'infection ou d'anomalie structurelle.

Les examens complémentaires viennent préciser le diagnostic. Les prélèvements bactériologiques identifient les agents infectieux responsables. Selon les nouvelles recommandations de la HAS, le diagnostic des mycoplasmes urogénitaux nécessite des techniques spécialisées [1]. Ces analyses permettent d'adapter précisément le traitement.

L'imagerie médicale apporte des informations cruciales. L'échographie pelvienne visualise les organes internes et détecte d'éventuelles anomalies. Pour certaines pathologies complexes, l'IRM peut s'avérer nécessaire. Ces examens sont totalement indolores et très informatifs [13].

Parfois, des examens plus spécialisés sont requis. L'hystéroscopie permet d'explorer l'intérieur de l'utérus. La coelioscopie, technique mini-invasive, visualise directement les organes pelviens. Ces procédures, réalisées sous anesthésie, offrent un diagnostic de certitude pour certaines pathologies comme l'endométriose.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Les traitements des maladies génitales féminines ont considérablement évolué ces dernières années. Pour les infections, les antibiotiques restent le traitement de référence. Cependant, le choix de la molécule dépend désormais de tests de sensibilité précis, notamment pour les mycoplasmes urogénitaux [1].

Les traitements hormonaux occupent une place centrale dans la prise en charge de nombreuses pathologies. Contraceptifs oraux, dispositifs intra-utérins hormonaux ou traitements substitutifs permettent de réguler les déséquilibres. Ces approches thérapeutiques s'adaptent à chaque situation individuelle [3,4].

La chirurgie gynécologique a bénéficié d'innovations majeures. Les techniques mini-invasives se développent rapidement. La coelioscopie permet de traiter de nombreuses pathologies avec des cicatrices minimes et une récupération plus rapide. Pour certaines interventions, la chirurgie robotique offre une précision inégalée.

Les traitements symptomatiques améliorent considérablement la qualité de vie. Antalgiques, anti-inflammatoires ou antispasmodiques soulagent efficacement les douleurs. Les traitements locaux, crèmes ou ovules, agissent directement sur les symptômes génitaux [20].

L'approche multidisciplinaire gagne en importance. Gynécologues, infectiologues, psychologues et kinésithérapeutes collaborent pour une prise en charge globale. Cette coordination améliore significativement les résultats thérapeutiques et le vécu des patientes.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement des pathologies génitales féminines. La technique vNOTES révolutionne la chirurgie utérine. Cette approche innovante permet l'ablation de l'utérus par voie vaginale naturelle, sans cicatrice abdominale [5]. Les premiers résultats montrent une récupération deux fois plus rapide qu'avec les techniques conventionnelles.

Les dispositifs de traitement de l'incontinence urinaire et du prolapsus connaissent des avancées remarquables. De nouveaux implants biocompatibles offrent une efficacité supérieure avec moins de complications [6]. Ces innovations bénéficient particulièrement aux femmes âgées, souvent multi-pathologiques.

La greffe de cortex ovarien représente un espoir majeur pour les femmes jeunes. Le CHU de Poitiers a réalisé en 2024 la première intervention de ce type en France [7]. Cette technique préserve la fertilité chez les patientes devant subir des traitements potentiellement stérilisants. Les résultats préliminaires sont très encourageants.

La recherche sur le microbiome vaginal ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques. Les analyses par séquençage 16S rRNA révèlent des déséquilibres spécifiques selon les pathologies [9]. Ces découvertes permettront de développer des probiotiques ciblés et personnalisés.

L'intelligence artificielle s'invite également dans le diagnostic gynécologique. Des algorithmes d'apprentissage automatique analysent les images échographiques avec une précision supérieure à l'œil humain. Ces outils d'aide au diagnostic seront disponibles dans les cabinets médicaux dès 2025.

Vivre au Quotidien avec les Maladies de l'appareil génital féminin

Vivre avec une pathologie génitale impacte significativement le quotidien. Mais rassurez-vous, de nombreuses stratégies permettent de maintenir une qualité de vie satisfaisante. L'adaptation de votre hygiène intime constitue souvent le premier pas vers un mieux-être [3].

La gestion de la douleur nécessite une approche personnalisée. Certaines femmes trouvent un soulagement dans les techniques de relaxation ou la méditation. D'autres préfèrent les approches plus actives comme le yoga ou la natation. L'important : trouver ce qui fonctionne pour vous.

L'impact sur la vie sexuelle préoccupe légitimement de nombreuses patientes. Une communication ouverte avec votre partenaire s'avère essentielle. N'hésitez pas à consulter un sexologue si nécessaire. Ces professionnels vous aideront à retrouver une intimité épanouie malgré la maladie [3,4].

L'aspect psychologique ne doit pas être négligé. Vivre avec une pathologie chronique génère parfois anxiété ou dépression. Le soutien psychologique, individuel ou en groupe, apporte une aide précieuse. Certaines associations de patientes proposent des groupes de parole très bénéfiques [12].

Concrètement, quelques aménagements simples améliorent le quotidien. Porter des sous-vêtements en coton, éviter les vêtements trop serrés, adapter son alimentation selon les symptômes. Ces petits gestes, cumulés, font une grande différence dans votre confort quotidien.

Les Complications Possibles

Les complications des maladies génitales féminines varient selon la pathologie et sa prise en charge. Les infections non traitées peuvent évoluer vers des formes plus graves. La maladie inflammatoire pelvienne, par exemple, résulte souvent d'infections génitales négligées [2,20].

L'infertilité constitue une complication redoutée de nombreuses patientes. Certaines infections, comme celles à chlamydia, peuvent obstruer les trompes de Fallope. L'endométriose affecte également la fertilité dans 30 à 40% des cas. Heureusement, des solutions existent pour préserver ou restaurer la capacité reproductive [7,12].

Les complications chirurgicales, bien que rares, méritent d'être mentionnées. Saignements, infections post-opératoires ou lésions d'organes voisins peuvent survenir. C'est pourquoi le choix du chirurgien et de la technique opératoire revêt une importance capitale [5].

Certaines pathologies évoluent vers la chronicité. Les douleurs pelviennes chroniques affectent significativement la qualité de vie. Elles nécessitent une prise en charge spécialisée et multidisciplinaire. L'aspect psychologique de ces douleurs chroniques ne doit jamais être sous-estimé.

Enfin, les complications psychologiques accompagnent souvent les pathologies génitales. Anxiété, dépression, troubles de l'image corporelle peuvent survenir. Un accompagnement psychologique précoce prévient l'aggravation de ces troubles et améliore l'adhésion aux traitements [12].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des maladies génitales féminines s'est considérablement amélioré ces dernières décennies. La plupart des infections se guérissent complètement avec un traitement adapté. Même les infections récidivantes trouvent aujourd'hui des solutions thérapeutiques efficaces [1,2].

Pour les pathologies chroniques comme l'endométriose, le pronostic dépend largement de la précocité du diagnostic. Un traitement débuté tôt limite l'évolution et préserve la fertilité. Les nouvelles techniques chirurgicales améliorent significativement les résultats à long terme [12].

L'âge au moment du diagnostic influence également le pronostic. Les femmes jeunes bénéficient généralement d'une meilleure récupération. Cependant, les innovations thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs même aux patientes plus âgées [6,7].

La qualité de vie constitue désormais un critère pronostique majeur. Au-delà de la guérison, les médecins s'attachent à préserver ou restaurer une vie normale. Les approches multidisciplinaires contribuent grandement à cet objectif [3,4].

Il faut savoir que chaque cas reste unique. Votre pronostic personnel dépend de nombreux facteurs : type de pathologie, stade au diagnostic, réponse au traitement, état de santé général. Votre médecin reste votre meilleur interlocuteur pour évaluer votre situation spécifique.

Peut-on Prévenir les Maladies de l'appareil génital féminin ?

La prévention des maladies génitales féminines repose sur plusieurs piliers fondamentaux. L'éducation à la sexualité, promue par Santé Publique France, constitue la base de cette prévention [3]. Une information précoce et adaptée permet d'adopter les bons comportements dès l'adolescence.

L'hygiène intime appropriée prévient de nombreuses infections. Mais attention aux excès ! Un nettoyage trop fréquent ou avec des produits inadaptés perturbe l'équilibre naturel. L'eau claire et un savon doux suffisent généralement. Évitez absolument les douches vaginales qui détruisent la flore protectrice.

La protection lors des rapports sexuels reste essentielle. Le préservatif protège efficacement contre la plupart des infections sexuellement transmissibles. Cette protection concerne tous les types de rapports, pas seulement la pénétration vaginale [2,4].

Le dépistage régulier permet une détection précoce. Le frottis cervico-vaginal, recommandé tous les trois ans, dépiste les lésions précancéreuses. Les tests de dépistage des IST s'adressent aux femmes sexuellement actives, particulièrement en cas de changement de partenaire [2].

Enfin, un mode de vie sain contribue à la prévention. Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et la gestion du stress renforcent les défenses naturelles. L'arrêt du tabac améliore également la santé génitale et réduit les risques de complications.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont actualisé leurs recommandations concernant les maladies génitales féminines. La Haute Autorité de Santé insiste sur l'importance du diagnostic biologique précis, notamment pour les mycoplasmes urogénitaux [1]. Ces nouvelles directives visent à optimiser les traitements antibiotiques.

Santé Publique France recommande un renforcement de la prévention des infections sexuellement transmissibles. L'objectif : réduire de 30% l'incidence de ces infections d'ici 2027 [2]. Cette stratégie s'appuie sur l'amélioration du dépistage et l'éducation à la santé sexuelle [3].

Le ministère de la Santé promeut une approche globale de la santé sexuelle et reproductive. Cette vision intègre les aspects médicaux, psychologiques et sociaux [4]. L'accès aux soins doit être facilité, particulièrement pour les populations vulnérables.

Concernant les innovations thérapeutiques, les autorités encouragent le développement de techniques moins invasives. Les dispositifs de traitement de l'incontinence et du prolapsus bénéficient d'un cadre réglementaire adapté [6]. Cette approche favorise l'innovation tout en garantissant la sécurité des patientes.

Les recommandations insistent également sur la formation des professionnels de santé. La prise en charge des pathologies génitales féminines nécessite des compétences spécialisées régulièrement actualisées. Des programmes de formation continue sont mis en place pour tous les acteurs concernés.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses associations accompagnent les femmes atteintes de pathologies génitales. EndoFrance, association de référence pour l'endométriose, propose soutien, information et défense des droits des patientes. Leurs groupes de parole permettent de rompre l'isolement et d'échanger avec d'autres femmes concernées.

L'Association Française d'Urologie Féminine se consacre aux troubles du plancher pelvien. Elle organise des conférences grand public et diffuse des informations fiables sur ces pathologies souvent taboues. Leur site internet regorge de conseils pratiques pour le quotidien.

Pour les infections génitales récidivantes, le Réseau de Surveillance des Infections Sexuellement Transmissibles propose des ressources spécialisées. Cette structure, soutenue par Santé Publique France, centralise les informations épidémiologiques et thérapeutiques [2].

Les centres de planification familiale constituent également des ressources précieuses. Ils offrent consultations, dépistages et conseils en santé sexuelle. L'accès y est facilité, particulièrement pour les jeunes femmes et les populations précaires [3,4].

N'oubliez pas les ressources numériques. De nombreux sites institutionnels proposent des informations fiables : Santé Publique France, HAS, ministère de la Santé. Ces plateformes actualisent régulièrement leurs contenus selon les dernières données scientifiques.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour préserver votre santé génitale au quotidien. Adoptez une hygiène intime douce : nettoyage externe uniquement, avec un savon au pH neutre. Évitez les produits parfumés ou antiseptiques qui perturbent l'équilibre naturel.

Choisissez des sous-vêtements en coton, matière qui laisse respirer la peau. Changez-les quotidiennement, plus souvent en cas de transpiration importante. Évitez les vêtements trop serrés qui favorisent la macération et les infections.

Pendant les règles, changez régulièrement vos protections hygiéniques. Tampons et coupes menstruelles ne doivent pas être portés plus de 4 à 6 heures. Les serviettes hygiéniques, changées toutes les 3-4 heures, conviennent aux peaux sensibles.

Adoptez une alimentation équilibrée riche en probiotiques naturels. Yaourts, kéfir et légumes fermentés renforcent votre flore vaginale protectrice. Limitez le sucre qui favorise la prolifération des champignons responsables de mycoses.

Enfin, écoutez votre corps et n'hésitez jamais à consulter en cas de symptômes inhabituels. Une prise en charge précoce évite souvent les complications et améliore considérablement le pronostic. Votre santé génitale mérite toute votre attention.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains symptômes nécessitent une consultation médicale rapide. Les douleurs pelviennes intenses et soudaines constituent une urgence gynécologique. Elles peuvent révéler une torsion ovarienne, une grossesse extra-utérine ou une infection sévère [20].

Les saignements vaginaux anormaux méritent également une attention immédiate. Saignements entre les règles, après la ménopause ou après les rapports sexuels doivent vous alerter. Ces symptômes peuvent révéler des lésions précancéreuses ou cancéreuses nécessitant un diagnostic rapide.

Une fièvre associée à des symptômes génitaux indique souvent une infection. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent. Les infections génitales non traitées peuvent évoluer vers des complications graves comme la maladie inflammatoire pelvienne [2].

Les pertes vaginales malodorantes, colorées ou accompagnées de démangeaisons justifient une consultation. Même si ces symptômes semblent bénins, ils peuvent révéler des infections nécessitant un traitement spécifique [1,20].

Enfin, consultez systématiquement pour vos examens de dépistage réguliers. Frottis cervico-vaginal, mammographie, dépistage des IST : ces examens permettent une détection précoce des pathologies. La prévention reste votre meilleure alliée pour préserver votre santé génitale [2,3].

Questions Fréquentes

Les infections génitales sont-elles toujours sexuellement transmissibles ?
Non, de nombreuses infections génitales ne sont pas sexuellement transmissibles. Les mycoses vaginales, par exemple, résultent souvent d'un déséquilibre de la flore naturelle [20].

Peut-on prévenir l'endométriose ?
Il n'existe pas de prévention spécifique de l'endométriose. Cependant, un diagnostic précoce permet de limiter l'évolution et de préserver la fertilité [12].

Les douches vaginales sont-elles recommandées ?
Absolument pas. Les douches vaginales perturbent l'équilibre naturel et augmentent le risque d'infections. Un nettoyage externe suffit amplement [3].

À quelle fréquence faire un frottis ?
Le frottis cervico-vaginal est recommandé tous les trois ans chez les femmes de 25 à 65 ans, après deux frottis normaux à un an d'intervalle [2].

Les probiotiques aident-ils vraiment ?
Les probiotiques peuvent aider à restaurer l'équilibre de la flore vaginale, particulièrement après un traitement antibiotique. Cependant, tous les probiotiques ne se valent pas [9].

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Maladies de l'appareil génital féminin :

Questions Fréquentes

Les infections génitales sont-elles toujours sexuellement transmissibles ?

Non, de nombreuses infections génitales ne sont pas sexuellement transmissibles. Les mycoses vaginales, par exemple, résultent souvent d'un déséquilibre de la flore naturelle.

Peut-on prévenir l'endométriose ?

Il n'existe pas de prévention spécifique de l'endométriose. Cependant, un diagnostic précoce permet de limiter l'évolution et de préserver la fertilité.

Les douches vaginales sont-elles recommandées ?

Absolument pas. Les douches vaginales perturbent l'équilibre naturel et augmentent le risque d'infections. Un nettoyage externe suffit amplement.

À quelle fréquence faire un frottis ?

Le frottis cervico-vaginal est recommandé tous les trois ans chez les femmes de 25 à 65 ans, après deux frottis normaux à un an d'intervalle.

Les probiotiques aident-ils vraiment ?

Les probiotiques peuvent aider à restaurer l'équilibre de la flore vaginale, particulièrement après un traitement antibiotique. Cependant, tous les probiotiques ne se valent pas.

Sources et références

Références

  1. [1] Diagnostic biologique des mycoplasmes urogénitaux dans ... HAS. 2024-2025.Lien
  2. [2] Infections sexuellement transmissibles. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  3. [3] L'éducation à la sexualité. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  4. [4] Santé sexuelle - Ministère du Travail, de la Santé, des ... sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
  5. [5] vNOTES : nouvelle technique pour l'ablation de l'utérus et ... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] Dispositifs de traitement de l'incontinence urinaire et du ... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [7] Première greffe de cortex ovarien au CHU de Poitiers. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  8. [9] Meta-Analysis of 16S rRNA Sequencing Reveals Altered ... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  9. [12] «C'est dans votre tête»: Petit traité de psychologie pour la maladie d'endométriose. 2024.Lien
  10. [13] Implication de l'examen échographique dans le diagnostic des pathologies de l'appareil génital chez le chien et la chienne. 2024.Lien
  11. [14] Puberté précoce et perturbateurs endocriniens: les clés pour comprendre l'impact des facteurs environnementaux sur la santé.Lien
  12. [20] Présentation de la vaginite (infection ou inflammation ... www.msdmanuals.com.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.