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Maladies Ovariennes : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements & Innovations

Maladies ovariennes

Les maladies ovariennes touchent de nombreuses femmes à travers le monde. Ces pathologies, qui affectent les ovaires, peuvent avoir des conséquences importantes sur la santé reproductive et générale. Heureusement, les avancées médicales récentes offrent de nouveaux espoirs de traitement et d'amélioration de la qualité de vie.

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Maladies ovariennes : Définition et Vue d'Ensemble

Les maladies ovariennes regroupent un ensemble de pathologies qui affectent les ovaires, ces organes essentiels du système reproducteur féminin. Ces glandes, de la taille d'une amande, jouent un rôle crucial dans la production d'hormones et la libération d'ovules.

Parmi les principales pathologies ovariennes, on retrouve le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), les kystes ovariens, l'insuffisance ovarienne prématurée, l'endométriose ovarienne et les cancers de l'ovaire [2,16]. Chaque pathologie présente ses propres caractéristiques et nécessite une approche thérapeutique spécifique.

Il est important de comprendre que ces maladies peuvent survenir à tout âge. Certaines, comme le SOPK, se manifestent souvent dès l'adolescence, tandis que d'autres, comme le cancer de l'ovaire, touchent plutôt les femmes après 50 ans [1,17].

Les ovaires étant des organes hormonaux majeurs, leur dysfonctionnement peut avoir des répercussions sur l'ensemble de l'organisme. C'est pourquoi il est essentiel de reconnaître les signes d'alerte et de consulter rapidement en cas de symptômes suspects.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes révèlent l'ampleur des maladies ovariennes en France. Selon Santé Publique France, l'incidence des cancers ovariens a évolué significativement entre 2000 et 2020, avec environ 5 200 nouveaux cas diagnostiqués chaque année [1]. Cette pathologie représente la 7ème cause de cancer chez la femme dans notre pays.

Le syndrome des ovaires polykystiques touche quant à lui 5 à 10% des femmes en âge de procréer, soit environ 1 million de Françaises [2]. Cette prévalence en fait l'une des pathologies endocriniennes les plus fréquentes chez la femme. D'ailleurs, ces chiffres sont comparables à ceux observés dans les autres pays européens.

L'insuffisance ovarienne prématurée affecte environ 1% des femmes avant 40 ans et 0,1% avant 30 ans [11,14]. Ces données montrent que cette pathologie, bien que moins fréquente, reste un enjeu de santé publique important, notamment en raison de ses conséquences sur la fertilité.

Les projections pour les prochaines années indiquent une stabilisation de l'incidence du cancer de l'ovaire, mais une augmentation des cas de SOPK, probablement liée aux modifications du mode de vie et à l'amélioration du diagnostic [1,2]. L'impact économique de ces pathologies sur le système de santé français est estimé à plusieurs centaines de millions d'euros annuellement.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes des maladies ovariennes sont multiples et souvent complexes. Pour le syndrome des ovaires polykystiques, les facteurs génétiques jouent un rôle prépondérant, avec une hérédité familiale observée dans 50% des cas [2]. L'insulino-résistance et l'obésité constituent également des facteurs de risque majeurs.

Concernant le cancer de l'ovaire, l'âge représente le principal facteur de risque, avec un pic d'incidence après 65 ans [1]. Les antécédents familiaux de cancers ovariens ou mammaires, notamment liés aux mutations des gènes BRCA1 et BRCA2, multiplient le risque par 10 à 40. L'exposition aux hormones, qu'elle soit endogène ou exogène, influence également le développement de cette pathologie.

L'insuffisance ovarienne prématurée peut résulter de causes génétiques, comme les anomalies du chromosome X, ou de facteurs acquis tels que les traitements de chimiothérapie ou de radiothérapie [11,14]. Les maladies auto-immunes représentent une autre cause importante, touchant environ 20% des cas.

Il faut savoir que certains facteurs protecteurs existent. La grossesse et l'allaitement réduisent le risque de cancer ovarien, tout comme l'utilisation prolongée de contraceptifs oraux [1,3]. Ces éléments sont importants à considérer dans une approche préventive globale.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des maladies ovariennes varient considérablement selon la pathologie concernée. Pour le syndrome des ovaires polykystiques, les signes les plus fréquents incluent des troubles menstruels, avec des règles irrégulières ou absentes chez 70% des patientes [2]. L'hirsutisme, caractérisé par une pilosité excessive, touche environ 60% des femmes atteintes.

Le cancer de l'ovaire présente malheureusement des symptômes souvent tardifs et non spécifiques. Les douleurs abdominales persistantes, les ballonnements, la sensation de satiété précoce et les troubles urinaires constituent les signes d'alerte principaux [1,16]. Ces symptômes, présents plus de 12 jours par mois, doivent inciter à consulter rapidement.

L'insuffisance ovarienne prématurée se manifeste principalement par une aménorrhée (absence de règles) associée à des symptômes de ménopause précoce : bouffées de chaleur, sécheresse vaginale, troubles de l'humeur [11,14]. Ces signes, survenant avant 40 ans, nécessitent une évaluation médicale urgente.

Bon à savoir : certains symptômes peuvent être communs à plusieurs pathologies ovariennes. C'est pourquoi il est essentiel de ne pas les négliger et de consulter un professionnel de santé pour un diagnostic précis. L'important à retenir, c'est que plus le diagnostic est précoce, meilleures sont les chances de traitement efficace.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des maladies ovariennes suit un protocole bien établi qui débute par un interrogatoire médical approfondi. Votre médecin s'intéressera à vos antécédents familiaux, votre cycle menstruel, vos symptômes et leur évolution dans le temps [16,17].

L'examen clinique comprend un examen gynécologique avec palpation abdominale et toucher vaginal. Cette étape permet de détecter d'éventuelles masses ovariennes ou anomalies pelviennes. Rassurez-vous, cet examen, bien que parfois inconfortable, reste indispensable pour un diagnostic précis.

Les examens complémentaires incluent systématiquement une échographie pelvienne, de préférence par voie endovaginale, qui permet de visualiser les ovaires et d'identifier d'éventuels kystes ou masses [2,16]. Pour le SOPK, cette échographie révèle la présence de multiples petits follicules disposés en « collier de perles ».

Les analyses biologiques sont cruciales et comprennent le dosage des hormones sexuelles (FSH, LH, œstradiol, testostérone), des marqueurs tumoraux comme le CA-125 pour le cancer ovarien, et l'évaluation de la fonction métabolique [1,2]. Ces examens permettent d'orienter le diagnostic et d'évaluer la sévérité de la pathologie.

Dans certains cas complexes, des examens d'imagerie plus poussés comme l'IRM pelvienne ou le scanner peuvent être nécessaires [10]. La biopsie ovarienne reste exceptionnelle et n'est réalisée qu'en cas de forte suspicion de malignité.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Les traitements des maladies ovariennes ont considérablement évolué ces dernières années. Pour le syndrome des ovaires polykystiques, la prise en charge repose sur une approche multidisciplinaire combinant modifications du mode de vie, traitements hormonaux et prise en charge des complications métaboliques [2].

La metformine, initialement utilisée dans le diabète, s'est révélée efficace pour améliorer l'insulino-résistance et restaurer l'ovulation chez 60% des patientes atteintes de SOPK. Les contraceptifs œstroprogestatifs permettent de réguler les cycles menstruels et de réduire l'hirsutisme [2].

Pour le cancer de l'ovaire, la chirurgie reste le traitement de référence, associée à une chimiothérapie à base de carboplatine et paclitaxel [1,3]. Les techniques chirurgicales mini-invasives, comme la cœlioscopie, permettent aujourd'hui de réduire la morbidité opératoire tout en maintenant l'efficacité carcinologique.

L'insuffisance ovarienne prématurée nécessite un traitement hormonal substitutif précoce pour prévenir les complications cardiovasculaires et osseuses [11,14]. Ce traitement, adapté à l'âge de la patiente, doit être maintenu jusqu'à l'âge physiologique de la ménopause.

Concrètement, chaque traitement est personnalisé selon l'âge, les symptômes, le désir de grossesse et les comorbidités de la patiente. L'important est de maintenir un dialogue constant avec votre équipe médicale pour adapter le traitement à votre évolution.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des maladies ovariennes avec l'émergence de thérapies révolutionnaires. La médecine personnalisée du cancer de l'ovaire connaît des avancées spectaculaires, notamment grâce au développement de tests génomiques permettant d'adapter le traitement au profil moléculaire de chaque tumeur [4].

Les thérapies cellulaires adoptives, et particulièrement l'immunothérapie par lymphocytes T, montrent des résultats prometteurs dans les cancers ovariens résistants aux traitements conventionnels [6]. Ces approches innovantes permettent de stimuler le système immunitaire du patient pour qu'il reconnaisse et détruise les cellules cancéreuses.

Dans le domaine de l'endométriose ovarienne, les nouvelles avancées de 2025 incluent le développement de thérapies ciblées visant spécifiquement les mécanismes inflammatoires et angiogéniques de la maladie [5]. Ces traitements promettent une efficacité supérieure avec moins d'effets secondaires.

La recherche sur les gonades artificielles et la reconstruction ovarienne ouvre de nouveaux horizons pour les femmes souffrant d'insuffisance ovarienne [12]. Ces techniques de bioingénierie tissulaire pourraient révolutionner la préservation de la fertilité dans les années à venir.

D'ailleurs, les essais cliniques en cours évaluent l'efficacité de nouvelles molécules ciblant les voies de signalisation spécifiques des cellules ovariennes [7]. Ces recherches, menées dans les plus grands centres internationaux, laissent entrevoir des perspectives thérapeutiques inédites pour les prochaines années.

Vivre au Quotidien avec Maladies ovariennes

Vivre avec une maladie ovarienne nécessite souvent des adaptations dans la vie quotidienne. Pour les femmes atteintes de SOPK, l'adoption d'une alimentation équilibrée et d'une activité physique régulière constitue un pilier fondamental du traitement [2]. Ces modifications du mode de vie peuvent améliorer significativement les symptômes et la qualité de vie.

La gestion du stress joue également un rôle crucial. En effet, le stress chronique peut aggraver les déséquilibres hormonaux et intensifier les symptômes. Des techniques de relaxation, comme la méditation ou le yoga, peuvent s'avérer bénéfiques pour de nombreuses patientes.

Pour les femmes confrontées à des problèmes de fertilité liés à leur pathologie ovarienne, le soutien psychologique est essentiel. L'accompagnement par des professionnels spécialisés aide à traverser les épreuves liées aux traitements de procréation médicalement assistée [13].

Il est important de maintenir un suivi médical régulier et de ne pas hésiter à communiquer avec votre équipe soignante sur vos préoccupations. Chaque femme vit différemment sa maladie, et l'adaptation du traitement doit tenir compte de votre ressenti et de vos objectifs personnels.

Les Complications Possibles

Les maladies ovariennes peuvent entraîner diverses complications qu'il est important de connaître pour mieux les prévenir. Le syndrome des ovaires polykystiques augmente significativement le risque de diabète de type 2, avec une prévalence 4 fois supérieure à la population générale [2]. Les complications cardiovasculaires sont également plus fréquentes, nécessitant un suivi cardiométabolique régulier.

Pour le cancer de l'ovaire, les complications peuvent être liées à la maladie elle-même ou aux traitements. L'ascite (accumulation de liquide dans l'abdomen) survient chez environ 60% des patientes au stade avancé [1]. Les occlusions intestinales représentent une autre complication redoutable, nécessitant parfois une prise en charge chirurgicale d'urgence.

L'insuffisance ovarienne prématurée expose à des risques à long terme importants : ostéoporose précoce, maladies cardiovasculaires et troubles cognitifs [11,14]. C'est pourquoi un traitement hormonal substitutif précoce et bien conduit est essentiel pour prévenir ces complications.

Certaines complications rares mais graves peuvent survenir, comme la thrombophlébite de la veine ovarienne, particulièrement en période post-partum [10]. Cette pathologie, bien que peu fréquente, nécessite un diagnostic et un traitement rapides pour éviter l'embolie pulmonaire.

Heureusement, la plupart de ces complications peuvent être prévenues ou traitées efficacement grâce à un suivi médical approprié et à une prise en charge précoce des facteurs de risque.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des maladies ovariennes varie considérablement selon la pathologie et le stade au diagnostic. Pour le syndrome des ovaires polykystiques, le pronostic est généralement favorable avec une prise en charge adaptée. La plupart des femmes parviennent à concevoir naturellement ou avec une aide médicale, et les symptômes peuvent être efficacement contrôlés [2].

Concernant le cancer de l'ovaire, le pronostic dépend étroitement du stade au diagnostic. Le taux de survie à 5 ans atteint 90% pour les cancers diagnostiqués au stade précoce, mais chute à 30% pour les stades avancés [1]. C'est pourquoi le diagnostic précoce reste un enjeu majeur de santé publique.

L'insuffisance ovarienne prématurée, bien qu'irréversible, permet une qualité de vie satisfaisante avec un traitement hormonal substitutif adapté [11,14]. Les nouvelles techniques de préservation de la fertilité offrent également des perspectives d'espoir pour les femmes désireuses d'avoir des enfants [13].

Il faut savoir que les progrès thérapeutiques récents améliorent constamment le pronostic de ces pathologies. Les innovations en médecine personnalisée et en immunothérapie laissent entrevoir des perspectives encore plus encourageantes pour les années à venir [3,4].

L'important à retenir, c'est que chaque situation est unique et que le pronostic individuel doit toujours être discuté avec votre équipe médicale, qui prendra en compte tous les facteurs spécifiques à votre cas.

Peut-on Prévenir Maladies ovariennes ?

La prévention des maladies ovariennes repose sur plusieurs stratégies, bien que toutes les pathologies ne soient pas évitables. Pour le syndrome des ovaires polykystiques, le maintien d'un poids santé et la pratique régulière d'une activité physique constituent les mesures préventives les plus efficaces [2]. Ces habitudes de vie saines permettent de réduire l'insulino-résistance, facteur clé dans le développement du SOPK.

Concernant le cancer de l'ovaire, certains facteurs protecteurs ont été identifiés. La grossesse et l'allaitement réduisent significativement le risque, tout comme l'utilisation prolongée de contraceptifs oraux [1]. Pour les femmes porteuses de mutations BRCA, la chirurgie prophylactique (ablation préventive des ovaires) peut être envisagée après 35-40 ans.

La surveillance génétique joue un rôle croissant dans la prévention. Les tests génétiques permettent d'identifier les femmes à haut risque et de mettre en place un suivi renforcé ou des mesures préventives adaptées [15]. Cette approche personnalisée de la prévention représente l'avenir de la médecine préventive.

Il est également important d'éviter certains facteurs de risque modifiables : tabagisme, exposition aux perturbateurs endocriniens, stress chronique. D'ailleurs, une alimentation riche en antioxydants et en oméga-3 pourrait avoir un effet protecteur, bien que les preuves scientifiques restent à consolider.

Bon à savoir : la prévention passe aussi par un dépistage régulier et une consultation gynécologique annuelle, permettant de détecter précocement d'éventuelles anomalies ovariennes.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des maladies ovariennes. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un dépistage systématique du syndrome des ovaires polykystiques chez les femmes présentant des troubles menstruels associés à des signes d'hyperandrogénie [2].

Pour le cancer de l'ovaire, les recommandations insistent sur l'importance du diagnostic précoce. Santé Publique France recommande une consultation spécialisée urgente en cas de symptômes persistants plus de 12 jours par mois chez les femmes de plus de 50 ans [1]. Le dosage du CA-125 est recommandé en première intention chez ces patientes.

L'INSERM souligne l'importance de la prise en charge multidisciplinaire des maladies ovariennes, impliquant gynécologues, endocrinologues, oncologues et psychologues selon les cas [11,14]. Cette approche globale améliore significativement la qualité des soins et le pronostic des patientes.

Les recommandations européennes, auxquelles la France adhère, préconisent l'utilisation des thérapies ciblées et de l'immunothérapie dans le traitement des cancers ovariens avancés [3,4]. Ces traitements innovants doivent être proposés dans des centres de référence disposant de l'expertise nécessaire.

Concrètement, ces recommandations évoluent régulièrement en fonction des avancées scientifiques. Il est donc essentiel que les professionnels de santé se tiennent informés des dernières actualités pour offrir les meilleurs soins possibles à leurs patientes.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources sont disponibles pour accompagner les femmes atteintes de maladies ovariennes. L'association OPK-France propose un soutien spécialisé aux femmes souffrant du syndrome des ovaires polykystiques, avec des groupes de parole, des informations médicales actualisées et un forum d'échanges entre patientes.

Pour le cancer de l'ovaire, l'association IMAGYN offre un accompagnement complet : soutien psychologique, informations sur les traitements innovants, aide aux démarches administratives et mise en relation avec des centres experts. Cette association joue un rôle crucial dans l'amélioration de la prise en charge des patientes.

Les Maisons de Santé Pluriprofessionnelles proposent souvent des consultations dédiées aux pathologies gynécologiques, permettant un suivi coordonné entre différents professionnels de santé. Ces structures facilitent l'accès aux soins et améliorent la continuité du parcours thérapeutique.

Les plateformes numériques comme Mon Réseau Cancer Gynécologique mettent à disposition des patientes des ressources éducatives, des témoignages et des outils d'aide à la décision thérapeutique. Ces outils digitaux complètent efficacement l'accompagnement médical traditionnel.

Il est également possible de bénéficier d'un soutien financier pour certains traitements ou examens non remboursés. Les assistantes sociales des hôpitaux peuvent vous orienter vers les dispositifs d'aide existants selon votre situation personnelle.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une maladie ovarienne. Tout d'abord, tenez un journal de symptômes détaillé : notez vos cycles menstruels, vos douleurs, votre humeur et vos traitements. Ces informations précieuses aideront votre médecin à adapter votre prise en charge.

Adoptez une alimentation anti-inflammatoire riche en légumes colorés, poissons gras et légumineuses. Limitez les sucres raffinés et les aliments ultra-transformés qui peuvent aggraver l'insulino-résistance, particulièrement dans le SOPK [2]. Cette approche nutritionnelle peut considérablement améliorer vos symptômes.

Pratiquez une activité physique régulière adaptée à votre état de santé. Même 30 minutes de marche quotidienne peuvent avoir des bénéfices significatifs sur l'équilibre hormonal et le bien-être général. N'hésitez pas à demander conseil à votre médecin pour choisir l'activité la plus appropriée.

Apprenez à gérer votre stress par des techniques de relaxation, méditation ou sophrologie. Le stress chronique peut perturber l'équilibre hormonal et aggraver les symptômes de nombreuses pathologies ovariennes. Certaines patientes trouvent également un bénéfice dans l'acupuncture ou l'ostéopathie.

Enfin, n'hésitez jamais à poser des questions à votre équipe médicale. Préparez vos consultations en listant vos interrogations et n'ayez pas peur d'exprimer vos inquiétudes. Une bonne communication avec vos soignants est la clé d'une prise en charge réussie.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous alerter et vous inciter à consulter rapidement un professionnel de santé. Des douleurs pelviennes persistantes, particulièrement si elles s'intensifient ou s'accompagnent de fièvre, nécessitent une évaluation médicale urgente [16,17]. Ces symptômes peuvent révéler une complication comme une torsion ovarienne ou une infection.

Les troubles menstruels significatifs constituent également un motif de consultation : absence de règles pendant plus de 3 mois chez une femme non ménopausée, saignements très abondants ou douleurs menstruelles invalidantes [2]. Ces symptômes peuvent révéler diverses pathologies ovariennes nécessitant une prise en charge spécialisée.

Pour les femmes de plus de 50 ans, des symptômes digestifs persistants (ballonnements, sensation de satiété précoce, douleurs abdominales) présents plus de 12 jours par mois doivent motiver une consultation gynécologique [1]. Ces signes, bien que non spécifiques, peuvent révéler un cancer ovarien débutant.

En cas d'antécédents familiaux de cancers ovariens ou mammaires, un conseil génétique peut être proposé dès l'âge de 25 ans [15]. Cette démarche permet d'évaluer votre risque personnel et de mettre en place un suivi adapté si nécessaire.

N'attendez jamais que les symptômes s'aggravent pour consulter. En matière de pathologies ovariennes, la précocité du diagnostic est souvent déterminante pour le pronostic et l'efficacité des traitements.

Questions Fréquentes

Le syndrome des ovaires polykystiques peut-il disparaître ?
Le SOPK est une pathologie chronique qui ne disparaît pas complètement, mais ses symptômes peuvent être efficacement contrôlés par un traitement adapté et des modifications du mode de vie [2].

Peut-on avoir des enfants avec une maladie ovarienne ?
Oui, la plupart des femmes atteintes de pathologies ovariennes peuvent concevoir, soit naturellement soit avec une aide médicale. Les techniques de procréation médicalement assistée offrent de nombreuses solutions [13].

Les kystes ovariens sont-ils toujours cancéreux ?
Non, la grande majorité des kystes ovariens sont bénins. Seuls 5 à 10% des kystes chez les femmes en âge de procréer sont malins [16].

Faut-il arrêter la pilule en cas de SOPK ?
Au contraire, la pilule contraceptive est souvent recommandée dans le SOPK pour réguler les cycles et réduire l'hirsutisme. Discutez-en avec votre médecin [2].

Les traitements des maladies ovariennes ont-ils des effets secondaires ?
Comme tous les médicaments, les traitements peuvent avoir des effets secondaires, mais ils sont généralement bien tolérés et les bénéfices dépassent largement les risques [1,3].

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Maladies ovariennes :

Questions Fréquentes

Le syndrome des ovaires polykystiques peut-il disparaître ?

Le SOPK est une pathologie chronique qui ne disparaît pas complètement, mais ses symptômes peuvent être efficacement contrôlés par un traitement adapté et des modifications du mode de vie.

Peut-on avoir des enfants avec une maladie ovarienne ?

Oui, la plupart des femmes atteintes de pathologies ovariennes peuvent concevoir, soit naturellement soit avec une aide médicale. Les techniques de procréation médicalement assistée offrent de nombreuses solutions.

Les kystes ovariens sont-ils toujours cancéreux ?

Non, la grande majorité des kystes ovariens sont bénins. Seuls 5 à 10% des kystes chez les femmes en âge de procréer sont malins.

Faut-il arrêter la pilule en cas de SOPK ?

Au contraire, la pilule contraceptive est souvent recommandée dans le SOPK pour réguler les cycles et réduire l'hirsutisme. Discutez-en avec votre médecin.

Les traitements des maladies ovariennes ont-ils des effets secondaires ?

Comme tous les médicaments, les traitements peuvent avoir des effets secondaires, mais ils sont généralement bien tolérés et les bénéfices dépassent largement les risques.

Sources et références

Références

  1. [1] Incidence et son évolution entre 2000 et 2020 des cancersLien
  2. [2] Symptômes du syndrome des ovaires polykystiquesLien
  3. [3] Cancer de l'ovaire : mettre au point des traitements innovantsLien
  4. [4] Vers une médecine personnalisée du cancer de l'ovaireLien
  5. [5] Les nouvelles avancées de l'endométriose en 2025Lien
  6. [6] Adoptive T cell therapy for ovarian cancerLien
  7. [7] Articles | Journal of Ovarian ResearchLien
  8. [10] Aspect radiologique d'une thrombophlébite de la veine ovarienne droiteLien
  9. [11] Insuffisance ovarienne et désir de grossesseLien
  10. [12] Gonades artificielles: la reconstruction ovarienneLien
  11. [13] Préservation de la fertilité: pour qui, pour quoi?Lien
  12. [14] Insuffisance ovarienne prématurée: de nouvelles prises en chargeLien
  13. [15] Étude de la fonction ovarienne et du profil gynéco-obstétrical des patientes porteuses d'un variant pathogène du gène HNF1BLien
  14. [16] Les maladies des ovaires : symptômes, causes et traitementsLien
  15. [17] Affections ovariennes courantes: symptômes, types et diagnosticLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.