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Maladies de l'Appareil Respiratoire : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Maladies de l'appareil respiratoire

Les maladies de l'appareil respiratoire touchent des millions de Français chaque année. De l'asthme à la BPCO, ces pathologies impactent profondément la qualité de vie. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs. Découvrez dans ce guide complet tout ce qu'il faut savoir sur ces troubles respiratoires.

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Maladies de l'appareil respiratoire : Définition et Vue d'Ensemble

Les maladies de l'appareil respiratoire regroupent l'ensemble des pathologies affectant les voies aériennes et les poumons. Ces troubles touchent depuis les fosses nasales jusqu'aux alvéoles pulmonaires, perturbant ainsi la fonction vitale de respiration [18,19].

Concrètement, votre système respiratoire comprend les voies aériennes supérieures (nez, pharynx, larynx) et inférieures (trachée, bronches, poumons). Chaque partie peut être affectée par différentes pathologies. L'asthme touche les bronches, la pneumonie infecte les alvéoles, tandis que la sinusite affecte les sinus.

Ces maladies se manifestent par des symptômes variés : essoufflement, toux persistante, douleurs thoraciques ou production d'expectorations. Mais attention, certaines pathologies restent silencieuses pendant des années avant de se révéler. C'est notamment le cas de la BPCO (bronchopneumopathie chronique obstructive) qui progresse insidieusement.

L'important à retenir ? Ces pathologies peuvent être aiguës (pneumonie, crise d'asthme) ou chroniques (BPCO, fibrose pulmonaire). Certaines sont réversibles avec un traitement approprié, d'autres nécessitent une prise en charge à vie. Heureusement, les progrès médicaux récents permettent aujourd'hui de mieux contrôler ces troubles [16,20].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent une réalité préoccupante. Selon Santé Publique France, les maladies respiratoires représentent la 3ème cause de décès en France avec plus de 45 000 décès annuels en 2022 [1,2]. Cette tendance marque une hausse significative par rapport aux années précédentes.

En effet, l'analyse des établissements de santé montre que les hospitalisations pour pathologies respiratoires ont augmenté de 12% entre 2020 et 2022 [4]. Cette progression s'explique en partie par le vieillissement de la population et l'amélioration du diagnostic. D'ailleurs, la DREES observe un recul du Covid-19 mais une hausse notable des maladies respiratoires chroniques [5].

Concrètement, voici les chiffres clés pour la France :
• BPCO : 3,5 millions de personnes touchées
• Asthme : 4,15 millions d'adultes et 1 million d'enfants
• Cancer du poumon : 49 000 nouveaux cas par an
• Apnée du sommeil : 4% de la population adulte

Comparativement aux pays européens, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne et le Royaume-Uni présentent des taux similaires, tandis que les pays nordiques affichent des prévalences légèrement inférieures. Cette différence s'explique notamment par les politiques de prévention tabagique plus strictes dans ces régions.

Les projections pour 2030 sont inquiétantes. Les experts prévoient une augmentation de 25% des cas de BPCO et de 15% pour l'asthme, principalement due au vieillissement démographique et à la pollution atmosphérique croissante [7]. L'impact économique représente déjà 12 milliards d'euros annuels pour le système de santé français.

Les Causes et Facteurs de Risque

Comprendre les causes des maladies respiratoires permet de mieux les prévenir. Les facteurs de risque sont multiples et souvent interconnectés. Le tabagisme reste le principal coupable, responsable de 85% des cancers du poumon et de 80% des cas de BPCO [15].

Mais ce n'est pas tout. La pollution atmosphérique joue un rôle croissant, particulièrement en milieu urbain. Les particules fines PM2.5 pénètrent profondément dans les alvéoles, provoquant inflammation et stress oxydatif. D'ailleurs, l'ANSES souligne l'impact préoccupant des produits de nettoyage sur la santé respiratoire, notamment chez les professionnels [15].

Les facteurs professionnels ne sont pas négligeables. L'exposition à l'amiante, aux poussières de silice ou aux vapeurs chimiques augmente considérablement les risques. Certaines professions sont particulièrement exposées : BTP, industrie chimique, agriculture. Il faut savoir que ces expositions peuvent avoir des effets retardés, se manifestant parfois 20 à 30 ans plus tard.

L'hérédité joue également son rôle. Certaines pathologies comme la mucoviscidose ou le déficit en alpha-1-antitrypsine sont d'origine génétique [10]. De plus, avoir des parents asthmatiques multiplie par 3 le risque de développer cette maladie. Les infections respiratoires répétées dans l'enfance constituent aussi un facteur prédisposant important.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Reconnaître les premiers signes d'une maladie respiratoire peut faire toute la différence. Les symptômes varient selon la pathologie, mais certains signaux d'alarme doivent vous alerter [18,19].

L'essoufflement constitue le symptôme le plus fréquent. Au début, il ne survient qu'à l'effort intense. Progressivement, il peut apparaître lors d'activités simples comme monter un escalier ou même au repos. Cette évolution progressive explique pourquoi beaucoup de patients consultent tardivement.

La toux persistante mérite une attention particulière. Une toux qui dure plus de 3 semaines, surtout si elle s'accompagne d'expectorations colorées ou de traces de sang, nécessite un avis médical rapide. D'ailleurs, la toux nocturne peut révéler un asthme ou une insuffisance cardiaque.

Autres symptômes à surveiller :
• Douleurs thoraciques lors de la respiration
• Sifflements respiratoires (wheezing)
• Fatigue inexpliquée
• Perte de poids involontaire
• Fièvre persistante

Bon à savoir : certaines pathologies restent longtemps asymptomatiques. C'est pourquoi un dépistage régulier est recommandé, notamment chez les fumeurs ou les personnes exposées professionnellement [20].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des maladies respiratoires suit un parcours structuré. Votre médecin commence toujours par un interrogatoire détaillé et un examen clinique approfondi. Cette première étape permet d'orienter les investigations complémentaires [18].

L'exploration fonctionnelle respiratoire (EFR) constitue l'examen de référence. Elle mesure les volumes pulmonaires et les débits respiratoires. Concrètement, vous soufflez dans un appareil appelé spiromètre. Cet examen indolore dure environ 15 minutes et permet de diagnostiquer l'asthme, la BPCO ou les troubles restrictifs.

L'innovation 2024 apporte l'oscillométrie respiratoire, une technique plus sensible que la spirométrie classique [16]. Cette méthode révolutionnaire détecte des anomalies précoces, même chez les patients asymptomatiques. Elle s'avère particulièrement utile chez les enfants et les personnes âgées qui ont des difficultés avec la spirométrie traditionnelle.

Les examens d'imagerie complètent le bilan. La radiographie thoracique reste l'examen de première intention, mais le scanner thoracique haute résolution offre une précision diagnostique supérieure. Il permet de détecter des lésions minimes et de caractériser précisément les atteintes pulmonaires.

Dans certains cas, des examens plus spécialisés sont nécessaires : fibroscopie bronchique, lavage broncho-alvéolaire, biopsie pulmonaire. Ces investigations, réalisées en milieu hospitalier, permettent d'établir un diagnostic de certitude pour les pathologies complexes.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Les traitements des maladies respiratoires ont considérablement évolué ces dernières années. L'approche thérapeutique dépend de la pathologie, de sa sévérité et du profil du patient [19,20].

Pour l'asthme, les corticoïdes inhalés restent le traitement de fond de référence. Ils réduisent l'inflammation bronchique et préviennent les crises. Les bronchodilatateurs de longue durée d'action complètent souvent ce traitement. En cas de crise, les bêta-2 agonistes à action rapide procurent un soulagement immédiat.

La BPCO nécessite une approche différente. Les bronchodilatateurs de longue durée d'action (LABA et LAMA) constituent le pilier du traitement. L'oxygénothérapie devient nécessaire aux stades avancés. D'ailleurs, la réhabilitation respiratoire améliore significativement la qualité de vie des patients.

Les infections respiratoires requièrent un traitement spécifique selon l'agent pathogène. Les antibiotiques ne sont efficaces que contre les bactéries. Pour les infections virales, le traitement reste symptomatique, sauf cas particuliers nécessitant des antiviraux.

Bon à savoir : l'approche personnalisée gagne du terrain. Les médecins adaptent désormais les traitements selon le phénotype de la maladie, l'âge du patient et ses comorbidités. Cette médecine de précision améliore l'efficacité thérapeutique tout en réduisant les effets secondaires.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement des maladies respiratoires. Les innovations thérapeutiques se multiplient, offrant de nouveaux espoirs aux patients [3,9].

L'intelligence artificielle révolutionne la découverte de médicaments. Une étude récente publiée dans Nature Medicine présente un inhibiteur TNIK découvert par IA générative pour traiter la fibrose pulmonaire idiopathique [9]. Cette approche réduit considérablement les délais de développement, passant de 10-15 ans à 3-5 ans.

Les thérapies cellulaires progressent rapidement. Les cellules souches mésenchymateuses montrent des résultats prometteurs dans le traitement de la BPCO sévère et de la fibrose pulmonaire. Plusieurs essais cliniques de phase II sont en cours en France, avec des résultats préliminaires encourageants.

L'OMS recense actuellement plus de 2 400 essais cliniques actifs dans le domaine respiratoire [3]. Cette dynamique de recherche sans précédent concerne notamment :
• Les biothérapies pour l'asthme sévère
• Les thérapies géniques pour la mucoviscidose
• Les immunothérapies anti-cancer pulmonaire
• Les traitements régénératifs

Les dispositifs connectés transforment également la prise en charge. Les inhalateurs intelligents surveillent l'observance thérapeutique et alertent en cas de mauvaise technique d'inhalation. Ces innovations technologiques améliorent significativement le contrôle des maladies chroniques.

Vivre au Quotidien avec les Maladies de l'Appareil Respiratoire

Vivre avec une maladie respiratoire chronique nécessite des adaptations au quotidien. Mais rassurez-vous, de nombreuses stratégies permettent de maintenir une bonne qualité de vie [11].

L'activité physique adaptée constitue un pilier essentiel. Contrairement aux idées reçues, l'exercice améliore la capacité respiratoire et réduit l'essoufflement. Commencez progressivement : 10 minutes de marche quotidienne, puis augmentez graduellement. La natation s'avère particulièrement bénéfique car l'humidité de l'air facilite la respiration.

L'aménagement du domicile joue un rôle crucial. Évitez les tapis qui retiennent la poussière, aérez quotidiennement, maintenez un taux d'humidité entre 40 et 60%. Les purificateurs d'air peuvent aider, mais choisissez des modèles certifiés sans production d'ozone.

La gestion du stress mérite une attention particulière. Le stress aggrave les symptômes respiratoires en provoquant une respiration superficielle et rapide. Les techniques de relaxation, la méditation ou le yoga peuvent considérablement améliorer votre bien-être. D'ailleurs, certaines études montrent que la ménopause peut influencer l'appareil respiratoire chez les femmes [11].

L'alimentation anti-inflammatoire soutient la fonction pulmonaire. Privilégiez les fruits riches en antioxydants, les poissons gras sources d'oméga-3, et limitez les aliments ultra-transformés. Une hydratation suffisante (1,5 à 2 litres par jour) aide à fluidifier les sécrétions bronchiques.

Les Complications Possibles

Les complications des maladies respiratoires peuvent être graves si la pathologie n'est pas correctement prise en charge. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir [20].

L'insuffisance respiratoire représente la complication la plus redoutée. Elle survient lorsque les poumons ne parviennent plus à assurer correctement les échanges gazeux. Cette situation nécessite souvent une oxygénothérapie, voire une ventilation assistée dans les cas sévères [20].

Les infections respiratoires récidivantes constituent un problème fréquent chez les patients atteints de BPCO ou de bronchectasies. Ces épisodes infectieux aggravent progressivement la fonction pulmonaire et peuvent nécessiter des hospitalisations répétées. C'est pourquoi la vaccination antigrippale et antipneumococcique est fortement recommandée.

Le cœur pulmonaire peut se développer dans les maladies respiratoires chroniques sévères. L'hypertension artérielle pulmonaire force le cœur droit à travailler davantage, pouvant conduire à une insuffisance cardiaque droite. Cette complication souligne l'importance d'un suivi cardiologique régulier.

Certaines pathologies peuvent évoluer vers des formes malignes. Les pneumopathies interstitielles fibrosantes augmentent le risque de cancer pulmonaire. De même, l'exposition prolongée à l'amiante peut provoquer un mésothéliome pleural des décennies après l'exposition initiale.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des maladies respiratoires varie considérablement selon la pathologie, le stade au diagnostic et la prise en charge thérapeutique. Heureusement, les progrès médicaux récents améliorent constamment les perspectives [1,2].

Pour l'asthme, le pronostic est généralement excellent avec un traitement adapté. Plus de 95% des patients peuvent mener une vie normale. Cependant, l'asthme sévère non contrôlé peut être responsable de décès, d'où l'importance d'un suivi spécialisé régulier.

La BPCO présente un pronostic plus variable. Aux stades précoces, l'arrêt du tabac peut stabiliser la maladie. Aux stades avancés, l'espérance de vie peut être réduite, mais les traitements actuels permettent de maintenir une qualité de vie acceptable pendant de nombreuses années.

Les données de Santé Publique France montrent une amélioration progressive de la survie dans les maladies respiratoires [1,2]. Cette évolution positive s'explique par :
• Un diagnostic plus précoce
• Des traitements plus efficaces
• Une meilleure prise en charge globale
• La réhabilitation respiratoire

L'important à retenir : un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée transforment radicalement le pronostic. Même dans les formes sévères, les innovations thérapeutiques offrent de nouveaux espoirs. La clé du succès réside dans l'observance thérapeutique et le suivi médical régulier.

Peut-on Prévenir les Maladies de l'Appareil Respiratoire ?

La prévention des maladies respiratoires repose sur des mesures simples mais efficaces. Bonne nouvelle : vous pouvez considérablement réduire vos risques en adoptant les bons réflexes [12,15,17].

L'arrêt du tabac constitue la mesure préventive la plus importante. Le risque de cancer du poumon diminue de 50% après 10 ans d'arrêt. Pour la BPCO, arrêter de fumer ralentit significativement la progression de la maladie, même aux stades avancés.

La protection contre la pollution devient cruciale, surtout en milieu urbain. Évitez les activités extérieures lors des pics de pollution, aérez votre domicile tôt le matin ou tard le soir. L'ANSES recommande de limiter l'usage de produits de nettoyage agressifs qui peuvent irriter les voies respiratoires [15].

Les médecines traditionnelles offrent des pistes intéressantes. Une étude ethnobotanique récente identifie plusieurs plantes médicinales efficaces contre les maladies respiratoires [12]. Cependant, ces approches doivent compléter, non remplacer, les traitements conventionnels.

La vaccination joue un rôle préventif essentiel. Le vaccin antigrippal annuel et la vaccination antipneumococcique réduisent significativement les risques d'infections respiratoires graves. Ces vaccins sont particulièrement recommandés chez les personnes à risque.

L'allergie, véritable maladie environnementale selon les experts [17], nécessite une approche préventive spécifique : éviction des allergènes, traitement de l'environnement intérieur, désensibilisation si nécessaire.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises ont émis des recommandations précises pour la prise en charge des maladies respiratoires. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, guident les professionnels de santé [4,5].

La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un dépistage systématique de la BPCO chez les fumeurs de plus de 40 ans présentant une toux chronique. Cette recommandation vise à diagnostiquer plus précocement cette maladie souvent sous-diagnostiquée.

Concernant l'asthme, les recommandations insistent sur l'importance du contrôle de la maladie. Un asthme bien contrôlé ne doit pas limiter les activités quotidiennes. Les autorités recommandent une évaluation du contrôle à chaque consultation, avec ajustement thérapeutique si nécessaire.

La DREES souligne l'importance de la surveillance épidémiologique [4,5]. Le recul du Covid-19 ne doit pas masquer la hausse préoccupante des maladies respiratoires chroniques. Cette surveillance permet d'adapter les politiques de santé publique et l'allocation des ressources.

Les recommandations 2024-2025 mettent l'accent sur :
• La médecine personnalisée
• L'éducation thérapeutique du patient
• La coordination ville-hôpital
• L'utilisation des nouvelles technologies
• La prévention primaire renforcée

Ces guidelines évoluent constamment, intégrant les dernières données scientifiques et les innovations thérapeutiques. Elles constituent la référence pour une prise en charge optimale des patients.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses associations de patients accompagnent les personnes atteintes de maladies respiratoires. Ces structures offrent soutien, information et entraide [7,8].

L'Association BPCO propose des groupes de parole, des séances d'éducation thérapeutique et un accompagnement personnalisé. Leurs bénévoles, souvent d'anciens patients, comprennent parfaitement les difficultés rencontrées au quotidien.

Pour l'asthme, Asthme & Allergies met à disposition une ligne d'écoute gratuite et des brochures d'information. Leur site internet regorge de conseils pratiques pour mieux vivre avec la maladie. Ils organisent également des journées de sensibilisation dans les écoles.

Les Observatoires Régionaux de Santé publient régulièrement des études sur les maladies respiratoires [7]. Ces données locales permettent de mieux comprendre les spécificités régionales et d'adapter les actions de prévention.

Ressources utiles :
• Ligne info respiration : 0 800 11 11 15
• Site de référence : www.splf.fr (Société de Pneumologie)
• Application mobile : Mon Asthme (suivi des symptômes)
• Réseaux sociaux : groupes d'entraide Facebook

Ces associations jouent un rôle crucial dans l'amélioration de la qualité de vie des patients. Elles complètent parfaitement la prise en charge médicale par un soutien psychologique et social indispensable.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une maladie respiratoire. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique et des témoignages patients, peuvent considérablement améliorer votre quotidien.

Optimisez votre traitement :
• Prenez vos médicaments à heures fixes
• Maîtrisez parfaitement la technique d'inhalation
• Rincez-vous la bouche après les corticoïdes inhalés
• Tenez un carnet de suivi des symptômes

Aménagez votre environnement :
• Maintenez une température de 18-20°C
• Évitez les parfums d'ambiance et bougies parfumées
• Lavez régulièrement literie et rideaux à 60°C
• Investissez dans un aspirateur avec filtre HEPA

Adoptez les bons réflexes :
• Apprenez les techniques de respiration abdominale
• Pratiquez une activité physique régulière adaptée
• Gérez votre stress par la relaxation
• Maintenez un poids santé

En cas de crise, gardez votre calme. Utilisez votre bronchodilatateur de secours, adoptez une position assise penchée en avant, et respirez lentement. Si les symptômes persistent malgré le traitement, n'hésitez pas à contacter les secours.

L'important à retenir : ces petits gestes du quotidien, apparemment anodins, peuvent transformer votre qualité de vie. La régularité et la patience sont vos meilleurs alliés dans la gestion de votre maladie respiratoire.

Quand Consulter un Médecin ?

Savoir quand consulter peut éviter des complications graves. Certains symptômes nécessitent une consultation rapide, d'autres constituent de véritables urgences médicales [18,19].

Consultez rapidement si vous présentez :
• Essoufflement inhabituel au repos
• Toux persistante depuis plus de 3 semaines
• Expectorations colorées ou sanglantes
• Douleurs thoraciques lors de la respiration
• Fièvre supérieure à 38,5°C avec signes respiratoires

Appelez les secours (15 ou 112) en urgence si :
• Détresse respiratoire aiguë
• Impossibilité de parler par phrases complètes
• Coloration bleue des lèvres ou des ongles
• Douleur thoracique intense et brutale
• Perte de connaissance

Pour le suivi régulier, consultez votre pneumologue au moins une fois par an si vous souffrez d'une maladie chronique. Cette consultation permet d'évaluer l'évolution de votre pathologie et d'adapter le traitement si nécessaire.

N'attendez pas que les symptômes s'aggravent. Un diagnostic précoce améliore considérablement le pronostic. D'ailleurs, certaines pathologies comme la BPCO peuvent rester silencieuses pendant des années avant de se révéler brutalement.

Bon à savoir : la téléconsultation peut être utile pour le suivi de routine, mais elle ne remplace pas l'examen clinique pour l'évaluation initiale ou en cas de symptômes nouveaux.

Questions Fréquentes

Les maladies respiratoires sont-elles héréditaires ?
Certaines pathologies comme la mucoviscidose ou le déficit en alpha-1-antitrypsine sont d'origine génétique [10]. Pour l'asthme, avoir des parents asthmatiques multiplie le risque par 3, mais l'hérédité n'est pas le seul facteur déterminant.

Peut-on guérir complètement d'une maladie respiratoire ?
Cela dépend de la pathologie. Les infections aiguës guérissent généralement complètement. Les maladies chroniques comme l'asthme ou la BPCO se contrôlent mais ne guérissent pas définitivement. Cependant, un bon contrôle permet une vie normale.

Le sport est-il déconseillé ?
Au contraire ! L'activité physique adaptée améliore la capacité respiratoire et la qualité de vie. Commencez progressivement et choisissez des activités adaptées à votre état. La natation est particulièrement recommandée.

Les traitements naturels sont-ils efficaces ?
Certaines plantes médicinales montrent des effets bénéfiques [12], mais elles ne doivent jamais remplacer les traitements conventionnels. Parlez-en toujours à votre médecin avant d'utiliser des remèdes naturels.

Comment améliorer la qualité de l'air intérieur ?
Aérez quotidiennement, évitez les produits chimiques agressifs [15], maintenez un taux d'humidité optimal (40-60%), et utilisez des purificateurs d'air certifiés si nécessaire.

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Maladies de l'appareil respiratoire :

Questions Fréquentes

Les maladies respiratoires sont-elles héréditaires ?

Certaines pathologies comme la mucoviscidose sont d'origine génétique. Pour l'asthme, l'hérédité joue un rôle mais n'est pas le seul facteur déterminant.

Peut-on guérir complètement d'une maladie respiratoire ?

Les infections aiguës guérissent généralement. Les maladies chroniques se contrôlent mais ne guérissent pas définitivement, permettant néanmoins une vie normale.

Le sport est-il déconseillé avec une maladie respiratoire ?

Au contraire ! L'activité physique adaptée améliore la capacité respiratoire. La natation est particulièrement recommandée.

Les traitements naturels sont-ils efficaces ?

Certaines plantes montrent des effets bénéfiques mais ne doivent jamais remplacer les traitements conventionnels. Consultez toujours votre médecin.

Comment améliorer la qualité de l'air intérieur ?

Aérez quotidiennement, évitez les produits chimiques agressifs, maintenez un taux d'humidité optimal (40-60%) et utilisez des purificateurs certifiés si nécessaire.

Sources et références

Références

  1. [1] Grandes causes de décès en France en 2022 - 45 000 décès annuels par maladies respiratoiresLien
  2. [2] Données épidémiologiques Santé Publique France 2022 - évolution mortalité respiratoireLien
  3. [3] 2 400 essais cliniques actifs en pathologies respiratoires - OMS 2024Lien
  4. [4] Hospitalisations maladies respiratoires +12% - DREES 2024Lien
  5. [5] Recul Covid-19 et hausse maladies respiratoires chroniques - DREESLien
  6. [7] Publications ORS - données régionales maladies respiratoiresLien
  7. [9] Inhibiteur TNIK découvert par IA générative - Nature Medicine 2025Lien
  8. [10] Manifestations pulmonaires maladies héréditaires métabolismeLien
  9. [11] Effets ménopause sur appareil respiratoireLien
  10. [12] Étude ethnobotanique plantes médicinales maladies respiratoiresLien
  11. [15] Impact produits nettoyage sur santé respiratoire - ANSESLien
  12. [16] Oscillométrie respiratoire : innovation diagnostique 2024Lien
  13. [17] Allergie maladie environnementaleLien
  14. [18] Symptômes et diagnostic maladies respiratoiresLien
  15. [19] Diagnostic et prise en charge maladies respiratoiresLien
  16. [20] Insuffisance respiratoire et complicationsLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.