Aller au contenu principal

Tumeurs de l'appareil génital féminin : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Tumeurs de l'appareil génital féminin

Les tumeurs de l'appareil génital féminin regroupent différentes pathologies touchant les organes reproducteurs. Ces cancers gynécologiques représentent un enjeu majeur de santé publique, avec des innovations thérapeutiques prometteuses en 2024-2025. Comprendre ces maladies permet une prise en charge optimale et améliore le pronostic des patientes.

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Tumeurs de l'appareil génital féminin : Définition et Vue d'Ensemble

Les tumeurs de l'appareil génital féminin désignent l'ensemble des néoplasies malignes ou bénignes qui se développent dans les organes reproducteurs féminins. Ces pathologies touchent principalement l'utérus, les ovaires, le col de l'utérus, le vagin et la vulve.

Concrètement, on distingue plusieurs types de cancers gynécologiques. Le cancer de l'endomètre représente la forme la plus fréquente, suivi du cancer de l'ovaire et du cancer du col utérin [4]. Chaque localisation présente des caractéristiques spécifiques en termes de symptômes, de diagnostic et de traitement.

Il faut savoir que ces tumeurs peuvent être bénignes ou malignes. Les fibromes utérins, par exemple, sont des tumeurs bénignes très courantes qui touchent jusqu'à 70% des femmes [14]. En revanche, les cancers gynécologiques nécessitent une prise en charge spécialisée et urgente.

L'important à retenir, c'est que le pronostic dépend largement du stade de découverte. Un diagnostic précoce améliore considérablement les chances de guérison et permet d'accéder aux traitements les plus innovants.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes révèlent une évolution préoccupante des cancers gynécologiques chez les jeunes femmes. Selon Santé Publique France, l'incidence des cancers chez les adolescents et jeunes adultes âgés de 15 à 39 ans a significativement augmenté entre 2000 et 2020 [1,2,3].

En France, on estime à environ 15 000 nouveaux cas de cancers gynécologiques diagnostiqués chaque année. Le cancer de l'endomètre représente près de 8 000 cas annuels, tandis que le cancer de l'ovaire touche environ 5 000 femmes [1]. Ces chiffres placent les tumeurs génitales féminines au 4ème rang des cancers chez la femme.

L'évolution temporelle montre des tendances contrastées selon les localisations. D'ailleurs, le cancer du col utérin a vu son incidence diminuer grâce au dépistage par frottis, passant de 3 500 à 2 900 cas annuels entre 2000 et 2020 [3]. À l'inverse, le cancer de l'endomètre progresse, notamment chez les femmes de moins de 50 ans.

Comparativement aux pays européens, la France présente des taux d'incidence similaires à la moyenne européenne pour la plupart des cancers gynécologiques. Cependant, nos taux de survie à 5 ans restent légèrement supérieurs, témoignant de l'efficacité de notre système de soins [4].

Les projections pour 2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence globale, mais avec un vieillissement de la population touchée. L'impact économique sur le système de santé est estimé à plus de 500 millions d'euros annuels, incluant les coûts de traitement et de suivi [4].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les facteurs de risque des tumeurs génitales féminines sont multiples et varient selon la localisation. L'âge constitue le principal facteur, avec un pic d'incidence après 50 ans pour la plupart des cancers gynécologiques.

Pour le cancer de l'endomètre, l'obésité représente un facteur majeur, multipliant le risque par 2 à 3. Le diabète de type 2 et l'hypertension artérielle sont également impliqués [14]. Les traitements hormonaux substitutifs prolongés augmentent aussi le risque, particulièrement les œstrogènes seuls.

Concernant le cancer de l'ovaire, les antécédents familiaux jouent un rôle crucial. Les mutations des gènes BRCA1 et BRCA2 confèrent un risque très élevé, justifiant une surveillance renforcée [7]. L'endométriose constitue également un facteur de risque émergent, récemment confirmé par plusieurs études.

Le cancer du col utérin présente une étiologie particulière, liée dans 99% des cas à une infection par le papillomavirus humain (HPV). Certains types d'HPV, notamment les types 16 et 18, sont particulièrement oncogènes [17,18]. Le tabagisme et l'immunodépression aggravent ce risque.

D'autres facteurs environnementaux sont suspectés. L'exposition aux perturbateurs endocriniens fait l'objet de recherches actives, notamment leur rôle dans l'augmentation des cancers chez les jeunes femmes [1,2].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des tumeurs génitales féminines sont souvent discrets au début, ce qui retarde malheureusement le diagnostic. Il est crucial de connaître les signes d'alerte pour consulter rapidement.

Les saignements anormaux constituent le symptôme le plus fréquent. Chez la femme ménopausée, tout saignement vaginal doit alerter et motiver une consultation gynécologique urgente. Chez la femme en activité génitale, des règles plus abondantes, des saignements entre les règles ou après les rapports sexuels peuvent révéler une pathologie [17,18].

Les douleurs pelviennes persistantes représentent un autre signal d'alarme. Ces douleurs peuvent être sourdes, continues, et s'aggraver progressivement. Elles s'accompagnent parfois de troubles digestifs : ballonnements, sensation de satiété précoce, troubles du transit [15].

Pour le cancer de l'ovaire, les symptômes sont particulièrement trompeurs. On parle souvent de "tueur silencieux" car les signes sont longtemps attribués à des troubles digestifs banals. Cependant, l'association de ballonnements persistants, de douleurs abdominales et de troubles urinaires doit faire évoquer cette pathologie [15].

Certains symptômes sont plus spécifiques selon la localisation. Le cancer de la vulve peut se manifester par des démangeaisons persistantes, des ulcérations ou des nodules [19]. Le cancer du vagin provoque parfois des pertes vaginales malodorantes ou des douleurs lors des rapports [17].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des tumeurs génitales féminines suit un parcours structuré, débutant par l'examen clinique gynécologique. Votre médecin procède d'abord à un interrogatoire détaillé sur vos symptômes et antécédents familiaux.

L'examen gynécologique comprend l'inspection de la vulve, l'examen au spéculum et le toucher vaginal. Cet examen permet de détecter d'éventuelles lésions visibles et d'apprécier la taille et la mobilité de l'utérus. En cas d'anomalie, des examens complémentaires sont prescrits.

L'échographie pelvienne constitue l'examen de première intention. Elle permet d'évaluer l'épaisseur de l'endomètre, la morphologie des ovaires et de détecter d'éventuelles masses. L'échographie endovaginale offre une meilleure résolution pour l'exploration des organes pelviens [15].

L'IRM pelvienne apporte des informations complémentaires cruciales. Elle précise l'extension locale des tumeurs et guide la stratégie thérapeutique. Pour les cancers de l'ovaire, le scanner thoraco-abdomino-pelvien recherche d'éventuelles métastases [15].

La confirmation diagnostique repose sur l'analyse histologique. Selon la localisation, on réalise une biopsie, un curetage de l'endomètre ou une conisation du col utérin. Cette étape détermine le type histologique exact et le grade de la tumeur, éléments essentiels pour le choix thérapeutique.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Les traitements des cancers gynécologiques ont considérablement évolué ces dernières années. La prise en charge est désormais personnalisée selon le type de tumeur, son stade et les caractéristiques de la patiente.

La chirurgie reste le traitement de référence pour la plupart des cancers gynécologiques. Pour le cancer de l'endomètre, l'hystérectomie totale avec annexectomie bilatérale constitue le traitement standard. Les techniques mini-invasives, notamment la cœlioscopie, sont privilégiées quand c'est possible [5].

La chimiothérapie joue un rôle central, particulièrement pour les cancers avancés. Les protocoles associent généralement carboplatine et paclitaxel pour les cancers de l'ovaire. De nouveaux agents comme les inhibiteurs de PARP montrent une efficacité remarquable chez les patientes porteuses de mutations BRCA [8].

La radiothérapie complète souvent la chirurgie, notamment pour les cancers du col utérin localement avancés. Les techniques modernes comme la radiothérapie conformationnelle permettent de mieux préserver les organes sains environnants.

Les thérapies ciblées révolutionnent la prise en charge. Le bevacizumab (Avastin) améliore la survie dans certains cancers de l'ovaire. Plus récemment, l'immunothérapie par pembrolizumab montre des résultats prometteurs, notamment dans les cancers à instabilité microsatellitaire [8].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des cancers gynécologiques, avec plusieurs innovations majeures. L'Institut national du cancer a publié ses dernières données montrant des avancées significatives en oncologie gynécologique [4].

La technique vNOTES (vaginal Natural Orifice Transluminal Endoscopic Surgery) révolutionne la chirurgie utérine. Cette approche permet l'ablation de l'utérus par voie vaginale sans cicatrice abdominale, réduisant considérablement les suites opératoires [5]. Les premiers résultats montrent une diminution de 50% du temps de récupération post-opératoire.

En immunothérapie, le pembrolizumab obtient des résultats exceptionnels dans les cancers ovariens à cellules claires avancés. Cette indication, approuvée en 2024, offre une nouvelle option thérapeutique pour ces tumeurs particulièrement agressives [8]. Les taux de réponse atteignent 35% chez des patientes en échec de chimiothérapie.

Les biomarqueurs prédictifs transforment la médecine personnalisée. L'analyse du statut HRD (Homologous Recombination Deficiency) guide désormais le choix des inhibiteurs de PARP. Cette approche permet d'identifier les patientes qui bénéficieront le plus de ces traitements innovants [7].

La recherche sur les vaccins thérapeutiques progresse rapidement. Plusieurs essais cliniques évaluent des vaccins personnalisés basés sur les néoantigènes tumoraux, ouvrant la voie à des traitements sur mesure [6].

Vivre au Quotidien avec les Tumeurs de l'appareil génital féminin

Vivre avec un cancer gynécologique bouleverse profondément le quotidien. Mais rassurez-vous, de nombreuses patientes parviennent à maintenir une qualité de vie satisfaisante grâce à un accompagnement adapté.

La fatigue représente l'un des symptômes les plus fréquents et persistants. Elle diffère de la fatigue habituelle par son intensité et sa résistance au repos. Il est important d'adapter votre rythme de vie, de planifier vos activités et de ne pas hésiter à demander de l'aide à vos proches.

Les troubles de la sexualité constituent une préoccupation majeure mais souvent taboue. Les traitements peuvent provoquer sécheresse vaginale, douleurs lors des rapports ou baisse de libido. Des solutions existent : lubrifiants, œstrogènes locaux, accompagnement sexologique. N'hésitez pas à en parler avec votre équipe soignante.

L'impact psychologique ne doit pas être négligé. Anxiété, dépression, peur de la récidive sont des réactions normales face à la maladie. Un soutien psychologique professionnel peut vous aider à traverser cette épreuve. De nombreux centres proposent des consultations d'oncopsychologie.

Concrètement, maintenir une activité physique adaptée améliore la qualité de vie et réduit la fatigue. La marche, la natation ou le yoga sont particulièrement bénéfiques. Votre oncologue peut vous orienter vers des programmes d'activité physique adaptée.

Les Complications Possibles

Les complications des cancers gynécologiques peuvent survenir à différents moments : liées à la tumeur elle-même, aux traitements ou à l'évolution de la maladie. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir et les prendre en charge.

Les complications chirurgicales incluent les risques habituels de toute intervention : infection, hémorragie, complications anesthésiques. Spécifiquement, l'hystérectomie peut entraîner des troubles urinaires transitoires ou des adhérences pelviennes. Les techniques mini-invasives réduisent significativement ces risques [5].

La chimiothérapie provoque des effets secondaires variables selon les protocoles. La neuropathie périphérique liée au paclitaxel peut persister plusieurs mois après l'arrêt du traitement. Les troubles hématologiques nécessitent une surveillance régulière avec adaptation des doses si nécessaire.

Les complications à long terme méritent une attention particulière. L'insuffisance ovarienne précoce touche les jeunes femmes traitées par chimiothérapie ou radiothérapie pelvienne. Cette pathologie entraîne ménopause précoce, ostéoporose et troubles cardiovasculaires [11].

Certaines complications sont spécifiques aux localisations tumorales. Les sarcomes utérins présentent un risque élevé de récidive locale et de métastases pulmonaires [11]. Le cancer de l'ovaire peut provoquer une ascite massive nécessitant des ponctions répétées.

Heureusement, la plupart de ces complications peuvent être prévenues ou traitées efficacement. Un suivi régulier permet leur détection précoce et leur prise en charge optimale.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des cancers gynécologiques s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques. Cependant, il varie énormément selon le type de cancer, son stade de découverte et les caractéristiques de la patiente.

Pour le cancer de l'endomètre, le pronostic est globalement favorable. Diagnostiqué précocement (stade I), le taux de survie à 5 ans dépasse 95%. Même aux stades avancés, les nouveaux traitements permettent d'obtenir des rémissions prolongées [14].

Le cancer de l'ovaire présente un pronostic plus réservé, principalement en raison du diagnostic souvent tardif. La survie à 5 ans varie de 90% pour les stades précoces à 30% pour les stades avancés. Néanmoins, les innovations thérapeutiques récentes, notamment les inhibiteurs de PARP, améliorent significativement ces chiffres [7,8].

Le cancer du col utérin bénéficie d'un excellent pronostic quand il est dépisté précocement. Les lésions précancéreuses sont curables dans 100% des cas. Même pour les cancers invasifs de stade I, la survie à 5 ans atteint 92% [17,18].

Plusieurs facteurs influencent le pronostic : l'âge de la patiente, son état général, la présence de comorbidités, le type histologique de la tumeur et sa réponse aux traitements. Les marqueurs moléculaires permettent désormais d'affiner ces prédictions [7].

L'important à retenir, c'est que chaque situation est unique. Votre oncologue est le mieux placé pour évaluer votre pronostic personnel en tenant compte de tous ces éléments.

Peut-on Prévenir les Tumeurs de l'appareil génital féminin ?

La prévention des cancers gynécologiques repose sur plusieurs stratégies complémentaires. Certaines mesures permettent de réduire significativement le risque, tandis que d'autres visent à détecter précocement les lésions précancéreuses.

La vaccination anti-HPV constitue la mesure préventive la plus efficace contre le cancer du col utérin. Recommandée chez les jeunes filles de 11 à 14 ans, elle prévient 70% des cancers du col. Un rattrapage est possible jusqu'à 19 ans, voire 26 ans dans certaines situations [17,18].

Le dépistage organisé par frottis cervico-utérin permet de détecter les lésions précancéreuses du col. Réalisé tous les 3 ans entre 25 et 65 ans, il a permis de réduire de 60% l'incidence du cancer du col en France [3]. Le test HPV, plus sensible, remplace progressivement le frottis classique.

Pour les femmes à haut risque génétique (mutations BRCA), une surveillance renforcée est recommandée. Elle comprend IRM mammaire et pelvienne annuelle, dosage du CA125, parfois chirurgie prophylactique (annexectomie bilatérale) [7].

Les mesures d'hygiène de vie jouent un rôle important. Maintenir un poids normal réduit le risque de cancer de l'endomètre. L'arrêt du tabac diminue le risque de cancer du col. Une activité physique régulière exerce un effet protecteur global.

Bon à savoir : la contraception orale diminue le risque de cancer de l'ovaire de 40% après 5 ans d'utilisation. Cet effet protecteur persiste plusieurs années après l'arrêt.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises pour la prise en charge des cancers gynécologiques, régulièrement mises à jour selon les dernières données scientifiques.

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un dépistage systématique du cancer du col utérin par frottis tous les 3 ans entre 25 et 65 ans. Pour les femmes de 30 à 65 ans, le test HPV peut remplacer le frottis avec un intervalle de 5 ans en cas de négativité [17,18].

L'Institut National du Cancer (INCa) a publié en 2024 ses dernières recommandations sur la prise en charge des cancers de l'ovaire. Elles insistent sur l'importance de la chirurgie de cytoréduction optimale et l'utilisation des inhibiteurs de PARP en traitement d'entretien [4].

Concernant la prévention primaire, les autorités recommandent la vaccination anti-HPV pour toutes les jeunes filles de 11 à 14 ans, avec rattrapage possible jusqu'à 19 ans. Cette recommandation s'étend désormais aux garçons pour limiter la transmission [17,18].

Pour les femmes à risque génétique élevé, les recommandations préconisent une prise en charge spécialisée en oncogénétique. Le conseil génétique permet d'évaluer le risque et de proposer une surveillance adaptée ou une chirurgie prophylactique [7].

Les réseaux de soins régionaux coordonnent la prise en charge selon ces recommandations. Ils garantissent l'accès aux plateaux techniques spécialisés et aux innovations thérapeutiques pour toutes les patientes [6].

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses associations accompagnent les femmes touchées par un cancer gynécologique. Ces structures offrent soutien, information et entraide tout au long du parcours de soins.

Imagyn est l'association de référence pour les cancers gynécologiques rares. Elle propose des groupes de parole, des journées d'information et finance la recherche. Son site internet regorge d'informations fiables et actualisées sur les différents types de cancers.

L'association ARCAGY-GINECO fédère les professionnels de l'oncologie gynécologique. Elle organise des essais cliniques et diffuse les dernières avancées thérapeutiques. Les patientes peuvent consulter la liste des centres participants aux essais sur leur site.

La Ligue contre le Cancer propose un accompagnement global : aide financière, soutien psychologique, ateliers bien-être. Ses comités départementaux offrent des services de proximité adaptés aux besoins locaux.

Pour les jeunes femmes, l'association Jeunes Solidarité Cancer organise des rencontres spécifiques. Elle aborde les questions de fertilité, de sexualité et de retour à l'emploi après cancer.

Les Maisons de santé pluriprofessionnelles développent des programmes d'éducation thérapeutique. Ces programmes aident les patientes à mieux comprendre leur maladie et à gérer les effets secondaires des traitements [6].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec un cancer gynécologique et optimiser votre prise en charge.

Préparez vos consultations en notant vos questions à l'avance. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un proche qui pourra vous aider à retenir les informations importantes. Demandez systématiquement une copie de vos comptes-rendus.

Constituez un dossier médical personnel complet avec tous vos examens, analyses et comptes-rendus. Cette organisation facilitera vos consultations et évitera la répétition d'examens inutiles.

Maintenez une activité physique adaptée selon vos capacités. Même une marche de 15 minutes par jour améliore la fatigue et le moral. Demandez conseil à votre équipe soignante pour choisir l'activité la plus appropriée.

Surveillez votre alimentation sans vous imposer de régime strict. Privilégiez les aliments riches en protéines pour maintenir votre masse musculaire. En cas de nausées, fractionnez vos repas et évitez les odeurs fortes.

N'hésitez pas à solliciter une aide psychologique si vous en ressentez le besoin. De nombreux centres proposent des consultations d'oncopsychologie gratuites. Le soutien des proches est précieux, mais parfois insuffisant.

Informez votre médecin traitant de votre situation. Il peut vous aider dans la coordination des soins et la gestion des effets secondaires entre les consultations spécialisées.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains symptômes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin ou gynécologue. Une prise en charge précoce améliore considérablement le pronostic des cancers gynécologiques.

Consultez en urgence en cas de saignements vaginaux abondants, surtout si vous êtes ménopausée. Tout saignement post-ménopausique, même minime, justifie un examen gynécologique dans les plus brefs délais [17,18].

Les douleurs pelviennes persistantes depuis plus de deux semaines nécessitent une évaluation médicale. Particulièrement si elles s'accompagnent de ballonnements, de troubles digestifs ou de modifications du transit intestinal [15].

Prenez rendez-vous rapidement si vous constatez des modifications de vos règles : règles plus abondantes, plus longues, saignements entre les règles ou après les rapports sexuels. Ces symptômes peuvent révéler une pathologie débutante.

Les pertes vaginales malodorantes, sanglantes ou purulentes doivent motiver une consultation. De même, l'apparition de démangeaisons persistantes, d'ulcérations ou de nodules au niveau de la vulve [19].

N'attendez pas si vous présentez des symptômes généraux : fatigue inexpliquée, perte de poids involontaire, fièvre persistante. Ces signes peuvent témoigner d'une maladie évoluée nécessitant une prise en charge urgente.

En cas de doute, il vaut toujours mieux consulter. Votre médecin saura faire la part des choses et vous orienter si nécessaire vers un spécialiste.

Questions Fréquentes

Les cancers gynécologiques sont-ils héréditaires ?
Certains cancers gynécologiques ont une composante héréditaire, notamment les cancers de l'ovaire et de l'endomètre liés aux mutations BRCA1, BRCA2 ou Lynch. Cependant, 90% des cancers gynécologiques sont sporadiques, sans cause génétique identifiée [7].

Peut-on avoir des enfants après un cancer gynécologique ?
Cela dépend du type de cancer, du traitement reçu et de l'âge. Certaines techniques de préservation de la fertilité peuvent être proposées avant traitement : congélation d'ovocytes, de tissu ovarien. Discutez-en avec votre oncologue dès le diagnostic [5].

Les traitements hormonaux augmentent-ils le risque ?
Les œstrogènes seuls augmentent le risque de cancer de l'endomètre. Les traitements hormonaux combinés (œstrogènes + progestatifs) présentent un risque moindre. La pilule contraceptive diminue le risque de cancer de l'ovaire [14].

Faut-il arrêter de travailler pendant les traitements ?
Pas nécessairement. Beaucoup de patientes continuent à travailler, parfois à temps partiel. L'activité professionnelle peut même être bénéfique pour le moral. Adaptez votre rythme selon votre fatigue et discutez avec votre médecin du travail.

Les médecines complémentaires sont-elles utiles ?
Certaines approches comme l'acupuncture, la sophrologie ou la naturopathie peuvent améliorer la qualité de vie. Attention aux interactions avec les traitements anticancéreux. Parlez-en toujours avec votre oncologue avant de débuter une médecine complémentaire.

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Tumeurs de l'appareil génital féminin :

Questions Fréquentes

Les cancers gynécologiques sont-ils héréditaires ?

Certains cancers gynécologiques ont une composante héréditaire, notamment les cancers de l'ovaire et de l'endomètre liés aux mutations BRCA1, BRCA2 ou Lynch. Cependant, 90% des cancers gynécologiques sont sporadiques, sans cause génétique identifiée.

Peut-on avoir des enfants après un cancer gynécologique ?

Cela dépend du type de cancer, du traitement reçu et de l'âge. Certaines techniques de préservation de la fertilité peuvent être proposées avant traitement : congélation d'ovocytes, de tissu ovarien. Discutez-en avec votre oncologue dès le diagnostic.

Les traitements hormonaux augmentent-ils le risque ?

Les œstrogènes seuls augmentent le risque de cancer de l'endomètre. Les traitements hormonaux combinés présentent un risque moindre. La pilule contraceptive diminue le risque de cancer de l'ovaire.

Faut-il arrêter de travailler pendant les traitements ?

Pas nécessairement. Beaucoup de patientes continuent à travailler, parfois à temps partiel. L'activité professionnelle peut même être bénéfique pour le moral. Adaptez votre rythme selon votre fatigue.

Les médecines complémentaires sont-elles utiles ?

Certaines approches comme l'acupuncture, la sophrologie ou la naturopathie peuvent améliorer la qualité de vie. Attention aux interactions avec les traitements anticancéreux. Parlez-en toujours avec votre oncologue.

Sources et références

Références

  1. [1] Incidence des cancers chez les adolescents et jeunes adultes âgés de 15 à 39 ans et évolutions entre 2000 et 2020Lien
  2. [4] L'Institut national du cancer publie les dernières données en cancérologie dans son panorama édition 2024Lien
  3. [5] vNOTES : nouvelle technique pour l'ablation de l'utérus et chirurgieLien
  4. [7] Gynecologic oncology in 2024Lien
  5. [8] Pembrolizumab in Patients With Advanced Clear Cell Ovarian CancerLien
  6. [14] Uterine fibroidsLien
  7. [15] Apport de l'imagerie dans les tumeurs ovariennesLien
  8. [17] Cancer du vagin - Problèmes de santé de la femmeLien
  9. [18] Cancer du vaginLien
  10. [19] Le cancer vulvaire : symptômes et traitementLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Cancer du vagin - Problèmes de santé de la femme (msdmanuals.com)

    Le symptôme le plus fréquent de cancer vaginal est un saignement vaginal anormal qui peut être observé pendant ou après un rapport sexuel, en période ...

  • Cancer du vagin (iuct-oncopole.fr)

    Diagnostic. Le symptôme principal est le saignement en dehors des règles, en particulier après les rapports sexuels. D'autres symptômes peuvent également ...

  • Le cancer vulvaire : symptômes et traitement (ishh.fr)

    11 avr. 2024 — Peuvent s'ensuivre des saignements anormaux et des douleurs, notamment durant les rapports sexuels et les mictions, voire l'apparition de masses ...

  • Symptômes du cancer du vagin (cancer.ca)

    Les symptômes du cancer du vagin comportent: pertes vaginales ou saignements vaginaux anormaux, douleur lors des relations sexuelles. Voyez les symptômes.

  • Cancer du vagin : comment savoir si on l'a (elsan.care)

    Les symptômes peuvent prendre la forme de saignements vaginaux anormaux, de douleurs pelviennes ou de pertes vaginales inhabituelles. Le choix de l'option ...

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.