Maladies de l'Aorte : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Les maladies de l'aorte touchent la plus grande artère de notre corps, cette autoroute vitale qui transporte le sang du cœur vers tous nos organes. En France, ces pathologies concernent plus de 150 000 personnes selon Santé Publique France [2,3]. Mais rassurez-vous : les progrès médicaux de 2024-2025 offrent aujourd'hui des solutions thérapeutiques révolutionnaires [1,5,8]. Comprendre ces maladies, c'est déjà faire un pas vers une meilleure prise en charge.

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Maladies de l'Aorte : Définition et Vue d'Ensemble
L'aorte est votre artère principale, un véritable boulevard de 2,5 cm de diamètre qui part de votre cœur. Imaginez-la comme le tronc d'un arbre dont les branches irriguent tout votre organisme [18,19].
Les maladies aortiques regroupent plusieurs pathologies distinctes. D'abord, les anévrismes : ces dilatations anormales de la paroi artérielle qui peuvent survenir sur l'aorte thoracique ou abdominale. Ensuite, les dissections aortiques, véritables urgences médicales où la paroi se déchire [9,19].
Mais il existe aussi des maladies inflammatoires comme la maladie de Takayasu ou la maladie de Behçet, qui s'attaquent spécifiquement aux parois aortiques [10,11,13,14]. Ces pathologies auto-immunes peuvent provoquer des sténoses ou des anévrismes particulièrement complexes à traiter.
L'important à retenir ? Chaque type de maladie aortique nécessite une approche thérapeutique spécifique. Les innovations 2024-2025 ont d'ailleurs révolutionné la prise en charge, notamment avec les dispositifs sur mesure RELAY PRO [1].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les maladies cardiovasculaires représentent un enjeu majeur de santé publique, avec un impact économique considérable sur notre système de soins [4]. Les données 2024 de Santé Publique France révèlent des chiffres préoccupants mais aussi des évolutions encourageantes [2,3].
Concernant les anévrismes de l'aorte abdominale, la prévalence atteint 4,8% chez les hommes de plus de 65 ans et 1,3% chez les femmes du même âge [2]. Cela représente environ 125 000 personnes en France. L'incidence annuelle s'élève à 8 nouveaux cas pour 100 000 habitants, avec une nette prédominance masculine (ratio 4:1) [2,3].
Les dissections aortiques touchent 3 à 4 personnes pour 100 000 habitants chaque année. Mais attention : ce chiffre grimpe à 35 pour 100 000 chez les patients porteurs de maladies du tissu conjonctif [3]. Les régions du Sud-Est français montrent une incidence légèrement supérieure, probablement liée aux facteurs génétiques méditerranéens.
D'ailleurs, les projections pour 2030 anticipent une augmentation de 15% des cas, principalement due au vieillissement de la population [3,4]. Heureusement, la mortalité a diminué de 12% entre 2019 et 2024 grâce aux nouvelles techniques chirurgicales [1,5].
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre pourquoi l'aorte peut tomber malade, c'est déjà mieux se protéger. Les causes sont multiples et souvent intriquées [13,17].
L'athérosclérose reste le grand coupable : ces plaques de cholestérol qui s'accumulent fragilisent la paroi artérielle. Le tabagisme multiplie par 5 le risque d'anévrisme, tandis que l'hypertension artérielle exerce une pression constante qui use prématurément l'aorte [2,3].
Mais il existe aussi des causes génétiques. Les maladies du tissu conjonctif comme le syndrome de Marfan ou d'Ehlers-Danlos prédisposent aux dissections précoces [9]. Ces pathologies héréditaires touchent 1 personne sur 5000 et nécessitent un suivi cardiologique spécialisé dès l'enfance.
Les maladies inflammatoires constituent un chapitre à part. La maladie de Takayasu, qui touche préférentiellement les jeunes femmes asiatiques, peut provoquer des sténoses aortiques sévères [10,14,15]. La maladie de Behçet, elle, se manifeste parfois par des anévrismes thrombosés particulièrement dangereux [11,13].
Concrètement, l'âge reste le facteur de risque principal : après 65 ans, le risque double tous les 10 ans. Les hommes sont plus exposés, mais les femmes rattrapent après la ménopause [2,3].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Voici le piège des maladies aortiques : elles sont souvent silencieuses jusqu'au jour où... Mais apprenons ensemble à décoder les signaux d'alarme [18,19].
Les anévrismes ne donnent généralement aucun symptôme. C'est leur surnombre de "tueur silencieux". Parfois, vous pourriez ressentir une douleur sourde dans le dos ou l'abdomen, surtout si l'anévrisme grossit rapidement [19]. Certains patients décrivent une sensation de battements dans le ventre.
En revanche, la dissection aortique se manifeste brutalement par une douleur thoracique déchirante, irradiant dans le dos. Cette douleur est souvent décrite comme "un coup de poignard" ou "une déchirure". Elle s'accompagne parfois de malaises, de sueurs froides ou de difficultés respiratoires [9,19].
Les maladies inflammatoires présentent un tableau différent. La maladie de Takayasu débute souvent par une fatigue inexpliquée, des douleurs articulaires et parfois une dysphagie (difficulté à avaler) [14]. Les patients peuvent aussi présenter une claudication des bras ou des vertiges à l'effort.
Bon à savoir : certains symptômes doivent vous alerter immédiatement. Une douleur thoracique intense et soudaine, des troubles neurologiques ou une perte de pouls dans un membre nécessitent un appel au 15 sans délai [9].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Diagnostiquer une maladie aortique, c'est comme mener une enquête médicale minutieuse. Chaque examen apporte sa pièce au puzzle [1,8].
Tout commence par l'examen clinique. Votre médecin palpe votre abdomen à la recherche d'une masse battante, ausculte votre cœur et prend votre tension aux deux bras. Une différence de pression entre les bras peut révéler une sténose aortique [14].
L'échographie constitue l'examen de première intention. Non invasive et facilement accessible, elle permet de mesurer le diamètre aortique et de détecter un anévrisme. Pour l'aorte abdominale, la sensibilité atteint 95% [2]. Mais pour l'aorte thoracique, l'échographie transthoracique montre ses limites.
Le scanner avec injection reste l'examen de référence. Il visualise parfaitement l'ensemble de l'aorte, mesure précisément les diamètres et détecte les complications comme les fissures ou les thromboses [1,19]. Les nouvelles générations de scanners 2024-2025 offrent une résolution exceptionnelle tout en diminuant l'irradiation.
Dans certains cas complexes, l'IRM ou l'artériographie peuvent être nécessaires. Ces examens sont particulièrement utiles pour planifier une intervention chirurgicale ou évaluer les maladies inflammatoires [10,13]. Les guidelines européennes 2024 recommandent désormais l'IRM en première intention chez les patients jeunes [8].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Bonne nouvelle : les options thérapeutiques n'ont jamais été aussi nombreuses et efficaces. Chaque patient peut aujourd'hui bénéficier d'un traitement personnalisé [1,5,8].
Pour les anévrismes de petite taille (moins de 5 cm), la surveillance reste la règle. Votre médecin programmera des contrôles échographiques réguliers, généralement tous les 6 à 12 mois. Parallèlement, un traitement médical optimal contrôle les facteurs de risque : antihypertenseurs, statines et bien sûr arrêt du tabac [2,3].
Quand l'anévrisme atteint 5,5 cm ou grossit rapidement, l'intervention devient nécessaire. La chirurgie ouverte consiste à remplacer le segment malade par une prothèse. Cette technique, bien maîtrisée, offre d'excellents résultats à long terme avec une mortalité opératoire inférieure à 3% dans les centres experts [9].
Mais la révolution vient du traitement endovasculaire. Cette technique mini-invasive permet d'introduire une endoprothèse par les artères fémorales, sans ouvrir l'abdomen ou le thorax. Les nouveaux dispositifs RELAY PRO sur mesure, validés par la HAS en 2024, s'adaptent parfaitement à l'anatomie de chaque patient [1].
Pour les maladies inflammatoires, les traitements immunosuppresseurs ont révolutionné le pronostic. Les biothérapies comme les anti-TNF alpha permettent de contrôler l'inflammation et de prévenir les complications vasculaires [13,17]. L'apéline, nouvelle molécule prometteuse, ouvre des perspectives thérapeutiques inédites [17].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge des maladies aortiques. Les innovations se succèdent à un rythme effréné [1,5,6,7,8].
Les endoprothèses sur mesure représentent la grande révolution. Le dispositif RELAY PRO CUSTOM MADE, récemment évalué par la HAS, permet de traiter des anatomies complexes jusqu'alors inopérables [1]. Ces prothèses, fabriquées spécifiquement pour chaque patient, s'adaptent aux courbures et aux diamètres les plus difficiles.
L'intelligence artificielle transforme également le diagnostic. Les nouveaux algorithmes analysent les images scanner en quelques secondes, détectent automatiquement les anévrismes et prédisent leur évolution [7]. Cette technologie, présentée aux JESFC 2025, améliore considérablement la précision diagnostique.
Côté chirurgie, les techniques hybrides combinent chirurgie ouverte et endovasculaire. Ces approches permettent de traiter l'ensemble de l'aorte en une seule intervention, réduisant les risques et les durées d'hospitalisation [5,8]. L'arrêté du 29 juillet 2024 a d'ailleurs encadré ces pratiques innovantes pour garantir la sécurité des patients [5].
En cardiologie interventionnelle, les nouvelles valvulopathies aortiques bénéficient de techniques percutanées révolutionnaires [6]. Ces interventions mini-invasives transforment le pronostic des patients âgés ou fragiles, autrefois inopérables.
Vivre au Quotidien avec une Maladie de l'Aorte
Recevoir le diagnostic d'une maladie aortique bouleverse votre quotidien. Mais rassurez-vous : des milliers de patients mènent une vie normale avec ces pathologies [2,3].
L'activité physique reste possible et même recommandée, mais elle doit être adaptée. Exit les sports violents ou les efforts en apnée qui font grimper brutalement la tension artérielle. Privilégiez la marche, la natation douce ou le vélo sur terrain plat. Votre cardiologue vous aidera à définir vos limites personnelles [8].
Côté alimentation, adoptez le régime méditerranéen : fruits, légumes, poissons gras et huile d'olive protègent vos artères. Limitez le sel à 6 grammes par jour et l'alcool à 2 verres maximum. Ces mesures simples ralentissent l'évolution de votre maladie [3,4].
Le suivi médical devient votre nouvelle routine. Selon votre pathologie, vous verrez votre cardiologue tous les 3 à 6 mois, avec des examens d'imagerie réguliers. Ces rendez-vous ne sont pas une contrainte mais votre assurance-vie : ils permettent de détecter précocement toute évolution [1,2].
Psychologiquement, il est normal de ressentir de l'anxiété. Beaucoup de patients développent une "peur de l'effort" ou une angoisse des examens de contrôle. N'hésitez pas à en parler à votre équipe soignante : des solutions existent, de la relaxation aux groupes de parole [4].
Les Complications Possibles
Connaître les complications, c'est mieux les prévenir. Chaque type de maladie aortique présente ses propres risques [9,11,16].
La rupture d'anévrisme constitue la complication la plus redoutée. Elle survient quand la pression sanguine dépasse la résistance de la paroi affaiblie. Le risque annuel reste faible (2-3%) pour les anévrismes de moins de 5 cm, mais grimpe à 15-20% au-delà de 6 cm [2,9]. D'où l'importance du suivi régulier.
Les dissections aortiques peuvent compliquer un anévrisme préexistant ou survenir sur une aorte apparemment normale. Cette déchirure de la paroi interne crée un faux chenal qui peut compromettre l'irrigation des organes vitaux [9]. La mortalité atteint 50% sans traitement urgent.
Certaines complications sont spécifiques aux maladies inflammatoires. La maladie de Takayasu peut provoquer des sténoses serrées responsables d'accidents vasculaires cérébraux chez des patients jeunes [14,15]. La maladie de Behçet, elle, expose aux thromboses artérielles et aux anévrismes multiples [11,13].
Il existe aussi des complications plus rares mais graves : l'embolie de cholestérol, les fistules aorto-digestives ou les compressions d'organes voisins [16]. Ces situations nécessitent une prise en charge spécialisée en urgence.
Heureusement, les progrès chirurgicaux ont considérablement amélioré le pronostic. La mortalité opératoire des dissections de type A a chuté de 25% à 8% en dix ans grâce aux nouvelles techniques [9].
Quel est le Pronostic ?
Parlons franchement du pronostic : il n'a jamais été aussi bon qu'aujourd'hui. Les avancées thérapeutiques transforment l'évolution de ces maladies [1,8,9].
Pour les anévrismes non rompus, le pronostic dépend essentiellement de la taille et de la vitesse de croissance. Un anévrisme de 4 cm a 95% de chances de rester stable pendant 5 ans. Au-delà de 5,5 cm, l'intervention programmée offre une survie à 10 ans supérieure à 80% [2,9].
Les dissections aortiques ont longtemps été synonymes de pronostic sombre. Mais les nouvelles techniques chirurgicales changent la donne : la survie à 5 ans atteint désormais 75% pour les dissections de type A opérées en urgence [9]. Les centres experts rapportent même des taux de survie à 10 ans de 60%.
Concernant les maladies inflammatoires, les biothérapies révolutionnent le pronostic. La maladie de Takayasu, autrefois invalidante, peut aujourd'hui être contrôlée dans 80% des cas avec les anti-TNF alpha [13,14]. La rémission complète devient possible chez les patients diagnostiqués précocement.
L'âge au diagnostic influence considérablement l'évolution. Un patient de 50 ans opéré d'un anévrisme a la même espérance de vie qu'une personne du même âge sans maladie aortique [9]. Chez les octogénaires, les techniques mini-invasives permettent désormais d'intervenir avec un risque acceptable [1].
L'important ? Un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée transforment le pronostic. Les innovations 2024-2025 ouvrent des perspectives encore plus encourageantes [1,8].
Peut-on Prévenir les Maladies de l'Aorte ?
La prévention reste votre meilleure arme contre les maladies aortiques. Certains facteurs sont modifiables, d'autres non [2,3,4].
Commençons par ce que vous ne pouvez pas changer : l'âge, le sexe et l'hérédité. Si votre famille compte des cas d'anévrisme ou de dissection, parlez-en à votre médecin. Un dépistage précoce peut sauver des vies [8]. Les maladies génétiques comme Marfan nécessitent un suivi cardiologique dès l'enfance.
Mais vous avez le pouvoir d'agir sur de nombreux facteurs ! L'arrêt du tabac divise par 2 le risque d'anévrisme en 5 ans. C'est le geste le plus efficace que vous puissiez faire [2,3]. Même après 30 ans de tabagisme, il n'est jamais trop tard pour arrêter.
Le contrôle tensionnel protège vos artères. Une tension idéale se situe sous 130/80 mmHg. Si vous êtes hypertendu, prenez scrupuleusement votre traitement : chaque mmHg de baisse réduit le risque de complications [3,4]. Les nouvelles recommandations 2024 préconisent un objectif encore plus strict chez les patients à risque [8].
L'activité physique régulière renforce vos artères. 30 minutes de marche quotidienne suffisent à réduire significativement votre risque cardiovasculaire. Ajoutez-y une alimentation équilibrée, riche en oméga-3 et pauvre en graisses saturées [4].
Enfin, le dépistage systématique se développe. Certains pays proposent une échographie aortique à tous les hommes de 65 ans. En France, cette approche fait débat mais pourrait sauver 1000 vies par an [2].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises et européennes ont publié de nouvelles recommandations en 2024-2025, intégrant les dernières innovations [1,5,8].
La Haute Autorité de Santé a validé l'utilisation des endoprothèses sur mesure RELAY PRO pour les anatomies complexes. Cette décision révolutionnaire ouvre l'accès au traitement endovasculaire à des patients jusqu'alors inopérables [1]. Les critères de remboursement ont été précisés dans l'avis de janvier 2025.
L'arrêté du 29 juillet 2024 encadre strictement la pratique des actes de chirurgie aortique complexe. Seuls les centres disposant d'une expertise reconnue et d'un plateau technique adapté peuvent réaliser ces interventions [5]. Cette mesure vise à garantir la sécurité des patients et l'excellence des résultats.
Les guidelines européennes 2024 recommandent désormais l'IRM en première intention chez les patients de moins de 40 ans présentant une suspicion de maladie aortique [8]. Cette approche évite l'irradiation chez les jeunes patients et améliore la détection des maladies inflammatoires.
Santé Publique France insiste sur l'importance du dépistage ciblé chez les populations à risque. Les hommes fumeurs de plus de 65 ans devraient bénéficier d'une échographie aortique systématique [2,3]. Cette stratégie pourrait prévenir 30% des ruptures d'anévrisme.
Enfin, les nouvelles recommandations soulignent l'importance de la prise en charge multidisciplinaire. Cardiologue, chirurgien vasculaire, radiologue interventionnel : cette équipe coordonnée optimise les résultats thérapeutiques [4,8].
Ressources et Associations de Patients
Vous n'êtes pas seul face à votre maladie aortique. De nombreuses ressources existent pour vous accompagner et vous informer.
L'Association Française de Chirurgie Vasculaire propose des brochures d'information détaillées sur chaque pathologie aortique. Leur site internet regorge de conseils pratiques et de témoignages de patients. Ils organisent également des journées d'information grand public dans toute la France.
La Fédération Française de Cardiologie met à disposition des outils de prévention et d'éducation thérapeutique. Leurs "Clubs Cœur et Santé" proposent des activités physiques adaptées aux patients cardiaques. Plus de 200 clubs existent en France, peut-être y en a-t-il un près de chez vous ?
Pour les maladies rares comme Marfan ou Takayasu, des associations spécialisées offrent un soutien précieux. L'Association Marfan France organise des rencontres annuelles et finance la recherche. L'Association Française de la Maladie de Takayasu propose un accompagnement personnalisé aux patients nouvellement diagnostiqués.
Les réseaux sociaux hébergent des groupes de patients très actifs. Ces communautés virtuelles permettent d'échanger conseils et expériences. Attention toutefois : privilégiez toujours l'avis de votre médecin aux informations trouvées sur internet.
Enfin, n'oubliez pas les services sociaux hospitaliers. Les assistantes sociales vous aident dans vos démarches administratives, l'obtention d'aides financières ou l'aménagement de votre poste de travail.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils concrets pour mieux vivre avec votre maladie aortique au quotidien.
Organisez votre suivi médical : créez un dossier avec tous vos examens, notez les dates de vos prochains rendez-vous dans votre agenda. Préparez vos questions avant chaque consultation pour ne rien oublier. N'hésitez pas à vous faire accompagner par un proche lors des consultations importantes.
Adaptez votre domicile si nécessaire : évitez les efforts brutaux comme porter des charges lourdes ou monter rapidement les escaliers. Réorganisez votre espace pour limiter les déplacements. Installez des barres d'appui dans la salle de bain si vous ressentez des vertiges.
Gérez votre stress : la relaxation, la méditation ou le yoga peuvent vous aider. Certains patients trouvent un réconfort dans l'écriture ou la peinture. L'important est de trouver votre méthode personnelle pour évacuer les tensions.
Informez votre entourage : expliquez votre maladie à votre famille et vos amis proches. En cas d'urgence, ils sauront réagir rapidement. Portez toujours sur vous une carte mentionnant votre pathologie et vos traitements.
Restez actif intellectuellement : continuez vos loisirs, apprenez de nouvelles choses, maintenez vos liens sociaux. Une maladie chronique ne doit pas vous empêcher de vous épanouir. Beaucoup de patients découvrent même de nouvelles passions après leur diagnostic !
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signaux d'alarme nécessitent une consultation immédiate. Apprenez à les reconnaître pour réagir rapidement [9,19].
Urgence vitale - Appelez le 15 : douleur thoracique intense et soudaine, irradiant dans le dos ou l'abdomen. Malaise avec perte de connaissance, difficultés respiratoires majeures ou perte de pouls dans un membre. Ces symptômes peuvent signaler une dissection ou une rupture aortique [9].
Consultation rapide - Dans les 24h : douleur abdominale ou dorsale persistante, surtout si elle s'aggrave. Sensation de battements anormaux dans le ventre. Fatigue inhabituelle avec essoufflement à l'effort. Ces signes peuvent indiquer une évolution de votre anévrisme [19].
Consultation programmée - Dans la semaine : modification de vos symptômes habituels, apparition de nouveaux troubles. Difficultés à prendre votre traitement ou effets secondaires gênants. Questions sur votre maladie ou votre traitement.
Pour les patients suivis pour une maladie inflammatoire, consultez rapidement en cas de fièvre inexpliquée, de douleurs articulaires nouvelles ou d'éruption cutanée. Ces symptômes peuvent signaler une poussée de votre maladie [13,14].
N'attendez jamais que "ça passe" : votre médecin préfère vous voir pour rien que de passer à côté d'une complication. La téléconsultation peut être une solution pour les questions simples, mais l'examen clinique reste irremplaçable pour les symptômes nouveaux.
Questions Fréquentes
Puis-je voyager avec un anévrisme aortique ?Oui, dans la plupart des cas ! Pour les vols long-courriers, levez-vous régulièrement et portez des bas de contention. Évitez les destinations sans infrastructure médicale si votre anévrisme mesure plus de 5 cm. Emportez toujours vos examens récents et une lettre de votre cardiologue [2].
L'anévrisme peut-il disparaître spontanément ?
Non, un anévrisme ne régresse jamais spontanément. Au mieux, il reste stable. C'est pourquoi le suivi régulier est si important pour détecter toute évolution [2,19].
Puis-je avoir des enfants avec une maladie aortique ?
Cela dépend de votre pathologie. Les maladies génétiques nécessitent un conseil génétique avant toute grossesse. Pour les autres cas, une surveillance cardiologique renforcée permet généralement de mener une grossesse à terme [8,14].
Le stress peut-il aggraver ma maladie ?
Le stress chronique favorise l'hypertension artérielle, qui elle-même accélère l'évolution des anévrismes. Apprendre à gérer son stress fait donc partie intégrante du traitement [3,4].
Dois-je prévenir mon dentiste ?
Absolument ! Certains gestes dentaires nécessitent une antibioprophylaxie chez les patients porteurs de prothèses vasculaires. Votre cardiologue vous remettra une carte de porteur de prothèse [1].
Puis-je faire du sport ?
Oui, mais adapté ! Privilégiez les sports d'endurance modérée : marche, vélo, natation. Évitez les sports de contact, l'haltérophilie ou les efforts en apnée qui font grimper brutalement la tension [8].
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Maladies de l'aorte :
Questions Fréquentes
Puis-je voyager avec un anévrisme aortique ?
Oui, dans la plupart des cas ! Pour les vols long-courriers, levez-vous régulièrement et portez des bas de contention. Évitez les destinations sans infrastructure médicale si votre anévrisme mesure plus de 5 cm.
L'anévrisme peut-il disparaître spontanément ?
Non, un anévrisme ne régresse jamais spontanément. Au mieux, il reste stable. C'est pourquoi le suivi régulier est si important pour détecter toute évolution.
Puis-je avoir des enfants avec une maladie aortique ?
Cela dépend de votre pathologie. Les maladies génétiques nécessitent un conseil génétique avant toute grossesse. Pour les autres cas, une surveillance cardiologique renforcée permet généralement de mener une grossesse à terme.
Le stress peut-il aggraver ma maladie ?
Le stress chronique favorise l'hypertension artérielle, qui elle-même accélère l'évolution des anévrismes. Apprendre à gérer son stress fait donc partie intégrante du traitement.
Puis-je faire du sport ?
Oui, mais adapté ! Privilégiez les sports d'endurance modérée : marche, vélo, natation. Évitez les sports de contact, l'haltérophilie ou les efforts en apnée qui font grimper brutalement la tension.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] RELAY PRO CUSTOM MADE DEVICE. HAS. 2024-2025.Lien
- [2] Épidémiologie des maladies aortiques et artérielles. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [3] Épidémiologie des maladies cardiovasculaires en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [4] Les maladies cardiovasculaires en France : un impact majeur. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [5] Arrêté du 29 juillet 2024 limitant la pratique des actes de chirurgie aortique. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Valvulopathies Archives. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Le programme des JESFC 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] 2024 ESC Guidelines for PAD and Aortic Diseases. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] Survival outcomes after surgery for type A aortic dissection. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [10] K Ikemakhen, L Benjilali. Anévrysme de l'aorte abdominale sus-et sous-rénale inaugural d'une maladie de Takayasu. 2024.Lien
- [11] I Doukkali, M El Khatib. Manifestation rénale d'un anévrysme de l'aorte abdominale au cours de la maladie de Behçet. 2024.Lien
- [13] ZT Mezalek, H Khibri. Les complications vasculaires de la maladie de Behçet. 2023.Lien
- [14] A Hamaid, O Terra. Quand la maladie de Takayasu se cache derrière une dysphagie!. 2025.Lien
- [15] Y Fellague Chebra, A Boukhmis. Aorte porcelaine sur maladie de Takayasu. 2025.Lien
- [16] BA Massamba, ZP Ouedraogo. Maladie de Bouveret et anévrysme thrombosé de l'aorte. 2024.Lien
- [17] S Mach, NE Bouddiaf. L'apéline, un nouvel espoir thérapeutique dans les maladies cardiovasculaires. 2022.Lien
- [18] Maladies de l'aorte thoracique. Ottawa Heart Institute.Lien
- [19] Anévrismes de l'aorte thoracique - Troubles cardiaques. MSD Manuals.Lien
Publications scientifiques
- Anévrysme de l'aorte abdominale sus-et sous-rénale inaugural d'une maladie de Takayasu, à propos d'un cas et revue de la littérature (2024)
- Manifestation rénale d'un anévrysme de l'aorte abdominale au cours de la maladie de Behçet (2024)
- [HTML][HTML] La maladie de Takayasu juvénile: observation clinique et revue de la littérature (2022)
- Les complications vasculaires de la maladie de Behçet (2023)6 citations
- Quand la maladie de Takayasu se cache derrière une dysphagie! (2025)
Ressources web
- Maladies de l'aorte thoracique (ottawaheart.ca)
Symptômes. L'anévrisme aortique est généralement asymptomatique, mais on observe parfois les symptômes suivants : Douleur à la poitrine; Mal de dos;
- Anévrismes de l'aorte thoracique - Troubles cardiaques et ... (msdmanuals.com)
Les anévrismes de l'aorte thoracique ne provoquent pas toujours des symptômes, ou peuvent causer une douleur, une toux et une respiration sifflante.
- Maladies de l'aorte thoracique ou dilatation anévrysmale ... (institutcardiovasculaire.be)
fortes douleurs abdominales associées à un durcissement de la paroi abdominale ; · syncope par perte sanguine rapide et importante dans le ventre ; · pâleur et ...
- Les symptômes et les traitements de la sténose aortique (hug.ch)
22 sept. 2023 — La sténose aortique dégénérative c'est le rétrécissement aortique calcifié, maladie des valves cardiaques la plus fréquente dans le monde ...
- Dissection aortique : définition, causes, traitement (elsan.care)
Diagnostic de la dissection aortique ? · Une diminution du pouls au niveau des bras et des jambes ; · Une tension différente entre les deux bras du patient ; · Un ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.