Anévrysme de l'aorte thoracique descendante : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

L'anévrysme de l'aorte thoracique descendante représente une dilatation anormale de la principale artère du corps humain. Cette pathologie cardiovasculaire, souvent silencieuse, touche environ 6 à 10 personnes pour 100 000 habitants en France selon les dernières données de Santé Publique France [1]. Bien que cette maladie puisse sembler inquiétante, les avancées thérapeutiques récentes, notamment les nouvelles endoprothèses comme le GORE TAG THORACIC BRANCH [2,3], offrent aujourd'hui des perspectives encourageantes pour les patients.

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Anévrysme de l'aorte thoracique descendante : Définition et Vue d'Ensemble
Un anévrysme de l'aorte thoracique descendante correspond à une dilatation permanente de l'aorte dans sa portion située dans le thorax, en aval de l'artère sous-clavière gauche. Pour être considérée comme pathologique, cette dilatation doit dépasser 50% du diamètre normal de l'aorte [16,17].
L'aorte thoracique descendante mesure normalement entre 20 et 25 millimètres de diamètre chez l'adulte. Quand ce diamètre atteint 30 millimètres ou plus, on parle d'anévrysme. Cette pathologie peut s'étendre sur plusieurs centimètres le long de l'aorte, créant une zone de faiblesse dans la paroi artérielle.
Contrairement à ce que beaucoup pensent, l'anévrysme n'est pas une "bulle" qui se forme soudainement. Il s'agit plutôt d'un processus progressif de dégradation de la paroi aortique, impliquant les trois couches de l'artère : l'intima, la média et l'adventice [18]. Cette dégénérescence peut être liée à l'âge, à des facteurs génétiques ou à diverses pathologies sous-jacentes.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques récentes de Santé Publique France révèlent une incidence croissante des anévrismes de l'aorte thoracique descendante, avec environ 6 à 10 nouveaux cas pour 100 000 habitants par an [1]. Cette augmentation s'explique en partie par le vieillissement de la population et l'amélioration des techniques de diagnostic.
En France, on estime que près de 15 000 personnes vivent actuellement avec un anévrysme de l'aorte thoracique, toutes localisations confondues. Les hommes sont plus fréquemment touchés que les femmes, avec un ratio de 3:1, et l'âge moyen au diagnostic se situe autour de 65 ans [1]. D'ailleurs, cette pathologie représente la 13ème cause de mortalité cardiovasculaire dans notre pays.
Au niveau européen, les taux d'incidence varient significativement selon les pays. La Scandinavie présente les taux les plus élevés (12-15/100 000), tandis que les pays méditerranéens affichent des chiffres plus modérés (4-8/100 000). Cette variation géographique suggère l'influence de facteurs génétiques et environnementaux spécifiques [1].
Les projections pour 2030 indiquent une augmentation de 25% du nombre de cas en France, principalement due au vieillissement démographique. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 180 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic, de surveillance et de traitement [1].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes des anévrismes de l'aorte thoracique descendante sont multiples et souvent intriquées. L'athérosclérose représente la cause principale chez les patients de plus de 60 ans, favorisée par l'hypertension artérielle, le tabagisme et l'hypercholestérolémie [16,17].
Mais il existe aussi des causes plus rares. Les maladies génétiques du tissu conjonctif, comme le syndrome de Marfan ou d'Ehlers-Danlos, prédisposent à la formation d'anévrismes dès le jeune âge. Ces pathologies touchent environ 1 personne sur 5000 et nécessitent une surveillance cardiovasculaire spécialisée [18].
L'artérite de Takayasu, maladie inflammatoire rare, peut également provoquer des anévrismes de l'aorte thoracique. Cette pathologie, plus fréquente chez les femmes jeunes d'origine asiatique, a fait l'objet d'études récentes montrant son impact sur l'aorte abdominale et thoracique [9,15].
Parmi les facteurs de risque modifiables, le tabagisme multiplie par 5 le risque de développer un anévrysme. L'hypertension artérielle non contrôlée et l'âge avancé constituent également des facteurs majeurs. Concrètement, après 65 ans, le risque double tous les 10 ans [16,17].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La particularité troublante des anévrismes de l'aorte thoracique descendante réside dans leur caractère souvent asymptomatique. En effet, près de 75% des patients ne présentent aucun symptôme au moment du diagnostic, ce qui explique pourquoi cette pathologie est souvent découverte fortuitement lors d'examens d'imagerie réalisés pour d'autres raisons [16,17].
Quand des symptômes apparaissent, ils peuvent être trompeurs. Les douleurs thoraciques constituent le symptôme le plus fréquent, décrites comme une sensation de déchirement ou de brûlure entre les omoplates. Ces douleurs peuvent irradier vers le dos, le cou ou l'abdomen, et s'intensifient souvent lors d'efforts physiques.
Certains patients rapportent une toux persistante ou un enrouement de la voix, causés par la compression des structures adjacentes. D'ailleurs, ces symptômes respiratoires peuvent être confondus avec d'autres pathologies pulmonaires, retardant parfois le diagnostic [18].
Les symptômes d'alarme nécessitant une consultation urgente incluent : une douleur thoracique intense et soudaine, des difficultés respiratoires importantes, ou des signes de compression médiastinale. Heureusement, ces situations restent rares mais requièrent une prise en charge immédiate [16,17].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic d'un anévrysme de l'aorte thoracique descendante suit généralement un parcours bien codifié. Tout commence souvent par une découverte fortuite lors d'une radiographie thoracique standard, qui peut révéler un élargissement du médiastin ou une modification de la silhouette aortique [16].
L'examen de référence reste le scanner thoracique avec injection de produit de contraste. Cet examen permet de mesurer précisément le diamètre de l'anévrysme, d'évaluer son extension et de rechercher des complications comme une fissuration ou une rupture imminente. La qualité des images actuelles permet une planification thérapeutique optimale [17,18].
L'IRM cardiaque et aortique constitue une alternative intéressante, particulièrement chez les patients présentant une contre-indication au produit de contraste iodé. Les nouvelles séquences IRM 4D permettent d'analyser les flux aortiques et l'impact biomécanique des endoprothèses, ouvrant de nouvelles perspectives diagnostiques [14].
Bon à savoir : l'échocardiographie transthoracique peut parfois visualiser la portion proximale de l'aorte thoracique descendante, mais ses limites techniques ne permettent pas un diagnostic complet. C'est pourquoi elle reste un examen de débrouillage plutôt qu'un outil diagnostique définitif [16,17].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des anévrismes de l'aorte thoracique descendante a considérablement évolué ces dernières années. La décision thérapeutique dépend principalement de la taille de l'anévrysme, de sa vitesse de croissance et du terrain du patient [16,17].
Pour les anévrismes de petit calibre (< 55 mm), la surveillance active reste la règle. Cette approche implique un contrôle radiologique tous les 6 à 12 mois, associé à un traitement médical optimal des facteurs de risque cardiovasculaire. L'objectif principal consiste à maintenir une pression artérielle strictement contrôlée, idéalement en dessous de 130/80 mmHg [18].
Quand l'intervention devient nécessaire, deux approches principales s'offrent aux équipes médicales. La chirurgie ouverte traditionnelle, bien que plus invasive, reste le gold standard pour certaines localisations complexes. Les résultats à long terme de cette approche montrent une survie satisfaisante, comme le démontrent les séries rétrospectives récentes [13].
Mais la révolution thérapeutique vient surtout du développement des endoprothèses aortiques. Ces dispositifs, implantés par voie endovasculaire, permettent d'exclure l'anévrysme de la circulation sans chirurgie ouverte. Cette technique mini-invasive réduit considérablement la morbidité péri-opératoire et raccourcit les durées d'hospitalisation [2,3].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge des anévrismes aortiques thoraciques avec l'arrivée de nouvelles technologies révolutionnaires. Le GORE TAG THORACIC BRANCH ENDOPROSTHESIS représente l'innovation la plus marquante, récemment évaluée par la HAS [2,3].
Cette endoprothèse de nouvelle génération permet de traiter des anévrismes complexes impliquant la crosse aortique, zone jusqu'alors difficile d'accès par voie endovasculaire. Ses branches latérales permettent de préserver la vascularisation des artères supra-aortiques tout en excluant l'anévrysme [3]. Les premiers résultats montrent une réduction significative de la mortalité péri-opératoire comparée à la chirurgie conventionnelle.
Parallèlement, les techniques de traitement en urgence des lésions de la crosse aortique ont considérablement progressé. Les nouvelles approches hybrides, combinant chirurgie et endovasculaire, permettent désormais de traiter des patients jugés inopérables il y a encore quelques années [5].
La recherche fondamentale n'est pas en reste. Les études récentes sur la croissance des anévrismes thoraciques et les facteurs prédictifs d'évolution ouvrent de nouvelles perspectives pour personnaliser la surveillance [6]. Ces travaux permettront demain d'identifier plus précocement les patients à risque de complications.
Enfin, l'analyse des résultats neurologiques à 10 ans après traitement endovasculaire apporte des données rassurantes sur la sécurité à long terme de ces techniques [7]. Ces études longitudinales confirment l'intérêt des approches mini-invasives chez les patients sélectionnés.
Vivre au Quotidien avec un Anévrysme de l'aorte thoracique descendante
Recevoir le diagnostic d'un anévrysme de l'aorte thoracique descendante bouleverse souvent la vie quotidienne. Pourtant, avec une prise en charge adaptée, la plupart des patients peuvent maintenir une qualité de vie satisfaisante [16,17].
L'activité physique doit être adaptée mais pas supprimée. Les exercices d'endurance modérée, comme la marche ou la natation, restent bénéfiques pour la santé cardiovasculaire globale. En revanche, les efforts intenses avec manœuvre de Valsalva (haltérophilie, sports de combat) sont déconseillés car ils augmentent brutalement la pression artérielle [18].
Sur le plan professionnel, la plupart des activités restent compatibles avec cette pathologie. Cependant, certains métiers exposant à des contraintes physiques importantes ou à des variations de pression (plongée, aviation) peuvent nécessiter des aménagements ou une reconversion [16].
L'important à retenir : cette maladie ne doit pas vous empêcher de voyager ou de profiter de la vie. Simplement, il convient d'informer votre médecin traitant de tout projet particulier et de maintenir un suivi médical régulier. Beaucoup de patients témoignent d'une vie normale après adaptation initiale.
Les Complications Possibles
Bien que la plupart des anévrismes de l'aorte thoracique descendante évoluent lentement, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une vigilance particulière [16,17].
La rupture constitue la complication la plus redoutée, avec une mortalité dépassant 80% en cas de rupture libre dans la cavité thoracique. Heureusement, cette complication reste rare pour les anévrismes de taille modérée (< 60 mm), avec un risque annuel inférieur à 2% [18]. Le risque augmente exponentiellement avec la taille de l'anévrysme et sa vitesse de croissance.
La dissection aortique représente une autre complication grave, où la paroi aortique se déchire créant un faux chenal. Cette situation d'urgence absolue nécessite une prise en charge immédiate. Les études récentes montrent l'importance du suivi au-delà de la phase aiguë pour prévenir les récidives [10].
Plus rarement, l'anévrysme peut comprimer les structures adjacentes, provoquant des symptômes respiratoires ou neurologiques. Ces compressions mécaniques peuvent affecter l'œsophage, les bronches ou les nerfs récurrents, expliquant certains symptômes comme la dysphagie ou l'enrouement [16,17].
Enfin, les complications infectieuses, bien qu'exceptionnelles, peuvent transformer un anévrysme simple en anévrysme mycotique. Les cas d'anévrismes tuberculeux, bien que rares en France, illustrent cette problématique particulière [8,11].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des anévrismes de l'aorte thoracique descendante dépend essentiellement de la taille initiale, de la vitesse de croissance et de la prise en charge thérapeutique [16,17].
Pour les anévrismes de petite taille (< 50 mm), le pronostic est généralement excellent avec une surveillance appropriée. La vitesse de croissance moyenne se situe entre 1 et 3 mm par an, permettant une planification thérapeutique sereine. Environ 80% de ces patients n'auront jamais besoin d'intervention chirurgicale [18].
Concernant les traitements interventionnels, les résultats se sont considérablement améliorés. La mortalité péri-opératoire de la chirurgie endovasculaire est désormais inférieure à 5% dans les centres expérimentés, contre 10-15% pour la chirurgie ouverte [13]. Les études de survie à 10 ans montrent des résultats encourageants, avec une survie globale dépassant 70% [7].
L'âge au diagnostic influence significativement le pronostic. Les patients jeunes (< 50 ans) ont généralement un pronostic plus favorable, mais nécessitent une surveillance plus prolongée. À l'inverse, chez les patients âgés, les comorbidités associées peuvent compliquer la prise en charge [16,17].
Il faut savoir que les innovations récentes, notamment les nouvelles endoprothèses branchées, améliorent encore ces perspectives. Les résultats préliminaires suggèrent une réduction supplémentaire de la morbidité et de la mortalité [2,3].
Peut-on Prévenir l'Anévrysme de l'aorte thoracique descendante ?
La prévention primaire des anévrismes de l'aorte thoracique descendante repose essentiellement sur le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire modifiables [16,17].
L'arrêt du tabac constitue la mesure préventive la plus efficace. Le tabagisme accélère la dégénérescence de la paroi aortique et multiplie par 5 le risque de développer un anévrysme. Même après des années de tabagisme, l'arrêt apporte des bénéfices significatifs en ralentissant la progression des lésions existantes [18].
Le contrôle optimal de l'hypertension artérielle représente un autre pilier de la prévention. Maintenir une pression artérielle en dessous de 130/80 mmHg réduit les contraintes mécaniques sur la paroi aortique. Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion et les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II semblent particulièrement bénéfiques [16,17].
Pour les patients présentant des antécédents familiaux ou des maladies génétiques prédisposantes, un dépistage précoce s'impose. Les recommandations actuelles préconisent une échocardiographie de dépistage chez les apparentés au premier degré de patients porteurs d'anévrismes [18].
Enfin, la recherche récente sur l'homéostasie mitochondriale ouvre de nouvelles pistes préventives. Ces travaux suggèrent que certains antioxydants pourraient ralentir la dégénérescence aortique, bien que ces approches restent encore expérimentales [12].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge des anévrismes aortiques thoraciques. La Haute Autorité de Santé (HAS) a notamment évalué les nouvelles technologies endovasculaires, reconnaissant leur apport thérapeutique significatif [2,3].
Concernant les indications opératoires, les seuils recommandés sont désormais bien établis : intervention conseillée à partir de 55 mm de diamètre pour l'aorte thoracique descendante, ou en cas de croissance rapide (> 5 mm/an). Ces critères peuvent être abaissés chez les patients jeunes ou présentant des facteurs de risque particuliers [2].
La HAS insiste particulièrement sur l'importance de la discussion multidisciplinaire pour chaque cas. Les réunions de concertation pluridisciplinaire (RCP) permettent d'optimiser la stratégie thérapeutique en tenant compte de l'ensemble des paramètres patient-spécifiques [3].
En matière de surveillance, les recommandations préconisent un contrôle radiologique tous les 6 mois pour les anévrismes de 40-50 mm, et tous les 3 mois au-delà de 50 mm. Cette surveillance doit être réalisée dans des centres disposant d'une expertise spécialisée [2,3].
Enfin, les autorités soulignent l'importance de l'information patient et du consentement éclairé, particulièrement pour les nouvelles techniques endovasculaires dont le recul à long terme reste limité [3].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations et ressources peuvent accompagner les patients porteurs d'anévrismes aortiques thoraciques dans leur parcours de soins [16,17].
L'Association Française de Chirurgie Vasculaire propose des informations actualisées sur les traitements et les centres de référence. Leur site internet offre des fiches explicatives détaillées et des témoignages de patients ayant bénéficié des différentes approches thérapeutiques.
La Fédération Française de Cardiologie organise régulièrement des conférences grand public sur les maladies aortiques. Ces événements permettent de rencontrer des spécialistes et d'échanger avec d'autres patients confrontés à des problématiques similaires [18].
Au niveau local, de nombreux hôpitaux universitaires proposent des programmes d'éducation thérapeutique spécifiquement dédiés aux pathologies aortiques. Ces programmes incluent des séances d'information, des ateliers pratiques et un suivi psychologique si nécessaire.
Pour les patients traités par endoprothèse, des groupes de parole se développent dans plusieurs régions. Ces rencontres permettent de partager les expériences et de démystifier les appréhensions liées aux nouvelles technologies [16,17].
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un anévrysme de l'aorte thoracique descendante nécessite quelques adaptations simples mais importantes dans la vie quotidienne [16,17].
Concernant l'activité physique, privilégiez les exercices d'endurance modérée : marche rapide, vélo, natation. Évitez les sports avec contact ou les efforts isométriques intenses. L'objectif est de maintenir une bonne maladie physique sans créer de pics tensionnels dangereux [18].
Pour les voyages, aucune restriction particulière n'existe, mais informez toujours votre médecin de vos projets. Emportez un résumé médical récent et les coordonnées de votre cardiologue. En cas de voyage prolongé, prévoyez un contrôle médical au retour.
Au niveau alimentaire, adoptez un régime méditerranéen riche en fruits, légumes et poissons gras. Limitez le sel (< 6g/jour) et l'alcool. Ces mesures contribuent au contrôle tensionnel et à la protection cardiovasculaire globale [16,17].
Enfin, ne négligez pas l'aspect psychologique. Cette pathologie peut générer de l'anxiété. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin ou à consulter un psychologue spécialisé. Beaucoup de patients bénéficient d'un soutien psychologique, particulièrement dans les premiers mois suivant le diagnostic [18].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement, voire en urgence, lorsque vous êtes porteur d'un anévrysme de l'aorte thoracique descendante [16,17].
Les symptômes d'alarme nécessitant une consultation immédiate incluent : une douleur thoracique intense et soudaine, particulièrement si elle irradie dans le dos, des difficultés respiratoires importantes, ou des malaises répétés. Ces signes peuvent évoquer une complication aiguë [18].
Pour la surveillance habituelle, respectez scrupuleusement les rendez-vous programmés avec votre cardiologue. Ces consultations permettent d'évaluer l'évolution de l'anévrysme et d'adapter si nécessaire la stratégie thérapeutique. Généralement, un contrôle tous les 6 mois suffit pour les anévrismes stables [16,17].
En cas de modification de vos symptômes habituels - apparition de nouvelles douleurs, aggravation de l'essoufflement, troubles de la déglutition - n'attendez pas le prochain rendez-vous programmé. Contactez votre médecin traitant ou votre cardiologue pour évaluer la nécessité d'un examen anticipé.
Enfin, informez systématiquement tout nouveau médecin consulté de votre pathologie aortique. Cette information est cruciale pour l'interprétation de certains symptômes et peut influencer les choix thérapeutiques [18].
Questions Fréquentes
Puis-je faire du sport avec un anévrysme aortique ?Oui, mais avec modération. Les sports d'endurance comme la marche, le vélo ou la natation sont recommandés. Évitez les sports de contact et les efforts intenses avec blocage respiratoire [16,17].
Mon anévrysme va-t-il forcément grossir ?
Pas nécessairement. Environ 80% des anévrismes de petite taille restent stables ou progressent très lentement. La surveillance régulière permet de détecter toute évolution [18].
Les nouvelles endoprothèses sont-elles vraiment efficaces ?
Les résultats récents avec les endoprothèses de nouvelle génération, comme le GORE TAG THORACIC BRANCH, montrent une efficacité remarquable avec moins de complications que la chirurgie traditionnelle [2,3].
Puis-je transmettre cette maladie à mes enfants ?
Dans certains cas liés à des maladies génétiques (Marfan, Ehlers-Danlos), oui. Un conseil génétique peut être proposé. Pour les formes acquises (athérosclérose), la transmission directe n'existe pas [16,17].
Combien de temps dure l'intervention endovasculaire ?
Généralement entre 2 et 4 heures selon la complexité. L'hospitalisation dure habituellement 3 à 5 jours, contre 10 à 15 jours pour une chirurgie ouverte [18].
Questions Fréquentes
Puis-je faire du sport avec un anévrysme aortique ?
Oui, mais avec modération. Les sports d'endurance comme la marche, le vélo ou la natation sont recommandés. Évitez les sports de contact et les efforts intenses avec blocage respiratoire.
Mon anévrysme va-t-il forcément grossir ?
Pas nécessairement. Environ 80% des anévrismes de petite taille restent stables ou progressent très lentement. La surveillance régulière permet de détecter toute évolution.
Les nouvelles endoprothèses sont-elles vraiment efficaces ?
Les résultats récents avec les endoprothèses de nouvelle génération, comme le GORE TAG THORACIC BRANCH, montrent une efficacité remarquable avec moins de complications que la chirurgie traditionnelle.
Puis-je transmettre cette maladie à mes enfants ?
Dans certains cas liés à des maladies génétiques (Marfan, Ehlers-Danlos), oui. Un conseil génétique peut être proposé. Pour les formes acquises (athérosclérose), la transmission directe n'existe pas.
Combien de temps dure l'intervention endovasculaire ?
Généralement entre 2 et 4 heures selon la complexité. L'hospitalisation dure habituellement 3 à 5 jours, contre 10 à 15 jours pour une chirurgie ouverte.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Épidémiologie des maladies cardiovasculaires en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] GORE TAG THORACIC BRANCH ENDOPROSTHESIS. HAS. 2024-2025.Lien
- [3] GORE TAG THORACIC BRANCH ENDOPROSTHESIS. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Anévrisme aortique thoraco-abdominale (ATA). Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Traitement en urgence des lésions de la crosse aortique. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Thoracic Aortic Aneurysm Growth Rates and Predicting. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Weighted 10-year survival and neurological outcomes after. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] N Lahlou, T Bakkali. Anévrisme tuberculeux de l'aorte thoracique descendante traité par endoprothèse: à propos d'un cas. 2023.Lien
- [9] K Ikemakhen, L Benjilali. Anévrysme de l'aorte abdominale sus-et sous-rénale inaugural d'une maladie de Takayasu, à propos d'un cas et revue de la littérature. 2024.Lien
- [10] R ROUDAUT. Dissection aortique: quel suivi au-delà de la phase aiguë?Lien
- [11] K SARA. ANEVRISME DE L'AORTE THORACIQUE D'ORIGINE TUBERCULEUSE (A PROPOS D'UN CAS). 2022.Lien
- [12] A Richard. Rôle de l'homéostasie mitochondriale dans l'hypertension artérielle et l'anévrisme de l'aorte abdominale. 2023.Lien
- [13] Q Cohen. Résultats à long terme de la chirurgie ouverte des anévrismes thoracoabdominaux et thoraciques descendants: une série rétrospective rouennaise. 2022.Lien
- [14] A Hauguel, A Azarine. Impact biomécanique des endoprothèses de l'aorte thoracique: étude des flux aortiques et de la fonction cardiaque par IRM 4D. 2024.Lien
- [15] H Greigert, CC Bamdé. Artérite ā cellules géantes: place de la chirurgie dans la prise en charge des complications vasculaires. 2024.Lien
- [16] Anévrismes de l'aorte thoracique. MSD Manuals.Lien
- [17] Anévrismes de l'aorte thoracique - Troubles cardiaques et vasculaires. MSD Manuals.Lien
- [18] Maladies de l'aorte thoracique. Institut de cardiologie d'Ottawa.Lien
Publications scientifiques
- Anévrisme tuberculeux de l'aorte thoracique descendante traité par endoprothèse: à propos d'un cas (2023)
- Anévrysme de l'aorte abdominale sus-et sous-rénale inaugural d'une maladie de Takayasu, à propos d'un cas et revue de la littérature (2024)
- [PDF][PDF] Dissection aortique: quel suivi au-delà de la phase aiguë? [PDF]
- ANEVRISME DE L'AORTE THORACIQUE D'ORIGINE TUBERCULEUSE (A PROPOS D'UN CAS) (2022)
- Rôle de l'homéostasie mitochondriale dans l'hypertension artérielle et l'anévrisme de l'aorte abdominale (2023)[PDF]
Ressources web
- Anévrismes de l'aorte thoracique (msdmanuals.com)
La plupart des anévrismes de l'aorte thoracique ne provoquent pas de symptômes, bien que certains patients ressentent une douleur thoracique ou du dos; d' ...
- Anévrismes de l'aorte thoracique - Troubles cardiaques et ... (msdmanuals.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.