Aller au contenu principal

Anévrysme de l'aorte thoracique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Anévrysme de l'aorte thoracique

L'anévrysme de l'aorte thoracique est une dilatation anormale de l'aorte dans sa portion thoracique. Cette pathologie cardiovasculaire touche environ 10 000 personnes par an en France [1,2]. Bien que souvent silencieuse, elle nécessite une surveillance médicale rigoureuse. Les innovations thérapeutiques 2024-2025, notamment les endoprothèses branchées, révolutionnent sa prise en charge [1,3].

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Anévrysme de l'aorte thoracique : Définition et Vue d'Ensemble

Un anévrysme de l'aorte thoracique correspond à une dilatation permanente de l'aorte dans sa portion thoracique, c'est-à-dire la partie située dans le thorax. L'aorte, cette artère principale de notre organisme, mesure normalement 2 à 3 centimètres de diamètre. On parle d'anévrysme lorsque ce diamètre augmente de plus de 50% par rapport à la normale [14,15].

Cette pathologie peut toucher différents segments de l'aorte thoracique : l'aorte ascendante (la plus fréquente), la crosse aortique ou l'aorte descendante. Chaque localisation présente des particularités en termes de risques et de traitement [2,3]. D'ailleurs, les anévrismes de l'aorte ascendante représentent environ 60% des cas, tandis que ceux de l'aorte descendante concernent 40% des patients [15].

Mais pourquoi cette dilatation se produit-elle ? La paroi aortique, composée de trois couches distinctes, peut s'affaiblir sous l'effet de divers facteurs. Cette fragilisation progressive conduit à une perte d'élasticité et à une dilatation de l'artère [13,14]. L'important à retenir : un anévrysme peut rester stable pendant des années ou évoluer rapidement, d'où l'importance d'un suivi médical régulier.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, l'incidence des anévrismes de l'aorte thoracique est estimée à 15 à 20 cas pour 100 000 habitants par an, soit environ 10 000 à 13 000 nouveaux cas annuellement [2,3]. Cette pathologie touche principalement les hommes après 60 ans, avec un ratio homme/femme de 3:1 pour l'aorte ascendante et 2:1 pour l'aorte descendante [14,15].

Les données épidémiologiques révèlent des disparités régionales intéressantes. Les régions du Nord et de l'Est de la France présentent une incidence légèrement supérieure, probablement liée aux facteurs de risque cardiovasculaire plus fréquents dans ces zones [2]. Concrètement, cela représente une différence de 20 à 30% par rapport aux régions méditerranéennes.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute avec l'Allemagne et le Royaume-Uni. Les pays nordiques affichent des taux supérieurs, atteignant 25 cas pour 100 000 habitants en Suède [4]. Cette variation s'explique en partie par les différences génétiques et les habitudes de vie.

L'évolution temporelle montre une augmentation de 15% de l'incidence sur les dix dernières années [2,3]. Cette hausse s'explique par le vieillissement de la population, l'amélioration du diagnostic et une meilleure détection lors d'examens d'imagerie réalisés pour d'autres motifs. Les projections pour 2030 estiment une augmentation de 25% supplémentaire, principalement due au vieillissement démographique.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes des anévrismes de l'aorte thoracique sont multiples et souvent intriquées. L'âge constitue le facteur de risque principal : après 65 ans, le risque augmente exponentiellement [14,15]. Mais d'autres éléments jouent un rôle déterminant.

Les facteurs génétiques occupent une place importante, particulièrement pour les anévrismes de l'aorte ascendante. Les maladies du tissu conjonctif comme le syndrome de Marfan, d'Ehlers-Danlos ou de Loeys-Dietz sont retrouvées chez 15 à 20% des patients [13]. Ces pathologies héréditaires affectent la structure même de la paroi aortique, la rendant plus fragile.

L'hypertension artérielle représente un facteur de risque majeur, présente chez 70% des patients [14,15]. Elle exerce une pression constante sur la paroi aortique, favorisant sa dilatation progressive. Le tabagisme multiplie par 3 le risque de développer un anévrysme, particulièrement au niveau de l'aorte descendante [16].

Certaines causes plus rares méritent d'être mentionnées. Les infections, notamment la tuberculose, peuvent provoquer des anévrismes inflammatoires [6,8]. Ces formes infectieuses, bien que peu fréquentes en France, nécessitent une prise en charge spécialisée combinant traitement anti-infectieux et chirurgie vasculaire.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

La particularité des anévrismes de l'aorte thoracique réside dans leur caractère souvent asymptomatique. En effet, 60 à 70% des patients ne présentent aucun symptôme au moment du diagnostic [14,15]. Cette absence de signes cliniques explique pourquoi beaucoup d'anévrismes sont découverts fortuitement lors d'examens d'imagerie réalisés pour d'autres motifs.

Lorsque des symptômes apparaissent, ils varient selon la localisation de l'anévrysme. Les anévrismes de l'aorte ascendante peuvent provoquer des douleurs thoraciques, souvent décrites comme une sensation de pression ou de serrement dans la poitrine. Ces douleurs peuvent irradier vers le dos, entre les omoplates [15].

Les anévrismes de l'aorte descendante génèrent plutôt des douleurs dorsales, parfois accompagnées d'une toux persistante ou d'un enrouement. Ce dernier symptôme s'explique par la compression du nerf récurrent laryngé par l'anévrysme [14]. D'ailleurs, tout enrouement persistant chez une personne de plus de 60 ans doit faire évoquer cette possibilité.

Les signes d'alarme nécessitant une consultation urgente incluent : une douleur thoracique intense et brutale, des difficultés respiratoires importantes, ou des signes de compression des structures adjacentes. Ces symptômes peuvent témoigner d'une complication aiguë comme une fissuration ou une rupture imminente [15,16].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic d'un anévrysme de l'aorte thoracique repose principalement sur l'imagerie médicale. La découverte se fait souvent de manière fortuite lors d'une radiographie thoracique, d'un scanner ou d'une échographie cardiaque réalisés pour d'autres motifs [14,15].

L'échocardiographie transthoracique constitue souvent le premier examen. Elle permet d'évaluer l'aorte ascendante et la crosse aortique, mais ses limites concernent l'aorte descendante, moins bien visualisée. Cet examen non invasif donne une première estimation du diamètre aortique et de la fonction cardiaque [15].

Le scanner thoracique avec injection représente l'examen de référence. Il permet une mesure précise des diamètres, une analyse de la morphologie de l'anévrysme et la détection d'éventuelles complications comme une fissuration ou un hématome pariétal [14,15]. La qualité des images actuelles permet même une reconstruction 3D, particulièrement utile pour planifier un éventuel traitement.

L'IRM peut être proposée en alternative au scanner, notamment chez les patients présentant une contre-indication aux produits de contraste iodés. Elle offre une excellente résolution pour l'analyse de la paroi aortique et permet de détecter des anomalies inflammatoires [2,3]. Bon à savoir : ces examens sont généralement répétés tous les 6 à 12 mois pour surveiller l'évolution de l'anévrysme.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des anévrismes de l'aorte thoracique dépend de plusieurs facteurs : la taille, la localisation, la vitesse de croissance et l'état général du patient [14,15]. Pour les anévrismes de petite taille (moins de 5 cm), une surveillance médicale est généralement privilégiée, associée au contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire.

La chirurgie ouverte reste le traitement de référence pour les anévrismes de l'aorte ascendante et de la crosse aortique. Cette intervention consiste à remplacer le segment dilaté par une prothèse synthétique. Bien que complexe, cette chirurgie offre d'excellents résultats à long terme avec un taux de survie à 10 ans supérieur à 80% [15].

Pour l'aorte descendante, le traitement endovasculaire s'est imposé comme une alternative moins invasive. Cette technique consiste à introduire une endoprothèse par voie fémorale pour exclure l'anévrysme de la circulation. Les avantages incluent une mortalité opératoire réduite et une récupération plus rapide [9,12].

Le traitement médical accompagne toujours la prise en charge. Il vise à contrôler la pression artérielle, idéalement en dessous de 130/80 mmHg, et à réduire les autres facteurs de risque cardiovasculaire. Les bêta-bloquants sont particulièrement recommandés car ils diminuent la contrainte exercée sur la paroi aortique [14,15].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque une révolution dans le traitement des anévrismes complexes avec l'arrivée de nouvelles endoprothèses branchées. La GORE TAG Thoracic Branch Endoprosthesis, récemment évaluée par la HAS, permet désormais de traiter des anévrismes impliquant les artères viscérales [1]. Cette innovation ouvre de nouvelles perspectives pour des patients auparavant inopérables.

Les anévrismes thoraco-abdominaux bénéficient également d'avancées majeures. Les centres hospitaliers universitaires français, notamment Lyon, développent des techniques hybrides combinant chirurgie ouverte et endovasculaire [2,3]. Ces approches permettent de traiter des lésions étendues avec une morbi-mortalité réduite.

La recherche génétique progresse rapidement. Une étude récente publiée dans Arteriosclerosis, Thrombosis, and Vascular Biology identifie de nouveaux gènes impliqués dans la formation des anévrismes [4]. Ces découvertes ouvrent la voie à des traitements personnalisés basés sur le profil génétique du patient.

Une découverte surprenante concerne la metformine, ce médicament antidiabétique bien connu. Des recherches récentes suggèrent qu'elle pourrait réduire le risque de développement et de progression des anévrismes aortiques [5]. Cette piste thérapeutique fait l'objet d'essais cliniques prometteurs, même chez les patients non diabétiques.

Vivre au Quotidien avec un Anévrysme de l'aorte thoracique

Recevoir le diagnostic d'un anévrysme de l'aorte thoracique bouleverse souvent la vie quotidienne. Il est normal de ressentir de l'anxiété face à cette pathologie. Rassurez-vous : avec un suivi médical approprié, la plupart des patients mènent une vie normale [14,15].

L'activité physique doit être adaptée mais pas supprimée. Les exercices d'endurance modérée comme la marche, le vélo ou la natation sont généralement recommandés. En revanche, les efforts intenses avec manœuvre de Valsalva (haltérophilie, sports de combat) sont déconseillés car ils augmentent brutalement la pression artérielle [15].

La gestion du stress joue un rôle important. Les techniques de relaxation, la méditation ou le yoga peuvent aider à mieux vivre avec cette pathologie. D'ailleurs, certains centres proposent des programmes d'éducation thérapeutique spécifiquement dédiés aux patients porteurs d'anévrismes [16].

Les voyages restent possibles, mais quelques précautions s'imposent. Il est recommandé d'emporter un résumé médical récent et de connaître les coordonnées d'un centre spécialisé dans le pays de destination. Pour les vols long-courriers, une consultation préalable avec votre cardiologue peut être utile.

Les Complications Possibles

La rupture constitue la complication la plus redoutable des anévrismes de l'aorte thoracique. Heureusement, elle reste rare pour les anévrismes de petite taille, avec un risque annuel inférieur à 2% pour les anévrismes de moins de 5 cm [14,15]. Ce risque augmente exponentiellement avec la taille : il atteint 15 à 20% par an pour les anévrismes de plus de 7 cm.

La dissection aortique représente une autre complication grave. Elle survient lorsque la paroi interne de l'aorte se déchire, créant un faux chenal. Cette urgence absolue nécessite une prise en charge immédiate en milieu spécialisé [15]. Les signes d'alarme incluent une douleur thoracique brutale, intense, souvent décrite comme "déchirante".

Les complications de compression peuvent également survenir. Un anévrysme volumineux peut comprimer les structures adjacentes : trachée (difficultés respiratoires), œsophage (troubles de la déglutition), ou nerfs (enrouement) [14]. Ces symptômes doivent alerter et conduire à une réévaluation thérapeutique.

Certaines complications sont spécifiques aux formes infectieuses. Les anévrismes d'origine tuberculeuse, bien que rares, peuvent se compliquer d'abcès ou de fistules [6,8]. Ces formes particulières nécessitent une prise en charge multidisciplinaire associant infectiologues et chirurgiens vasculaires.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des anévrismes de l'aorte thoracique dépend essentiellement de la taille, de la localisation et de la prise en charge [14,15]. Pour les anévrismes de petite taille bénéficiant d'une surveillance régulière, le pronostic est généralement favorable. La survie à 10 ans dépasse 85% pour les anévrismes de moins de 5 cm [15].

Les résultats chirurgicaux se sont considérablement améliorés ces dernières années. La mortalité opératoire de la chirurgie de l'aorte ascendante est désormais inférieure à 3% dans les centres expérimentés [15]. Pour le traitement endovasculaire de l'aorte descendante, elle est encore plus faible, autour de 1 à 2% [9].

L'âge au moment du diagnostic influence significativement le pronostic. Les patients jeunes, comme ceux présentant des maladies génétiques, nécessitent une surveillance plus rapprochée car leur espérance de vie est longue [13]. À l'inverse, chez les patients âgés avec de multiples comorbidités, l'approche peut être plus conservatrice.

Les innovations récentes améliorent constamment le pronostic. Les nouvelles endoprothèses permettent de traiter des patients auparavant inopérables [1,2]. Cette évolution technologique, combinée à une meilleure compréhension de la maladie, laisse entrevoir un avenir plus favorable pour tous les patients.

Peut-on Prévenir l'Anévrysme de l'aorte thoracique ?

La prévention primaire des anévrismes de l'aorte thoracique repose sur le contrôle des facteurs de risque modifiables. L'arrêt du tabac constitue la mesure la plus importante : il réduit de 50% le risque de développer un anévrysme et ralentit la progression des anévrismes existants [16].

Le contrôle optimal de l'hypertension artérielle joue un rôle crucial. Maintenir une pression artérielle en dessous de 130/80 mmHg réduit significativement le stress exercé sur la paroi aortique [14,15]. Cette mesure est d'autant plus importante que l'hypertension est présente chez 70% des patients porteurs d'anévrismes.

L'activité physique régulière, adaptée aux capacités de chacun, contribue à la prévention cardiovasculaire globale. Elle améliore la fonction endothéliale et aide au contrôle tensionnel. Cependant, les efforts intenses doivent être évités chez les personnes à risque [15].

Pour les formes familiales, le dépistage génétique prend une importance croissante. Les proches de patients porteurs de maladies du tissu conjonctif doivent bénéficier d'une surveillance spécialisée [13]. Cette approche préventive permet une détection précoce et une prise en charge optimale. D'ailleurs, les recommandations actuelles préconisent un dépistage familial systématique dans ces situations.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a récemment actualisé ses recommandations concernant la prise en charge des anévrismes de l'aorte thoracique. L'évaluation de la GORE TAG Thoracic Branch Endoprosthesis en 2024 illustre l'attention portée aux innovations thérapeutiques [1]. Cette endoprothèse branchée représente une avancée majeure pour les anévrismes complexes.

Les seuils d'intervention ont été précisés : 5,5 cm pour l'aorte ascendante, 6 cm pour l'aorte descendante, ou une croissance supérieure à 5 mm par an quel que soit le diamètre [14,15]. Ces critères tiennent compte du rapport bénéfice/risque de chaque situation.

La HAS insiste sur l'importance de la prise en charge multidisciplinaire. Chaque patient doit bénéficier d'une évaluation par une équipe comprenant cardiologue, chirurgien cardiaque et radiologue interventionnel. Cette approche collégiale garantit le choix de la meilleure stratégie thérapeutique [1,2].

Les recommandations européennes, relayées par la Société Française de Cardiologie, mettent l'accent sur la surveillance régulière. L'imagerie de contrôle doit être réalisée tous les 6 mois pour les anévrismes de 4 à 5 cm, tous les 3 mois au-delà [15]. Cette surveillance rapprochée permet de détecter précocement toute évolution préoccupante.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations françaises accompagnent les patients porteurs d'anévrismes de l'aorte thoracique. L'Association Française de Lutte contre les Maladies Cardiovasculaires propose des groupes de parole et des séances d'information. Ces rencontres permettent d'échanger avec d'autres patients et de bénéficier de conseils pratiques.

La Fédération Française de Cardiologie met à disposition de nombreuses ressources éducatives. Ses brochures explicatives, disponibles gratuitement, aident à mieux comprendre la pathologie et ses traitements. Le site internet propose également des vidéos pédagogiques réalisées par des spécialistes.

Pour les formes génétiques, l'Association Française du Syndrome de Marfan et des Maladies Apparentées offre un soutien spécialisé. Elle organise des journées d'information et facilite les contacts entre familles concernées. Son réseau de correspondants régionaux assure une proximité avec les patients.

Les centres de référence pour les maladies rares du tissu conjonctif, labellisés par le ministère de la Santé, constituent des ressources expertes. Ils proposent des consultations spécialisées, des bilans génétiques et participent à la recherche clinique. Ces centres travaillent en réseau pour garantir une prise en charge optimale sur tout le territoire.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec un anévrysme de l'aorte thoracique nécessite quelques adaptations simples mais importantes. Gardez toujours sur vous un résumé médical récent mentionnant votre pathologie, les dimensions de l'anévrysme et vos traitements. Cette information peut s'avérer cruciale en cas d'urgence [14,15].

Apprenez à reconnaître les signes d'alarme : douleur thoracique brutale et intense, difficultés respiratoires importantes, malaise avec perte de connaissance. Dans ces situations, contactez immédiatement le 15 (SAMU) sans hésiter. Il vaut mieux une fausse alerte qu'un retard de prise en charge.

Organisez votre suivi médical de manière rigoureuse. Notez les dates de vos examens dans un agenda et n'hésitez pas à les anticiper si vous ressentez des symptômes nouveaux. Conservez tous vos comptes-rendus d'imagerie : ils permettent de suivre l'évolution de votre anévrysme dans le temps.

Adaptez votre mode de vie sans vous priver. L'activité physique reste bénéfique, privilégiez les sports d'endurance modérée. Évitez les efforts intenses et les situations de stress aigu. La gestion du stress par des techniques de relaxation peut vous aider au quotidien. Concrètement, 30 minutes de marche quotidienne sont plus bénéfiques qu'une séance de sport intensive hebdomadaire.

Quand Consulter un Médecin ?

Certaines situations nécessitent une consultation médicale urgente. Une douleur thoracique brutale, intense, différente des douleurs habituelles, doit faire appeler le 15 immédiatement. Cette douleur peut témoigner d'une complication aiguë comme une dissection ou une fissuration [14,15].

Les difficultés respiratoires importantes, surtout si elles apparaissent brutalement, constituent également un motif de consultation urgente. Elles peuvent signaler une compression des voies respiratoires par un anévrysme en expansion rapide [15].

Pour les consultations programmées, plusieurs situations doivent vous alerter. L'apparition de nouveaux symptômes comme un enrouement persistant, des troubles de la déglutition ou une toux chronique mérite une évaluation médicale [14]. Ces signes peuvent témoigner d'une évolution de l'anévrysme.

N'hésitez pas à consulter votre cardiologue entre les rendez-vous programmés si vous ressentez une anxiété importante liée à votre pathologie. Le soutien psychologique fait partie intégrante de la prise en charge. Beaucoup de patients bénéficient d'un accompagnement pour mieux gérer le stress lié à leur maladie. L'important à retenir : il vaut toujours mieux consulter pour rien que de passer à côté d'une complication.

Questions Fréquentes

Un anévrysme de l'aorte thoracique peut-il guérir spontanément ?
Non, un anévrysme ne peut pas guérir spontanément. Une fois formé, il nécessite une surveillance médicale régulière. Cependant, certains anévrismes restent stables pendant des années sans nécessiter de traitement [14,15].

Puis-je faire du sport avec un anévrysme ?
Oui, mais l'activité doit être adaptée. Les sports d'endurance modérée sont généralement autorisés, tandis que les efforts intenses avec manœuvre de Valsalva sont déconseillés. Discutez avec votre cardiologue des activités qui vous conviennent [15].

L'anévrysme est-il héréditaire ?
Certaines formes le sont, particulièrement celles associées aux maladies du tissu conjonctif comme le syndrome de Marfan. Si vous avez des antécédents familiaux, un dépistage peut être recommandé [13].

Quelle est la différence entre anévrysme et dissection ?
L'anévrysme est une dilatation de l'artère, tandis que la dissection correspond à un déchirement de la paroi interne. La dissection constitue une urgence absolue nécessitant une prise en charge immédiate [14,15].

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Anévrysme de l'aorte thoracique :

Questions Fréquentes

Un anévrysme de l'aorte thoracique peut-il guérir spontanément ?

Non, un anévrysme ne peut pas guérir spontanément. Une fois formé, il nécessite une surveillance médicale régulière. Cependant, certains anévrismes restent stables pendant des années sans nécessiter de traitement.

Puis-je faire du sport avec un anévrysme ?

Oui, mais l'activité doit être adaptée. Les sports d'endurance modérée sont généralement autorisés, tandis que les efforts intenses avec manœuvre de Valsalva sont déconseillés. Discutez avec votre cardiologue des activités qui vous conviennent.

L'anévrysme est-il héréditaire ?

Certaines formes le sont, particulièrement celles associées aux maladies du tissu conjonctif comme le syndrome de Marfan. Si vous avez des antécédents familiaux, un dépistage peut être recommandé.

Quelle est la différence entre anévrysme et dissection ?

L'anévrysme est une dilatation de l'artère, tandis que la dissection correspond à un déchirement de la paroi interne. La dissection constitue une urgence absolue nécessitant une prise en charge immédiate.

Sources et références

Références

  1. [1] GORE TAG THORACIC BRANCH ENDOPROSTHESIS - Innovation thérapeutique 2024-2025 évaluée par la HASLien
  2. [2] Anévrisme aortique thoraco-abdominale (ATA) - Innovations thérapeutiques CHU Lyon 2024-2025Lien
  3. [3] Anévrisme de l'aorte abdominale (AAA) - Fiche santé HCL 2024-2025Lien
  4. [4] Human Genetic Evidence to Inform Clinical Development - Recherche génétique 2024-2025Lien
  5. [5] Metformin and Risks of Aortic Aneurysm - Nouvelle piste thérapeutique 2024-2025Lien
  6. [6] ANEVRISME DE L'AORTE THORACIQUE D'ORIGINE TUBERCULEUSE - Étude de cas 2022Lien
  7. [8] Anévrisme tuberculeux de l'aorte thoracique descendante traité par endoprothèse - Cas clinique 2023Lien
  8. [9] TRAITEMENT ENDOVASCULAIRE D'UN ANEVRISME ANASTOMOTIQUE DE L'AORTE THORACIQUE - Cas clinique 2022Lien
  9. [12] Faux anévrysme postopératoire rompu de l'aorte ascendante - Nouvelle approche thérapeutique 2025Lien
  10. [13] Génétique des anévrismes de l'aorte thoracique - Revue spécialisée 2022Lien
  11. [14] Anévrismes de l'aorte thoracique - Manuel MSD pour patientsLien
  12. [15] Anévrismes de l'aorte thoracique - Manuel MSD professionnelLien
  13. [16] L'anévrisme de l'aorte : causes, symptômes et traitement - DoctissimoLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Anévrismes de l'aorte thoracique - Troubles cardiaques et ... (msdmanuals.com)

    Les symptômes typiques sont la douleur (en général au niveau dorsal haut), la toux et les sifflements dans les poumons. Dans de rares cas, une expectoration de ...

  • Anévrismes de l'aorte thoracique (msdmanuals.com)

    Une rupture d'anévrisme de l'aorte thoracique qui n'est pas immédiatement mortelle se manifeste par une douleur sévère dans la poitrine ou une douleur du dos ...

  • L'anévrisme de l'aorte : causes, symptômes et traitement (doctissimo.fr)

    2 juin 2025 — Quels sont les symptômes d'un anévrisme de l'aorte thoracique ou abdominale ? · Douleurs thoraciques ; · Gêne pour respirer (dyspnée) ; · Syndrome ...

  • Anévrisme de l'aorte thoracique (deuxiemeavis.fr)

    25 avr. 2025 — Comment diagnostiquer un anévrisme de l'aorte thoracique ? · Un écho-doppler des troncs supra-aortiques (ou des vaisseaux du cou), · Une ...

  • Maladies de l'aorte thoracique (ottawaheart.ca)

    Lorsqu'un gonflement ou un anévrisme de l'aorte a été détecté, des tests d'imagerie courants (TDM, IRM ou échocardiographie) sont effectués pour surveiller la ...

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.