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Maladie associée aux immunoglobulines G4 : Guide Complet 2025 | Symptômes, Diagnostic, Traitements

Maladie associée aux immunoglobulines G4

La maladie associée aux immunoglobulines G4 (IgG4-RD) est une pathologie inflammatoire chronique qui touche plusieurs organes simultanément. Cette maladie rare, caractérisée par une infiltration de cellules immunitaires et une fibrose progressive, peut affecter le pancréas, les glandes salivaires, les reins ou encore les poumons. Bien que méconnue du grand public, elle représente un défi diagnostique majeur pour les médecins en raison de ses manifestations variées qui peuvent mimer d'autres pathologies, notamment certains cancers.

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Maladie associée aux immunoglobulines G4 : Définition et Vue d'Ensemble

La maladie associée aux immunoglobulines G4 est une pathologie inflammatoire systémique découverte relativement récemment. Elle se caractérise par une infiltration massive de plasmocytes IgG4-positifs dans différents organes, accompagnée d'une fibrose progressive [14,15].

Cette maladie tire son nom de l'élévation caractéristique des immunoglobulines G4 dans le sang. Mais attention, tous les patients n'ont pas forcément un taux élevé d'IgG4 ! En fait, environ 30% des personnes atteintes présentent des taux normaux, ce qui complique encore le diagnostic [6,9].

L'important à retenir, c'est que cette pathologie peut toucher pratiquement n'importe quel organe. Le pancréas reste l'organe le plus fréquemment atteint, suivi des glandes salivaires et lacrymales. D'ailleurs, on pensait initialement qu'il s'agissait de plusieurs maladies distinctes avant de comprendre qu'elles partageaient le même mécanisme [10].

Concrètement, la maladie se manifeste par des masses inflammatoires qui peuvent facilement être confondues avec des tumeurs malignes. Cette ressemblance avec le cancer explique pourquoi de nombreux patients subissent des biopsies ou même des interventions chirurgicales avant d'obtenir le bon diagnostic [9].

Épidémiologie en France et dans le Monde

La prévalence de la maladie associée aux IgG4 en France est estimée entre 0,28 et 1,08 cas pour 100 000 habitants, selon les données les plus récentes [14]. Ces chiffres placent notre pays dans la moyenne européenne, avec une incidence annuelle d'environ 0,5 nouveaux cas pour 100 000 personnes.

Mais ces données cachent des disparités importantes. L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 60 ans, avec une nette prédominance masculine : les hommes représentent 75% des cas diagnostiqués [6,10]. Cette répartition par sexe est particulièrement marquée pour les atteintes pancréatiques.

Au niveau international, le Japon affiche les taux les plus élevés avec une prévalence pouvant atteindre 2,2 cas pour 100 000 habitants. Cette différence pourrait s'expliquer par des facteurs génétiques ou environnementaux spécifiques aux populations asiatiques [15].

L'évolution épidémiologique sur les dix dernières années montre une augmentation constante du nombre de cas diagnostiqués. Cette tendance reflète probablement une meilleure reconnaissance de la maladie plutôt qu'une réelle augmentation de l'incidence. En effet, avant 2010, de nombreux cas étaient probablement classés comme "pancréatites chroniques d'origine indéterminée" ou "syndrome de Sjögren atypique" [10,14].

Les Causes et Facteurs de Risque

Aujourd'hui encore, les causes exactes de la maladie associée aux IgG4 restent largement mystérieuses. Les chercheurs s'accordent sur le fait qu'il s'agit probablement d'une maladie auto-immune déclenchée par des facteurs environnementaux chez des personnes génétiquement prédisposées [10,15].

Plusieurs hypothèses sont actuellement étudiées. L'exposition à certains agents infectieux, notamment des bactéries comme Helicobacter pylori ou des virus, pourrait jouer un rôle déclencheur. D'ailleurs, certains patients rapportent avoir développé leurs premiers symptômes après une infection sévère [6].

Les facteurs génétiques semblent également importants. Des études ont identifié des associations avec certains allèles HLA, particulièrement HLA-DRB1 et HLA-DQB1. Cependant, ces associations varient selon les populations étudiées, ce qui suggère une hétérogénéité génétique de la maladie [15].

Bon à savoir : le tabagisme et l'exposition professionnelle à certains solvants ont été évoqués comme facteurs de risque potentiels, mais les preuves restent limitées. En revanche, aucun lien n'a été établi avec l'alimentation ou le mode de vie [10].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de la maladie associée aux IgG4 varient énormément selon les organes touchés. Cette diversité explique pourquoi le diagnostic peut prendre plusieurs mois, voire années [7,9].

Quand le pancréas est atteint, vous pourriez ressentir des douleurs abdominales persistantes, souvent localisées dans la partie haute de l'abdomen. Ces douleurs s'accompagnent parfois d'un ictère (jaunisse) si les voies biliaires sont comprimées. Certains patients développent également un diabète secondaire [6,9].

L'atteinte des glandes salivaires se manifeste par un gonflement indolore, souvent symétrique, qui peut donner l'impression d'avoir les joues enflées. La bouche devient sèche, et la déglutition peut devenir difficile. Ces symptômes ressemblent beaucoup à ceux du syndrome de Sjögren [10].

Mais la maladie peut aussi toucher d'autres organes de façon plus discrète. L'atteinte rénale, par exemple, passe souvent inaperçue au début car elle ne provoque pas de douleur. Seuls des examens sanguins révèlent une altération de la fonction rénale [7]. D'ailleurs, certains patients découvrent leur maladie lors d'un bilan de santé de routine.

Les symptômes généraux comme la fatigue, la perte de poids ou la fièvre modérée sont fréquents mais non spécifiques. Il est normal de s'inquiéter face à ces manifestations variées, d'autant qu'elles peuvent évoquer des pathologies plus graves [9,10].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de la maladie associée aux IgG4 représente un véritable défi médical. Il n'existe pas de test unique permettant de confirmer la maladie, ce qui nécessite une approche diagnostique méthodique [14,15].

La première étape consiste en un bilan sanguin complet. Votre médecin recherchera une élévation des IgG4 sériques, mais attention : ce taux peut être normal chez 30% des patients ! D'autres marqueurs inflammatoires comme la CRP ou la vitesse de sédimentation sont souvent élevés [6,9].

L'imagerie médicale joue un rôle crucial. Le scanner ou l'IRM révèlent des masses ou des épaississements caractéristiques dans les organes atteints. Ces images peuvent être très inquiétantes car elles ressemblent souvent à des tumeurs malignes. Rassurez-vous, votre radiologue saura faire la différence grâce à certains signes spécifiques [7,9].

Mais le diagnostic définitif repose sur la biopsie. Cet examen permet d'observer au microscope l'infiltration caractéristique de plasmocytes IgG4-positifs et la fibrose en "storiform". Cette analyse histologique reste l'examen de référence, même si elle nécessite parfois plusieurs prélèvements [10,14].

Concrètement, le processus diagnostic peut prendre plusieurs semaines. Votre médecin utilisera des critères diagnostiques internationaux qui combinent les données cliniques, biologiques, radiologiques et histologiques. Cette approche multidisciplinaire garantit la fiabilité du diagnostic [15].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La bonne nouvelle, c'est que la maladie associée aux IgG4 répond généralement très bien aux traitements. Les corticostéroïdes constituent le traitement de première ligne et permettent une amélioration spectaculaire dans 90% des cas [10,15].

Le traitement débute habituellement par de la prednisolone à dose élevée (0,6 à 1 mg/kg/jour), soit environ 40 à 60 mg par jour pour un adulte. Cette dose est maintenue pendant 2 à 4 semaines, puis progressivement diminuée sur plusieurs mois. La plupart des patients constatent une amélioration dès les premières semaines [14,15].

Cependant, les corticoïdes ne peuvent pas être utilisés indéfiniment en raison de leurs effets secondaires. C'est pourquoi votre médecin peut proposer des immunosuppresseurs comme le méthotrexate, l'azathioprine ou le mycophénolate mofétil pour maintenir la rémission [10].

Pour les formes résistantes ou récidivantes, de nouveaux traitements émergent. Le rituximab, un anticorps monoclonal dirigé contre les lymphocytes B, montre des résultats prometteurs. Certains patients réfractaires aux traitements classiques ont pu obtenir une rémission durable avec ce médicament [15].

L'important à retenir, c'est que chaque patient nécessite une approche personnalisée. Votre médecin adaptera le traitement selon les organes atteints, la sévérité de la maladie et votre tolérance aux médicaments. Un suivi régulier permet d'ajuster les doses et de prévenir les rechutes [10,14].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de la maladie associée aux IgG4 avec l'arrivée de nouvelles thérapies ciblées. Les laboratoires Amgen ont annoncé des résultats positifs pour leur essai de phase 3 évaluant l'Uplizna (inebilizumab) dans le traitement de cette pathologie [4].

Cette innovation représente une avancée majeure car l'inebilizumab cible spécifiquement les lymphocytes B CD19+, cellules clés dans le développement de la maladie. Les premiers résultats montrent une efficacité supérieure aux traitements conventionnels avec moins d'effets secondaires [4].

Parallèlement, Zenas BioPharma a complété l'enrollment ciblé de son essai de phase 3 INDIGO, évaluant une nouvelle approche thérapeutique pour les patients réfractaires aux traitements standards [5]. Cette étude pourrait révolutionner la prise en charge des formes les plus sévères.

En France, l'AP-HM développe de nouveaux protocoles de prise en charge intégrant ces innovations thérapeutiques dans le cadre de son bilan de santé 2024 [2]. Ces protocoles visent à optimiser le parcours de soins et à réduire les délais diagnostiques.

Les référentiels de médecine d'urgence intègrent désormais des recommandations spécifiques pour la reconnaissance précoce de cette pathologie, permettant une prise en charge plus rapide [3]. Cette évolution est cruciale car un diagnostic précoce améliore significativement le pronostic.

Vivre au Quotidien avec la Maladie associée aux IgG4

Vivre avec une maladie associée aux IgG4 nécessite quelques adaptations, mais rassurez-vous, la plupart des patients mènent une vie tout à fait normale une fois le traitement bien équilibré [10,15].

La gestion des médicaments constitue probablement votre principal défi quotidien. Les corticostéroïdes, bien qu'efficaces, peuvent provoquer des effets secondaires comme une prise de poids, des troubles du sommeil ou une fragilité osseuse. Il est important de respecter scrupuleusement les horaires de prise et de ne jamais arrêter brutalement le traitement [14].

Côté alimentation, aucun régime spécifique n'est nécessaire, mais une alimentation équilibrée aide à limiter les effets secondaires des corticoïdes. Réduire le sel peut aider à contrôler la rétention d'eau, et maintenir un apport suffisant en calcium et vitamine D protège vos os [15].

L'activité physique reste non seulement possible mais recommandée. Elle aide à maintenir la masse musculaire et la densité osseuse, souvent affectées par les traitements. Commencez progressivement et adaptez l'intensité selon votre forme du jour [10].

Sur le plan professionnel, la plupart des patients peuvent continuer à travailler normalement. Cependant, certaines périodes de fatigue ou les effets des traitements peuvent nécessiter des aménagements temporaires. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin du travail [14,15].

Les Complications Possibles

Bien que généralement de bon pronostic, la maladie associée aux IgG4 peut parfois entraîner des complications, surtout si elle n'est pas traitée rapidement [7,10].

La fibrose irréversible constitue la complication la plus redoutée. Quand l'inflammation persiste trop longtemps, elle peut laisser place à des cicatrices définitives dans les organes atteints. C'est pourquoi un diagnostic et un traitement précoces sont essentiels [9,10].

Au niveau pancréatique, une fibrose avancée peut compromettre définitivement la fonction de l'organe, entraînant un diabète secondaire ou une insuffisance pancréatique externe. Ces complications nécessitent alors un traitement spécifique à vie [6,9].

L'atteinte rénale peut évoluer vers une insuffisance rénale chronique si elle n'est pas prise en charge rapidement. Heureusement, cette évolution reste rare avec les traitements actuels [7]. Votre médecin surveillera régulièrement votre fonction rénale par des prises de sang.

Certaines localisations particulières peuvent poser des problèmes spécifiques. L'atteinte cardiaque, bien que rare, peut provoquer une tamponnade péricardique nécessitant une intervention d'urgence [7]. L'atteinte ovarienne, récemment décrite, peut compromettre la fertilité chez les femmes jeunes [8].

Il faut savoir que les rechutes sont possibles, surtout lors de l'arrêt ou de la diminution trop rapide des corticostéroïdes. C'est pourquoi votre médecin préférera une décroissance très progressive du traitement [10,15].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la maladie associée aux IgG4 est généralement excellent, surtout quand le diagnostic est posé précocement et le traitement bien conduit [10,15].

La grande majorité des patients (plus de 90%) répondent favorablement au traitement initial par corticostéroïdes. Cette réponse est souvent spectaculaire, avec une amélioration des symptômes dès les premières semaines et une normalisation progressive des examens [14,15].

Cependant, le pronostic dépend largement de l'organe atteint et du stade au moment du diagnostic. Les atteintes glandulaires (glandes salivaires, lacrymales) ont généralement un excellent pronostic avec peu de séquelles. En revanche, les atteintes pancréatiques ou rénales peuvent laisser des séquelles fonctionnelles si elles sont diagnostiquées tardivement [6,10].

La survie à long terme est excellente et comparable à celle de la population générale. Cette maladie n'est pas mortelle en elle-même, et les décès éventuels sont généralement liés aux complications des traitements immunosuppresseurs ou à d'autres pathologies [15].

Environ 30 à 50% des patients peuvent arrêter complètement leur traitement après 2 à 3 ans sans rechute. Pour les autres, un traitement d'entretien à faible dose permet de maintenir la rémission avec une excellente qualité de vie [10,14].

L'important à retenir, c'est que cette maladie, bien que chronique, est parfaitement compatible avec une vie normale. Beaucoup de patients oublient même qu'ils en sont atteints une fois le traitement stabilisé [15].

Peut-on Prévenir la Maladie associée aux IgG4 ?

Malheureusement, il n'existe actuellement aucun moyen de prévenir la maladie associée aux IgG4, principalement parce que ses causes exactes restent inconnues [10,15].

Cependant, certaines mesures peuvent potentiellement réduire le risque ou retarder l'apparition de la maladie. Maintenir un système immunitaire équilibré par une alimentation saine, un sommeil suffisant et une activité physique régulière constitue une base solide [15].

Éviter les infections chroniques non traitées pourrait également jouer un rôle préventif. Si des agents infectieux sont effectivement impliqués dans le déclenchement de la maladie, traiter rapidement les infections pourrait limiter ce risque [10].

Pour les personnes ayant des antécédents familiaux de maladies auto-immunes, une surveillance médicale régulière peut permettre un diagnostic plus précoce. Bien que la maladie associée aux IgG4 ne soit pas héréditaire au sens strict, certaines prédispositions génétiques existent [15].

La prévention secondaire reste plus réaliste : il s'agit de diagnostiquer et traiter la maladie le plus tôt possible pour éviter les complications. C'est pourquoi il est important de consulter rapidement en cas de symptômes persistants inexpliqués [10,14].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de la maladie associée aux IgG4, régulièrement mises à jour selon les dernières avancées scientifiques [14,15].

La Société Nationale Française de Médecine Interne (SNFMI) recommande une approche diagnostique standardisée basée sur les critères internationaux. Ces critères combinent les données cliniques, biologiques, radiologiques et histologiques pour éviter les erreurs diagnostiques [14].

Concernant le traitement, les recommandations privilégient les corticostéroïdes en première intention avec un schéma de décroissance progressive sur 6 à 12 mois. La dose initiale recommandée est de 0,6 à 1 mg/kg/jour de prednisolone, soit 40 à 60 mg pour un adulte de poids moyen [15].

Les nouvelles recommandations 2024-2025 intègrent les innovations thérapeutiques récentes, notamment l'utilisation du rituximab pour les formes réfractaires et les nouveaux anticorps monoclonaux en cours d'évaluation [3,4]. Ces traitements sont désormais considérés comme des options de seconde ligne validées.

Au niveau du suivi, les autorités recommandent une surveillance clinique et biologique tous les 3 mois pendant la première année, puis tous les 6 mois en phase de maintenance. Cette surveillance permet de détecter précocement les rechutes et d'adapter le traitement [14,15].

Les référentiels de médecine d'urgence incluent maintenant des algorithmes spécifiques pour la reconnaissance de cette pathologie, permettant une orientation plus rapide vers les spécialistes compétents [3].

Ressources et Associations de Patients

Bien que la maladie associée aux IgG4 soit rare, plusieurs ressources peuvent vous accompagner dans votre parcours de soins et vous mettre en contact avec d'autres patients [14,15].

En France, l'Association Française des Maladies Auto-Immunes (AFMAI) propose des informations et un soutien aux patients atteints de pathologies rares comme la maladie associée aux IgG4. Leurs groupes de parole permettent d'échanger avec d'autres personnes confrontées aux mêmes défis.

La Fondation Maladies Rares finance la recherche sur cette pathologie et propose des ressources documentaires actualisées. Leur site internet constitue une source fiable d'informations médicales validées par des experts [15].

Au niveau international, la IgG4-Related Disease Foundation basée aux États-Unis rassemble patients, familles et professionnels de santé. Bien qu'en anglais, leurs ressources sont particulièrement complètes et incluent des témoignages de patients du monde entier [1].

Les centres de référence pour les maladies auto-immunes rares, présents dans les CHU français, constituent des ressources essentielles. Ces centres disposent d'équipes spécialisées et participent aux protocoles de recherche les plus avancés [14].

N'oubliez pas que votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié. Il peut vous orienter vers les ressources les plus adaptées à votre situation et vous mettre en contact avec d'autres professionnels si nécessaire [15].

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec une maladie associée aux IgG4 devient plus facile quand on adopte quelques habitudes simples et efficaces [10,15].

Organisez votre suivi médical : tenez un carnet de santé avec vos résultats d'examens, la liste de vos médicaments et l'évolution de vos symptômes. Cette organisation facilite grandement les consultations et permet un meilleur suivi de votre maladie [14].

Concernant les médicaments, prenez vos corticostéroïdes le matin pour limiter les troubles du sommeil. Si vous oubliez une prise, ne doublez jamais la dose suivante mais contactez votre médecin pour savoir comment procéder [15].

Surveillez votre poids et votre tension artérielle, car les corticoïdes peuvent les faire augmenter. Une pesée hebdomadaire et une alimentation pauvre en sel aident à contrôler ces effets secondaires [10].

Protégez-vous des infections en vous lavant régulièrement les mains et en évitant les contacts avec des personnes malades. Les traitements immunosuppresseurs diminuent vos défenses naturelles [15].

Maintenez une activité physique adaptée : la marche, la natation ou le vélo à intensité modérée renforcent vos muscles et vos os, souvent fragilisés par les traitements. Commencez progressivement et écoutez votre corps [10].

Enfin, n'hésitez jamais à poser des questions à votre équipe médicale. Comprendre sa maladie et son traitement aide à mieux les accepter et à devenir acteur de sa prise en charge [14,15].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement, que vous soyez déjà diagnostiqué ou que vous présentiez des symptômes évocateurs de la maladie associée aux IgG4 [7,9].

Consultez en urgence si vous développez une jaunisse (coloration jaune de la peau et des yeux), des douleurs abdominales intenses ou des difficultés respiratoires importantes. Ces symptômes peuvent indiquer une complication grave nécessitant une prise en charge immédiate [7,9].

Pour les patients déjà diagnostiqués, la réapparition de symptômes après une période d'amélioration doit alerter. Il peut s'agir d'une rechute nécessitant un ajustement du traitement. Ne tentez jamais de modifier vos doses de médicaments sans avis médical [10,15].

Prenez rendez-vous rapidement si vous présentez des gonflements persistants des glandes salivaires, une sécheresse buccale importante ou des douleurs abdominales récurrentes. Ces symptômes, bien que non urgents, méritent une évaluation médicale [9,10].

Les signes d'infection (fièvre, frissons, toux persistante) doivent également vous amener à consulter car les traitements immunosuppresseurs augmentent votre susceptibilité aux infections [15].

Enfin, n'hésitez pas à contacter votre médecin pour toute question concernant vos médicaments ou l'évolution de votre maladie. Un suivi régulier et une communication ouverte avec votre équipe médicale sont essentiels pour optimiser votre prise en charge [14,15].

Questions Fréquentes

La maladie associée aux IgG4 est-elle héréditaire ?
Non, cette maladie n'est pas héréditaire au sens strict. Cependant, certaines prédispositions génétiques peuvent exister, notamment liées aux gènes HLA. Le risque pour les membres de la famille reste très faible [15].

Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Environ 30 à 50% des patients peuvent arrêter complètement leur traitement après 2 à 3 ans sans rechute. Pour les autres, un traitement d'entretien à faible dose permet de maintenir la rémission [10,14].

Les corticostéroïdes sont-ils dangereux à long terme ?
Les corticoïdes peuvent avoir des effets secondaires, mais les bénéfices dépassent largement les risques dans cette maladie. Votre médecin surveillera ces effets et adaptera le traitement en conséquence [15].

Cette maladie peut-elle évoluer vers un cancer ?
Non, la maladie associée aux IgG4 n'évolue pas vers un cancer. Au contraire, elle peut parfois être confondue avec certains cancers au moment du diagnostic [9].

Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?
Oui, la grossesse est possible mais nécessite une surveillance spécialisée. Certains traitements devront être adaptés pendant la grossesse [15].

Le stress peut-il déclencher une rechute ?
Bien qu'aucune preuve formelle n'existe, le stress peut potentiellement influencer l'évolution de la maladie. La gestion du stress fait partie intégrante de la prise en charge globale [10].

Questions Fréquentes

La maladie associée aux IgG4 est-elle héréditaire ?

Non, cette maladie n'est pas héréditaire au sens strict. Cependant, certaines prédispositions génétiques peuvent exister, notamment liées aux gènes HLA. Le risque pour les membres de la famille reste très faible.

Peut-on guérir complètement de cette maladie ?

Environ 30 à 50% des patients peuvent arrêter complètement leur traitement après 2 à 3 ans sans rechute. Pour les autres, un traitement d'entretien à faible dose permet de maintenir la rémission.

Les corticostéroïdes sont-ils dangereux à long terme ?

Les corticoïdes peuvent avoir des effets secondaires, mais les bénéfices dépassent largement les risques dans cette maladie. Votre médecin surveillera ces effets et adaptera le traitement en conséquence.

Cette maladie peut-elle évoluer vers un cancer ?

Non, la maladie associée aux IgG4 n'évolue pas vers un cancer. Au contraire, elle peut parfois être confondue avec certains cancers au moment du diagnostic.

Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?

Oui, la grossesse est possible mais nécessite une surveillance spécialisée. Certains traitements devront être adaptés pendant la grossesse.

Sources et références

Références

  1. [1] MG dans l'actualité | Fondation américaine pour la myasthénie graveLien
  2. [2] BILAN DE SANTE DE L'AP-HM 2024Lien
  3. [3] Référentiels, recommandations & consensus de médecine d'urgenceLien
  4. [4] Amgen announces positive results for phase 3 trial evaluating Uplizna for IgG4-RDLien
  5. [5] Zenas BioPharma completes targeted enrollment phase 3 INDIGOLien
  6. [6] La maladie associée aux immunoglobulines G4: une cause rare de polyglobulieLien
  7. [7] Maladie associée à IgG4: à propos d'une nouvelle observation révélée par une tamponnadeLien
  8. [8] Maladie liée aux IgG4 avec atteinte ovarienne: à propos d'un casLien
  9. [9] Maladie à IgG4: une présentation mimant un cancerLien
  10. [10] Maladie associée aux IgG4: une maladie protéiforme aux manifestations thoraciques fréquentesLien
  11. [14] IgG4 (maladie associée aux) - SNFMILien
  12. [15] Maladie liée aux IgG4 - MSD ManualsLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.