Lymphadénite nécrosante histiocytaire : Guide Complet 2025 | Maladie de Kikuchi

La lymphadénite nécrosante histiocytaire, plus connue sous le nom de maladie de Kikuchi-Fujimoto, reste une pathologie méconnue qui touche principalement les jeunes adultes. Cette maladie inflammatoire des ganglions lymphatiques, bien que bénigne dans la plupart des cas, peut inquiéter par ses symptômes parfois impressionnants. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette pathologie rare mais importante à reconnaître.

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Lymphadénite nécrosante histiocytaire : Définition et Vue d'Ensemble
La lymphadénite nécrosante histiocytaire, baptisée du nom de ses découvreurs japonais Kikuchi et Fujimoto en 1972, représente une pathologie inflammatoire bénigne des ganglions lymphatiques [12]. Cette maladie se caractérise par une inflammation particulière qui provoque la destruction de certaines cellules à l'intérieur des ganglions.
Concrètement, votre système immunitaire réagit de manière excessive, créant une inflammation qui touche principalement les ganglions cervicaux. Mais rassurez-vous, malgré son nom impressionnant, cette pathologie guérit spontanément dans la grande majorité des cas [4,12].
D'ailleurs, il est important de comprendre que cette maladie n'a rien à voir avec un cancer. Le terme "nécrosante" fait simplement référence au processus inflammatoire qui détruit temporairement certaines cellules des ganglions. Votre corps possède une capacité remarquable de régénération qui lui permet de réparer ces dommages.
La maladie de Kikuchi-Fujimoto touche préférentiellement les femmes jeunes, avec un pic de fréquence entre 20 et 30 ans [7,10]. Cependant, elle peut survenir à tout âge, y compris chez les enfants et les personnes âgées, comme le montrent les cas récents rapportés dans la littérature médicale [11].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la lymphadénite nécrosante histiocytaire demeure une pathologie rare avec une incidence estimée à 0,5 à 1 cas pour 100 000 habitants par an [9,10]. Cette fréquence peut paraître faible, mais elle représente tout de même plusieurs centaines de nouveaux cas chaque année sur notre territoire.
Les données épidémiologiques récentes montrent une prédominance féminine marquée, avec un ratio femme/homme de 3:1 à 4:1 [7,12]. L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 25-30 ans, bien que des cas pédiatriques et gériatriques soient régulièrement rapportés [11].
Mais il faut savoir que cette pathologie présente des variations géographiques importantes. En Asie, particulièrement au Japon et en Corée, l'incidence est nettement plus élevée, suggérant une possible prédisposition génétique [12]. En Europe, les chiffres restent relativement stables depuis une décennie.
Récemment, plusieurs équipes médicales françaises ont observé une légère augmentation des cas post-vaccination COVID-19, comme le rapporte l'étude de Mekki et Ghribi en 2022 [5]. Cette observation, bien que nécessitant des investigations supplémentaires, souligne l'importance d'une surveillance épidémiologique continue.
L'évolution temporelle sur les dix dernières années montre une meilleure reconnaissance de la pathologie par les cliniciens, ce qui pourrait expliquer une apparente augmentation des diagnostics [9,14]. Concrètement, vous avez aujourd'hui plus de chances d'obtenir un diagnostic rapide et précis qu'il y a quelques années.
Les Causes et Facteurs de Risque
La cause exacte de la lymphadénite nécrosante histiocytaire reste encore mystérieuse pour la communauté médicale. Cependant, plusieurs hypothèses sont actuellement étudiées, et certains facteurs déclenchants commencent à être identifiés [12,14].
L'hypothèse infectieuse reste la plus probable. De nombreux virus ont été suspectés : le virus d'Epstein-Barr, les paramyxovirus, les virus para-influenza, et même certains virus de la famille des herpès [7,12]. Mais paradoxalement, aucun agent infectieux spécifique n'a pu être formellement identifié dans tous les cas.
D'ailleurs, une théorie auto-immune gagne du terrain. Certains patients développent cette pathologie en association avec des maladies auto-immunes comme le lupus érythémateux systémique, comme le démontre le cas rapporté par Aldersons et William en 2023 [6]. Cette association suggère un terrain immunologique particulier.
Les facteurs déclenchants récemment identifiés incluent les vaccinations, notamment contre la COVID-19 [5], certains médicaments, et même le stress physique ou émotionnel intense. Il est important de noter que ces facteurs ne "causent" pas directement la maladie, mais peuvent la révéler chez des personnes prédisposées.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Le symptôme principal de la maladie de Kikuchi-Fujimoto est l'apparition d'adénopathies cervicales, c'est-à-dire de ganglions gonflés au niveau du cou [7,10]. Ces ganglions sont généralement douloureux au toucher et peuvent atteindre plusieurs centimètres de diamètre.
Mais attention, d'autres symptômes accompagnent souvent ces ganglions gonflés. Vous pourriez ressentir une fièvre modérée à élevée, souvent fluctuante, qui peut persister plusieurs semaines [4,12]. Cette fièvre s'accompagne fréquemment de sueurs nocturnes et d'une fatigue importante.
Les symptômes cutanés ne sont pas rares non plus. Certains patients développent des éruptions cutanées, parfois des plaques rougeâtres sur le visage ou le tronc [6,8]. Ces manifestations cutanées peuvent parfois faire penser à un lupus, d'où l'importance d'un diagnostic différentiel rigoureux.
D'autres signes peuvent vous alerter : des douleurs articulaires, une perte de poids inexpliquée, ou encore des maux de tête persistants [9,12]. Il est normal de s'inquiéter face à ces symptômes, mais rappelez-vous que cette pathologie évolue favorablement dans la grande majorité des cas.
Concrètement, si vous présentez des ganglions cervicaux douloureux associés à de la fièvre depuis plus d'une semaine, il est recommandé de consulter votre médecin traitant [10,14].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la lymphadénite nécrosante histiocytaire représente souvent un véritable défi pour les médecins, car cette pathologie peut mimer de nombreuses autres maladies [9,14]. Votre parcours diagnostic commencera généralement par un examen clinique approfondi.
Votre médecin procédera d'abord à la palpation des ganglions et à l'évaluation de vos symptômes généraux. Des examens biologiques seront ensuite prescrits : numération formule sanguine, vitesse de sédimentation, CRP, et recherche d'anticorps spécifiques [10,12].
L'imagerie médicale joue un rôle crucial dans le diagnostic. L'échographie cervicale permet d'évaluer la taille et la structure des ganglions, tandis que le scanner ou l'IRM peuvent être nécessaires pour éliminer d'autres pathologies [11,14]. Ces examens aident également à guider la biopsie si elle s'avère nécessaire.
Mais le diagnostic de certitude repose sur la biopsie ganglionnaire. Cet examen, bien qu'impressionnant, reste le seul moyen d'confirmer le diagnostic avec certitude [7,12]. L'analyse histologique révèle les caractéristiques spécifiques de la maladie : nécrose, infiltrat histiocytaire, et absence de polynucléaires neutrophiles.
Il faut savoir que ce parcours diagnostic peut prendre plusieurs semaines. C'est normal et nécessaire pour éliminer d'autres pathologies plus graves comme les lymphomes [9,10]. Votre patience sera récompensée par un diagnostic précis qui orientera le traitement le plus adapté.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La bonne nouvelle concernant la maladie de Kikuchi-Fujimoto est qu'elle guérit souvent spontanément, sans traitement spécifique [12,14]. Cependant, des traitements symptomatiques peuvent considérablement améliorer votre confort pendant l'évolution de la pathologie.
Le traitement de première ligne repose sur les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l'ibuprofène ou le naproxène [7,10]. Ces médicaments permettent de réduire l'inflammation des ganglions et de soulager la douleur. Votre médecin adaptera la posologie selon l'intensité de vos symptômes.
Dans les formes plus sévères ou prolongées, les corticoïdes peuvent être prescrits [4,9]. La prednisolone, généralement utilisée à doses modérées (0,5 à 1 mg/kg/jour), permet une amélioration rapide des symptômes. Cependant, leur utilisation doit être limitée dans le temps pour éviter les effets secondaires.
Certains cas particuliers peuvent nécessiter des traitements plus spécifiques. Par exemple, lorsque la maladie est associée à un lupus érythémateux systémique, comme dans le cas rapporté par Teamotuaitau et Desvaux en 2024 [8], un traitement immunosuppresseur peut être envisagé.
Il est important de noter que les antibiotiques ne sont pas efficaces dans cette pathologie, puisqu'elle n'est pas d'origine bactérienne [12]. Votre médecin pourra cependant les prescrire temporairement si une surinfection bactérienne est suspectée.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
La recherche médicale continue d'évoluer concernant la lymphadénite nécrosante histiocytaire, avec plusieurs pistes prometteuses explorées en 2024-2025. Bien que cette pathologie ne fasse pas l'objet d'essais cliniques spécifiques de grande envergure, les avancées dans la compréhension des mécanismes inflammatoires ouvrent de nouvelles perspectives [1,2,3].
Les innovations récentes dans le domaine de l'immunothérapie, notamment les développements de Bristol Myers Squibb et Merck sur les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire, pourraient avoir des applications dans les formes récidivantes ou associées à des maladies auto-immunes [1,2]. Ces traitements, initialement développés en oncologie, montrent des résultats prometteurs dans diverses pathologies inflammatoires.
D'ailleurs, l'étude des biomarqueurs inflammatoires progresse rapidement. Les recherches actuelles s'orientent vers l'identification de marqueurs prédictifs qui permettraient d'anticiper l'évolution de la maladie et d'adapter le traitement en conséquence [4,5]. Cette approche personnalisée pourrait révolutionner la prise en charge dans les années à venir.
Les collaborations internationales, comme celle entre Merck et Moderna sur les thérapies ARN messager [3], ouvrent également des perspectives intéressantes pour le traitement des pathologies inflammatoires rares. Bien que ces innovations ne soient pas encore directement applicables à la maladie de Kikuchi-Fujimoto, elles constituent une base solide pour de futurs développements thérapeutiques.
Vivre au Quotidien avec Lymphadénite nécrosante histiocytaire
Vivre avec une lymphadénite nécrosante histiocytaire peut sembler inquiétant au début, mais rassurez-vous : la plupart des patients retrouvent une vie normale après quelques semaines ou mois [12,14]. L'adaptation de votre quotidien pendant la phase active de la maladie reste néanmoins importante.
Pendant les épisodes de fièvre et de fatigue, il est essentiel d'écouter votre corps. N'hésitez pas à vous reposer davantage et à adapter votre rythme de travail si nécessaire [9,10]. Beaucoup d'employeurs comprennent la situation lorsque vous leur expliquez la nature temporaire de cette pathologie.
L'alimentation joue également un rôle dans votre récupération. Privilégiez une alimentation équilibrée riche en vitamines et minéraux pour soutenir votre système immunitaire. L'hydratation reste cruciale, surtout en cas de fièvre prolongée [7,12].
Certains patients s'inquiètent de la contagiosité de leur maladie. Bonne nouvelle : la maladie de Kikuchi-Fujimoto n'est pas contagieuse [12]. Vous pouvez maintenir vos relations sociales et familiales normalement, ce qui est important pour votre moral et votre récupération.
Il est normal de ressentir de l'anxiété face à cette pathologie méconnue. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin, votre famille, ou même à rejoindre des groupes de soutien en ligne où d'autres patients partagent leur expérience [14].
Les Complications Possibles
Bien que la lymphadénite nécrosante histiocytaire soit généralement bénigne, certaines complications peuvent survenir, nécessitant une surveillance médicale attentive [6,8,12]. Il est important de les connaître pour mieux les reconnaître et réagir rapidement si nécessaire.
La complication la plus préoccupante est l'association avec des maladies auto-immunes, particulièrement le lupus érythémateux systémique. Comme le rapporte l'étude d'Aldersons et William en 2023, certains patients développent un lupus cutané lors d'une rechute tardive de leur maladie de Kikuchi-Fujimoto [6]. Cette association nécessite un suivi spécialisé prolongé.
Les récidives représentent une autre complication possible, bien que rare. Environ 3 à 4% des patients peuvent présenter un nouvel épisode plusieurs mois ou années après la guérison initiale [12,14]. Ces récidives sont généralement moins sévères que l'épisode initial mais nécessitent une prise en charge similaire.
Dans de rares cas, des complications systémiques peuvent survenir : atteinte hépatique, manifestations neurologiques, ou encore syndrome néphrotique comme décrit dans l'étude d'Alami et Eid en 2025 [4]. Ces complications restent exceptionnelles mais soulignent l'importance d'un suivi médical régulier.
Heureusement, la grande majorité des patients guérissent complètement sans séquelles [12]. Votre médecin adaptera la surveillance selon votre profil et l'évolution de vos symptômes.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la maladie de Kikuchi-Fujimoto est excellent dans l'immense majorité des cas [12,14]. Cette information rassurante doit être votre point d'ancrage pendant toute la durée de votre traitement et de votre récupération.
Concrètement, plus de 95% des patients guérissent complètement en 1 à 6 mois, sans traitement spécifique [7,12]. La résolution spontanée des symptômes est la règle, même si certains patients peuvent bénéficier de traitements symptomatiques pour améliorer leur confort.
La durée moyenne d'évolution se situe entre 2 et 4 mois [9,10]. Cependant, chaque personne est différente, et certains patients peuvent présenter des symptômes plus prolongés sans que cela soit inquiétant. Votre médecin évaluera régulièrement l'évolution et adaptera la prise en charge si nécessaire.
Les facteurs pronostiques favorables incluent un âge jeune, l'absence de symptômes systémiques sévères, et une bonne réponse au traitement symptomatique initial [12,14]. À l'inverse, l'association avec des maladies auto-immunes peut prolonger l'évolution et nécessiter un suivi spécialisé [6,8].
Il est important de noter que cette pathologie ne prédispose pas au développement de cancers lymphatiques, contrairement à certaines idées reçues [12]. Votre pronostic à long terme reste donc excellent, avec un retour à une vie normale dans la quasi-totalité des cas.
Peut-on Prévenir Lymphadénite nécrosante histiocytaire ?
La prévention de la lymphadénite nécrosante histiocytaire reste un défi majeur en raison de la méconnaissance de ses causes exactes [12,14]. Cependant, certaines mesures peuvent potentiellement réduire le risque de développer cette pathologie ou d'en limiter la sévérité.
Étant donné l'hypothèse infectieuse, le maintien d'un système immunitaire équilibré représente probablement la meilleure approche préventive. Cela passe par une alimentation variée et équilibrée, un sommeil suffisant, une activité physique régulière, et la gestion du stress [7,12].
Concernant les vaccinations, la situation reste nuancée. Bien que des cas post-vaccinaux aient été rapportés, notamment après la vaccination COVID-19 [5], il ne faut pas pour autant éviter les vaccinations recommandées. Le bénéfice des vaccins reste largement supérieur au risque de développer cette pathologie rare.
Pour les personnes ayant des antécédents de maladies auto-immunes ou des facteurs de risque particuliers, une surveillance médicale régulière peut permettre un diagnostic précoce [6,8]. Cette approche ne prévient pas la maladie mais permet une prise en charge plus rapide.
Il est également recommandé de consulter rapidement en cas d'apparition de ganglions cervicaux persistants, surtout s'ils s'accompagnent de fièvre [10,14]. Un diagnostic précoce, même s'il ne change pas fondamentalement l'évolution, permet une meilleure prise en charge symptomatique.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises, bien que ne disposant pas de recommandations spécifiques pour la lymphadénite nécrosante histiocytaire en raison de sa rareté, ont établi des guidelines générales pour la prise en charge des adénopathies inexpliquées [9,10,14].
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une approche diagnostique structurée face à toute adénopathie persistante. Cette approche inclut un interrogatoire approfondi, un examen clinique complet, et des examens complémentaires adaptés selon le contexte clinique [10,14].
Concernant la prise en charge thérapeutique, les recommandations privilégient une approche symptomatique initiale, avec surveillance clinique rapprochée [9,12]. L'utilisation d'anti-inflammatoires non stéroïdiens est recommandée en première intention, les corticoïdes étant réservés aux formes sévères ou prolongées.
L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) a émis des recommandations concernant la surveillance post-vaccinale, incluant la déclaration des cas de lymphadénite survenant après vaccination [5]. Cette pharmacovigilance active permet d'améliorer la compréhension des facteurs déclenchants.
Les sociétés savantes françaises d'hématologie et de médecine interne recommandent une collaboration multidisciplinaire pour le diagnostic et le suivi de ces patients [9,14]. Cette approche garantit une prise en charge optimale et évite les retards diagnostiques.
Ressources et Associations de Patients
Bien que la maladie de Kikuchi-Fujimoto soit rare, plusieurs ressources peuvent vous accompagner pendant votre parcours de soins et votre récupération. Ces ressources sont précieuses pour obtenir des informations fiables et du soutien moral [12,14].
Orphanet, le portail des maladies rares, constitue une référence incontournable pour obtenir des informations médicales validées sur la lymphadénite nécrosante histiocytaire [12]. Ce site, soutenu par les autorités de santé européennes, propose des fiches détaillées régulièrement mises à jour.
Les centres de référence des maladies rares dans les CHU français peuvent vous orienter vers des spécialistes expérimentés dans cette pathologie. Ces centres disposent souvent de consultations multidisciplinaires qui permettent une prise en charge globale [9,10].
Sur internet, plusieurs forums et groupes de soutien permettent d'échanger avec d'autres patients ayant vécu la même expérience. Ces échanges, bien qu'ils ne remplacent pas l'avis médical, peuvent apporter un soutien psychologique précieux [14].
N'hésitez pas à solliciter le service social de votre hôpital si vous rencontrez des difficultés administratives ou financières liées à votre maladie. Ces professionnels peuvent vous aider dans vos démarches et vous orienter vers les aides disponibles.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une lymphadénite nécrosante histiocytaire nécessite quelques adaptations pratiques qui peuvent considérablement améliorer votre confort et accélérer votre récupération [7,12,14].
Pendant les épisodes de fièvre, maintenez une hydratation optimale en buvant au moins 2 litres d'eau par jour. Les tisanes, bouillons et soupes peuvent également contribuer à votre apport hydrique tout en vous apportant des nutriments essentiels [12].
Concernant la gestion de la douleur, l'application de compresses tièdes sur les ganglions gonflés peut apporter un soulagement temporaire. Évitez les compresses trop chaudes qui pourraient aggraver l'inflammation [7,10].
Adaptez votre environnement de travail si nécessaire. Beaucoup d'employeurs acceptent des aménagements temporaires comme le télétravail ou des horaires flexibles lorsque la situation médicale est clairement expliquée [14]. N'hésitez pas à demander un certificat médical détaillé à votre médecin.
Tenez un journal de vos symptômes : température, taille des ganglions, niveau de fatigue, prise de médicaments. Ces informations seront précieuses pour votre médecin lors des consultations de suivi [9,12].
Enfin, maintenez une activité physique adaptée. Même si vous devez réduire l'intensité, des promenades courtes ou des étirements doux peuvent aider à maintenir votre moral et votre forme physique [14].
Quand Consulter un Médecin ?
Savoir quand consulter un médecin pour une suspicion de lymphadénite nécrosante histiocytaire peut faire la différence dans la rapidité du diagnostic et la qualité de votre prise en charge [10,14].
Consultez rapidement si vous présentez des ganglions cervicaux gonflés et douloureux depuis plus d'une semaine, surtout s'ils s'accompagnent de fièvre persistante [7,12]. Ces symptômes, bien qu'ils puissent avoir de nombreuses causes, méritent toujours une évaluation médicale.
Une consultation en urgence s'impose si vous développez des signes d'alarme : fièvre très élevée (>39°C) résistante aux antipyrétiques, difficultés à déglutir, gêne respiratoire, ou altération importante de l'état général [9,10]. Ces symptômes peuvent indiquer des complications nécessitant une prise en charge immédiate.
Pendant votre suivi, recontactez votre médecin si vous observez une aggravation des symptômes malgré le traitement, l'apparition de nouveaux ganglions, ou des manifestations cutanées inhabituelles [6,8]. Ces évolutions peuvent nécessiter une réévaluation de votre prise en charge.
N'hésitez pas à consulter également pour des questions ou des inquiétudes, même si elles vous paraissent mineures [14]. Votre médecin est là pour vous accompagner tout au long de votre parcours de soins et répondre à toutes vos interrogations.
En cas d'impossibilité de joindre votre médecin traitant, les services d'urgences hospitaliers ou le 15 (SAMU) peuvent vous orienter selon la gravité de votre situation [10].
Questions Fréquentes
La maladie de Kikuchi-Fujimoto est-elle contagieuse ?Non, cette pathologie n'est pas contagieuse. Vous pouvez maintenir vos contacts sociaux et familiaux normalement sans risque de transmission [12].
Combien de temps dure la maladie ?
La durée moyenne est de 2 à 4 mois, mais elle peut varier de quelques semaines à 6 mois selon les patients [7,12,14].
Peut-elle récidiver ?
Les récidives sont rares, survenant chez seulement 3 à 4% des patients. Elles sont généralement moins sévères que l'épisode initial [12,14].
Dois-je éviter certains aliments ?
Aucun régime spécifique n'est nécessaire. Privilégiez simplement une alimentation équilibrée pour soutenir votre système immunitaire [7,12].
Cette maladie peut-elle évoluer vers un cancer ?
Non, la lymphadénite nécrosante histiocytaire ne prédispose pas au développement de cancers lymphatiques [12].
Puis-je faire du sport pendant la maladie ?
Adaptez votre activité physique selon votre fatigue. Des exercices légers sont généralement possibles et bénéfiques [14].
Faut-il éviter les vaccinations après avoir eu cette maladie ?
Non, les vaccinations restent recommandées selon le calendrier vaccinal habituel [5,12].
Questions Fréquentes
La maladie de Kikuchi-Fujimoto est-elle contagieuse ?
Non, cette pathologie n'est pas contagieuse. Vous pouvez maintenir vos contacts sociaux et familiaux normalement sans risque de transmission.
Combien de temps dure la maladie ?
La durée moyenne est de 2 à 4 mois, mais elle peut varier de quelques semaines à 6 mois selon les patients.
Peut-elle récidiver ?
Les récidives sont rares, survenant chez seulement 3 à 4% des patients. Elles sont généralement moins sévères que l'épisode initial.
Cette maladie peut-elle évoluer vers un cancer ?
Non, la lymphadénite nécrosante histiocytaire ne prédispose pas au développement de cancers lymphatiques.
Faut-il éviter les vaccinations après avoir eu cette maladie ?
Non, les vaccinations restent recommandées selon le calendrier vaccinal habituel.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Bristol Myers Squibb Provides Update on Phase 3 RELATIVITY-098 TrialLien
- [2] Merck Provides Update on Phase 3 KEYNOTE-867 and KEYNOTE-630 trialsLien
- [3] Merck and Moderna Initiate Phase 3 Trial Evaluating Adjuvant V940Lien
- [4] Y Alami, R Eid. Un syndrome néphrotique impur révélant une maladie de Kikuchi-Fujimoto. 2025Lien
- [5] S Mekki, M Ghribi. Maladie de Kikuchi-Fujimoto post-vaccin COVID-19: à propos de 1 cas. 2022Lien
- [6] E Aldersons, B William. Une rechute tardive de maladie de Kikuchi-Fujimoto révélatrice d'un lupus cutané. 2023Lien
- [7] R El Azzouzi, O Bouanani. Kikushi Fujimoto: Une étiologie oubliée des adénopathies cervicalesLien
- [8] M Teamotuaitau, E Desvaux. Syndrome de Sharp versant lupique et maladie de Kikuchi-Fujimoto. 2024Lien
- [9] P Louis, S MOULY. MEDECINE INTERNE CA 90Lien
- [10] AM Letellier. Des adénopathies bien mystérieuses. 2023Lien
- [11] M Outznit. Imagerie des masses cervicales chez l'enfant: à propos de 93 cas. 2022Lien
- [12] Maladie de Kikuchi-Fujimoto. OrphanetLien
- [13] Maladie de Kikuchi-Fujimoto. WikipediaLien
- [14] Lymphadénite histiocytaire nécrosante ou maladie de Kikuchi-FujimotoLien
Publications scientifiques
- Un syndrome néphrotique impur révélant une maladie de Kikuchi-Fujimoto (2025)
- Maladie de Kikuchi-Fujimoto post-vaccin COVID-19: à propos de 1 cas (2022)[PDF]
- Une rechute tardive de maladie de Kikuchi-Fujimoto révélatrice d'un lupus cutané (2023)
- [PDF][PDF] Kikushi Fujimoto: Une étiologie oubliée des adénopathies cervicales: A propos d'un cas [PDF]
- Syndrome de Sharp versant lupique et maladie de Kikuchi-Fujimoto chez un sujet comorien avec hypertension pulmonaire (2024)
Ressources web
- Maladie de Kikuchi-Fujimoto (orpha.net)
Maladie systémique rare caractérisée par une lymphadénopathie régionale subaiguë, nécrosante et sensible à la palpation, généralement accompagnée d'une fièvre ...
- Maladie de Kikuchi-Fujimoto (fr.wikipedia.org)
Diagnostic. La maladie de Kikuchi-Fujimoto (MKF) est diagnostiquée par excision et biopsie des ganglions lymphatiques. La maladie de Kikuchi est une maladie ...
- Lymphadénite histiocytaire nécrosante ou maladie de ... (sciencedirect.com)
de JF Viallard · 2007 · Cité 11 fois — Le diagnostic repose sur l'analyse anatomopathologique d'une biopsie exérèse d'une adénopathie. Les lésions touchent les zones corticales et paracorticales ...
- Maladie de Kikuchi-Fujimoto: à propos d'un cas - PMC (pmc.ncbi.nlm.nih.gov)
de S Elfihri · 2017 — La maladie de Kikuchi-Fujimoto ou lymphadénite histyocytaire nécrosante constitue une cause rare et bénigne d'adénopathies cervicales.
- Maladie de Kikuchi-Fujimoto : causes, symptômes et ... (medicoverhospitals.in)
La maladie de Kikuchi-Fujimoto se manifeste principalement par une adénopathie cervicale, caractérisée par un gonflement des ganglions lymphatiques dans le cou.

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.