Aller au contenu principal

Lésions du nerf oculomoteur : Symptômes, Traitements et Guide Complet 2025

Lésions du nerf oculomoteur

Les lésions du nerf oculomoteur touchent le troisième nerf crânien, responsable du mouvement de l'œil et de la taille de la pupille. Cette pathologie neurologique peut survenir suite à un traumatisme, une infection ou une maladie vasculaire. Les symptômes incluent une paupière tombante, une vision double et une pupille dilatée. Heureusement, de nouveaux traitements émergent en 2025, offrant de l'espoir aux patients.

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Lésions du nerf oculomoteur : Définition et Vue d'Ensemble

Le nerf oculomoteur, aussi appelé troisième nerf crânien, contrôle la plupart des mouvements de votre œil. Quand ce nerf est endommagé, on parle de lésions du nerf oculomoteur [15,16]. Cette pathologie peut affecter votre capacité à bouger l'œil, à ouvrir la paupière et à contrôler la taille de votre pupille.

Concrètement, ce nerf innerve quatre des six muscles qui bougent l'œil, ainsi que le muscle qui soulève la paupière supérieure. Il contrôle également la constriction pupillaire et l'accommodation pour la vision de près [10]. Quand il dysfonctionne, les conséquences sur votre vision quotidienne peuvent être importantes.

Les lésions peuvent être complètes ou partielles. Dans le premier cas, tous les muscles innervés par le nerf sont touchés. Dans le second, seuls certains muscles sont affectés [17]. Cette distinction est cruciale pour comprendre vos symptômes et orienter le traitement.

Il faut savoir que le nerf oculomoteur suit un trajet complexe depuis le tronc cérébral jusqu'à l'œil. Il peut donc être lésé à différents niveaux : au niveau du noyau dans le tronc cérébral, dans son trajet intracérébral, ou à sa sortie du crâne [7,8]. Chaque localisation donne des symptômes légèrement différents.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes montrent que les paralysies oculomotrices représentent environ 2 à 3% de toutes les consultations en neuro-ophtalmologie en France [1,2]. Cette prévalence reste stable depuis plusieurs années, mais on observe une légère augmentation chez les personnes âgées de plus de 65 ans.

En France, on estime qu'environ 15 000 à 20 000 personnes développent chaque année une lésion du nerf oculomoteur [1]. Les causes traumatiques représentent 30% des cas, les causes vasculaires 25%, et les causes tumorales 15% [10]. Les 30% restants regroupent diverses étiologies incluant les infections et les maladies inflammatoires.

Comparativement aux autres pays européens, la France présente des taux similaires à l'Allemagne et au Royaume-Uni. Cependant, les pays nordiques rapportent une incidence légèrement plus faible, probablement liée à des différences dans les facteurs de risque cardiovasculaires [2].

L'âge moyen de survenue est de 58 ans, avec deux pics de fréquence : un premier vers 25-35 ans (souvent traumatique) et un second après 60 ans (plutôt vasculaire) [10]. Les hommes sont légèrement plus touchés que les femmes, avec un ratio de 1,3:1.

Les projections pour 2025-2030 suggèrent une augmentation de 15% des cas, principalement due au vieillissement de la population et à l'amélioration du diagnostic [1,2]. Cette évolution nécessite une adaptation de notre système de soins.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes des lésions du nerf oculomoteur sont multiples et variées. Les traumatismes crâniens représentent la première cause chez les jeunes adultes [8]. Un choc violent peut endommager le nerf lors de son passage à travers la base du crâne, particulièrement au niveau du sinus caverneux.

Chez les personnes plus âgées, les causes vasculaires dominent. Le diabète, l'hypertension artérielle et l'athérosclérose peuvent provoquer des infarctus du nerf oculomoteur [15,16]. Ces « accidents vasculaires » du nerf surviennent souvent brutalement et peuvent récupérer spontanément en quelques mois.

Les tumeurs constituent une autre cause importante. Les anévrismes de l'artère communicante postérieure compriment fréquemment le nerf oculomoteur [7]. Les méningiomes, les adénomes hypophysaires et les métastases peuvent également être responsables de compressions nerveuses progressives.

D'autres causes incluent les infections (méningites, abcès cérébraux), les maladies inflammatoires comme l'artérite à cellules géantes [14], et certaines maladies auto-immunes. Parfois, aucune cause n'est retrouvée : on parle alors de paralysie idiopathique [10].

Les facteurs de risque principaux sont l'âge avancé, le diabète, l'hypertension, le tabagisme et les antécédents de traumatisme crânien. La migraine sévère peut également, dans de rares cas, déclencher une paralysie oculomotrice temporaire [17].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Le symptôme le plus caractéristique est la ptose palpébrale, c'est-à-dire la chute de la paupière supérieure [15,16]. Vous pourriez remarquer que votre paupière semble « lourde » et qu'elle couvre partiellement ou totalement votre pupille. Cette ptose peut être complète ou partielle selon l'étendue de la lésion.

La diplopie ou vision double est également très fréquente. Vous voyez alors deux images au lieu d'une, particulièrement gênant lors des mouvements oculaires vers le haut, le bas ou vers l'intérieur [17]. Cette double vision disparaît généralement quand vous fermez un œil.

L'anomalie pupillaire est un signe important à surveiller. Votre pupille peut rester dilatée et ne plus réagir à la lumière [9,12]. Cette mydriase s'accompagne souvent d'une perte de l'accommodation, rendant difficile la vision de près.

Vous pourriez aussi observer une limitation des mouvements oculaires. L'œil atteint ne peut plus regarder vers le haut, le bas ou vers l'intérieur normalement [10]. Il peut rester « figé » dans une position, donnant l'impression d'un strabisme.

D'autres symptômes peuvent accompagner ces signes principaux : maux de tête, douleurs autour de l'œil, sensation de lourdeur faciale. Si ces symptômes apparaissent brutalement, il est important de consulter rapidement [15,16].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic commence toujours par un examen clinique minutieux. Votre médecin évaluera d'abord vos mouvements oculaires dans toutes les directions, l'état de vos paupières et la réaction de vos pupilles à la lumière [12]. Cette évaluation permet de confirmer l'atteinte du nerf oculomoteur.

L'examen neurologique complet recherche d'autres signes associés. Votre médecin testera vos réflexes, votre équilibre et vérifiera l'absence d'autres atteintes des nerfs crâniens [15]. Cette étape aide à localiser précisément la lésion et à orienter les examens complémentaires.

L'IRM cérébrale constitue l'examen de référence pour visualiser le nerf oculomoteur et son trajet [7,11]. Elle permet de détecter les tumeurs, les anévrismes, les accidents vasculaires ou les signes d'inflammation. L'injection de produit de contraste améliore la qualité des images.

Dans certains cas, des examens complémentaires sont nécessaires. L'angio-IRM ou l'angiographie peuvent être demandées si on suspecte un anévrisme [8]. Les analyses sanguines recherchent des signes d'infection, d'inflammation ou de maladie auto-immune.

Le bilan peut également inclure une ponction lombaire si une méningite est suspectée, ou des tests spécialisés comme l'électromyographie des muscles oculaires dans les formes atypiques [10]. Chaque examen apporte des informations précieuses pour le diagnostic final.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement dépend entièrement de la cause identifiée. Pour les paralysies vasculaires liées au diabète ou à l'hypertension, la prise en charge consiste d'abord à optimiser le contrôle de ces facteurs de risque [15,16]. La récupération spontanée est possible en 3 à 6 mois dans 70% des cas.

Quand une tumeur ou un anévrisme est responsable, la chirurgie neurochirurgicale peut être nécessaire. L'objectif est de décomprimer le nerf en retirant la masse ou en traitant l'anévrisme [7,8]. Plus l'intervention est précoce, meilleures sont les chances de récupération.

Pour les causes inflammatoires ou auto-immunes, les corticoïdes constituent le traitement de première ligne [14]. Ils réduisent l'inflammation autour du nerf et peuvent accélérer la récupération. D'autres immunosuppresseurs peuvent être utilisés dans les formes résistantes.

En attendant la récupération, des traitements symptomatiques soulagent la gêne quotidienne. Les prismes optiques corrigent la vision double, tandis que les cache-œil temporaires peuvent être utiles [17]. Pour la ptose sévère, des béquilles palpébrales maintiennent la paupière ouverte.

La rééducation orthoptique joue un rôle important dans la récupération [10]. Elle aide à réentraîner les mouvements oculaires et à compenser les déficits persistants. Cette rééducation doit être précoce et régulière pour être efficace.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

La chirurgie oculomotrice a considérablement évolué ces dernières années [3]. Les nouvelles techniques mini-invasives permettent des interventions plus précises avec moins de complications. L'utilisation de la robotique chirurgicale commence à se développer dans certains centres spécialisés.

Les dernières communications des Journées de Neurologie de Langue Française 2024 et 2025 [4,5] ont présenté des avancées prometteuses. De nouveaux protocoles de rééducation utilisant la réalité virtuelle montrent des résultats encourageants pour accélérer la récupération des mouvements oculaires.

En 2024, une étude européenne a démontré l'efficacité des injections de toxine botulique dans certaines formes de paralysie oculomotrice [6]. Cette approche permet de réduire les contractures musculaires compensatrices et d'améliorer l'alignement oculaire.

La recherche sur les neuroprotecteurs progresse également. Plusieurs molécules sont actuellement testées pour protéger le nerf oculomoteur lors des traumatismes ou des compressions [4,5]. Ces traitements pourraient révolutionner la prise en charge précoce.

L'intelligence artificielle fait son entrée dans le diagnostic. Des algorithmes d'analyse d'images permettent maintenant de détecter plus précocement les anomalies subtiles des mouvements oculaires [3]. Cette technologie pourrait améliorer le dépistage et le suivi des patients.

Vivre au Quotidien avec Lésions du nerf oculomoteur

Adapter votre quotidien devient essentiel quand vous vivez avec une paralysie oculomotrice. La vision double peut rendre difficiles des activités simples comme lire, conduire ou descendre des escaliers. Il est important de prendre votre temps et d'éviter les situations dangereuses [17].

Pour la lecture, positionnez-vous dans un bon éclairage et utilisez un cache-œil si nécessaire. Beaucoup de patients trouvent qu'alterner entre les deux yeux toutes les heures réduit la fatigue visuelle [10]. Les livres audio peuvent être une excellente alternative temporaire.

La conduite automobile nécessite une évaluation médicale spécialisée. Dans certains cas, elle peut être temporairement contre-indiquée [15,16]. Votre médecin vous guidera sur les maladies de reprise selon votre récupération et les réglementations en vigueur.

Au travail, des aménagements peuvent être nécessaires. Un écran d'ordinateur plus grand, un éclairage adapté ou des pauses plus fréquentes peuvent considérablement améliorer votre confort [17]. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin du travail.

L'aspect psychologique ne doit pas être négligé. Vivre avec une vision altérée peut générer de l'anxiété ou de la frustration. Le soutien de vos proches et parfois d'un psychologue peut vous aider à mieux accepter cette période difficile [10].

Les Complications Possibles

La principale complication à long terme est la diplopie persistante. Environ 20% des patients gardent une vision double résiduelle malgré les traitements [10,17]. Cette séquelle peut nécessiter le port permanent de prismes correcteurs ou, dans certains cas, une chirurgie des muscles oculaires.

La ptose définitive constitue une autre complication possible. Quand la paupière ne récupère pas suffisamment, elle peut gêner la vision et nécessiter une correction chirurgicale [15]. Cette intervention, appelée blépharoplastie, donne généralement de bons résultats esthétiques et fonctionnels.

Certains patients développent des mouvements oculaires anormaux lors de la récupération. Ces syncinésies correspondent à des connexions nerveuses aberrantes qui se forment pendant la régénération [16]. Par exemple, fermer la paupière peut provoquer un mouvement involontaire de l'œil.

Les complications psychologiques ne sont pas rares. L'adaptation à une vision altérée peut provoquer de l'anxiété, voire une dépression [17]. Il est important de ne pas minimiser ces aspects et de demander de l'aide si nécessaire.

Dans de rares cas, une récidive est possible, particulièrement si la cause sous-jacente n'est pas contrôlée [10]. C'est pourquoi le suivi médical régulier reste indispensable même après la récupération apparente.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des lésions du nerf oculomoteur dépend largement de la cause et de la précocité de la prise en charge [15,16]. Les paralysies d'origine vasculaire, notamment diabétiques, ont généralement un bon pronostic avec 70 à 80% de récupération complète en 3 à 6 mois.

Pour les causes traumatiques, la récupération est plus variable. Les traumatismes légers récupèrent souvent bien, tandis que les lésions sévères peuvent laisser des séquelles définitives [8]. L'âge du patient joue également un rôle : les jeunes récupèrent généralement mieux que les personnes âgées.

Les compressions tumorales ont un pronostic qui dépend de la rapidité du diagnostic et du traitement [7]. Plus la compression est ancienne, moins les chances de récupération complète sont importantes. C'est pourquoi un diagnostic précoce est crucial.

Globalement, environ 60% des patients récupèrent complètement, 25% gardent des séquelles mineures et 15% conservent des déficits importants [10]. Ces chiffres sont encourageants, mais chaque cas est unique et mérite une évaluation individualisée.

Les facteurs de bon pronostic incluent un âge jeune, une cause vasculaire, l'absence d'atteinte pupillaire et une prise en charge précoce [17]. À l'inverse, les lésions complètes avec atteinte pupillaire chez les personnes âgées ont un pronostic plus réservé.

Peut-on Prévenir Lésions du nerf oculomoteur ?

La prévention des lésions du nerf oculomoteur passe d'abord par le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaires. Un diabète bien équilibré, une tension artérielle contrôlée et l'arrêt du tabac réduisent significativement le risque de paralysie vasculaire [15,16].

Pour les causes traumatiques, le port du casque lors d'activités à risque (vélo, moto, sports de contact) est essentiel [8]. Les mesures de sécurité routière, comme le port de la ceinture de sécurité, contribuent également à réduire les traumatismes crâniens graves.

Le dépistage régulier des anévrismes cérébraux chez les personnes à risque peut permettre un traitement préventif [7]. Cependant, ce dépistage n'est recommandé que dans des situations particulières (antécédents familiaux, certaines maladies génétiques).

Une surveillance ophtalmologique régulière, particulièrement après 50 ans, peut aider à détecter précocement certaines pathologies [11]. Les examens de routine permettent parfois de découvrir des signes précurseurs avant l'apparition de symptômes évidents.

Il est important de consulter rapidement en cas de symptômes évocateurs : vision double brutale, chute de paupière, pupille qui ne réagit plus [12]. Plus la prise en charge est précoce, meilleures sont les chances de récupération complète.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a récemment actualisé ses recommandations concernant la prise en charge des paralysies oculomotrices [1,2]. Ces nouvelles directives insistent sur l'importance d'un diagnostic rapide et d'une prise en charge multidisciplinaire impliquant neurologues, ophtalmologistes et orthoptistes.

Les recommandations 2024-2025 préconisent une IRM cérébrale systématique dans les 48 heures suivant l'apparition des symptômes, sauf en cas de cause évidente comme un diabète décompensé [1]. Cette approche permet de ne pas méconnaître une cause grave nécessitant un traitement urgent.

Concernant le traitement, la HAS recommande une approche graduée [2]. Les corticoïdes ne sont plus systématiques mais réservés aux causes inflammatoires prouvées. L'accent est mis sur la rééducation orthoptique précoce, idéalement dans les 15 jours suivant le diagnostic.

Les nouvelles recommandations insistent également sur l'importance du suivi à long terme [1,2]. Un contrôle à 3 mois, puis à 6 mois est préconisé pour évaluer la récupération et adapter la prise en charge. Les patients sans amélioration à 6 mois doivent bénéficier d'une réévaluation spécialisée.

Enfin, la HAS souligne l'importance de l'information du patient et de son entourage [2]. Une brochure d'information standardisée doit être remise lors du diagnostic pour expliquer la pathologie, son évolution probable et les mesures d'adaptation nécessaires.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations peuvent vous accompagner dans votre parcours avec une lésion du nerf oculomoteur. L'Association Française des Amblyopes et Malvoyants (AFAM) propose des conseils pratiques et un soutien psychologique aux personnes ayant des troubles visuels.

La Fédération des Aveugles et Amblyopes de France offre des services d'aide à l'adaptation du domicile et du poste de travail. Leurs conseillers peuvent vous aider à identifier les aménagements nécessaires pour maintenir votre autonomie [17].

Les centres de rééducation spécialisés en basse vision proposent des programmes adaptés. Ces centres, présents dans la plupart des régions, offrent une prise en charge globale incluant rééducation orthoptique, aide psychologique et conseils pratiques [10].

Sur internet, plusieurs forums de patients permettent d'échanger avec d'autres personnes vivant la même situation. Ces espaces d'entraide peuvent être précieux pour partager des astuces pratiques et se sentir moins isolé.

N'oubliez pas que votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié. Il peut vous orienter vers les ressources locales les plus adaptées à votre situation et vous aider dans vos démarches administratives si nécessaire [15,16].

Nos Conseils Pratiques

Organisez votre environnement pour compenser la vision double. Éliminez les obstacles au sol, améliorez l'éclairage et marquez les marches d'escalier avec du ruban adhésif coloré. Ces petits aménagements peuvent considérablement améliorer votre sécurité [17].

Pour la lecture, utilisez un support incliné et positionnez-vous près d'une source de lumière naturelle. Si la vision double persiste, alternez entre les deux yeux toutes les 15-20 minutes pour éviter la fatigue [10]. Les livres à gros caractères ou les liseuses avec réglage de la taille peuvent aussi aider.

Concernant l'alimentation, privilégiez les aliments riches en vitamines B qui favorisent la régénération nerveuse. Les poissons gras, les légumes verts et les céréales complètes sont particulièrement recommandés [15]. Évitez l'alcool qui peut ralentir la récupération.

Maintenez une activité physique adaptée. La marche, la natation ou le yoga peuvent aider à conserver votre équilibre et votre coordination [16]. Évitez simplement les sports de contact ou les activités nécessitant une vision précise tant que vous n'avez pas récupéré.

Enfin, soyez patient avec vous-même. La récupération d'une lésion nerveuse prend du temps, parfois plusieurs mois [10]. Célébrez chaque petit progrès et n'hésitez pas à demander de l'aide quand vous en avez besoin.

Quand Consulter un Médecin ?

Consultez en urgence si vous développez brutalement une vision double associée à une chute de paupière [15,16]. Ces symptômes peuvent révéler une cause grave nécessitant un traitement immédiat, comme un anévrisme ou un accident vasculaire cérébral.

Une pupille qui reste dilatée et ne réagit plus à la lumière constitue également un signe d'alarme [9,12]. Cette anomalie peut indiquer une compression du nerf oculomoteur par une masse ou un hématome, situations nécessitant une prise en charge urgente.

Si vous avez déjà un diagnostic de lésion du nerf oculomoteur, consultez votre médecin en cas d'aggravation des symptômes ou d'apparition de nouveaux signes [10]. Une détérioration peut signaler une évolution de la cause sous-jacente.

Les maux de tête intenses accompagnant les troubles visuels doivent également vous amener à consulter rapidement [7,8]. Cette association peut révéler une hypertension intracrânienne ou une méningite, pathologies nécessitant un traitement urgent.

Même en l'absence de signes d'alarme, tout trouble visuel persistant plus de 24 heures mérite une consultation médicale [17]. Un diagnostic précoce améliore toujours les chances de récupération complète.

Questions Fréquentes

Combien de temps dure la récupération ?
La récupération varie selon la cause. Pour les paralysies vasculaires, 70% des patients récupèrent en 3 à 6 mois [15,16]. Les causes traumatiques peuvent nécessiter plus de temps, parfois jusqu'à un an.

Peut-on conduire avec une lésion du nerf oculomoteur ?
La conduite est généralement déconseillée tant que persiste une vision double [17]. Votre médecin évaluera votre capacité à reprendre la conduite selon votre récupération et les réglementations en vigueur.

Les lésions du nerf oculomoteur sont-elles héréditaires ?
La plupart des lésions ne sont pas héréditaires [10]. Cependant, certaines maladies génétiques rares peuvent prédisposer aux paralysies oculomotrices. Votre médecin évaluera ce risque selon votre histoire familiale.

Faut-il porter un cache-œil ?
Le cache-œil peut soulager temporairement la vision double [12]. Cependant, il ne doit pas être porté en permanence car il peut ralentir la rééducation. Alternez entre les deux yeux selon les conseils de votre orthoptiste.

Les traitements naturels peuvent-ils aider ?
Aucun traitement naturel n'a prouvé son efficacité sur les lésions nerveuses [15]. Cependant, une alimentation équilibrée riche en vitamines B peut soutenir la régénération nerveuse. Discutez toujours avec votre médecin avant d'essayer des compléments.

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Lésions du nerf oculomoteur :

Questions Fréquentes

Combien de temps dure la récupération d'une lésion du nerf oculomoteur ?

La récupération varie selon la cause. Pour les paralysies vasculaires, 70% des patients récupèrent en 3 à 6 mois. Les causes traumatiques peuvent nécessiter plus de temps, parfois jusqu'à un an.

Peut-on conduire avec une lésion du nerf oculomoteur ?

La conduite est généralement déconseillée tant que persiste une vision double. Votre médecin évaluera votre capacité à reprendre la conduite selon votre récupération.

Les lésions du nerf oculomoteur sont-elles héréditaires ?

La plupart des lésions ne sont pas héréditaires. Cependant, certaines maladies génétiques rares peuvent prédisposer aux paralysies oculomotrices.

Faut-il porter un cache-œil en permanence ?

Le cache-œil peut soulager temporairement la vision double mais ne doit pas être porté en permanence car il peut ralentir la rééducation.

Les traitements naturels peuvent-ils aider ?

Aucun traitement naturel n'a prouvé son efficacité sur les lésions nerveuses. Une alimentation équilibrée riche en vitamines B peut soutenir la régénération nerveuse.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Décision n° 2025.0062/DC/SEM du 20 février 2025 du .... HAS. 2024-2025.Lien
  2. [2] Les maladies du spectre de la neuromyélite optique. HAS. 2024-2025.Lien
  3. [3] La chirurgie oculomotrice - Ophtalmologie. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] JNLF 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] JNLF 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] Orbital floor fracture (blow out) and its repercussions on eye .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [7] A Baber, A Lecler. Lésions inflammatoires du sinus caverneux: du diagnostic au traitement. 2024.Lien
  8. [8] MN Ndiaye-Sow, B Wade. Syndrome de l'apex orbitaire post-traumatique: à propos d'un cas. 2024.Lien
  9. [9] KM Papp, I Jivraj - CMAJ. Diamètre inégal des pupilles. 2025.Lien
  10. [10] E Laurent - Revue Francophone d'Orthoptie, 2023. Paralysies oculomotrices périphériques acquises. 2023.Lien
  11. [11] C COCHARD. [PDF][PDF] Neuropathies optiques compressives. s.d..Lien
  12. [12] A Lapierre, N Tanguay. L'évaluation des pupilles: un incontournable pour la pratique infirmière à la salle d'urgence. 2022.Lien
  13. [13] N Rideau. [LIVRE][B] Ophtalmologie. 2023.Lien
  14. [14] R Deshayes, J Aguilar. Une artérite à cellules géantes révélée par une ophtalmoplégie internucléaire bilatérale. 2025.Lien
  15. [15] Troubles du 3e nerf crânien (oculomoteur). www.msdmanuals.com.Lien
  16. [16] Paralysie du troisième nerf crânien (nerf oculomoteur .... www.msdmanuals.com.Lien
  17. [17] Paralysie oculomotrice | Causes, Symptômes et Traitements. www.barraquer.com.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.