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Infections Urinaires : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Infections urinaires

Les infections urinaires touchent des millions de personnes chaque année en France. Bien plus qu'un simple désagrément, ces pathologies peuvent avoir un impact significatif sur votre qualité de vie. Heureusement, les avancées médicales de 2024-2025 offrent de nouvelles perspectives de traitement et de prévention. Découvrez tout ce qu'il faut savoir pour mieux comprendre et gérer cette maladie courante.

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Infections urinaires : Définition et Vue d'Ensemble

Une infection urinaire correspond à la présence et à la multiplication de micro-organismes pathogènes dans l'appareil urinaire. Ces infections peuvent toucher différentes parties de votre système urinaire : la vessie (cystite), l'urètre (urétrite), ou même les reins (pyélonéphrite) [4,18].

Concrètement, votre appareil urinaire fonctionne comme un système de filtration et d'évacuation. Quand des bactéries remontent par l'urètre et colonisent la vessie, elles déclenchent une réaction inflammatoire. C'est cette inflammation qui provoque les symptômes que vous ressentez [19].

Il faut distinguer plusieurs types d'infections urinaires. Les infections basses touchent la vessie et l'urètre, tandis que les infections hautes atteignent les reins. Cette distinction est cruciale car elle détermine la gravité et le traitement nécessaire [16,17].

Bon à savoir : environ 80% des infections urinaires sont causées par la bactérie Escherichia coli, naturellement présente dans votre intestin [3,13]. Mais d'autres micro-organismes peuvent également être responsables, notamment chez les personnes ayant des facteurs de risque particuliers.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent l'ampleur considérable des infections urinaires dans notre pays. Selon l'enquête nationale de prévalence de Santé Publique France, ces pathologies représentent l'une des infections les plus fréquentes en médecine de ville [1].

En France, on estime que 50% des femmes auront au moins une infection urinaire au cours de leur vie. Chez les hommes, cette proportion est nettement plus faible, autour de 12%, principalement en raison de différences anatomiques [1,2]. L'incidence annuelle atteint environ 0,5 à 0,7 épisode par femme et par an.

Les données de surveillance de la résistance bactérienne montrent une évolution préoccupante. Entre 2019 et 2024, le taux de résistance d'E. coli aux fluoroquinolones a augmenté de 15% à 22% en France [3,13]. Cette résistance croissante complique la prise en charge thérapeutique.

D'ailleurs, les infections nosocomiales urinaires représentent 30% de l'ensemble des infections acquises à l'hôpital selon l'INSERM [2]. Cette proportion place les infections urinaires au premier rang des infections hospitalières, devant les infections respiratoires et cutanées.

Comparativement aux autres pays européens, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne présente des taux similaires, tandis que les pays nordiques affichent des prévalences légèrement inférieures, probablement liées à des différences de pratiques d'hygiène et de prescription antibiotique [1,3].

Les Causes et Facteurs de Risque

La principale cause des infections urinaires est la remontée de bactéries depuis le périnée vers la vessie. Cette migration bactérienne est favorisée par plusieurs facteurs anatomiques et comportementaux [4,18].

Chez les femmes, l'urètre court (environ 4 cm contre 20 cm chez l'homme) facilite cette remontée bactérienne. Les rapports sexuels constituent un facteur de risque majeur, car ils favorisent le passage de bactéries vers l'urètre. C'est pourquoi on parle parfois de "cystite de la lune de miel" [4,19].

Certaines situations augmentent significativement votre risque. La grossesse modifie l'anatomie et la physiologie urinaire, favorisant la stagnation d'urine. Les personnes diabétiques présentent également un risque accru, car l'hyperglycémie favorise la croissance bactérienne [11,18].

Les troubles neurologiques affectant la vessie créent des maladies particulièrement propices aux infections. Les patients avec dysfonction neurogène du bas appareil urinaire présentent des taux d'infection 5 à 10 fois supérieurs à la population générale [11]. La vidange incomplète de la vessie crée un environnement favorable à la multiplication bactérienne.

D'autres facteurs méritent votre attention : la ménopause (diminution des œstrogènes), les calculs urinaires, certains médicaments immunosuppresseurs, ou encore une mauvaise hydratation. L'important à retenir : plus vous cumulez de facteurs de risque, plus votre vigilance doit être grande [4,18,19].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes d'une infection urinaire sont généralement assez caractéristiques, mais leur intensité peut varier considérablement d'une personne à l'autre [4,18].

Le symptôme le plus fréquent est la dysurie, cette sensation de brûlure lors de la miction. Vous pourriez également ressentir des envies pressantes et fréquentes d'uriner, même pour de petites quantités. Ces symptômes s'accompagnent souvent de douleurs dans le bas-ventre [4,19].

L'aspect de vos urines peut également changer. Elles peuvent devenir troubles, parfois malodorantes, et dans certains cas présenter des traces de sang (hématurie). Cette coloration rosée ou rouge ne doit pas vous alarmer outre mesure, mais elle nécessite une consultation médicale [18,19].

Attention aux signes d'alarme qui suggèrent une infection haute (pyélonéphrite). La fièvre supérieure à 38,5°C, les frissons, les douleurs lombaires intenses ou les nausées doivent vous amener à consulter rapidement [16,17]. Ces symptômes indiquent que l'infection a probablement atteint les reins.

Chez les personnes âgées ou immunodéprimées, les symptômes peuvent être atypiques. Une confusion mentale, une fatigue inhabituelle ou une simple altération de l'état général peuvent être les seuls signes d'une infection urinaire [2,14]. Il est donc important de rester vigilant face à tout changement inexpliqué.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic d'une infection urinaire repose principalement sur l'analyse de vos symptômes et l'examen de vos urines. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos symptômes et vos antécédents [4,18].

L'examen clinique comprend la palpation de votre abdomen et la recherche d'une douleur à la percussion des fosses lombaires. Chez les femmes, un examen gynécologique peut être nécessaire pour éliminer d'autres causes de symptômes urinaires [18,19].

L'ECBU (Examen Cytobactériologique des Urines) constitue l'examen de référence. Il permet d'identifier la bactérie responsable et de tester sa sensibilité aux antibiotiques. Pour que cet examen soit fiable, vous devez respecter certaines règles de recueil : toilette intime, élimination du premier jet, recueil du milieu de jet dans un flacon stérile [3,13].

Dans certains cas, des examens complémentaires peuvent être nécessaires. Une échographie rénale et vésicale peut être prescrite en cas d'infections récidivantes ou compliquées. L'uro-scanner reste l'examen de référence pour explorer les infections hautes et rechercher des complications [16,17].

Bon à savoir : les bandelettes urinaires, disponibles en pharmacie, peuvent donner une première orientation. Elles détectent la présence de nitrites et de leucocytes, mais ne remplacent pas l'ECBU pour confirmer le diagnostic [4,18].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des infections urinaires repose principalement sur l'antibiothérapie, mais l'approche thérapeutique doit être adaptée à chaque situation [10,13].

Pour les cystites simples chez la femme, le traitement de première intention comprend généralement la fosfomycine en dose unique ou la nitrofurantoïne sur 5 jours. Ces antibiotiques présentent l'avantage d'une bonne efficacité avec un risque réduit de résistance [3,13].

Cependant, l'augmentation des résistances bactériennes complique la prise en charge. Les taux de résistance d'E. coli aux fluoroquinolones atteignent désormais 22% en France, ce qui limite leur utilisation en première intention [3,13]. Votre médecin adaptera le traitement selon les données locales de résistance.

Les infections récidivantes nécessitent une approche spécifique. Une antibioprophylaxie hebdomadaire alternée peut être proposée, avec une efficacité démontrée dans la réduction du nombre d'épisodes [12]. Cette stratégie permet de réduire de 70% le risque de récidive sur 6 mois.

Pour les infections hautes (pyélonéphrites), l'hospitalisation peut être nécessaire, notamment en cas de signes de gravité. Le traitement antibiotique est alors administré par voie intraveineuse, avec des molécules comme le céfépime ou l'enmétazobactam pour les infections à bactéries résistantes [15,17].

En complément du traitement antibiotique, certaines mesures peuvent accélérer votre guérison : augmentation des apports hydriques, mictions fréquentes, application de chaleur sur le bas-ventre. Ces mesures simples contribuent à l'élimination des bactéries [18,19].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge des infections urinaires avec l'émergence de nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques révolutionnaires [5,8].

Une innovation particulièrement prometteuse concerne le développement de capteurs urinaires recouverts d'or. Cette technologie permet un diagnostic rapide et précis des infections urinaires en quelques minutes seulement, directement au cabinet médical [5]. Cette avancée pourrait révolutionner la prise en charge en évitant les délais d'attente des résultats d'ECBU.

La FDA a approuvé en 2024 un nouvel antibiotique spécifiquement développé pour les infections urinaires non compliquées. Cette molécule présente un profil de résistance favorable et pourrait constituer une alternative précieuse face à l'augmentation des résistances bactériennes [8,9].

Les stratégies de lutte contre la résistance antibiotique évoluent également. De nouveaux protocoles d'antibiothérapie personnalisée, basés sur l'analyse rapide du microbiome urinaire, sont en cours d'évaluation clinique [9]. Ces approches permettraient d'optimiser le choix antibiotique dès la première consultation.

L'arrêté du 5 juillet 2024 a par ailleurs modifié les maladies de prise en charge de certains traitements innovants, facilitant l'accès aux nouvelles thérapies pour les patients [6]. Cette évolution réglementaire s'inscrit dans une démarche d'amélioration de l'accès aux soins.

Le marché des médicaments de ville connaît également une croissance significative dans le domaine des infections urinaires, avec des projections de développement importantes d'ici 2029 [7]. Cette dynamique témoigne de l'investissement continu de l'industrie pharmaceutique dans ce domaine thérapeutique.

Vivre au Quotidien avec les Infections Urinaires

Vivre avec des infections urinaires récidivantes peut considérablement impacter votre qualité de vie quotidienne. L'errance thérapeutique touche malheureusement de nombreux patients, avec des répercussions importantes sur leur bien-être [14].

L'impact professionnel ne doit pas être sous-estimé. Les symptômes aigus peuvent vous contraindre à des arrêts de travail répétés, particulièrement gênants dans certaines professions. La nécessité d'uriner fréquemment peut également compliquer certaines activités professionnelles ou de loisirs [14].

Sur le plan personnel, les infections urinaires peuvent affecter votre vie intime. La dysurie et l'inconfort peuvent temporairement réduire votre libido et compliquer les rapports sexuels. Il est important d'en parler avec votre partenaire et votre médecin pour adapter votre vie intime [18,19].

Heureusement, certaines stratégies peuvent vous aider à mieux gérer ces épisodes. L'apprentissage de techniques de relaxation peut réduire l'anxiété liée aux symptômes. La planification de vos activités en tenant compte des périodes à risque peut également vous aider à maintenir une vie sociale active.

L'important à retenir : ne laissez pas les infections urinaires isoler socialement. De nombreuses personnes vivent la même situation, et des solutions existent pour améliorer votre confort de vie au quotidien [14,18].

Les Complications Possibles

Bien que la plupart des infections urinaires évoluent favorablement sous traitement, certaines complications peuvent survenir, particulièrement en l'absence de prise en charge adaptée [16,17].

La pyélonéphrite représente la complication la plus fréquente des cystites non traitées. Cette infection du rein se manifeste par une fièvre élevée, des frissons et des douleurs lombaires intenses. Sans traitement rapide, elle peut évoluer vers une septicémie, potentiellement mortelle [16,17].

Chez les enfants ayant une uropathie connue, les infections urinaires hautes présentent des risques particuliers. Elles peuvent entraîner des cicatrices rénales définitives, compromettant la fonction rénale à long terme [16]. C'est pourquoi une surveillance étroite est indispensable dans cette population.

L'échec du traitement probabiliste constitue également une complication préoccupante. Quand l'antibiotique choisi en première intention n'est pas efficace, cela peut prolonger l'infection et favoriser l'émergence de résistances [17]. Cette situation nécessite un ajustement thérapeutique rapide basé sur l'antibiogramme.

Chez les patients immunodéprimés ou diabétiques, les infections urinaires peuvent évoluer vers des formes nécrosantes rares mais graves. Ces complications nécessitent une prise en charge hospitalière urgente avec antibiothérapie intraveineuse [2,11].

Rassurez-vous : ces complications restent rares quand l'infection est diagnostiquée et traitée précocement. L'important est de ne pas laisser traîner les symptômes et de consulter rapidement [16,17].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des infections urinaires est généralement excellent lorsque le diagnostic est posé rapidement et le traitement adapté [10,18].

Pour les cystites simples, la guérison survient habituellement en 24 à 48 heures après le début du traitement antibiotique. Les symptômes s'améliorent progressivement, et la stérilisation des urines est obtenue dans plus de 95% des cas avec un traitement approprié [18,19].

Cependant, environ 20% des femmes développeront des infections récidivantes, définies par au moins 3 épisodes par an. Ces récidives peuvent impacter significativement la qualité de vie, mais des stratégies préventives efficaces existent [12,14].

Chez les enfants, le pronostic dépend largement de la précocité de la prise en charge et de l'existence d'une uropathie sous-jacente. Les infections urinaires hautes peuvent laisser des séquelles rénales dans 10 à 15% des cas si elles ne sont pas traitées rapidement [10,16].

Les patients avec dysfonction neurogène du bas appareil urinaire présentent un pronostic plus réservé. Ils nécessitent une surveillance urologique régulière et des mesures préventives spécifiques pour limiter les récidives [11].

L'évolution des résistances bactériennes constitue un défi pour l'avenir. Néanmoins, les nouvelles molécules et stratégies thérapeutiques développées en 2024-2025 offrent des perspectives encourageantes [8,9,13].

Peut-on Prévenir les Infections Urinaires ?

La prévention des infections urinaires repose sur des mesures simples mais efficaces que vous pouvez facilement intégrer dans votre quotidien [4,18].

L'hydratation constitue la mesure préventive la plus importante. Boire au moins 1,5 à 2 litres d'eau par jour permet de diluer les urines et d'éliminer régulièrement les bactéries présentes dans la vessie. Cette mesure simple peut réduire de 50% le risque de récidive [18,19].

Les règles d'hygiène intime jouent également un rôle crucial. Il est recommandé de s'essuyer d'avant en arrière après les selles, d'uriner après les rapports sexuels, et d'éviter les produits d'hygiène intime trop agressifs [4,19].

Certains compléments alimentaires montrent des résultats prometteurs. La canneberge (cranberry) contient des proanthocyanidines qui empêchent l'adhésion des bactéries à la paroi vésicale. Bien que les preuves scientifiques soient encore débattues, de nombreux patients rapportent une diminution des récidives [18,19].

Pour les femmes ménopausées, l'application locale d'œstrogènes peut restaurer l'équilibre de la flore vaginale et réduire le risque d'infection. Cette approche hormonale locale présente l'avantage d'éviter les effets systémiques [4,18].

En cas d'infections récidivantes, votre médecin pourra proposer une antibioprophylaxie. Cette stratégie, bien qu'efficace, doit être réservée aux cas où les mesures préventives classiques ont échoué [12].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises pour optimiser la prise en charge des infections urinaires et lutter contre l'antibiorésistance [1,3].

Santé Publique France insiste sur l'importance du diagnostic différentiel. Toute suspicion d'infection urinaire doit être confirmée par un ECBU, sauf dans les cas de cystite simple chez la femme jeune où le traitement probabiliste peut être initié [1,3].

Les recommandations de prescription antibiotique ont été actualisées en 2024 pour tenir compte de l'évolution des résistances. La fosfomycine reste l'antibiotique de première intention pour les cystites simples, avec la nitrofurantoïne comme alternative [3,13].

L'INSERM souligne l'importance de la prévention des infections nosocomiales urinaires. Les mesures d'hygiène hospitalière, la limitation de la durée de sondage urinaire et l'utilisation de sondes à revêtement antibactérien sont recommandées [2].

La Haute Autorité de Santé préconise une approche personnalisée pour les infections récidivantes. L'évaluation des facteurs de risque individuels doit guider la stratégie préventive, qu'elle soit comportementale, médicamenteuse ou hormonale [1,12].

Concernant la pédiatrie, les recommandations insistent sur la nécessité d'une prise en charge spécialisée pour les infections urinaires de l'enfant, particulièrement en cas d'uropathie sous-jacente [10,16]. L'antibiothérapie doit être adaptée à l'âge et au poids de l'enfant.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs ressources sont disponibles pour vous accompagner dans la gestion des infections urinaires et vous aider à mieux vivre avec cette pathologie [14].

L'Association Française d'Urologie (AFU) propose des brochures d'information destinées aux patients. Ces documents expliquent de manière accessible les mécanismes des infections urinaires et les moyens de prévention. Vous pouvez les consulter gratuitement sur leur site internet.

Le site Ameli.fr, géré par l'Assurance Maladie, constitue une source d'information fiable et régulièrement mise à jour. Vous y trouverez des conseils pratiques, les modalités de prise en charge et les démarches à effectuer [4].

Pour les patients souffrant d'infections récidivantes, des groupes de soutien existent dans certaines régions. Ces rencontres permettent d'échanger des expériences et de partager des conseils pratiques avec d'autres personnes vivant la même situation [14].

Les pharmaciens constituent également une ressource précieuse. Ils peuvent vous conseiller sur les mesures préventives, l'utilisation des bandelettes urinaires et vous orienter vers une consultation médicale si nécessaire.

N'hésitez pas à solliciter votre médecin traitant pour toute question. Il connaît votre dossier médical et peut adapter les conseils généraux à votre situation particulière. La relation de confiance avec votre médecin est essentielle pour une prise en charge optimale [14,18].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos recommandations concrètes pour mieux gérer les infections urinaires au quotidien et réduire le risque de récidive [18,19].

Adoptez une routine d'hydratation régulière. Buvez un grand verre d'eau au réveil, puis répartissez vos apports hydriques tout au long de la journée. Évitez de boire de grandes quantités d'un coup, privilégiez la régularité [18,19].

Modifiez vos habitudes aux toilettes. Ne vous retenez jamais d'uriner, vidangez complètement votre vessie à chaque miction, et prenez le temps nécessaire. Après les rapports sexuels, urinez dans l'heure qui suit pour éliminer les bactéries éventuellement remontées [4,19].

Adaptez votre garde-robe. Privilégiez les sous-vêtements en coton, changez-les quotidiennement, et évitez les vêtements trop serrés qui favorisent la macération. Les strings sont à éviter en cas d'infections récidivantes [4,18].

Surveillez votre alimentation. Limitez les aliments irritants comme les épices fortes, l'alcool ou les boissons gazeuses. Certains patients rapportent une amélioration avec la consommation régulière de yaourts probiotiques [18,19].

Tenez un carnet de suivi si vous avez des infections récidivantes. Notez la date des épisodes, les symptômes, les traitements reçus et les facteurs déclenchants potentiels. Ces informations seront précieuses pour votre médecin [14].

En cas de symptômes, agissez rapidement. Plus le traitement est précoce, plus il est efficace. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent pour consulter [4,18].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un professionnel de santé pour vos infections urinaires [4,16,17].

Consultez en urgence si vous présentez une fièvre supérieure à 38,5°C associée à des symptômes urinaires. Cette association évoque une pyélonéphrite qui nécessite un traitement antibiotique urgent, parfois par voie intraveineuse [16,17].

Les douleurs lombaires intenses, les frissons, les nausées ou vomissements associés aux symptômes urinaires constituent également des signes d'alarme. Ces symptômes suggèrent que l'infection a atteint les reins [16,17].

Chez l'homme, toute infection urinaire doit faire l'objet d'une consultation médicale. Les infections urinaires masculines sont souvent liées à une anomalie anatomique ou fonctionnelle qui nécessite une évaluation spécialisée [11,18].

Prenez rendez-vous avec votre médecin si vous présentez plus de 3 épisodes d'infection urinaire par an. Ces récidives nécessitent un bilan pour rechercher des facteurs favorisants et adapter la stratégie préventive [12,14].

N'hésitez pas à consulter si vos symptômes persistent malgré un traitement antibiotique bien conduit. Cette situation peut évoquer une résistance bactérienne ou une complication qui nécessite un ajustement thérapeutique [13,17].

Enfin, consultez votre médecin si vous êtes enceinte et présentez des symptômes urinaires. Les infections urinaires pendant la grossesse nécessitent une prise en charge spécifique pour éviter les complications maternelles et fœtales [4,18].

Questions Fréquentes

Les infections urinaires sont-elles contagieuses ?
Non, les infections urinaires ne sont pas contagieuses. Elles résultent de la migration de bactéries de votre propre flore intestinale vers votre appareil urinaire [4,18].

Peut-on avoir des rapports sexuels pendant une infection urinaire ?
Il est préférable d'éviter les rapports sexuels pendant la phase aiguë de l'infection. Les symptômes peuvent être aggravés, et il existe un risque théorique de réinfection [18,19].

Les antibiotiques sont-ils toujours nécessaires ?
Pour les infections urinaires bactériennes confirmées, les antibiotiques restent le traitement de référence. Cependant, certaines cystites très légères peuvent parfois guérir spontanément avec des mesures hygiéno-diététiques [3,18].

Pourquoi les femmes sont-elles plus touchées ?
L'anatomie féminine explique cette prédisposition : l'urètre féminin est plus court (4 cm contre 20 cm chez l'homme), facilitant la remontée des bactéries vers la vessie [4,18].

Les infections urinaires peuvent-elles affecter la fertilité ?
Les infections urinaires basses n'affectent généralement pas la fertilité. Cependant, les infections hautes non traitées peuvent exceptionnellement entraîner des complications [16,17].

Que faire si j'oublie de prendre mon antibiotique ?
Prenez la dose oubliée dès que vous vous en souvenez, sauf s'il est presque temps de prendre la dose suivante. Ne doublez jamais la dose [18,19].

Questions Fréquentes

Les infections urinaires sont-elles contagieuses ?

Non, les infections urinaires ne sont pas contagieuses. Elles résultent de la migration de bactéries de votre propre flore intestinale vers votre appareil urinaire.

Pourquoi les femmes sont-elles plus touchées ?

L'anatomie féminine explique cette prédisposition : l'urètre féminin est plus court (4 cm contre 20 cm chez l'homme), facilitant la remontée des bactéries vers la vessie.

Les antibiotiques sont-ils toujours nécessaires ?

Pour les infections urinaires bactériennes confirmées, les antibiotiques restent le traitement de référence. Cependant, certaines cystites très légères peuvent parfois guérir spontanément avec des mesures hygiéno-diététiques.

Peut-on avoir des rapports sexuels pendant une infection urinaire ?

Il est préférable d'éviter les rapports sexuels pendant la phase aiguë de l'infection. Les symptômes peuvent être aggravés, et il existe un risque théorique de réinfection.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Principaux résultats de l'Enquête nationale de prévalence - Santé Publique France 2024-2025Lien
  2. [2] Infections nosocomiales - INSERM 2024-2025Lien
  3. [3] Surveillance de la résistance bactérienne aux antibiotiques - Santé Publique France 2024-2025Lien
  4. [4] Cystite (infection urinaire) : symptômes et causes - Ameli.frLien
  5. [5] Capteur urinaire recouvert d'or - Innovation 2024-2025Lien
  6. [8] FDA approves new antibiotic for uncomplicated urinary tract infections - 2024Lien
  7. [10] Antibiothérapies curatives des infections urinaires de l'enfant - 2024Lien
  8. [18] Infection urinaire - symptômes, causes, traitements - Vidal.frLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.