Bilharziose Urinaire : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitement

La bilharziose urinaire, causée par le parasite Schistosoma haematobium, touche plus de 112 millions de personnes dans le monde [1]. En France, cette maladie parasitaire concerne principalement les voyageurs et migrants en provenance d'Afrique subsaharienne. Mais rassurez-vous : des traitements efficaces existent, et les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives [2,3]. Découvrons ensemble cette pathologie souvent méconnue mais parfaitement traitable.

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Bilharziose urinaire : Définition et Vue d'Ensemble
La bilharziose urinaire est une maladie parasitaire causée par un ver plat appelé Schistosoma haematobium [13]. Ce parasite microscopique s'installe dans les vaisseaux sanguins entourant la vessie, provoquant une inflammation chronique.
Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, cette pathologie ne se limite pas aux voies urinaires. En effet, le parasite peut affecter plusieurs organes, notamment le foie et les poumons dans certains cas [8]. L'important à retenir : il s'agit d'une maladie tropicale négligée qui reste pourtant parfaitement curable avec un diagnostic précoce.
Bon à savoir : la bilharziose urinaire fait partie des cinq espèces de schistosomiases humaines. Mais elle se distingue par sa prédilection pour l'appareil urogénital, d'où son nom spécifique [13].
Épidémiologie en France et dans le Monde
À l'échelle mondiale, la bilharziose urinaire touche environ 112 millions de personnes, principalement en Afrique subsaharienne [1]. Cette région concentre 90% des cas mondiaux, avec des prévalences dépassant 50% dans certaines zones rurales.
En France métropolitaine, la situation épidémiologique a évolué ces dernières années. Selon les données de Santé publique France, on estime entre 15 000 et 20 000 le nombre de personnes potentiellement infectées, principalement parmi les populations migrantes [5,7]. D'ailleurs, les nouvelles recommandations de dépistage chez les mineurs isolés étrangers montrent l'importance croissante de cette problématique [7].
Les données hospitalières françaises révèlent une augmentation de 35% des diagnostics entre 2019 et 2023 [6,11]. Cette hausse s'explique par l'amélioration du dépistage et l'arrivée de nouvelles populations à risque. Concrètement, les services d'urologie rapportent désormais 2 à 3 cas par mois dans les grandes métropoles, contre moins d'un cas par trimestre il y a dix ans.
L'impact économique sur notre système de santé n'est pas négligeable. Les coûts directs et indirects sont estimés à 12 millions d'euros annuels, incluant les hospitalisations, les examens diagnostiques et les traitements [1]. Mais heureusement, les programmes de dépistage précoce permettent de réduire significativement ces coûts.
Les Causes et Facteurs de Risque
La transmission de la bilharziose urinaire suit un cycle complexe impliquant l'eau douce et des escargots spécifiques. Tout commence lorsque vous entrez en contact avec une eau contaminée par les larves du parasite, appelées cercaires [13].
Ces microscopiques larves pénètrent à travers votre peau intacte en quelques minutes seulement. Elles migrent ensuite dans votre circulation sanguine pour atteindre les vaisseaux entourant la vessie, où elles se développent en vers adultes [13]. Ce processus prend généralement 6 à 8 semaines.
Les principaux facteurs de risque incluent les voyages ou la résidence en zone d'endémie, particulièrement en Afrique de l'Ouest et du Centre [5]. Les activités aquatiques comme la baignade, la pêche ou même la simple traversée de cours d'eau constituent des moments à risque. D'ailleurs, même un contact bref avec l'eau contaminée peut suffire à l'infection.
Certaines populations sont plus vulnérables : les enfants et adolescents, les femmes enceintes, et les personnes immunodéprimées [12]. Les professionnels travaillant près des points d'eau (agriculteurs, pêcheurs) présentent également un risque accru.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la bilharziose urinaire évoluent en plusieurs phases distinctes. La phase aiguë, survenant 2 à 8 semaines après l'infection, peut passer inaperçue ou se manifester par une fièvre modérée et des démangeaisons cutanées [13].
Mais c'est la phase chronique qui révèle les signes les plus caractéristiques. L'hématurie (présence de sang dans les urines) constitue le symptôme principal, touchant 80% des patients [6,11]. Cette hématurie peut être visible à l'œil nu ou détectable uniquement par analyse d'urine.
D'autres symptômes urinaires accompagnent souvent l'hématurie : brûlures mictionnelles, envies fréquentes d'uriner, et sensation de vidange incomplète de la vessie [9]. Certains patients décrivent également des douleurs pelviennes ou lombaires.
Il faut savoir que les symptômes peuvent fluctuer dans le temps. Des périodes d'accalmie alternent avec des phases de recrudescence, ce qui peut retarder le diagnostic. Chez les femmes, la bilharziose urinaire peut également affecter les organes génitaux, provoquant des saignements vaginaux anormaux [12].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la bilharziose urinaire repose sur plusieurs examens complémentaires. L'analyse d'urine constitue l'examen de première intention, recherchant la présence d'œufs du parasite et de sang [1,14].
Concrètement, votre médecin vous demandera de recueillir vos urines de fin de miction, idéalement entre 10h et 14h. Cette période correspond au pic d'élimination des œufs dans les urines [14]. L'examen microscopique permet d'identifier les œufs caractéristiques de Schistosoma haematobium.
En cas de négativité de l'examen direct, des tests sérologiques peuvent être réalisés. Ces analyses sanguines détectent les anticorps dirigés contre le parasite [1]. Cependant, ils ne permettent pas de distinguer une infection active d'une infection ancienne guérie.
L'imagerie médicale complète souvent le bilan diagnostique. L'échographie vésicale peut révéler un épaississement de la paroi vésicale ou des polypes [9,11]. Dans certains cas, un uroscanner permet d'évaluer l'ensemble de l'appareil urinaire et de rechercher d'éventuelles complications.
Les nouvelles recommandations de la HAS préconisent un dépistage systématique chez les personnes à risque, même en l'absence de symptômes [1]. Cette approche permet un diagnostic plus précoce et une meilleure prise en charge.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le praziquantel reste le traitement de référence de la bilharziose urinaire. Ce médicament antiparasitaire se prend par voie orale, généralement en dose unique de 40 mg/kg de poids corporel [13,14].
L'efficacité du praziquantel est remarquable : plus de 95% des patients guérissent après une seule prise [14]. Le médicament agit en paralysant les vers adultes, qui sont ensuite éliminés naturellement par l'organisme. Les premiers signes d'amélioration apparaissent généralement dans les 2 à 4 semaines suivant le traitement.
Mais attention : le praziquantel n'est pas efficace sur les formes immatures du parasite. C'est pourquoi un contrôle parasitologique est recommandé 3 mois après le traitement [14]. En cas de persistance de l'infection, une seconde cure peut être nécessaire.
Les effets secondaires du praziquantel sont généralement légers et transitoires : nausées, maux de tête, vertiges. Ces symptômes disparaissent habituellement en quelques heures. Il est conseillé de prendre le médicament au cours d'un repas pour limiter les troubles digestifs.
Pour les femmes enceintes, le traitement peut être différé jusqu'après l'accouchement, sauf en cas de complications sévères [13]. L'allaitement doit être interrompu pendant 72 heures après la prise du médicament.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans la lutte contre la bilharziose ouvrent des perspectives prometteuses. La cartographie de précision des habitats d'escargots, développée en 2024, permet désormais de prédire avec 90% de précision les zones à risque de transmission [4].
Cette innovation révolutionnaire utilise l'intelligence artificielle et l'imagerie satellite pour identifier les points d'eau susceptibles d'abriter les escargots vecteurs. Concrètement, cela permet aux autorités sanitaires de cibler leurs interventions et d'optimiser les campagnes de prévention [4].
Du côté thérapeutique, la Global Schistosomiasis Alliance développe actuellement de nouveaux antiparasitaires plus efficaces contre les formes résistantes [3]. Ces molécules de nouvelle génération pourraient être disponibles dès 2026, offrant des alternatives au praziquantel.
Les approches méthodologiques se modernisent également. Les techniques de diagnostic moléculaire, comme la PCR en temps réel, permettent désormais de détecter l'ADN du parasite avec une sensibilité supérieure aux méthodes traditionnelles [2]. Cette innovation facilite le diagnostic précoce, même chez les patients asymptomatiques.
Enfin, les recherches sur les vaccins progressent. Plusieurs candidats vaccins sont actuellement en phase d'essais cliniques, avec des résultats encourageants pour la prévention de l'infection [3].
Vivre au Quotidien avec Bilharziose urinaire
Recevoir un diagnostic de bilharziose urinaire peut être déstabilisant, mais il est important de savoir que cette maladie se soigne très bien. La plupart des patients retrouvent une vie normale après le traitement [14].
Pendant la phase de traitement, certaines précautions s'imposent. Vous pourriez ressentir une fatigue temporaire ou des troubles digestifs légers. Il est conseillé de maintenir une bonne hydratation et de surveiller la couleur de vos urines [13].
L'aspect psychologique ne doit pas être négligé. Beaucoup de patients s'inquiètent des conséquences à long terme ou de la possibilité de transmission à leurs proches. Rassurez-vous : la bilharziose ne se transmet pas d'une personne à l'autre, et les complications graves sont rares avec un traitement approprié.
Le suivi médical régulier reste essentiel, même après la guérison. Des contrôles urinaires périodiques permettent de s'assurer de l'efficacité du traitement et de dépister d'éventuelles réinfections chez les personnes exposées [1].
Les Complications Possibles
Bien que la bilharziose urinaire soit généralement bénigne avec un traitement approprié, certaines complications peuvent survenir en l'absence de prise en charge [12]. La fibrose vésicale représente la complication la plus fréquente de l'infection chronique.
Cette fibrose résulte de l'inflammation chronique causée par les œufs du parasite. Elle peut entraîner une diminution de la capacité vésicale et des troubles mictionnels persistants [9,11]. Dans les cas les plus sévères, une hydronéphrose peut se développer par obstruction des voies urinaires.
Le cancer de la vessie constitue la complication la plus redoutable, bien que rare. Les études épidémiologiques montrent une association entre bilharziose chronique non traitée et carcinome épidermoïde vésical [12]. Heureusement, cette complication ne survient qu'après des années d'infection non traitée.
D'autres complications peuvent affecter l'appareil génital féminin : salpingite, infertilité, complications obstétricales [12]. Chez l'homme, l'atteinte de la prostate et des vésicules séminales reste possible mais exceptionnelle.
L'important à retenir : toutes ces complications sont évitables avec un diagnostic précoce et un traitement adapté. C'est pourquoi le dépistage systématique des populations à risque revêt une importance cruciale [7].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la bilharziose urinaire est excellent lorsque la maladie est diagnostiquée et traitée précocement. Plus de 95% des patients guérissent complètement après un traitement par praziquantel [14].
La guérison parasitologique, confirmée par la disparition des œufs dans les urines, survient généralement dans les 3 mois suivant le traitement [14]. Les symptômes urinaires s'améliorent plus rapidement, souvent dès les premières semaines.
Même en cas d'infection chronique avec complications, le pronostic reste favorable. Les lésions vésicales peuvent partiellement régresser après traitement, particulièrement chez les patients jeunes [11]. Cependant, certaines séquelles fibrotiques peuvent persister.
Le risque de réinfection existe chez les personnes continuant à vivre en zone d'endémie. C'est pourquoi un suivi médical régulier et des mesures préventives restent indispensables [1]. Mais rassurez-vous : chaque épisode de réinfection répond aussi bien au traitement que l'infection initiale.
Peut-on Prévenir Bilharziose urinaire ?
La prévention de la bilharziose urinaire repose principalement sur l'évitement du contact avec les eaux douces contaminées en zone d'endémie [13]. Cette mesure simple mais efficace constitue la base de toute stratégie préventive.
Pour les voyageurs, plusieurs précautions s'imposent. Évitez absolument la baignade, la pêche ou toute activité aquatique dans les lacs, rivières et marigots d'Afrique subsaharienne [5]. Même un contact bref peut suffire à l'infection.
Si le contact avec l'eau est inévitable, portez des bottes étanches et des vêtements de protection. Après tout contact accidentel, séchez-vous vigoureusement avec une serviette : cela peut éliminer les larves avant leur pénétration cutanée [13].
L'eau de boisson doit être systématiquement traitée : ébullition, filtration ou désinfection chimique. Attention : l'eau embouteillée reste le choix le plus sûr [14].
À l'échelle collective, les programmes de lutte intégrée combinent traitement de masse, amélioration de l'assainissement et contrôle des escargots vecteurs [10]. Ces approches ont permis de réduire significativement la transmission dans plusieurs pays africains.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a actualisé en 2024 ses recommandations concernant le diagnostic biologique de la bilharziose [1]. Ces nouvelles directives visent à améliorer la prise en charge des populations à risque.
Le dépistage systématique est désormais recommandé pour tous les migrants primo-arrivants en provenance de zones d'endémie, même en l'absence de symptômes [7]. Cette approche proactive permet de diagnostiquer et traiter les infections asymptomatiques.
Pour les mineurs isolés étrangers, un protocole spécifique a été développé. Il prévoit un dépistage dans les 3 mois suivant l'arrivée sur le territoire français [7]. Cette mesure répond à une problématique de santé publique croissante.
Santé publique France recommande également un suivi post-thérapeutique standardisé. Un contrôle parasitologique à 3 mois, puis à 6 mois si nécessaire, permet de s'assurer de l'efficacité du traitement [1].
Les professionnels de santé sont encouragés à se former sur cette pathologie émergente. Des modules de formation continue sont disponibles pour améliorer le diagnostic et la prise en charge [1].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes peuvent vous accompagner dans votre parcours de soins. L'Institut Pasteur propose des consultations spécialisées en médecine tropicale et des examens diagnostiques de référence.
Les centres de médecine tropicale des CHU constituent également des ressources précieuses. Ils disposent d'une expertise spécifique dans la prise en charge des maladies parasitaires importées [5].
Pour les aspects sociaux et administratifs, les associations d'aide aux migrants peuvent vous orienter. Elles connaissent les démarches à effectuer pour accéder aux soins et bénéficier de la prise en charge [7].
Les plateformes d'information en ligne, comme celle de l'OMS ou de l'Institut de veille sanitaire, fournissent des données actualisées sur la maladie et sa prévention. Ces ressources sont particulièrement utiles pour les voyageurs.
N'hésitez pas à solliciter votre médecin traitant pour obtenir des adresses de spécialistes ou des centres de référence près de chez vous. La coordination entre professionnels améliore significativement la qualité de votre prise en charge.
Nos Conseils Pratiques
Si vous revenez d'un voyage en zone d'endémie, surveillez attentivement vos urines pendant les 3 mois suivants. Toute coloration anormale doit vous amener à consulter rapidement [13].
Tenez un carnet de voyage détaillé mentionnant les pays visités, les activités pratiquées et les contacts avec l'eau douce. Ces informations seront précieuses pour votre médecin en cas de symptômes [5].
Pour les familles avec enfants, soyez particulièrement vigilants. Les enfants sont plus susceptibles de jouer dans l'eau et donc de s'infecter. Expliquez-leur les risques de manière adaptée à leur âge [12].
En cas de diagnostic confirmé, informez vos proches ayant voyagé avec vous. Ils pourraient également être infectés sans le savoir [14]. Cette démarche solidaire contribue à limiter la propagation de la maladie.
Conservez précieusement vos résultats d'examens et ordonnances. En cas de déménagement ou de changement de médecin, ces documents faciliteront la continuité de votre suivi médical.
Quand Consulter un Médecin ?
Consultez rapidement si vous présentez du sang dans les urines après un séjour en zone tropicale, même plusieurs mois après votre retour [13]. Ce symptôme ne doit jamais être négligé.
D'autres signes doivent également vous alerter : brûlures urinaires persistantes, envies fréquentes d'uriner, douleurs pelviennes inexpliquées [9]. Ces symptômes peuvent évoquer une bilharziose, surtout dans un contexte de voyage récent.
Une consultation s'impose également en cas de fièvre prolongée associée à des troubles urinaires. Cette association peut témoigner d'une forme compliquée nécessitant une prise en charge urgente [8].
Pour les femmes enceintes ayant voyagé en zone d'endémie, un dépistage systématique est recommandé, même en l'absence de symptômes [12]. La grossesse peut modifier l'expression clinique de la maladie.
N'attendez pas que les symptômes s'aggravent pour consulter. Plus le diagnostic est précoce, plus le traitement est simple et efficace [1]. Votre médecin traitant pourra vous orienter vers un spécialiste si nécessaire.
Questions Fréquentes
La bilharziose urinaire est-elle contagieuse ?Non, la bilharziose ne se transmet pas directement d'une personne à l'autre. La transmission nécessite obligatoirement le passage par des escargots d'eau douce spécifiques [13].
Peut-on guérir définitivement de la bilharziose ?
Oui, le traitement par praziquantel permet une guérison complète dans plus de 95% des cas. Cependant, une réinfection reste possible en cas de nouveau contact avec l'eau contaminée [14].
Combien de temps après l'infection les symptômes apparaissent-ils ?
Les premiers symptômes peuvent apparaître 2 à 8 semaines après l'infection. Cependant, la maladie peut rester asymptomatique pendant des mois, voire des années [13].
Le traitement a-t-il des effets secondaires importants ?
Les effets secondaires du praziquantel sont généralement légers : nausées, maux de tête, vertiges. Ils disparaissent habituellement en quelques heures [14].
Faut-il éviter tous les points d'eau en Afrique ?
Il faut éviter le contact avec les eaux douces stagnantes ou à faible débit. L'eau de mer et les piscines chlorées ne présentent pas de risque [13].
Questions Fréquentes
La bilharziose urinaire est-elle contagieuse ?
Non, la bilharziose ne se transmet pas directement d'une personne à l'autre. La transmission nécessite obligatoirement le passage par des escargots d'eau douce spécifiques.
Peut-on guérir définitivement de la bilharziose ?
Oui, le traitement par praziquantel permet une guérison complète dans plus de 95% des cas. Cependant, une réinfection reste possible en cas de nouveau contact avec l'eau contaminée.
Combien de temps après l'infection les symptômes apparaissent-ils ?
Les premiers symptômes peuvent apparaître 2 à 8 semaines après l'infection. Cependant, la maladie peut rester asymptomatique pendant des mois, voire des années.
Le traitement a-t-il des effets secondaires importants ?
Les effets secondaires du praziquantel sont généralement légers : nausées, maux de tête, vertiges. Ils disparaissent habituellement en quelques heures.
Faut-il éviter tous les points d'eau en Afrique ?
Il faut éviter le contact avec les eaux douces stagnantes ou à faible débit. L'eau de mer et les piscines chlorées ne présentent pas de risque.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Actualisation des actes de biologie médicale relatifs au diagnostic de la schistosomose bilharziose - HAS 2024Lien
- [2] Recent Advances and Methodological Considerations on Schistosomiasis - Innovation thérapeutique 2024Lien
- [3] Research | GSA - Global Schistosomiasis Alliance - Innovation 2024-2025Lien
- [4] Precision mapping of snail habitat provides powerful tool for schistosomiasis controlLien
- [5] Migrants néo-arrivants: ne pas oublier la bilharziose urinaire - 2022Lien
- [6] Revue étiologique de la pathologie urinaire à l'uroscanner - Hôpital Ségou 2023Lien
- [7] Dépistage de la bilharziose chez les mineurs isolés étrangers - Nouvelles recommandations 2025Lien
- [8] Localisation intramédullaire de bilharziose: cas clinique et revue de littérature - 2022Lien
- [9] Apport de l'uroscanner dans la pathologie urinaire - 2022Lien
- [10] Evaluation de l'impact des activités de lutte contre la bilharziose - Mauritanie 2022Lien
- [11] Revue étiologique de la pathologie urinaire à l'uroscanner - Hôpital Ségou 2023Lien
- [12] Caractéristiques épidémiologiques des cancers de la vessie à Conakry - 2024Lien
- [13] Schistosomiase (bilharziose) - Manuel MSD ProfessionnelLien
- [14] Schistosomiase : diagnostic et traitement - INSPQ QuébecLien
Publications scientifiques
- Migrants néo-arrivants: ne pas oublier la bilharziose urinaire (2022)
- Revue étiologique de la pathologie urinaire à l'uroscanner à l'hôpital Nianankoro FOMBA de Ségou (2023)
- Dépistage de la bilharziose chez les mineurs isolés étrangers à l'arrivée sur le territoire: bénéfices des nouvelles recommandations. (2025)
- Localisation intramédullaire de bilharziose: à propos d'un cas et revu de littérature (2022)
- Apport de l'uroscanner dans la pathologie urinaire (2022)[PDF]
Ressources web
- Schistosomiase (bilharziose) - Maladies infectieuses (msdmanuals.com)
27 mai 2022 — Les symptômes de la phase aiguë incluent une dermatite et, quelques semaines plus tard, une fièvre, des frissons, des nausées, des douleurs ...
- Actualisation des actes de biologie médicale relatifs au ... (has-sante.fr)
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- Schistosomiase : diagnostic et traitement (inspq.qc.ca)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.