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Infections à virus à ADN : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Infections à virus à ADN

Les infections à virus à ADN représentent un groupe diversifié de pathologies virales qui touchent des millions de personnes chaque année. Ces virus, caractérisés par leur matériel génétique sous forme d'ADN double brin, incluent notamment les herpèsvirus, les adénovirus, les papillomavirus et les poxvirus. Contrairement aux idées reçues, ces infections ne sont pas toujours bénignes et peuvent parfois entraîner des complications sérieuses, particulièrement chez les personnes immunodéprimées.

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Infections à virus à ADN : Définition et Vue d'Ensemble

Les virus à ADN constituent une famille particulière d'agents infectieux qui utilisent l'acide désoxyribonucléique comme matériel génétique [18,19]. Mais qu'est-ce qui les distingue vraiment des autres virus ?

Ces pathogènes se caractérisent par leur capacité à intégrer leur ADN dans le noyau des cellules hôtes. Cette particularité leur permet souvent d'établir des infections latentes, c'est-à-dire de rester "endormis" dans l'organisme pendant des années avant de se réactiver [11,17].

Les principales familles comprennent les herpèsvirus (HSV-1, HSV-2, varicelle-zona, Epstein-Barr, cytomégalovirus), les adénovirus, les papillomavirus humains (HPV), et les poxvirus comme le virus de la variole du singe [13]. Chacune de ces familles présente des caractéristiques cliniques distinctes.

L'important à retenir, c'est que ces infections peuvent toucher pratiquement tous les organes : peau, muqueuses, système nerveux, foie, poumons. D'ailleurs, certains de ces virus sont associés au développement de cancers, comme les HPV à haut risque pour le cancer du col de l'utérus [14,15].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes révèlent une réalité préoccupante. En France, les infections herpétiques touchent environ 12 millions de personnes, soit près de 18% de la population adulte [11].

Concernant les papillomavirus, Santé Publique France estime que 80% des femmes et des hommes sexuellement actifs seront infectés au cours de leur vie [4]. Cette prévalence élevée s'explique par la facilité de transmission de ces virus. Mais rassurez-vous, la plupart de ces infections sont transitoires et asymptomatiques.

Les adénovirus représentent 5 à 10% des infections respiratoires chez l'enfant [18,20]. Ces chiffres varient selon les saisons, avec des pics épidémiques observés en automne et en hiver. D'ailleurs, les collectivités comme les crèches et les écoles constituent des environnements particulièrement propices à leur propagation.

Une tendance inquiétante concerne la résurgence de certaines infections. L'épidémie de variole du singe en 2022-2023 a rappelé que les poxvirus restent une menace sanitaire [13]. Heureusement, les mesures de prévention mises en place ont permis de contrôler cette épidémie.

Au niveau mondial, l'Organisation Mondiale de la Santé estime que les infections à virus à ADN représentent environ 15% de toutes les infections virales diagnostiquées. Cette proportion tend à augmenter, notamment en raison de l'amélioration des techniques diagnostiques et du vieillissement de la population.

Les Causes et Facteurs de Risque

Comprendre les modes de transmission de ces virus est essentiel pour mieux s'en protéger. Chaque famille virale a ses particularités, mais certains facteurs de risque sont communs [18,19].

Les herpèsvirus se transmettent principalement par contact direct avec les lésions ou les sécrétions infectées. Le HSV-1 se propage souvent par les baisers ou le partage d'objets contaminés, tandis que le HSV-2 est généralement transmis par voie sexuelle [11]. Le virus d'Epstein-Barr, lui, se transmet par la salive, d'où son surnom de "maladie du baiser" [12,16].

Pour les papillomavirus, la transmission se fait essentiellement par contact sexuel, même sans pénétration. C'est pourquoi la vaccination HPV est recommandée avant le début de la vie sexuelle [14,15]. Les facteurs de risque incluent le nombre de partenaires sexuels, l'âge précoce des premiers rapports et l'immunodépression.

Les adénovirus sont particulièrement contagieux et se transmettent par voie respiratoire (gouttelettes), digestive (mains sales) ou oculaire [18,20]. Les collectivités, les piscines et les hôpitaux constituent des environnements à haut risque.

Certaines personnes présentent une vulnérabilité accrue : les immunodéprimés, les personnes âgées, les nouveau-nés et les femmes enceintes. L'important à retenir, c'est que l'état de votre système immunitaire joue un rôle déterminant dans le risque d'infection et sa gravité.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les manifestations cliniques des infections à virus à ADN sont extrêmement variées, ce qui peut parfois compliquer le diagnostic [18,19]. Chaque famille virale présente un tableau clinique caractéristique.

Les infections herpétiques se manifestent typiquement par des vésicules douloureuses qui évoluent vers des ulcérations. Le HSV-1 provoque généralement des lésions péribuccales ("bouton de fièvre"), tandis que le HSV-2 affecte plutôt la région génitale [11]. Mais attention, ces localisations ne sont pas absolues !

Le virus d'Epstein-Barr cause la mononucléose infectieuse, caractérisée par une triade classique : fièvre, angine et adénopathies [12,16]. Vous pourriez également ressentir une fatigue intense qui peut persister plusieurs semaines. Dans de rares cas, des complications oculaires peuvent survenir [12].

Les adénovirus provoquent des symptômes respiratoires (toux, fièvre, mal de gorge), digestifs (diarrhée, vomissements) ou oculaires (conjonctivite) [18,20]. Chez l'enfant, la fièvre peut être élevée et prolongée, ce qui inquiète souvent les parents.

Concernant les papillomavirus, la plupart des infections sont asymptomatiques. Cependant, certains types provoquent des verrues cutanées ou génitales, tandis que les HPV à haut risque peuvent causer des lésions précancéreuses du col utérin [14,15].

Il est normal de s'inquiéter face à ces symptômes, mais rappelez-vous que la plupart de ces infections guérissent spontanément chez les personnes immunocompétentes.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des infections à virus à ADN repose sur une approche méthodique combinant clinique et biologie [16,18]. Votre médecin commencera toujours par un interrogatoire détaillé et un examen physique minutieux.

Pour les herpèsvirus, le diagnostic peut souvent être posé cliniquement devant des lésions typiques. Cependant, la confirmation biologique est recommandée, notamment par PCR (amplification génique) qui détecte l'ADN viral avec une excellente sensibilité [11,16]. Cette technique a révolutionné le diagnostic virologique ces dernières années.

Le diagnostic du virus d'Epstein-Barr fait appel à la sérologie, recherchant les anticorps spécifiques (IgM et IgG anti-VCA, anti-EBNA) [16]. Mais attention, l'interprétation peut être complexe car de nombreux adultes ont des anticorps témoignant d'une infection ancienne.

Pour les adénovirus, l'isolement viral ou la détection d'antigènes dans les sécrétions respiratoires constituent les méthodes de référence [18,20]. La PCR multiplex permet aujourd'hui de détecter simultanément plusieurs virus respiratoires.

Concernant les papillomavirus, le dépistage repose sur le frottis cervico-utérin et la recherche d'ADN viral par PCR [14,15]. Les nouvelles recommandations privilégient le test HPV comme test de dépistage primaire chez les femmes de plus de 30 ans.

Bon à savoir : les délais de résultats varient de quelques heures (tests rapides) à plusieurs jours (cultures virales). N'hésitez pas à demander à votre médecin quand vous aurez les résultats.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des infections à virus à ADN a considérablement évolué ces dernières années, offrant de nouvelles perspectives thérapeutiques [11,18]. Cependant, il faut savoir que tous les virus ne disposent pas d'antiviraux spécifiques.

Pour les herpèsvirus, les antiviraux de référence restent l'aciclovir, le valaciclovir et le famciclovir [11]. Ces molécules agissent en bloquant la réplication virale. Le traitement précoce permet de réduire la durée et l'intensité des symptômes. En cas de récidives fréquentes, un traitement suppressif peut être proposé.

Concernant les infections à cytomégalovirus sévères, le ganciclovir et le valganciclovir constituent les traitements de première ligne. Ces médicaments nécessitent une surveillance biologique régulière en raison de leurs effets secondaires potentiels [17].

Pour les adénovirus, il n'existe malheureusement pas d'antiviral spécifique [18,20]. Le traitement reste donc symptomatique : antipyrétiques pour la fièvre, hydratation, repos. Dans les formes sévères chez l'immunodéprimé, le cidofovir peut être utilisé en dernier recours.

Les infections à papillomavirus bénéficient de traitements locaux variés : cryothérapie, laser, imiquimod topique [14,15]. Pour les lésions précancéreuses du col, la conisation reste le traitement de référence.

L'important à retenir, c'est que le traitement doit toujours être adapté à votre situation particulière. Votre médecin prendra en compte la sévérité de l'infection, votre état immunitaire et vos antécédents médicaux.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

La recherche sur les infections à virus à ADN connaît une véritable révolution avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques [5,6,7]. Les innovations 2024-2025 ouvrent des perspectives prometteuses pour les patients.

La technologie CRISPR-Cas9 représente une avancée majeure dans la lutte contre les infections virales chroniques [5]. Cette technique d'édition génomique permet théoriquement d'éliminer l'ADN viral intégré dans les cellules hôtes. Les premiers essais cliniques pour l'herpès sont en cours et les résultats préliminaires sont encourageants.

Le Plan Médecine France génomique 2025 du Ministère de la Santé intègre spécifiquement la recherche sur les infections virales [6]. Ce programme ambitieux vise à développer des thérapies personnalisées basées sur le profil génétique du patient et du virus.

Une découverte particulièrement intéressante concerne la voie de signalisation cGAS-STING, qui contrôle la réponse immunitaire innée contre les virus à ADN [9,10]. Cette voie représente une cible thérapeutique prometteuse pour moduler la réponse antivirale. Les recherches récentes montrent son rôle crucial dans le contrôle des infections par le virus de la rougeole et le virus Nipah [10].

Les thérapies immunomodulatrices font également l'objet d'intenses recherches [7,8]. L'objectif est de stimuler spécifiquement la réponse immunitaire contre les virus tout en évitant les effets secondaires des traitements conventionnels.

Enfin, les vaccins thérapeutiques contre les papillomavirus représentent un espoir majeur pour traiter les infections persistantes et prévenir les récidives [7]. Ces vaccins, différents des vaccins préventifs actuels, visent à éliminer les cellules déjà infectées.

Vivre au Quotidien avec Infections à virus à ADN

Vivre avec une infection chronique à virus à ADN nécessite souvent des adaptations dans votre vie quotidienne [11,17]. Mais rassurez-vous, la plupart des personnes mènent une vie parfaitement normale.

Pour les porteurs d'herpès génital, la gestion des récidives constitue le principal défi. Il est important de reconnaître les signes précurseurs (picotements, brûlures) pour débuter rapidement le traitement [11]. Certains patients bénéficient d'un traitement suppressif qui réduit considérablement la fréquence des poussées.

La fatigue chronique associée à certaines infections comme l'Epstein-Barr peut impacter significativement la qualité de vie [12,16]. Dans ce cas, il est essentiel d'adapter votre rythme de vie : repos suffisant, activité physique modérée, gestion du stress. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin si cette fatigue persiste.

L'aspect psychologique ne doit pas être négligé. Le diagnostic d'une infection virale chronique peut générer anxiété et culpabilité, particulièrement pour les infections sexuellement transmissibles. Un accompagnement psychologique peut être bénéfique.

Concernant la vie sexuelle, des précautions sont nécessaires pour protéger votre partenaire. L'utilisation de préservatifs, même en dehors des poussées, reste recommandée pour l'herpès génital. Pour les HPV, la vaccination du partenaire peut être discutée [14,15].

Au travail, la plupart des infections à virus à ADN n'entraînent aucune restriction. Cependant, certaines professions (personnel de santé, enseignants) peuvent nécessiter des précautions particulières en cas de poussée active.

Les Complications Possibles

Bien que la plupart des infections à virus à ADN soient bénignes, certaines complications peuvent survenir, particulièrement chez les personnes fragiles [11,12,18]. Il est important de les connaître pour consulter rapidement si nécessaire.

Les herpèsvirus peuvent occasionner des complications neurologiques graves comme l'encéphalite herpétique [11]. Cette pathologie, heureusement rare, nécessite une prise en charge hospitalière urgente. Chez le nouveau-né, l'herpès néonatal peut être dramatique, d'où l'importance du dépistage chez la femme enceinte.

Le virus d'Epstein-Barr peut provoquer des complications hématologiques (anémie, thrombopénie) ou hépatiques [12,16]. Dans de rares cas, des atteintes oculaires sévères comme la choriorétinite avec décollement rétinien ont été rapportées [12]. Ces complications nécessitent une surveillance spécialisée.

Les adénovirus peuvent causer des pneumonies sévères, particulièrement chez l'immunodéprimé [18,20]. Chez l'enfant, la déshydratation liée aux diarrhées constitue la principale complication à surveiller.

Concernant les papillomavirus, la complication majeure reste l'évolution vers un cancer : col de l'utérus, anus, oropharynx [14,15]. C'est pourquoi le dépistage régulier est si important. Heureusement, cette évolution est lente et peut être prévenue par une surveillance adaptée.

Chez les patients immunodéprimés (transplantés, VIH, chimiothérapie), toutes ces infections peuvent prendre une forme sévère et disséminée. Une surveillance rapprochée et des traitements préventifs sont souvent nécessaires.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des infections à virus à ADN varie considérablement selon le type de virus, l'âge du patient et son état immunitaire [11,18,19]. Dans l'ensemble, il faut savoir que la majorité de ces infections ont une évolution favorable.

Pour les herpèsvirus, le pronostic est généralement excellent chez l'immunocompétent [11]. Les récidives tendent à s'espacer et à s'atténuer avec le temps. Cependant, le virus reste à vie dans l'organisme sous forme latente. Les traitements actuels permettent de bien contrôler les symptômes.

Les infections à Epstein-Barr guérissent habituellement sans séquelles [12,16]. La fatigue peut persister plusieurs mois, mais elle finit par disparaître dans la grande majorité des cas. Très rarement, une fatigue chronique peut s'installer, nécessitant une prise en charge spécialisée.

Les adénovirus ont un pronostic excellent chez l'enfant et l'adulte sains [18,20]. La guérison survient généralement en 7 à 10 jours sans traitement spécifique. Seules les formes sévères chez l'immunodéprimé peuvent poser des problèmes.

Concernant les papillomavirus, 80% des infections disparaissent spontanément en 2 ans [14,15]. Pour les 20% restants, une surveillance est nécessaire car le risque d'évolution cancéreuse existe, bien qu'il soit faible avec un suivi adapté.

L'important à retenir, c'est que les innovations thérapeutiques récentes [5,6,7] améliorent constamment le pronostic de ces infections. Les perspectives d'avenir sont donc encourageantes.

Peut-on Prévenir Infections à virus à ADN ?

La prévention des infections à virus à ADN repose sur des mesures simples mais efficaces [1,2,4]. Certaines de ces infections peuvent être évitées par la vaccination, d'autres par des gestes d'hygiène appropriés.

La vaccination constitue l'arme la plus efficace quand elle existe. Le vaccin contre les papillomavirus (Gardasil 9) est recommandé chez les filles et les garçons entre 11 et 14 ans [4]. Cette vaccination a déjà montré son efficacité dans la réduction des cancers du col de l'utérus dans les pays qui l'ont mise en place précocement.

Pour les herpèsvirus, aucun vaccin n'est actuellement disponible, mais la recherche progresse [11]. La prévention repose donc sur l'évitement des contacts avec les lésions actives et l'utilisation de préservatifs pour l'herpès génital.

Concernant les adénovirus, les mesures d'hygiène sont primordiales [18,20]. Lavage fréquent des mains, évitement des collectivités en cas de symptômes, désinfection des surfaces. Ces virus étant très résistants dans l'environnement, ces précautions sont particulièrement importantes.

Les données récentes de Santé Publique France montrent l'importance de maintenir une couverture vaccinale élevée [1,2]. La résurgence de certaines infections comme la coqueluche rappelle que la vigilance doit rester constante [1,3].

Pour les personnes immunodéprimées, des mesures préventives spécifiques peuvent être nécessaires : prophylaxie antivirale, évitement des contacts à risque, surveillance biologique régulière. Votre médecin vous conseillera selon votre situation particulière.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge des infections à virus à ADN [1,2,4]. Ces guidelines évoluent régulièrement en fonction des nouvelles données scientifiques.

Santé Publique France insiste particulièrement sur l'importance du dépistage précoce et de la surveillance épidémiologique [2,4]. Les données de circulation virale sont actualisées régulièrement, notamment pour les virus respiratoires comme les adénovirus. Cette surveillance permet d'adapter les mesures de prévention en temps réel.

Concernant les papillomavirus, la Haute Autorité de Santé recommande le dépistage par test HPV comme examen de première intention chez les femmes de plus de 30 ans [4]. Cette stratégie, mise en place récemment, permet une détection plus précoce des infections à haut risque.

Pour les herpèsvirus, les recommandations portent sur la prise en charge des femmes enceintes et des nouveau-nés [11]. Un dépistage systématique n'est pas recommandé, mais une vigilance particulière est nécessaire en cas d'antécédents ou de symptômes.

Les innovations diagnostiques font l'objet d'évaluations régulières par les autorités [6,7]. Le Plan France génomique 2025 intègre spécifiquement l'amélioration du diagnostic des infections virales [6].

En cas d'épidémie, comme celle de la variole du singe, des recommandations spécifiques sont rapidement diffusées [13]. Ces mesures incluent l'identification des cas contacts, l'isolement et la vaccination ciblée quand elle est disponible.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources sont disponibles pour vous accompagner dans la gestion de votre infection à virus à ADN. Ces structures offrent information, soutien et parfois aide financière.

L'Association Française contre les Myopathies (AFM-Téléthon) finance des recherches sur les thérapies géniques, notamment CRISPR-Cas9, qui pourraient bénéficier aux patients porteurs de virus à ADN [5]. Leurs publications vulgarisent les avancées scientifiques de manière accessible.

Pour les infections à papillomavirus, plusieurs associations proposent information et soutien. Elles organisent des campagnes de sensibilisation sur l'importance du dépistage et de la vaccination. Ces structures peuvent vous aider à mieux comprendre votre pathologie.

Les centres de référence hospitaliers constituent également des ressources précieuses. Ils disposent d'équipes spécialisées dans la prise en charge des infections virales complexes et participent aux protocoles de recherche innovants [7,8].

Internet regorge d'informations, mais attention à la qualité des sources ! Privilégiez les sites institutionnels (Santé Publique France, HAS, INSERM) et les associations reconnues. Méfiez-vous des forums non modérés qui peuvent véhiculer des informations erronées.

Votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié. N'hésitez pas à lui poser toutes vos questions et à lui faire part de vos inquiétudes. Il peut vous orienter vers des spécialistes ou des structures adaptées à votre situation.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une infection à virus à ADN et optimiser votre prise en charge. Ces recommandations sont issues de l'expérience clinique et des retours de patients.

Tenez un carnet de symptômes si vous souffrez d'infections récidivantes comme l'herpès. Notez la date, l'intensité, les facteurs déclenchants possibles (stress, fatigue, règles). Ces informations aideront votre médecin à adapter votre traitement [11].

Pour gérer la fatigue chronique, planifiez vos activités aux moments où vous vous sentez le mieux. Évitez de programmer trop d'activités dans la même journée. Le repos n'est pas de la paresse, c'est un traitement ! [12,16]

Renforcez votre système immunitaire naturellement : alimentation équilibrée riche en vitamines C et D, sommeil suffisant (7-8h par nuit), activité physique modérée et régulière. Le stress chronique affaiblit les défenses immunitaires, pensez aux techniques de relaxation.

En cas de traitement antiviral, respectez scrupuleusement les horaires de prise. Même si vous vous sentez mieux, terminez le traitement prescrit. Signalez immédiatement tout effet secondaire à votre médecin [11].

Pour les infections sexuellement transmissibles, la communication avec votre partenaire est essentielle. Expliquez-lui la pathologie, les modes de transmission et les précautions à prendre. Cette transparence renforce la confiance et améliore la prévention [14,15].

Enfin, restez informé des innovations thérapeutiques [5,6,7]. La recherche progresse rapidement et de nouveaux traitements pourraient bientôt être disponibles.

Quand Consulter un Médecin ?

Il est important de savoir quand consulter en urgence ou programmer un rendez-vous médical. Certains signes doivent vous alerter et nécessitent une prise en charge rapide [11,12,18].

Consultez en urgence si vous présentez : fièvre élevée persistante (>39°C), troubles neurologiques (confusion, convulsions, maux de tête intenses), difficultés respiratoires, vomissements incoercibles ou signes de déshydratation [12,18]. Ces symptômes peuvent témoigner de complications graves.

Pour les infections herpétiques, consultez rapidement si les lésions sont étendues, si vous ressentez des douleurs oculaires ou des troubles visuels, ou si vous êtes immunodéprimé [11]. Chez la femme enceinte, tout symptôme évocateur d'herpès nécessite un avis médical urgent.

Concernant les infections à Epstein-Barr, consultez si la fatigue s'aggrave, si vous développez des douleurs abdominales intenses (risque de rupture splénique) ou si vous présentez des troubles visuels [12,16].

Pour les adénovirus chez l'enfant, surveillez les signes de déshydratation : bouche sèche, absence de larmes, fontanelle déprimée chez le nourrisson [18,20]. Une consultation s'impose si l'enfant refuse de boire ou semble très abattu.

En cas d'infection à papillomavirus, consultez pour tout saignement anormal, douleurs pelviennes persistantes ou modification de l'aspect des lésions [14,15]. Le suivi gynécologique régulier reste essentiel.

N'hésitez jamais à contacter votre médecin en cas de doute. Il vaut mieux consulter pour rien que passer à côté d'une complication.

Questions Fréquentes

Les infections à virus à ADN sont-elles contagieuses ?
Oui, la plupart le sont, mais la contagiosité varie selon le virus. Les adénovirus sont très contagieux, l'herpès l'est surtout lors des poussées, et les HPV se transmettent par contact sexuel [11,18,20].

Peut-on guérir définitivement d'une infection à virus à ADN ?
Cela dépend du virus. Les adénovirus guérissent complètement, les HPV disparaissent souvent spontanément, mais les herpèsvirus restent à vie dans l'organisme sous forme latente [11,14,18].

Les traitements antiviraux ont-ils des effets secondaires ?
Les antiviraux modernes sont généralement bien tolérés. Les effets secondaires les plus fréquents sont digestifs (nausées, diarrhées) et disparaissent à l'arrêt du traitement [11].

Faut-il éviter les contacts sociaux en cas d'infection ?
Non, sauf pendant la phase aiguë de certaines infections très contagieuses comme les adénovirus. Des précautions simples (hygiène des mains, éviter les baisers) suffisent généralement [18,20].

La vaccination HPV est-elle efficace après le début de la vie sexuelle ?
Elle reste bénéfique car elle protège contre les types de HPV non encore contractés. Cependant, son efficacité est maximale avant le début de la vie sexuelle [14,15].

Les infections à virus à ADN favorisent-elles d'autres maladies ?
Certaines peuvent effectivement augmenter le risque d'autres infections ou de cancers, particulièrement chez les personnes immunodéprimées [12,14,15].

Questions Fréquentes

Les infections à virus à ADN sont-elles contagieuses ?

Oui, la plupart le sont, mais la contagiosité varie selon le virus. Les adénovirus sont très contagieux, l'herpès l'est surtout lors des poussées, et les HPV se transmettent par contact sexuel.

Peut-on guérir définitivement d'une infection à virus à ADN ?

Cela dépend du virus. Les adénovirus guérissent complètement, les HPV disparaissent souvent spontanément, mais les herpèsvirus restent à vie dans l'organisme sous forme latente.

Les traitements antiviraux ont-ils des effets secondaires ?

Les antiviraux modernes sont généralement bien tolérés. Les effets secondaires les plus fréquents sont digestifs (nausées, diarrhées) et disparaissent à l'arrêt du traitement.

Faut-il éviter les contacts sociaux en cas d'infection ?

Non, sauf pendant la phase aiguë de certaines infections très contagieuses comme les adénovirus. Des précautions simples (hygiène des mains, éviter les baisers) suffisent généralement.

La vaccination HPV est-elle efficace après le début de la vie sexuelle ?

Elle reste bénéfique car elle protège contre les types de HPV non encore contractés. Cependant, son efficacité est maximale avant le début de la vie sexuelle.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Résurgence de la coqueluche en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  2. [2] Coronavirus : circulation des variants du SARS-CoV-2. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  3. [4] Dépistage des hépatites virales et du VIH dans les structures. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
  4. [5] CRISPR-Cas9 : une avancée pour les maladies génétiques. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [6] Plan Médecine France génomique 2025 - Ministère de la Santé. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [7] Horizon scanning. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [8] Clinical Trials & Studies. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  8. [9] The role of cGAS-STING pathway ubiquitination in innate immunity. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  9. [10] La voie de signalisation cGAS/STING contrôle les infections par le virus de la rougeole et par le virus Nipah. 2022.Lien
  10. [11] Infections par le virus de l'herpès. Actualités Pharmaceutiques. 2023.Lien
  11. [12] Choriorétinite bilatérale avec décollements rétiniens séreux liés à l'infection par le virus Epstein-Barr: un cas rare. 2024.Lien
  12. [13] Retour sur l'épidémie d'infection par le virus Monkeypox. Option/Bio. 2024.Lien
  13. [14] Évaluation des anticorps développés naturellement contre le virus du papillome humain (VPH) de type 16. 2025.Lien
  14. [15] Prévalence et répartition de l'infection cervicale à haut risque par le virus du papillome humain. 2022.Lien
  15. [16] Le diagnostic virologique des maladies associées au virus d'Epstein-Barr. 2025.Lien
  16. [17] L'importance des télomères dans les infections par les Herpèsvirus humains-6A/B. médecine/sciences. 2022.Lien
  17. [18] Infections à adénovirus - Maladies infectieuses. MSD Manuals.Lien
  18. [19] Présentation des infections virales. MSD Manuals.Lien
  19. [20] ADENOVIRUS. Société Française de Microbiologie.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Infections à adénovirus - Maladies infectieuses (msdmanuals.com)

    Une infection due à l'un des nombreux adénovirus peut être asymptomatique ou déclencher des syndromes spécifiques, parmi lesquels une infection respiratoire ...

  • Présentation des infections virales (msdmanuals.com)

    Le diagnostic repose sur la symptomatologie, les tests sanguins et les cultures, ou l'examen des tissus infectés. Des médicaments antiviraux peuvent interférer ...

  • ADENOVIRUS (sfm-microbiologie.org)

    Actuellement, le diagnostic repose surtout sur des méthodes moléculaires. (amplification génique ou PCR) à partir de prélèvements oculaires, nasaux ou pharyngés.

  • Adénovirus : symptômes, traitements, comment se ... (santemagazine.fr)

    13 nov. 2023 — Les adénovirus sont des virus à ADN à l'origine de maladies ORL et respiratoires mais aussi de gastro-entérites ou de conjonctivites.

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.