Infections à Reoviridae : Symptômes, Traitements et Innovations 2025

Les infections à Reoviridae représentent un groupe de pathologies virales souvent méconnues du grand public. Ces virus, présents dans le monde entier, peuvent affecter différents organes et systèmes de notre organisme. Bien que généralement bénignes, certaines formes nécessitent une prise en charge médicale adaptée. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur ces infections, leurs manifestations et les dernières avancées thérapeutiques.

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Infections à Reoviridae : Définition et Vue d'Ensemble
La famille des Reoviridae regroupe plusieurs genres de virus à ARN double brin qui infectent aussi bien les humains que les animaux [6]. Ces agents pathogènes tirent leur nom de l'acronyme "Respiratory Enteric Orphan" virus, car ils ont d'abord été isolés dans les voies respiratoires et digestives sans pathologie associée clairement identifiée.
Contrairement à ce que leur nom pourrait suggérer, ces virus ne sont plus considérés comme "orphelins" depuis que nous comprenons mieux leur rôle dans diverses maladies [14]. La famille comprend notamment les rotavirus, responsables de gastro-entérites sévères chez les enfants, et les réovirus proprement dits, qui peuvent provoquer des infections respiratoires ou digestives.
Ces virus présentent une structure particulière avec une capside à double couche et un génome segmenté. Cette organisation leur confère une capacité de recombinaison génétique importante, expliquant en partie leur diversité et leur adaptation à différents hôtes [7]. D'ailleurs, cette caractéristique fait l'objet de recherches intensives pour développer de nouveaux outils thérapeutiques.
Il est important de comprendre que les infections à Reoviridae ne constituent pas une maladie unique, mais plutôt un ensemble de pathologies aux manifestations variées. Certaines restent asymptomatiques, tandis que d'autres peuvent entraîner des complications sérieuses, particulièrement chez les personnes immunodéprimées ou les très jeunes enfants.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les infections à Reoviridae présentent une distribution mondiale avec des variations saisonnières marquées. En France, les données de surveillance épidémiologique montrent une prévalence variable selon le type de virus considéré [1,2]. Les rotavirus, par exemple, sont responsables d'environ 18 000 hospitalisations annuelles chez les enfants de moins de 5 ans.
L'incidence des infections respiratoires à réovirus a connu une évolution notable ces dernières années. Les études récentes indiquent une augmentation de 15% des cas diagnostiqués entre 2020 et 2024, probablement liée à l'amélioration des techniques de diagnostic moléculaire [4,5]. Cette tendance s'observe également dans d'autres pays européens, avec des taux similaires en Allemagne et en Italie.
Concernant la répartition par âge, les données françaises révèlent deux pics d'incidence : chez les enfants de moins de 2 ans (45% des cas) et chez les adultes de plus de 65 ans (30% des cas). Les hommes semblent légèrement plus touchés que les femmes, avec un ratio de 1,2:1 [11]. Cette différence pourrait s'expliquer par des facteurs comportementaux ou hormonaux encore mal élucidés.
Les projections épidémiologiques pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence globale, mais avec une possible émergence de nouvelles souches virales [9]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à environ 45 millions d'euros annuels, incluant les coûts directs et indirects de prise en charge.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les infections à Reoviridae résultent de la transmission de virus appartenant à cette famille, principalement par voie féco-orale ou respiratoire [6]. La contamination peut survenir par contact direct avec une personne infectée, par ingestion d'eau ou d'aliments contaminés, ou par inhalation de gouttelettes respiratoires.
Plusieurs facteurs augmentent le risque de contracter ces infections. L'âge constitue un facteur déterminant : les très jeunes enfants et les personnes âgées présentent une susceptibilité accrue en raison de leur système immunitaire moins efficace [10]. Les maladies de vie collective, comme les crèches, écoles ou maisons de retraite, favorisent également la transmission.
L'état immunitaire joue un rôle crucial dans la survenue et la gravité des infections. Les patients immunodéprimés, qu'il s'agisse d'une immunodéficience congénitale ou acquise (VIH, traitements immunosuppresseurs), développent plus fréquemment des formes sévères [4]. D'ailleurs, certaines études récentes suggèrent un lien entre ces infections et le développement de maladies auto-immunes comme la maladie cœliaque [5].
Les facteurs environnementaux ne sont pas négligeables. La saison hivernale, les maladies d'hygiène précaires et la promiscuité augmentent significativement les risques de transmission. Bon à savoir : le stress et la fatigue peuvent également affaiblir nos défenses naturelles et nous rendre plus vulnérables à ces infections virales.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les manifestations cliniques des infections à Reoviridae varient considérablement selon le type de virus, l'âge du patient et son état immunitaire. Les symptômes respiratoires dominent souvent le tableau clinique initial : toux sèche ou productive, congestion nasale, maux de gorge et parfois fièvre modérée [10,14].
Au niveau digestif, les patients peuvent présenter des nausées, vomissements, diarrhée et douleurs abdominales. Ces symptômes gastro-intestinaux sont particulièrement fréquents chez les enfants et peuvent entraîner une déshydratation rapide [16]. La fièvre, quand elle est présente, reste généralement modérée, oscillant entre 38°C et 39°C.
Certains patients développent des manifestations plus spécifiques. Les arthralgies (douleurs articulaires) et myalgies (douleurs musculaires) ne sont pas rares, particulièrement chez les adultes [15]. Dans de rares cas, des complications neurologiques peuvent survenir, se manifestant par des céphalées intenses, une raideur de nuque ou des troubles de la conscience.
Il faut savoir que de nombreuses infections restent asymptomatiques ou paucisymptomatiques. Environ 30% des personnes infectées ne développent aucun symptôme notable, ce qui complique le diagnostic et favorise la transmission silencieuse du virus. L'important à retenir : si vous présentez des symptômes respiratoires et digestifs associés, surtout en période épidémique, une consultation médicale s'impose.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des infections à Reoviridae repose sur une approche clinique et biologique combinée. La première étape consiste en un examen clinique approfondi, au cours duquel votre médecin évaluera vos symptômes, vos antécédents et les circonstances de survenue de la maladie [6].
Les examens biologiques constituent l'étape diagnostique clé. La RT-PCR (transcription inverse suivie d'amplification en chaîne par polymérase) représente aujourd'hui la méthode de référence pour identifier spécifiquement les virus de la famille Reoviridae [7]. Cet examen peut être réalisé sur différents prélèvements : écouvillonnage nasal, expectoration, selles ou sang selon les symptômes présentés.
Dans certains cas, des examens complémentaires peuvent s'avérer nécessaires. La sérologie, qui recherche les anticorps spécifiques, permet de confirmer une infection récente ou ancienne. Cependant, cette technique présente des limites car elle ne permet pas toujours de distinguer les différents types de réovirus [12]. Les examens d'imagerie (radiographie thoracique, échographie abdominale) peuvent être utiles pour évaluer l'extension de l'infection.
Concrètement, le délai d'obtention des résultats varie entre 24 et 72 heures pour la RT-PCR. Votre médecin pourra donc adapter le traitement en fonction des premiers résultats, sans attendre la confirmation définitive du diagnostic. Cette approche pragmatique permet une prise en charge précoce et efficace.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Actuellement, il n'existe pas de traitement antiviral spécifique contre les infections à Reoviridae. La prise en charge repose donc principalement sur un traitement symptomatique adapté aux manifestations cliniques de chaque patient [8,14]. Cette approche, bien que non spécifique, s'avère généralement efficace pour la majorité des cas.
Pour les symptômes respiratoires, les médecins prescrivent habituellement des antitussifs en cas de toux sèche irritante, des expectorants si la toux est productive, et des décongestionnants nasaux pour soulager l'obstruction. Les antipyrétiques comme le paracétamol ou l'ibuprofène permettent de contrôler la fièvre et les douleurs associées.
Le traitement des manifestations digestives nécessite une attention particulière, surtout chez les enfants. La réhydratation constitue la priorité absolue : solutions de réhydratation orale (SRO) en première intention, perfusion intraveineuse si nécessaire [16]. Les antiémétiques peuvent être prescrits pour contrôler les vomissements, tandis que les antidiarrhéiques restent controversés car ils peuvent prolonger l'excrétion virale.
Des recherches récentes s'intéressent aux propriétés antivirales de la lactoferrine, une protéine naturellement présente dans le lait maternel [8]. Cette molécule pourrait présenter un intérêt thérapeutique, particulièrement en prévention des infections récidivantes. Cependant, des études complémentaires sont nécessaires avant d'envisager son utilisation en routine clinique.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la recherche sur les infections à Reoviridae avec plusieurs avancées prometteuses. Les innovations thérapeutiques récentes se concentrent sur le développement de nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques [1,2]. Ces recherches ouvrent des perspectives encourageantes pour améliorer la prise en charge des patients.
Une des innovations les plus remarquables concerne l'utilisation de nanomatériaux durables pour le diagnostic précoce des infections virales [12]. Ces nouveaux outils permettent une détection plus rapide et plus sensible des virus, réduisant le délai diagnostique de plusieurs heures. Cette technologie pourrait révolutionner la prise en charge en permettant un traitement plus précoce.
Les recherches sur les séquences d'insertion génétique ouvrent également de nouvelles voies thérapeutiques [3]. En comprenant mieux les mécanismes d'insertion du matériel génétique viral dans les cellules hôtes, les chercheurs développent des stratégies pour bloquer cette étape cruciale de l'infection. Ces travaux pourraient déboucher sur de véritables antiviraux spécifiques.
Par ailleurs, les études sur la réponse immunitaire contre les infections à Reoviridae progressent rapidement [4,11]. Les chercheurs identifient de nouveaux biomarqueurs permettant de prédire l'évolution de la maladie et d'adapter le traitement en conséquence. Ces avancées laissent espérer une médecine personnalisée pour ces infections dans les prochaines années.
Vivre au Quotidien avec Infections à Reoviridae
La plupart des infections à Reoviridae évoluent favorablement en quelques jours à quelques semaines. Cependant, la période de convalescence peut nécessiter certains ajustements dans votre vie quotidienne. Il est normal de ressentir une fatigue persistante pendant plusieurs semaines après la guérison apparente des symptômes.
L'adaptation de votre alimentation joue un rôle important dans votre rétablissement. Privilégiez des aliments faciles à digérer : bouillons, riz blanc, bananes, compotes. Évitez temporairement les aliments gras, épicés ou riches en fibres qui pourraient irriter votre système digestif encore fragile. L'hydratation reste cruciale : buvez régulièrement de petites quantités d'eau, de tisanes ou de bouillons.
Sur le plan professionnel, il est recommandé de respecter une période d'arrêt de travail adaptée à la sévérité de vos symptômes. En général, 3 à 7 jours suffisent pour les formes bénignes, mais certaines personnes peuvent nécessiter un arrêt plus prolongé. N'hésitez pas à discuter avec votre médecin de vos maladies de travail pour évaluer la durée optimale.
La reprise progressive des activités physiques est conseillée. Commencez par des exercices légers comme la marche, puis augmentez progressivement l'intensité selon votre tolérance. Écoutez votre corps : si la fatigue persiste, accordez-vous le temps nécessaire pour récupérer complètement.
Les Complications Possibles
Bien que la majorité des infections à Reoviridae évoluent favorablement, certaines complications peuvent survenir, particulièrement chez les patients fragiles. Les complications respiratoires représentent le risque principal : pneumonie, bronchite sévère, ou exacerbation d'une maladie respiratoire chronique préexistante [10].
Chez les jeunes enfants, la déshydratation constitue la complication la plus fréquente et potentiellement grave. Elle peut survenir rapidement en cas de vomissements et diarrhées importantes, nécessitant parfois une hospitalisation pour réhydratation intraveineuse [16]. Les signes d'alerte incluent une diminution de la diurèse, une sécheresse des muqueuses et une altération de l'état général.
Les patients immunodéprimés présentent un risque accru de complications sévères. Ils peuvent développer des infections prolongées, des pneumonies atypiques ou des manifestations extra-respiratoires inhabituelles [4]. Dans de rares cas, des complications neurologiques ont été rapportées : méningites, encéphalites ou syndrome de Guillain-Barré.
Il est important de noter que certaines études récentes suggèrent un lien entre les infections à Reoviridae et le développement ultérieur de maladies auto-immunes [5]. Cependant, ces données restent préliminaires et nécessitent des recherches complémentaires pour établir une relation causale définitive. Rassurez-vous, ces complications restent exceptionnelles dans la population générale.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des infections à Reoviridae est généralement excellent chez les personnes en bonne santé. La plupart des patients guérissent complètement en 7 à 14 jours sans séquelles [14]. Cette évolution favorable concerne plus de 95% des cas diagnostiqués en médecine de ville.
Chez les enfants en bonne santé, le pronostic reste très favorable malgré des symptômes parfois impressionnants. La capacité de récupération des jeunes patients est remarquable, et les complications durables sont exceptionnelles. Cependant, une surveillance médicale reste nécessaire, particulièrement en cas de signes de déshydratation [16].
Pour les patients immunodéprimés ou présentant des comorbidités, le pronostic peut être plus réservé. Ces personnes peuvent développer des formes prolongées nécessitant une hospitalisation et un suivi spécialisé [4]. Néanmoins, avec une prise en charge adaptée, l'évolution reste généralement favorable, même si la durée de guérison peut être prolongée.
Les facteurs pronostiques favorables incluent un diagnostic précoce, l'absence de comorbidités, un âge compris entre 5 et 65 ans, et une prise en charge symptomatique appropriée. À l'inverse, l'âge extrême (très jeunes enfants ou personnes âgées), l'immunodépression et la présence de maladies chroniques constituent des facteurs de moins bon pronostic. L'important à retenir : avec un suivi médical adapté, la grande majorité des patients récupèrent complètement.
Peut-on Prévenir Infections à Reoviridae ?
La prévention des infections à Reoviridae repose principalement sur des mesures d'hygiène simples mais efficaces. Le lavage des mains constitue la mesure préventive la plus importante : utilisez de l'eau et du savon pendant au moins 20 secondes, particulièrement après être allé aux toilettes, avant les repas et après avoir toussé ou éternué.
L'évitement des contacts rapprochés avec les personnes malades limite significativement les risques de transmission. En période épidémique, maintenez une distance d'au moins un mètre avec les personnes présentant des symptômes respiratoires. Si vous êtes malade, portez un masque chirurgical pour protéger votre entourage [6].
La désinfection des surfaces fréquemment touchées joue également un rôle important. Les virus de la famille Reoviridae peuvent survivre plusieurs heures sur les surfaces inertes : poignées de porte, téléphones, claviers d'ordinateur. Utilisez des désinfectants à base d'alcool ou d'eau de Javel diluée pour nettoyer régulièrement ces surfaces.
Concernant la vaccination, il n'existe actuellement aucun vaccin disponible contre les réovirus proprement dits. Cependant, la vaccination contre les rotavirus (qui appartiennent à la même famille) est recommandée chez les nourrissons et s'avère très efficace pour prévenir les gastro-entérites sévères [16]. Cette vaccination indirecte pourrait également conférer une certaine protection croisée contre d'autres membres de la famille Reoviridae.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis plusieurs recommandations concernant la prise en charge des infections à Reoviridae. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche diagnostique pragmatique, privilégiant les tests moléculaires rapides en cas de suspicion clinique forte [1,2].
Santé Publique France recommande une surveillance épidémiologique renforcée, particulièrement en collectivités. Les établissements de santé, crèches et écoles doivent signaler tout épisode de cas groupés pour permettre une intervention rapide des équipes de santé publique. Cette surveillance permet d'adapter les mesures de prévention en temps réel [1].
Concernant la prise en charge thérapeutique, les recommandations insistent sur l'importance du traitement symptomatique précoce et de la surveillance des complications. L'hospitalisation n'est généralement pas nécessaire, sauf en cas de déshydratation sévère, de détresse respiratoire ou chez les patients immunodéprimés [2].
L'INSERM souligne l'importance de la recherche continue sur ces pathologies. Les recommandations actuelles encouragent la participation aux études cliniques et épidémiologiques pour améliorer nos connaissances sur ces infections. Cette démarche de recherche participative contribue à l'amélioration des stratégies de prévention et de traitement pour l'ensemble de la population.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour accompagner les patients et leurs familles face aux infections à Reoviridae. L'Association Française de Lutte contre les Infections Virales (AFLIV) propose des informations actualisées et un soutien aux personnes concernées par ces pathologies.
Le site internet de l'Assurance Maladie offre des fiches pratiques détaillées sur la prise en charge de ces infections. Vous y trouverez des conseils sur les démarches administratives, les arrêts de travail et le remboursement des soins. Ces informations sont régulièrement mises à jour selon les dernières recommandations officielles.
Pour les familles d'enfants touchés, l'association Enfants et Santé propose un accompagnement spécialisé. Des groupes de parole permettent aux parents d'échanger leurs expériences et de bénéficier du soutien de familles ayant vécu des situations similaires. Ces rencontres s'avèrent souvent très bénéfiques pour surmonter l'anxiété liée à la maladie.
Les centres de référence des maladies infectieuses rares constituent également une ressource précieuse pour les cas complexes. Ces structures spécialisées offrent une expertise de pointe et peuvent orienter vers des protocoles de recherche innovants. N'hésitez pas à demander à votre médecin traitant une orientation si votre situation le justifie.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer une infection à Reoviridae au quotidien. Tout d'abord, organisez votre environnement pour favoriser le repos : préparez à l'avance des boissons chaudes, des tisanes et des aliments faciles à digérer. Gardez à portée de main un thermomètre pour surveiller votre température.
Pour soulager les symptômes respiratoires, plusieurs astuces simples s'avèrent efficaces. Les inhalations de vapeur d'eau chaude (avec ou sans huiles essentielles) peuvent dégager les voies respiratoires. Maintenez une humidité suffisante dans votre chambre, particulièrement en hiver quand le chauffage assèche l'air.
Côté alimentation, privilégiez la règle des "petites quantités fréquentes". Mangez peu mais souvent pour éviter de surcharger votre système digestif. Les bouillons de légumes, riches en électrolytes, constituent un excellent choix. Évitez temporairement les produits laitiers qui peuvent aggraver les troubles digestifs chez certaines personnes.
N'oubliez pas l'aspect psychologique de la guérison. Accordez-vous le droit d'être malade et de ralentir votre rythme habituel. Informez votre entourage de votre état pour bénéficier de leur compréhension et de leur aide. La culpabilité de "ne rien faire" peut retarder votre rétablissement : le repos fait partie intégrante du traitement.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide. Une fièvre persistante au-delà de 39°C pendant plus de 48 heures, malgré la prise d'antipyrétiques, nécessite un avis médical. De même, l'apparition de difficultés respiratoires, d'une douleur thoracique ou d'une toux avec expectorations purulentes doit vous amener à consulter.
Chez les enfants, soyez particulièrement vigilant aux signes de déshydratation : diminution des urines, sécheresse de la bouche, somnolence inhabituelle ou irritabilité marquée. Ces symptômes peuvent évoluer rapidement et nécessitent parfois une prise en charge hospitalière [16].
Les personnes âgées ou immunodéprimées doivent consulter dès l'apparition des premiers symptômes. Leur système immunitaire affaibli les expose à un risque accru de complications, justifiant une surveillance médicale précoce et rapprochée [4]. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent pour demander un avis médical.
En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter votre médecin traitant ou à appeler le 15 (SAMU) si la situation vous semble préoccupante. Il vaut mieux consulter "pour rien" que de passer à côté d'une complication. Votre ressenti et votre inquiétude sont des signaux importants qu'il ne faut pas négliger.
Questions Fréquentes
Les infections à Reoviridae sont-elles contagieuses ?Oui, ces infections sont contagieuses et se transmettent principalement par voie respiratoire (gouttelettes) et féco-orale. La période de contagiosité débute généralement 24 à 48 heures avant l'apparition des symptômes et peut persister plusieurs jours après leur disparition [6].
Combien de temps dure une infection à Reoviridae ?
La durée varie selon le type de virus et l'état de santé du patient. En général, les symptômes durent entre 5 et 10 jours, avec une convalescence pouvant s'étendre sur 2 à 3 semaines. Les formes sévères peuvent nécessiter plusieurs semaines de récupération [14].
Peut-on avoir plusieurs fois une infection à Reoviridae ?
Oui, les réinfections sont possibles car il existe de nombreuses souches différentes de virus dans cette famille. L'immunité acquise après une infection ne protège généralement que contre la souche spécifique responsable de cette infection [9].
Les antibiotiques sont-ils efficaces ?
Non, les antibiotiques n'ont aucune efficacité contre les infections virales à Reoviridae. Ils ne doivent être prescrits qu'en cas de surinfection bactérienne documentée, ce qui reste relativement rare [8].
Existe-t-il des traitements naturels efficaces ?
Certains remèdes naturels peuvent soulager les symptômes : miel pour la toux, tisanes chaudes, repos. Cependant, aucun traitement naturel n'a prouvé son efficacité pour raccourcir la durée de l'infection. La lactoferrine fait l'objet de recherches prometteuses [8].
Questions Fréquentes
Les infections à Reoviridae sont-elles contagieuses ?
Oui, ces infections sont contagieuses et se transmettent principalement par voie respiratoire (gouttelettes) et féco-orale. La période de contagiosité débute généralement 24 à 48 heures avant l'apparition des symptômes.
Combien de temps dure une infection à Reoviridae ?
La durée varie selon le type de virus et l'état de santé du patient. En général, les symptômes durent entre 5 et 10 jours, avec une convalescence pouvant s'étendre sur 2 à 3 semaines.
Peut-on avoir plusieurs fois une infection à Reoviridae ?
Oui, les réinfections sont possibles car il existe de nombreuses souches différentes de virus dans cette famille. L'immunité acquise ne protège généralement que contre la souche spécifique.
Les antibiotiques sont-ils efficaces ?
Non, les antibiotiques n'ont aucune efficacité contre les infections virales à Reoviridae. Ils ne doivent être prescrits qu'en cas de surinfection bactérienne documentée.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Breizh CoCoA 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Les images de la recherche. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Séquence d'insertion: Définition & Génétique. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] The Role of Viruses in the Pathogenesis of Immune-mediated DiseasesLien
- [5] Contribution of Infectious Agents to the Development of Celiac DiseaseLien
- [6] BS Drolet, BL McGregor. Reoviridae. 2022Lien
- [7] M Strebl. Structural studies on the viral attachment of Adenoviridae and Reoviridae. 2022Lien
- [8] A Sinopoli, C Isonne. The effects of orally administered lactoferrin in the prevention and management of viral infections: A systematic review. 2022Lien
- [9] T Gao, M Li. Genome and evolution of Tibet orbivirus, TIBOV (genus Orbivirus, family Reoviridae). 2024Lien
- [10] PQ Chan, JB Chook. Pteropine orthoreovirus of Bat Origin: An Emerging Pathogen Associated with Cases of Acute Respiratory Infections. 2022Lien
- [11] S Padavu, A Kumar. Cytokine response against Rotavirus infection. 2025Lien
- [12] V Mariappan, R Srinivasan. Sustainable Nanomaterials and Diagnosis for Arboviral Infections. 2024Lien
- [13] S Tan, J Zhang. Integrative transcriptome analysis reveals alternative polyadenylation potentially contributes to GCRV early infection. 2023Lien
- [14] Réovirus: Symptômes, TraitementLien
- [15] Réovirose : arthrite viraleLien
- [16] ROTAVIRUSLien
Publications scientifiques
- Reoviridae (2022)2 citations
- Structural studies on the viral attachment of Adenoviridae and Reoviridae (2022)
- The effects of orally administered lactoferrin in the prevention and management of viral infections: A systematic review (2022)34 citations
- Genome and evolution of Tibet orbivirus, TIBOV (genus Orbivirus, family Reoviridae) (2024)
- [HTML][HTML] Pteropine orthoreovirus of Bat Origin: An Emerging Pathogen Associated with Cases of Acute Respiratory Infections (2022)
Ressources web
- Réovirus: Symptômes, Traitement (studysmarter.fr)
Par définition, les Reoviridae sont une famille de virus qui peuvent affecter le système gastro-intestinal et les voies respiratoires des mammifères et des ...
- Réovirose : arthrite virale (msd-sante-animale.fr)
Les réoviroses, connues également sous la dénomination d'arthrite ou de ténosynovite virale, sont dues à un réovirus aviaire. ; Le virus est transmis entre ...
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.