Infections à Lentivirus : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Les infections à lentivirus représentent un groupe complexe de pathologies virales qui touchent différentes espèces, y compris l'homme. Ces virus, caractérisés par leur capacité à intégrer leur matériel génétique dans les cellules hôtes, soulèvent des questions importantes en médecine moderne. Mais rassurez-vous, les avancées thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs. Découvrons ensemble ce qu'il faut savoir sur ces infections particulières.

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Infections à lentivirus : Définition et Vue d'Ensemble
Les lentivirus appartiennent à la famille des rétrovirus et tirent leur nom du latin "lentus" signifiant "lent". Cette appellation fait référence à leur progression insidieuse dans l'organisme [14]. Ces virus possèdent une caractéristique unique : ils peuvent infecter des cellules qui ne se divisent pas, contrairement à d'autres rétrovirus.
Concrètement, les lentivirus comprennent plusieurs sous-types qui affectent différentes espèces. Chez l'homme, le VIH (Virus de l'Immunodéficience Humaine) constitue le lentivirus le plus connu. Mais il existe aussi des lentivirus animaux comme celui responsable de l'anémie infectieuse équine [16] ou les virus affectant les petits ruminants [9].
L'important à retenir, c'est que ces virus établissent des infections persistantes. Une fois intégrés dans le génome cellulaire, ils peuvent rester dormants pendant des années avant de se réactiver. Cette particularité explique pourquoi certaines infections à lentivirus évoluent lentement, d'où leur nom.
D'ailleurs, la recherche moderne utilise paradoxalement ces propriétés à des fins thérapeutiques. Les vecteurs lentiviraux sont aujourd'hui employés en thérapie génique pour traiter diverses maladies [1,2]. Cette approche révolutionnaire transforme un ancien ennemi en allié thérapeutique.
Épidémiologie en France et dans le Monde
L'épidémiologie des infections à lentivirus varie considérablement selon les espèces et les régions géographiques. En France, les données de surveillance montrent des patterns distincts pour chaque type de lentivirus [14].
Concernant les lentivirus humains, principalement le VIH, la prévalence reste stable avec environ 173 000 personnes vivant avec le virus en France selon les dernières estimations. L'incidence annuelle s'établit autour de 5 000 nouveaux cas par an, avec une tendance à la baisse depuis 2010.
Pour les lentivirus animaux, la situation diffère. L'anémie infectieuse équine touche environ 2-3% du cheptel français selon les régions [16]. Les lentivirus des petits ruminants montrent une prévalence variable : de 5% à 40% selon les élevages et les pratiques de dépistage [9,15].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne pour la plupart des infections à lentivirus. Cependant, certaines régions méditerranéennes présentent des taux plus élevés, notamment pour les souches animales. Cette répartition géographique s'explique par les maladies climatiques et les pratiques d'élevage locales.
Il est intéressant de noter que les projections épidémiologiques pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation, voire une diminution, grâce aux programmes de prévention renforcés et aux nouvelles approches thérapeutiques [1,2].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les infections à lentivirus résultent de mécanismes de transmission spécifiques à chaque type viral. Comprendre ces voies de contamination permet de mieux appréhender les facteurs de risque [4].
Pour les lentivirus humains, la transmission s'effectue principalement par contact avec des fluides corporels infectés : sang, sécrétions génitales, lait maternel. Les facteurs de risque incluent les rapports sexuels non protégés, le partage de matériel d'injection, et certaines pratiques médicales à risque.
Concernant les lentivirus animaux, les modes de transmission varient. L'anémie infectieuse équine se transmet par les insectes piqueurs, le contact direct entre animaux, ou l'utilisation de matériel contaminé [16]. Les lentivirus des petits ruminants se propagent via les sécrétions respiratoires, le lait, et le contact étroit entre animaux [9].
Certains facteurs augmentent la susceptibilité aux infections. L'âge avancé, l'immunodépression, et certaines prédispositions génétiques constituent des éléments de vulnérabilité. D'ailleurs, la recherche récente identifie de nouveaux co-récepteurs cellulaires qui facilitent l'infection [13].
Bon à savoir : les lentivirus présentent une fitness réplicative variable selon les souches [4]. Cette caractéristique influence leur capacité à établir une infection persistante et leur pathogénicité.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des infections à lentivirus évoluent généralement en plusieurs phases, reflétant la nature progressive de ces pathologies. Il est normal de s'inquiéter face à des signes inhabituels, mais tous ne sont pas spécifiques [14].
La phase aiguë survient quelques semaines après l'infection. Vous pourriez ressentir des symptômes pseudo-grippaux : fièvre, fatigue intense, maux de tête, et parfois éruption cutanée. Ces manifestations durent généralement 1 à 2 semaines avant de disparaître spontanément.
Suit alors une phase de latence qui peut durer des années. Durant cette période, le virus reste présent mais silencieux. Certaines personnes ne présentent aucun symptôme, tandis que d'autres développent des signes subtils : fatigue chronique, ganglions légèrement enflés, ou infections mineures récurrentes.
Chez les animaux, les manifestations diffèrent. L'anémie infectieuse équine provoque une anémie progressive, de la fièvre intermittente, et un amaigrissement [16]. Les petits ruminants développent des troubles respiratoires, une mastite chronique, et parfois des signes neurologiques [9].
Concrètement, il faut consulter si vous observez une fatigue inexpliquée persistant plus de quelques semaines, des infections récurrentes, ou une perte de poids non intentionnelle. Ces signes, bien que non spécifiques, méritent une évaluation médicale.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des infections à lentivirus repose sur une approche méthodique combinant clinique et biologie. Rassurez-vous, les techniques modernes offrent une précision remarquable [12].
La première étape consiste en un entretien médical approfondi. Votre médecin évaluera vos antécédents, facteurs de risque, et symptômes actuels. Cette anamnèse oriente les examens complémentaires nécessaires.
Les tests sérologiques constituent le pilier du diagnostic. Ils détectent les anticorps spécifiques produits en réponse à l'infection. Les techniques ELISA et Western Blot permettent une identification précise des différents lentivirus. Pour certaines souches, des tests de neutralisation spécialisés sont nécessaires [12].
Dans certains cas, la PCR quantitative mesure directement la charge virale. Cette technique détecte et quantifie l'ARN viral présent dans le sang. Elle s'avère particulièrement utile pour le suivi thérapeutique et l'évaluation de l'efficacité des traitements.
Pour les infections animales, des protocoles spécifiques existent. Le diagnostic de l'anémie infectieuse équine utilise le test de Coggins, tandis que les lentivirus des petits ruminants nécessitent des techniques adaptées [9,16].
Il faut savoir que certains tests peuvent donner des résultats faussement négatifs en phase très précoce d'infection. C'est pourquoi votre médecin pourrait recommander un contrôle à distance si la suspicion clinique persiste.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Les approches thérapeutiques des infections à lentivirus ont considérablement évolué ces dernières années. Heureusement, nous disposons aujourd'hui d'arsenaux thérapeutiques efficaces [8].
Pour les infections humaines, les traitements antirétroviraux constituent la base thérapeutique. Ces médicaments agissent à différentes étapes du cycle viral : inhibiteurs de la transcriptase inverse, inhibiteurs de protéase, et inhibiteurs d'intégrase. L'association de plusieurs molécules (trithérapie) permet de contrôler efficacement la réplication virale.
Les thérapies géniques représentent une révolution récente. Des vecteurs lentiviraux modifiés transportent des gènes thérapeutiques vers les cellules cibles [2,8]. Cette approche s'avère particulièrement prometteuse pour traiter certaines immunodéficiences comme le déficit d'adhésion leucocytaire de type 1 [8].
Concernant les infections animales, les options restent limitées. Pour l'anémie infectieuse équine, aucun traitement spécifique n'existe actuellement [16]. La prise en charge se concentre sur les soins de soutien et la prévention de la transmission.
D'un autre côté, la recherche explore de nouvelles pistes. Les immunothérapies utilisant des cellules CAR-M (macrophages à récepteur antigénique chimérique) montrent des résultats encourageants [6]. Ces approches visent à renforcer la réponse immunitaire naturelle contre les lentivirus.
Il est important de souligner que chaque traitement doit être personnalisé selon le patient, le type de lentivirus, et le stade de l'infection. Votre médecin adaptera la stratégie thérapeutique à votre situation spécifique.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la recherche sur les lentivirus, avec des avancées majeures qui transforment notre approche thérapeutique [1,2,3].
La bioproduction de vecteurs viraux connaît une révolution technologique [1]. Les nouvelles techniques de production permettent d'obtenir des vecteurs lentiviraux plus purs, plus stables, et en quantités industrielles. Cette amélioration facilite l'accès aux thérapies géniques pour un plus grand nombre de patients.
Justement, la thérapie génique utilisant des lentivirus modifiés ouvre des perspectives inédites [2]. Ces vecteurs transportent désormais des gènes correcteurs vers des cellules spécifiques, permettant de traiter des maladies génétiques rares. L'AFM-Téléthon finance actuellement plusieurs projets innovants, notamment pour la drépanocytose [3].
Une découverte récente concerne l'interaction entre les protéines PHLDA1-PRDM1 et les vecteurs lentiviraux [5]. Cette recherche révèle comment optimiser l'efficacité des thérapies géniques en modulant ces voies cellulaires. Concrètement, cela pourrait améliorer significativement les taux de succès thérapeutique.
Par ailleurs, les études sur la fitness réplicative des lentivirus primates apportent des éclairages nouveaux [4]. Ces travaux permettent de mieux comprendre pourquoi certaines souches sont plus pathogènes que d'autres, ouvrant la voie à des traitements plus ciblés.
Enfin, les recherches sur les macrophages CAR-M montrent une efficacité accrue grâce aux protéines vpx des lentivirus [6]. Cette approche pourrait révolutionner le traitement de certains cancers en utilisant les propriétés uniques de ces virus.
Vivre au Quotidien avec Infections à lentivirus
Vivre avec une infection à lentivirus nécessite des adaptations, mais ne doit pas compromettre votre qualité de vie. Chaque personne développe ses propres stratégies d'adaptation [14].
L'observance thérapeutique constitue un pilier essentiel. Si vous suivez un traitement, respecter les horaires de prise et ne jamais interrompre sans avis médical. Les outils modernes comme les piluliers électroniques ou les applications mobiles peuvent vous aider à maintenir cette régularité.
Sur le plan nutritionnel, une alimentation équilibrée soutient votre système immunitaire. Privilégiez les fruits, légumes, protéines de qualité, et maintenez une hydratation suffisante. Certains compléments alimentaires peuvent être bénéfiques, mais toujours après discussion avec votre médecin.
L'activité physique adaptée améliore votre bien-être général. Même une marche quotidienne de 30 minutes apporte des bénéfices significatifs. Écoutez votre corps et ajustez l'intensité selon votre forme du moment.
Psychologiquement, il est normal de traverser des périodes difficiles. N'hésitez pas à solliciter un soutien psychologique si nécessaire. Les groupes de patients offrent également un espace d'échange précieux avec des personnes vivant des situations similaires.
Concernant la vie sociale et professionnelle, la confidentialité médicale vous protège. Vous n'êtes pas obligé de révéler votre statut, sauf dans certaines situations spécifiques définies par la loi. L'important est de maintenir vos relations sociales et vos activités habituelles autant que possible.
Les Complications Possibles
Les infections à lentivirus peuvent entraîner diverses complications selon le type viral et l'évolution de la maladie. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir [14].
Les complications immunologiques représentent le risque principal. L'affaiblissement progressif du système immunitaire favorise les infections opportunistes. Ces dernières peuvent affecter différents organes : poumons, système nerveux, tube digestif, ou peau.
Certaines complications sont spécifiques au type de lentivirus. Pour l'anémie infectieuse équine, l'anémie sévère peut compromettre les performances et la survie de l'animal [16]. Les troubles cardiaques secondaires constituent également une préoccupation majeure.
Chez les petits ruminants, les lentivirus provoquent des pneumonies chroniques et des mastites récurrentes [9]. Ces complications affectent la productivité des animaux et peuvent nécessiter des mesures d'abattage sanitaire.
D'un point de vue systémique, certains patients développent des complications métaboliques : troubles lipidiques, résistance à l'insuline, ou atteinte hépatique. Ces effets peuvent résulter de l'infection elle-même ou des traitements prolongés.
Heureusement, la surveillance médicale régulière permet de détecter précocement ces complications. Des examens de contrôle périodiques évaluent l'état immunitaire, la fonction des organes vitaux, et l'efficacité des traitements. Cette approche préventive améliore considérablement le pronostic à long terme.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des infections à lentivirus varie considérablement selon plusieurs facteurs : type viral, précocité du diagnostic, et qualité de la prise en charge [4,8].
Pour les infections humaines diagnostiquées précocement, le pronostic s'est remarquablement amélioré. Avec les traitements modernes, l'espérance de vie approche celle de la population générale. Les thérapies géniques récentes offrent même des perspectives de guérison pour certaines formes [8].
Cependant, le pronostic dépend largement de la fitness réplicative du virus [4]. Les souches moins virulentes permettent une évolution plus favorable, tandis que les variants hautement pathogènes nécessitent une surveillance renforcée.
Concernant les infections animales, la situation diffère. L'anémie infectieuse équine reste incurable et impose souvent l'euthanasie pour éviter la propagation [16]. Les lentivirus des petits ruminants évoluent généralement vers une maladie chronique débilitante [9].
Plusieurs facteurs influencent positivement le pronostic : diagnostic précoce, observance thérapeutique stricte, suivi médical régulier, et mode de vie sain. À l'inverse, l'âge avancé, les comorbidités, et le retard diagnostic constituent des éléments péjoratifs.
L'important à retenir, c'est que chaque situation est unique. Votre médecin évaluera votre pronostic individuel en tenant compte de tous ces paramètres. Les avancées thérapeutiques récentes continuent d'améliorer les perspectives pour tous les patients.
Peut-on Prévenir Infections à lentivirus ?
La prévention des infections à lentivirus repose sur des stratégies adaptées à chaque mode de transmission. Bonne nouvelle : de nombreuses infections sont évitables [14,16].
Pour les lentivirus humains, la prévention primaire inclut l'éducation aux pratiques sexuelles sûres, l'utilisation de préservatifs, et l'évitement du partage de matériel d'injection. Les programmes d'échange de seringues et la substitution aux opiacés réduisent significativement les risques.
La prophylaxie pré-exposition (PrEP) constitue une innovation majeure. Cette approche médicamenteuse protège les personnes à haut risque avant toute exposition potentielle. Son efficacité dépasse 90% lorsqu'elle est correctement utilisée.
Concernant les infections animales, les mesures préventives diffèrent. Pour l'anémie infectieuse équine, la lutte contre les insectes vecteurs, la désinfection du matériel, et l'isolement des animaux infectés constituent les piliers de la prévention [16].
Chez les petits ruminants, la prévention passe par le dépistage systématique, l'élimination des animaux positifs, et l'amélioration des maladies d'élevage [9]. La ventilation des bâtiments et la réduction de la promiscuité limitent la transmission aérienne.
Les vaccins restent un défi majeur. Malgré des décennies de recherche, aucun vaccin efficace n'existe contre la plupart des lentivirus. Cette difficulté s'explique par la variabilité génétique élevée de ces virus et leur capacité d'échappement immunitaire.
Néanmoins, la surveillance épidémiologique et les programmes de dépistage permettent de contrôler la propagation. Ces approches de santé publique s'avèrent particulièrement efficaces dans les populations à risque.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des infections à lentivirus [14].
L'INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) classe les lentivirus humains dans le groupe de risque 3, nécessitant des mesures de confinement spécifiques en laboratoire [14]. Ces précautions protègent les professionnels de santé et limitent les risques de contamination accidentelle.
Concernant le dépistage, les recommandations préconisent un test systématique dans certaines situations : grossesse, don de sang, exposition professionnelle, ou présence de facteurs de risque. La périodicité du dépistage varie selon les populations concernées.
Pour les infections animales, les autorités vétérinaires imposent des mesures strictes. L'anémie infectieuse équine fait l'objet d'une déclaration obligatoire [16]. Les animaux positifs doivent être isolés ou euthanasiés selon la réglementation en vigueur.
Les recommandations thérapeutiques évoluent régulièrement. Les sociétés savantes publient des guidelines actualisées intégrant les dernières avancées. Ces documents guident les professionnels dans leurs décisions thérapeutiques.
En matière de prévention, les autorités promeuvent l'éducation sanitaire, la réduction des risques, et l'accès facilité au dépistage. Les campagnes de sensibilisation ciblent particulièrement les populations vulnérables.
Il faut noter que ces recommandations s'adaptent constamment aux nouvelles données scientifiques. Les innovations thérapeutiques récentes [1,2,3] influencent déjà les prochaines mises à jour des guidelines officielles.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources existent pour accompagner les personnes touchées par les infections à lentivirus. Vous n'êtes pas seuls face à cette pathologie.
Les associations de patients constituent un soutien précieux. Elles offrent information, accompagnement psychologique, et aide pratique. Ces structures organisent régulièrement des rencontres, conférences, et groupes de parole permettant l'échange d'expériences.
L'AFM-Téléthon finance activement la recherche sur les thérapies géniques utilisant des vecteurs lentiviraux [3]. Cette organisation soutient les familles concernées et informe sur les avancées thérapeutiques récentes.
Au niveau institutionnel, plusieurs organismes proposent des ressources fiables : l'INSERM pour l'information scientifique, Santé Publique France pour les données épidémiologiques, et la HAS pour les recommandations thérapeutiques.
Les centres de référence spécialisés offrent une expertise médicale pointue. Ces structures hospitalo-universitaires coordonnent les soins, participent à la recherche, et forment les professionnels de santé.
Sur internet, plusieurs sites proposent une information validée médicalement. Méfiez-vous cependant des sources non vérifiées qui peuvent véhiculer des informations erronées ou anxiogènes.
Enfin, votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié. N'hésitez pas à lui poser toutes vos questions et à solliciter des orientations vers les ressources appropriées selon vos besoins spécifiques.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations concrètes pour mieux vivre avec une infection à lentivirus au quotidien.
Organisation médicale : Tenez un carnet de suivi avec vos résultats d'analyses, dates de consultation, et évolution des symptômes. Cette documentation facilite le dialogue avec vos soignants et permet un meilleur suivi de votre pathologie.
Gestion du traitement : Utilisez des piluliers hebdomadaires et programmez des rappels sur votre téléphone. Si vous voyagez, emportez toujours une réserve suffisante de médicaments et conservez une ordonnance récente.
Hygiène de vie : Privilégiez un sommeil régulier de 7-8 heures, limitez l'alcool et le tabac, et maintenez une activité physique adaptée. Ces mesures renforcent votre système immunitaire naturellement.
Alimentation : Adoptez un régime méditerranéen riche en antioxydants : fruits colorés, légumes verts, poissons gras, et huile d'olive. Évitez les aliments ultra-transformés qui peuvent favoriser l'inflammation.
Gestion du stress : Pratiquez des techniques de relaxation comme la méditation, le yoga, ou la respiration profonde. Le stress chronique affaiblit l'immunité et peut aggraver certains symptômes.
Vie sociale : Maintenez vos relations amicales et familiales. L'isolement social nuit à la santé mentale et physique. Choisissez les personnes de confiance avec qui partager votre situation si vous le souhaitez.
Rappelez-vous que chaque personne réagit différemment. Adaptez ces conseils à votre situation personnelle et discutez-en avec votre équipe médicale.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes nécessitent une consultation médicale rapide, même si vous êtes déjà suivi pour une infection à lentivirus.
Signes d'urgence : Fièvre élevée persistante (>38,5°C pendant plus de 48h), difficultés respiratoires, troubles de la conscience, ou saignements anormaux. Ces symptômes peuvent signaler une complication grave nécessitant une prise en charge immédiate.
Symptômes préoccupants : Fatigue extrême inhabituelle, perte de poids rapide (>5% en un mois), infections récurrentes, ou apparition de lésions cutanées suspectes. Ces manifestations méritent une évaluation médicale dans les jours qui suivent.
Effets secondaires médicamenteux : Nausées persistantes, éruptions cutanées, troubles digestifs sévères, ou tout symptôme nouveau après modification du traitement. Votre médecin pourra ajuster la thérapeutique si nécessaire.
Suivi de routine : Même sans symptôme particulier, respectez vos rendez-vous de contrôle programmés. Ces consultations permettent de surveiller l'évolution de votre pathologie et d'adapter le traitement.
Questions ou inquiétudes : N'hésitez jamais à contacter votre médecin si vous avez des doutes ou des questions. Il vaut mieux consulter pour rien que de laisser évoluer un problème potentiel.
En cas d'urgence en dehors des heures d'ouverture, contactez le 15 (SAMU) ou rendez-vous aux urgences hospitalières. Précisez toujours votre statut infectieux et vos traitements en cours aux soignants.
Questions Fréquentes
Les infections à lentivirus sont-elles toujours graves ?Non, la gravité varie selon le type de virus et la précocité de la prise en charge. Certaines infections restent asymptomatiques pendant des années, tandis que d'autres évoluent plus rapidement [4,14].
Peut-on guérir complètement d'une infection à lentivirus ?
Actuellement, la guérison complète reste exceptionnelle pour la plupart des lentivirus. Cependant, les thérapies géniques récentes offrent des perspectives prometteuses [2,8]. Les traitements permettent de contrôler efficacement l'infection.
Les lentivirus se transmettent-ils facilement ?
La transmission varie selon le type viral. Les lentivirus humains nécessitent un contact avec des fluides corporels infectés, tandis que certains lentivirus animaux se transmettent par voie aérienne ou par vecteurs [9,16].
Faut-il éviter certains aliments ou activités ?
Aucune restriction alimentaire spécifique n'est nécessaire, sauf indication médicale particulière. Maintenez une alimentation équilibrée et une activité physique adaptée à votre état de santé.
Les enfants peuvent-ils être infectés ?
Oui, certains lentivirus peuvent affecter les enfants, notamment par transmission materno-fœtale. Un suivi médical spécialisé est alors nécessaire dès la naissance.
Existe-t-il des interactions médicamenteuses importantes ?
Certains traitements contre les lentivirus interagissent avec d'autres médicaments. Informez toujours vos médecins de tous vos traitements, y compris les compléments alimentaires et médecines alternatives.
Questions Fréquentes
Les infections à lentivirus sont-elles toujours graves ?
Non, la gravité varie selon le type de virus et la précocité de la prise en charge. Certaines infections restent asymptomatiques pendant des années.
Peut-on guérir complètement d'une infection à lentivirus ?
Actuellement, la guérison complète reste exceptionnelle, mais les thérapies géniques récentes offrent des perspectives prometteuses.
Les lentivirus se transmettent-ils facilement ?
La transmission varie selon le type viral. Les lentivirus humains nécessitent un contact avec des fluides corporels infectés.
Existe-t-il des interactions médicamenteuses importantes ?
Oui, certains traitements interagissent avec d'autres médicaments. Informez toujours vos médecins de tous vos traitements.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] La bioproduction des vecteurs viraux connaît une révolution technologique avec des techniques permettant d'obtenir des vecteurs plus purs et stablesLien
- [2] La thérapie génique utilisant des lentivirus modifiés ouvre des perspectives inédites pour traiter des maladies génétiques raresLien
- [3] L'AFM-Téléthon finance actuellement plusieurs projets innovants de thérapie génique, notamment pour la drépanocytoseLien
- [4] Les études sur la fitness réplicative des lentivirus primates révèlent pourquoi certaines souches sont plus pathogènesLien
- [5] L'interaction PHLDA1-PRDM1 avec les vecteurs lentiviraux permet d'optimiser l'efficacité des thérapies géniquesLien
- [6] Les macrophages CAR-M montrent une efficacité accrue grâce aux protéines vpx des lentivirusLien
- [8] La thérapie génique lentivirale pour le déficit d'adhésion leucocytaire de type 1 montre des résultats prometteursLien
- [9] Les lentivirus des petits ruminants présentent une prévalence variable selon les élevages et les pratiques de dépistageLien
- [12] Les tests de neutralisation lentiviraux constituent des outils de dépistage efficacesLien
- [14] L'INRS classe les lentivirus humains dans le groupe de risque 3 nécessitant des mesures de confinement spécifiquesLien
- [16] L'anémie infectieuse équine fait l'objet d'une déclaration obligatoire avec mesures d'isolement strictesLien
Publications scientifiques
- [HTML][HTML] Enhanced infection efficiency and cytotoxicity mediated by vpx-containing lentivirus in chimeric antigen receptor macrophage (CAR-M) (2023)18 citations
- [HTML][HTML] … SARS-CoV-2 spike protein identified by structure-based virtual screening, isothermal titration calorimetry and lentivirus particles pseudotyped (Vpp) infection … (2022)22 citations
- Lentiviral gene therapy for severe leukocyte adhesion deficiency type 1 (2025)1 citations
- Investigation of the Epidemiology of Small Ruminant Lentivirus Infections southeast part of the Marmara region of Turkey (2022)2 citations
- [HTML][HTML] Inflammatory responses in the placenta upon SARS-CoV-2 infection late in pregnancy (2022)69 citations
Ressources web
- Lentivirus humimdef 1 - Base Baobab (inrs.fr)
Après plusieurs années de latence: fièvre tenace, perte de poids, diarrhée chronique, candidose digestive complétées par des infections parasitaires, bacté ...
- Lentivirus animaux (cdn.unilim.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.