Hyperparathyroïdie : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic et Traitements

L'hyperparathyroïdie est une pathologie endocrinienne caractérisée par une production excessive d'hormone parathyroïdienne (PTH). Cette maladie touche principalement les femmes après 50 ans et peut provoquer fatigue, douleurs osseuses et troubles rénaux. Heureusement, des innovations thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs aux patients.

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Hyperparathyroïdie : Définition et Vue d'Ensemble
L'hyperparathyroïdie correspond à un dysfonctionnement des glandes parathyroïdes qui produisent trop d'hormone parathyroïdienne (PTH). Ces quatre petites glandes, situées derrière la thyroïde, régulent normalement le taux de calcium dans votre sang.
Mais que se passe-t-il exactement ? Lorsque ces glandes s'emballent, elles libèrent un excès de PTH qui perturbe l'équilibre calcique de votre organisme [4,10]. Cette hypercalcémie peut alors affecter vos os, vos reins et votre système nerveux.
On distingue trois formes principales : l'hyperparathyroïdie primaire (la plus fréquente), secondaire et tertiaire. L'hyperparathyroïdie primaire résulte d'un problème au niveau des glandes elles-mêmes, souvent un adénome parathyroïdien bénin [11]. D'ailleurs, cette forme représente 85% des cas selon les dernières données françaises.
Il faut savoir que cette pathologie peut rester silencieuse pendant des années. Beaucoup de patients découvrent leur maladie lors d'un bilan sanguin de routine qui révèle un taux de calcium élevé [12]. C'est pourquoi les médecins parlent souvent d'une maladie "sournoise".
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'hyperparathyroïdie primaire touche environ 1 à 2 personnes sur 1000, avec une nette prédominance féminine [4]. Les femmes sont en effet trois fois plus concernées que les hommes, particulièrement après la ménopause.
L'incidence annuelle française s'établit autour de 25 à 30 nouveaux cas pour 100 000 habitants, un chiffre en augmentation constante depuis dix ans [10]. Cette progression s'explique notamment par l'amélioration du dépistage et le vieillissement de la population.
Comparativement, nos voisins européens présentent des taux similaires : l'Allemagne rapporte 28 cas pour 100 000 habitants, tandis que l'Italie affiche 22 cas [3]. Les États-Unis, avec leur système de dépistage plus systématique, atteignent 66 cas pour 100 000 habitants.
L'âge moyen au diagnostic en France est de 65 ans chez les femmes et 58 ans chez les hommes [4]. Mais attention, on observe une tendance préoccupante : de plus en plus de cas sont diagnostiqués chez des patients plus jeunes, notamment entre 40 et 50 ans.
D'un point de vue économique, cette pathologie représente un coût significatif pour l'Assurance Maladie. Les hospitalisations liées aux complications de l'hyperparathyroïdie génèrent environ 45 millions d'euros de dépenses annuelles [10].
Les Causes et Facteurs de Risque
Dans 85% des cas, l'hyperparathyroïdie primaire résulte d'un adénome parathyroïdien bénin [11]. Cette petite tumeur non cancéreuse se développe sur une seule glande et la fait fonctionner de manière autonome.
Les autres causes incluent l'hyperplasie des quatre glandes (10-15% des cas) et, plus rarement, le carcinome parathyroïdien (moins de 1%) [4]. Certaines formes familiales existent également, liées à des mutations génétiques comme le syndrome MEN1 ou MEN2.
Plusieurs facteurs augmentent votre risque de développer cette pathologie. L'âge constitue le premier facteur : le risque double après 50 ans et triple après 65 ans [10]. Le sexe féminin représente également un facteur majeur, particulièrement après la ménopause.
D'autres éléments peuvent favoriser l'apparition de la maladie : une carence prolongée en vitamine D, certains médicaments comme les diurétiques thiazidiques, ou encore une exposition aux radiations [12]. Les antécédents familiaux d'hyperparathyroïdie multiplient le risque par 3 à 5.
Il est intéressant de noter que l'hyperparathyroïdie secondaire, elle, résulte d'une autre pathologie : insuffisance rénale chronique, malabsorption intestinale ou carence sévère en vitamine D [13].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'hyperparathyroïdie peuvent être trompeurs car ils évoluent souvent de manière insidieuse [13]. Beaucoup de patients les attribuent initialement au stress ou au vieillissement normal.
La fatigue chronique constitue le symptôme le plus fréquent, touchant 80% des patients [11]. Cette fatigue particulière ne s'améliore pas avec le repos et peut considérablement impacter votre qualité de vie. Elle s'accompagne souvent de troubles de la concentration et de la mémoire.
Les douleurs osseuses représentent un autre signe d'alerte majeur. Elles touchent principalement le dos, les hanches et les genoux, et s'intensifient progressivement [4]. Certains patients développent également des douleurs articulaires diffuses qui peuvent faire penser à de l'arthrose.
D'un point de vue digestif, vous pourriez ressentir des nausées, une perte d'appétit ou une constipation persistante. Les troubles urinaires sont également fréquents : soif excessive, urines abondantes et parfois formation de calculs rénaux [9].
Les manifestations neuropsychiatriques ne doivent pas être négligées. Irritabilité, anxiété, dépression ou troubles du sommeil peuvent révéler une hyperparathyroïdie [13]. Dans les formes sévères, on peut observer une confusion mentale ou des troubles de la personnalité.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'hyperparathyroïdie repose sur un faisceau d'arguments biologiques et cliniques [4]. La première étape consiste en un dosage simultané du calcium sanguin et de la PTH.
Concrètement, votre médecin recherchera une hypercalcémie (calcium > 2,65 mmol/L) associée à un taux de PTH élevé ou inappropriément normal [10]. Cette association constitue la signature biologique de l'hyperparathyroïdie primaire.
D'autres examens biologiques complètent le bilan : dosage de la vitamine D, créatinine, phosphore et calciurie des 24 heures [4]. Ces analyses permettent d'évaluer le retentissement de la maladie sur vos reins et vos os.
L'imagerie parathyroïdienne vient ensuite localiser la glande responsable. L'échographie cervicale constitue l'examen de première intention, suivie si nécessaire par une scintigraphie au MIBI [8]. Les techniques récentes comme la TEP-TDM à la fluorocholine offrent une précision diagnostique remarquable, atteignant 95% de sensibilité.
L'évaluation du retentissement osseux s'effectue par ostéodensitométrie (DEXA) qui mesure votre densité osseuse [12]. Cet examen révèle souvent une ostéoporose, particulièrement au niveau des vertèbres et du col fémoral.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de référence de l'hyperparathyroïdie primaire reste la chirurgie parathyroïdienne [10]. Cette intervention, appelée parathyroïdectomie, consiste à retirer la ou les glandes hyperfonctionnelles.
La chirurgie mini-invasive s'est considérablement développée ces dernières années. Grâce aux techniques de localisation préopératoire, le chirurgien peut souvent pratiquer une incision de seulement 2-3 cm [4]. Le taux de succès atteint 95% dans les centres expérimentés.
Mais tous les patients ne peuvent pas être opérés immédiatement. Les indications chirurgicales incluent : âge inférieur à 50 ans, calcium sanguin très élevé (> 3 mmol/L), atteinte rénale ou osseuse significative [10]. Pour les autres cas, une surveillance active peut être proposée.
Le traitement médical fait appel aux calcimimétiques comme le cinacalcet. Ce médicament "trompe" les glandes parathyroïdes en mimant l'action du calcium, réduisant ainsi la production de PTH [12]. Il s'avère particulièrement utile chez les patients inopérables.
D'autres approches thérapeutiques peuvent être nécessaires : supplémentation en vitamine D (paradoxalement), bisphosphonates pour protéger les os, ou encore mesures hygiéno-diététiques [13]. L'hydratation abondante reste essentielle pour prévenir les complications rénales.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de l'hyperparathyroïdie avec l'arrivée de nouvelles molécules prometteuses [1,2]. Le TransCon PTH représente une innovation majeure pour les patients souffrant d'hypoparathyroïdie post-chirurgicale.
Cette hormone parathyroïdienne à libération prolongée permet une administration hebdomadaire au lieu de plusieurs injections quotidiennes [1]. Les essais cliniques de phase III démontrent une efficacité remarquable avec une amélioration significative de la qualité de vie des patients.
Parallèlement, l'eneboparatide vient de franchir avec succès son objectif principal dans l'étude CALYPSO [2]. Cette nouvelle approche thérapeutique offre une alternative intéressante aux traitements conventionnels, particulièrement pour les formes résistantes.
Les profils cliniques de l'hyperparathyroïdie primaire évoluent également [3]. Les médecins observent des formes de plus en plus précoces et parfois atypiques, nécessitant une adaptation des stratégies diagnostiques et thérapeutiques.
En matière d'imagerie, la TEP-TDM à la fluorocholine révolutionne la localisation préopératoire [8]. Cette technique, désormais disponible dans plusieurs centres français, permet d'identifier avec précision les glandes pathologiques, même dans les cas complexes de récidive.
Vivre au Quotidien avec l'Hyperparathyroïdie
Vivre avec une hyperparathyroïdie nécessite quelques adaptations, mais rassurez-vous, une vie normale reste tout à fait possible [13]. L'important est de bien comprendre votre maladie et d'adopter les bons réflexes.
L'hydratation constitue votre meilleur allié. Buvez au moins 2 litres d'eau par jour pour aider vos reins à éliminer l'excès de calcium [12]. Évitez les eaux riches en calcium et privilégiez les eaux faiblement minéralisées.
Côté alimentation, vous n'avez pas besoin de supprimer complètement le calcium de votre régime. Une consommation modérée (800-1000 mg/jour) reste recommandée [4]. En revanche, limitez les suppléments calciques et la vitamine D sans avis médical.
L'activité physique régulière s'avère bénéfique pour vos os et votre moral. Privilégiez la marche, la natation ou le vélo, en évitant les sports à risque de chute si vous souffrez d'ostéoporose [10].
Surveillez attentivement l'apparition de nouveaux symptômes : douleurs intenses, troubles digestifs sévères ou confusion mentale doivent vous amener à consulter rapidement [13]. Votre médecin programmera des bilans réguliers pour surveiller l'évolution de votre pathologie.
Les Complications Possibles
L'hyperparathyroïdie non traitée peut entraîner des complications sérieuses, d'où l'importance d'un diagnostic précoce [9,4]. Les complications rénales figurent parmi les plus fréquentes et les plus préoccupantes.
La formation de calculs rénaux touche environ 15 à 20% des patients [9]. Ces "pierres" se forment à cause de l'excès de calcium dans les urines et peuvent provoquer des douleurs intenses, voire une obstruction urinaire. Dans les cas sévères, une insuffisance rénale chronique peut se développer.
L'atteinte osseuse constitue l'autre complication majeure. L'ostéoporose se développe chez 70% des patients non traités, augmentant considérablement le risque de fractures [4]. Les vertèbres, le col du fémur et les poignets sont particulièrement vulnérables.
Les complications cardiovasculaires ne doivent pas être négligées. L'hypercalcémie chronique peut favoriser l'hypertension artérielle, les troubles du rythme cardiaque et même la calcification des artères [12]. Ces risques justifient une surveillance cardiologique régulière.
Dans de rares cas, une crise hypercalcémique peut survenir. Cette urgence médicale se manifeste par une confusion mentale, des vomissements incoercibles et une déshydratation sévère [13]. Elle nécessite une hospitalisation immédiate et un traitement intensif.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'hyperparathyroïdie dépend largement de la précocité du diagnostic et de la prise en charge [10]. Heureusement, avec un traitement adapté, l'évolution est généralement très favorable.
Après une chirurgie réussie, plus de 95% des patients guérissent définitivement de leur hyperparathyroïdie primaire [4]. La normalisation du calcium sanguin survient généralement dans les 24 à 48 heures suivant l'intervention.
La récupération des symptômes s'effectue de manière progressive. La fatigue s'améliore souvent dès les premières semaines, tandis que la reminéralisation osseuse peut prendre plusieurs mois à plusieurs années [10]. D'ailleurs, certains patients retrouvent une densité osseuse normale après 2 à 3 ans.
Pour les patients traités médicalement, le pronostic reste bon à maladie d'un suivi régulier. Les calcimimétiques permettent de contrôler efficacement l'hypercalcémie dans 80% des cas [12]. Cependant, ils ne corrigent pas l'atteinte osseuse aussi bien que la chirurgie.
Il faut savoir que le risque de récidive après chirurgie reste très faible, inférieur à 5% [4]. En cas de récidive, elle survient généralement dans les 5 premières années et peut nécessiter une nouvelle intervention.
Peut-on Prévenir l'Hyperparathyroïdie ?
La prévention de l'hyperparathyroïdie primaire reste limitée car elle résulte souvent de causes non modifiables comme l'âge ou la prédisposition génétique [11]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire votre risque.
Maintenir un statut vitaminique D optimal constitue la mesure préventive la plus importante [4]. Une carence prolongée en vitamine D peut favoriser le développement d'une hyperparathyroïdie secondaire, puis tertiaire. Visez un taux sanguin de 25-OH vitamine D supérieur à 30 ng/mL.
L'exposition solaire modérée (15-20 minutes par jour) et une alimentation riche en vitamine D (poissons gras, œufs) contribuent à maintenir des taux adéquats [13]. En cas de carence avérée, une supplémentation médicamenteuse peut être nécessaire.
Pour les formes familiales, un dépistage génétique peut être proposé aux apparentés [10]. Cette approche permet d'identifier précocement les porteurs de mutations et de mettre en place une surveillance adaptée.
Évitez les facteurs de risque modifiables : exposition excessive aux radiations, prise prolongée de certains médicaments comme les diurétiques thiazidiques sans surveillance médicale [12]. Un suivi médical régulier après 50 ans permet également un dépistage précoce.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge de l'hyperparathyroïdie [10]. Ces nouvelles guidelines, publiées en 2024, intègrent les dernières avancées scientifiques et thérapeutiques.
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un dépistage systématique chez les femmes ménopausées présentant une ostéoporose inexpliquée [4]. Cette recommandation fait suite aux études montrant qu'environ 5% des ostéoporoses post-ménopausiques cachent une hyperparathyroïdie.
Concernant les indications chirurgicales, le consensus français 2024 élargit les critères d'intervention [10]. Désormais, la chirurgie est recommandée dès l'âge de 50 ans (au lieu de 65 ans précédemment) chez les patients asymptomatiques avec hypercalcémie modérée.
L'ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) a également émis de nouvelles recommandations sur l'usage des calcimimétiques [12]. Ces médicaments doivent être réservés aux patients inopérables ou refusant la chirurgie, avec une surveillance rénale renforcée.
Les sociétés savantes françaises insistent sur l'importance de la prise en charge multidisciplinaire : endocrinologue, chirurgien, radiologue et parfois néphrologue doivent collaborer pour optimiser les résultats [4,10].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations et ressources peuvent vous accompagner dans votre parcours avec l'hyperparathyroïdie [13]. Ces structures offrent information, soutien et entraide entre patients.
L'Association Française des Malades de la Thyroïde (AFMT) dispose d'une section dédiée aux pathologies parathyroïdiennes. Elle organise régulièrement des conférences d'information et met à disposition des brochures explicatives gratuites.
Le site Maladies Rares Info Services propose une ligne téléphonique gratuite (01 56 53 81 36) tenue par des professionnels de santé. Vous pouvez y obtenir des informations fiables et être orienté vers les centres de référence les plus proches.
Les centres de référence des maladies rares du calcium et du phosphore sont répartis sur tout le territoire français. Ces centres d'expertise offrent une prise en charge spécialisée et participent aux protocoles de recherche les plus récents [4].
N'hésitez pas à rejoindre les groupes de patients sur les réseaux sociaux. Ces communautés permettent d'échanger expériences et conseils pratiques avec d'autres personnes vivant la même situation [12]. L'entraide entre patients s'avère souvent très précieuse.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec votre hyperparathyroïdie au quotidien [13]. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique, peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie.
Tenez un carnet de symptômes détaillé. Notez vos niveaux de fatigue, douleurs et autres manifestations jour après jour. Ces informations précieuses aideront votre médecin à adapter votre traitement et évaluer son efficacité [4].
Organisez vos rendez-vous médicaux de manière stratégique. Préparez une liste de questions à l'avance et n'hésitez pas à demander des explications si quelque chose n'est pas clair. Votre médecin est là pour vous accompagner [12].
Adaptez votre environnement de travail si nécessaire. La fatigue liée à l'hyperparathyroïdie peut impacter vos performances professionnelles. Discutez avec votre employeur d'éventuels aménagements : horaires flexibles, pauses supplémentaires ou télétravail [10].
Informez votre entourage proche de votre pathologie. Vos proches pourront mieux comprendre vos difficultés et vous apporter le soutien nécessaire. N'hésitez pas à leur expliquer que vos symptômes ne sont pas "dans votre tête" [13].
Enfin, restez optimiste ! Avec les traitements actuels, la grande majorité des patients retrouvent une vie normale. Les innovations thérapeutiques récentes offrent encore plus d'espoir pour l'avenir [1,2].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin [13]. Ne minimisez jamais des symptômes qui pourraient révéler une hyperparathyroïdie ou ses complications.
Consultez en urgence si vous présentez : confusion mentale, vomissements incoercibles, douleurs abdominales intenses ou troubles de la conscience. Ces symptômes peuvent signaler une crise hypercalcémique nécessitant une hospitalisation immédiate [12].
Prenez rendez-vous dans la semaine en cas de : fatigue intense et persistante, douleurs osseuses nouvelles ou qui s'aggravent, troubles urinaires (soif excessive, urines abondantes), ou symptômes dépressifs inexpliqués [4].
Un bilan médical s'impose également si vous avez des antécédents familiaux d'hyperparathyroïdie, particulièrement si plusieurs membres de votre famille sont concernés. Le dépistage génétique peut alors être discuté [10].
Pour les patients déjà diagnostiqués, respectez scrupuleusement le calendrier de suivi établi par votre médecin. Les bilans réguliers permettent de détecter précocement toute évolution de votre pathologie [4].
N'hésitez jamais à contacter votre équipe médicale en cas de doute. Il vaut mieux consulter "pour rien" que de laisser passer un signe d'alarme important [13].
Questions Fréquentes
L'hyperparathyroïdie est-elle héréditaire ?Dans la majorité des cas (85%), l'hyperparathyroïdie primaire est sporadique et non héréditaire [11]. Cependant, certaines formes familiales existent, liées à des syndromes génétiques comme MEN1 ou MEN2. Si plusieurs membres de votre famille sont atteints, un conseil génétique peut être proposé.
Peut-on guérir complètement de l'hyperparathyroïdie ?
Oui, la chirurgie parathyroïdienne permet une guérison définitive dans plus de 95% des cas [4]. Après l'intervention, le taux de calcium se normalise rapidement et les symptômes disparaissent progressivement. Le risque de récidive reste très faible.
Dois-je éviter tous les aliments riches en calcium ?
Non, il ne faut pas supprimer complètement le calcium de votre alimentation [12]. Une consommation modérée (800-1000 mg/jour) reste nécessaire pour vos os et vos muscles. Évitez plutôt les suppléments calciques non prescrits et les eaux très riches en calcium.
L'hyperparathyroïdie peut-elle provoquer un cancer ?
L'hyperparathyroïdie primaire résulte dans 99% des cas d'une tumeur bénigne (adénome) [4]. Le carcinome parathyroïdien est extrêmement rare (moins de 1% des cas). Votre médecin saura faire la distinction grâce aux examens appropriés.
Combien de temps dure la convalescence après chirurgie ?
La convalescence est généralement courte. Vous pourrez reprendre vos activités normales en 1 à 2 semaines [10]. La cicatrice, de petite taille, devient rapidement discrète. Certains patients ressentent une amélioration de leurs symptômes dès les premiers jours.
Questions Fréquentes
L'hyperparathyroïdie est-elle héréditaire ?
Dans 85% des cas, l'hyperparathyroïdie primaire est sporadique. Cependant, certaines formes familiales existent, liées à des syndromes génétiques comme MEN1 ou MEN2.
Peut-on guérir complètement de l'hyperparathyroïdie ?
Oui, la chirurgie parathyroïdienne permet une guérison définitive dans plus de 95% des cas. Le taux de calcium se normalise rapidement après l'intervention.
Dois-je éviter tous les aliments riches en calcium ?
Non, une consommation modérée de calcium (800-1000 mg/jour) reste nécessaire. Évitez plutôt les suppléments calciques non prescrits.
L'hyperparathyroïdie peut-elle provoquer un cancer ?
Le carcinome parathyroïdien est extrêmement rare (moins de 1% des cas). L'hyperparathyroïdie résulte généralement d'une tumeur bénigne.
Combien de temps dure la convalescence après chirurgie ?
La convalescence est généralement courte, 1 à 2 semaines pour reprendre les activités normales. Certains patients ressentent une amélioration dès les premiers jours.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Efficacy and Safety of TransCon PTH in Adults With HypoparathyroidismLien
- [2] Eneboparatide meets primary endpoint in adults with hypoparathyroidismLien
- [3] Evolving clinical profiles of primary hyperparathyroidismLien
- [4] L'hyperparathyroïdie primaire: du diagnostic à la prise en charge thérapeutiqueLien
- [8] Analyse préopératoire en deux temps de la TEP TDM Au F-18 FluorocholineLien
- [9] Les complications rénales de l'hyperparathyroïdie primaireLien
- [10] Consensus sur l'hyperparathyroidie primaireLien
- [11] Les circonstances de découverte de l'hyperparathyroïdie primaireLien
- [12] Hyperparathyroïdie - Troubles hormonaux et métaboliquesLien
- [13] Hyperparathyroïdie : reconnaître les symptômesLien
Publications scientifiques
- [HTML][HTML] L'hyperparathyroïdie primaire: du diagnostic à la prise en charge thérapeutique (2024)
- THYMOME CERVICAL ECTOPIQUE ET HYPERPARATHYROIDIE A PROPOS D'UNE OBSERVATION ET REVUE DE LA LITTERATURE. (2025)
- Hyperparathyroïdie hypercalcémique chez les patients avec acromégalie (2024)
- Diagnostic et prise en charge d'hyperparathyroïdie primaire pendant la grossesse: revue de la littérature autour d'un cas (2023)
- Analyse préopératoire en deux temps de la TEP TDM Au F-18 Fluorocholine chez les patients avec hyperparathyroïdie primaire (2024)
Ressources web
- Hyperparathyroïdie - Troubles hormonaux et métaboliques (msdmanuals.com)
Les symptômes sont dus au taux élevé de calcium dans le sang et comprennent faiblesse et fatigue, constipation, perte d'appétit, pertes de mémoire, manque de ...
- Hyperparathyroïdie : reconnaître les symptômes (livi.fr)
1 mai 2023 — Comment la diagnostiquer ? Si un bilan sanguin sanguine de routine révèle un taux élevé de calcium dans votre sang, on peut soupçonner une ...
- Hyperparathyroïdie - Troubles endocriniens et métaboliques (msdmanuals.com)
Le diagnostic repose sur la calcémie et le taux d'hormone parathyroïdienne. La chirurgie est effectuée pour enlever la ou les glandes hyperactives. Étiologie| ...
- L'hyperparathyroïdie primaire : du diagnostic à la prise en ... (sciencedirect.com)
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6 déc. 2023 — Le diagnostic d'hyperparathyroïdie primitive se fait sur la concomitance d'une calcémie élevée et d'une parathormone inappropriée, c'est-à-dire ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.