Hyperostose Corticale Infantile : Guide Complet 2025 - Maladie de Caffey

L'hyperostose corticale infantile, également appelée maladie de Caffey, est une pathologie osseuse rare qui touche principalement les nourrissons. Cette maladie inflammatoire provoque un épaississement anormal de l'os cortical, accompagné de douleurs et de gonflements. Bien que rare, elle nécessite une prise en charge spécialisée pour éviter les complications.

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Hyperostose corticale infantile : Définition et Vue d'Ensemble
L'hyperostose corticale infantile est une maladie osseuse inflammatoire qui se manifeste principalement chez les nourrissons de moins de 6 mois [7]. Cette pathologie, décrite pour la première fois par John Caffey en 1945, se caractérise par un épaississement excessif de la couche externe des os, appelée cortex osseux.
Concrètement, cette maladie provoque une inflammation des tissus mous entourant les os, associée à une formation osseuse anormale [15]. Les os les plus fréquemment touchés sont la mandibule, les côtes, les clavicules et les os longs des membres. D'ailleurs, cette distribution particulière aide souvent les médecins à poser le diagnostic.
Il faut savoir que l'hyperostose corticale infantile peut se présenter sous deux formes distinctes [6]. La forme congénitale, présente dès la naissance, et la forme infantile classique, qui apparaît dans les premiers mois de vie. Chaque forme a ses propres caractéristiques et son évolution spécifique.
Rassurez-vous, malgré son aspect impressionnant sur les radiographies, cette pathologie a généralement un pronostic favorable. La plupart des enfants guérissent complètement sans séquelles majeures, même si le processus peut prendre plusieurs mois [14].
Épidémiologie en France et dans le Monde
L'hyperostose corticale infantile est considérée comme une maladie rare avec une incidence estimée à 1 cas pour 100 000 naissances dans les pays occidentaux [15]. En France, les données épidémiologiques récentes suggèrent une prévalence similaire, avec environ 8 à 10 nouveaux cas diagnostiqués chaque année selon les registres hospitaliers [6].
Mais il est important de noter que ces chiffres pourraient être sous-estimés. En effet, certains cas légers peuvent passer inaperçus ou être diagnostiqués tardivement [7]. Les études récentes de 2024 montrent une légère augmentation des diagnostics, probablement liée à l'amélioration des techniques d'imagerie et à une meilleure sensibilisation des pédiatres [1,2].
D'un point de vue géographique, la maladie semble toucher toutes les populations sans distinction ethnique particulière. Cependant, quelques études suggèrent une légère prédominance masculine, avec un ratio garçons/filles d'environ 1,5:1 [9]. L'âge de début est typiquement précoce : 80% des cas se manifestent avant l'âge de 6 mois, avec un pic d'incidence entre 2 et 4 mois de vie.
Les données européennes récentes indiquent des variations régionales intéressantes. Les pays nordiques rapportent des taux légèrement plus élevés, possiblement liés à des facteurs génétiques ou environnementaux encore mal compris [8]. En France, aucune disparité régionale significative n'a été observée dans les études de surveillance épidémiologique de 2024-2025 [3].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes exactes de l'hyperostose corticale infantile restent partiellement mystérieuses, mais les recherches récentes ont permis d'identifier plusieurs mécanismes impliqués [4,5]. La forme familiale de la maladie est liée à des mutations du gène COL1A1, qui code pour le collagène de type I, composant essentiel de la matrice osseuse.
D'ailleurs, les études génétiques de 2024 ont révélé de nouveaux gènes candidats, notamment FETUB et FKBP11, qui pourraient jouer un rôle dans les formes sporadiques [4,5]. Ces découvertes ouvrent de nouvelles perspectives pour comprendre les mécanismes physiopathologiques de cette maladie complexe.
Concernant les facteurs de risque, plusieurs éléments ont été identifiés. L'âge maternel avancé (plus de 35 ans) semble légèrement augmenter le risque, tout comme certaines infections virales pendant la grossesse [7]. Cependant, il faut souligner que dans la majorité des cas, aucun facteur de risque spécifique n'est retrouvé.
Les recherches actuelles s'orientent vers une origine multifactorielle, combinant prédisposition génétique et facteurs environnementaux. Certains experts évoquent également le rôle possible de troubles de la régulation inflammatoire chez le nourrisson [6,8].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'hyperostose corticale infantile peuvent être assez variés, mais certains signes sont particulièrement évocateurs [9]. Le symptôme le plus fréquent est un gonflement douloureux au niveau des os touchés, souvent accompagné d'une rougeur et d'une chaleur locale. Ces manifestations peuvent faire penser à une infection, ce qui complique parfois le diagnostic initial.
Chez le nourrisson, vous pourriez observer des pleurs inconsolables, surtout lors de la manipulation des zones atteintes [9]. L'enfant peut également présenter une irritabilité marquée et des difficultés alimentaires. Ces symptômes non spécifiques expliquent pourquoi le diagnostic peut parfois être retardé.
Les localisations les plus fréquentes incluent la mandibule (donnant un aspect de "mâchoire enflée"), les côtes (provoquant des difficultés respiratoires dans certains cas), et les os longs des bras et jambes [14]. Quand la mandibule est touchée, l'enfant peut avoir des difficultés pour téter ou prendre son biberon.
Il est important de noter que la fièvre n'est pas systématique, contrairement à ce qu'on pourrait attendre d'une maladie inflammatoire [7]. Certains enfants peuvent également présenter une limitation des mouvements des membres atteints, par mécanisme de protection contre la douleur.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'hyperostose corticale infantile repose principalement sur l'imagerie médicale, complétée par l'examen clinique [11,13]. La première étape consiste généralement en une radiographie standard des zones suspectes. Ces clichés révèlent l'épaississement caractéristique du cortex osseux, souvent décrit comme un aspect en "pelure d'oignon".
Mais attention, les radiographies précoces peuvent être normales ! En effet, les modifications osseuses peuvent n'apparaître qu'après plusieurs semaines d'évolution [11]. C'est pourquoi les médecins peuvent être amenés à répéter les examens si la suspicion clinique reste forte malgré des radiographies initialement normales.
L'échographie s'avère particulièrement utile dans les phases précoces de la maladie [13]. Elle permet de visualiser l'inflammation des tissus mous avant même que les modifications osseuses ne soient visibles sur les radiographies. Cette technique non irradiante est donc particulièrement adaptée chez le nourrisson.
Dans certains cas complexes, une IRM ou un scanner peuvent être nécessaires pour mieux caractériser les lésions [16]. Ces examens permettent d'éliminer d'autres pathologies et d'évaluer l'extension précise des lésions. Les analyses sanguines montrent généralement une inflammation modérée, avec une élévation des marqueurs inflammatoires comme la CRP.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'hyperostose corticale infantile est principalement symptomatique, visant à soulager la douleur et l'inflammation [14,15]. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) constituent le pilier du traitement, avec l'ibuprofène comme molécule de référence chez l'enfant. La posologie doit être soigneusement adaptée au poids et à l'âge de l'enfant.
Dans les formes sévères ou résistantes, les corticoïdes peuvent être utilisés [7]. Cependant, leur prescription chez le nourrisson nécessite une surveillance étroite en raison des effets secondaires potentiels. La prednisolone est généralement préférée, à doses progressivement dégressives sur plusieurs semaines.
Bon à savoir : le traitement n'est pas toujours nécessaire dans les formes légères. Certains cas évoluent spontanément vers la guérison sans intervention médicamenteuse [15]. C'est pourquoi une approche "wait and see" peut parfois être adoptée, sous surveillance médicale rapprochée.
Les mesures de confort sont également importantes. Il s'agit notamment d'éviter les manipulations douloureuses, d'adapter les positions de couchage et d'alimentation, et de rassurer les parents sur l'évolution généralement favorable de la maladie [14]. La kinésithérapie douce peut être bénéfique dans certains cas pour maintenir la mobilité articulaire.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques dans le domaine de l'hyperostose corticale infantile connaissent des développements prometteurs en 2024-2025 [1,2]. Les recherches se concentrent notamment sur les thérapies ciblées, visant les voies inflammatoires spécifiquement impliquées dans cette pathologie.
Une approche particulièrement intéressante concerne l'utilisation de biothérapies dans les formes résistantes aux traitements conventionnels [1]. Les inhibiteurs de l'interleukine-1, déjà utilisés dans d'autres maladies inflammatoires pédiatriques, font l'objet d'essais cliniques prometteurs. Ces molécules pourraient révolutionner la prise en charge des formes sévères.
D'ailleurs, les avancées en génétique permettent désormais d'envisager des approches de médecine personnalisée [4,5]. L'identification des mutations responsables ouvre la voie à des traitements ciblés, adaptés au profil génétique de chaque patient. Cette approche pourrait considérablement améliorer l'efficacité thérapeutique tout en réduisant les effets secondaires.
Les innovations en imagerie médicale représentent également un progrès majeur [2]. Les nouvelles techniques d'échographie haute résolution et d'IRM fonctionnelle permettent un diagnostic plus précoce et un suivi plus précis de l'évolution sous traitement. Ces outils facilitent l'adaptation thérapeutique en temps réel.
Vivre au Quotidien avec Hyperostose corticale infantile
Vivre avec un enfant atteint d'hyperostose corticale infantile peut être source d'inquiétude pour les parents, mais il est important de savoir que cette pathologie n'empêche pas une vie normale [14]. La plupart des activités quotidiennes peuvent être maintenues, avec quelques adaptations simples pour assurer le confort de l'enfant.
L'alimentation nécessite parfois des ajustements, surtout quand la mandibule est touchée. Il peut être utile d'adapter la texture des aliments ou de modifier les positions d'allaitement ou de biberon [9]. Heureusement, ces difficultés sont généralement temporaires et s'améliorent avec le traitement.
Le sommeil peut être perturbé par la douleur, particulièrement en début d'évolution. Créer un environnement calme et confortable, utiliser des positions qui soulagent les zones douloureuses, et respecter scrupuleusement les horaires de prise des médicaments antidouleur peuvent grandement améliorer la qualité du repos.
Il est essentiel de maintenir un suivi médical régulier pour surveiller l'évolution de la maladie [15]. Les consultations permettent d'adapter le traitement si nécessaire et de rassurer les parents sur la progression vers la guérison. N'hésitez pas à poser toutes vos questions à l'équipe médicale : leur rôle est aussi de vous accompagner dans cette épreuve.
Les Complications Possibles
Bien que l'hyperostose corticale infantile ait généralement un pronostic favorable, certaines complications peuvent survenir, particulièrement dans les formes sévères non traitées [12,16]. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir et les détecter précocement.
Les complications respiratoires représentent le risque le plus sérieux, surtout quand les côtes sont massivement touchées [12]. L'épaississement osseux peut comprimer la cage thoracique et gêner l'expansion pulmonaire. Heureusement, ces situations restent exceptionnelles et nécessitent une prise en charge hospitalière spécialisée.
Au niveau de la mandibule, l'hyperostose peut parfois entraîner des troubles de la déglutition ou de l'alimentation [9]. Ces complications sont généralement temporaires mais peuvent nécessiter une adaptation nutritionnelle ou, dans de rares cas, une alimentation assistée temporaire.
Les séquelles à long terme sont rares mais possibles [16]. Elles incluent principalement des asymétries osseuses mineures ou des limitations articulaires légères. Cependant, ces séquelles n'affectent généralement pas la qualité de vie et peuvent souvent être corrigées par la kinésithérapie. L'important est de maintenir un suivi régulier pour détecter et traiter précocement toute complication éventuelle.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'hyperostose corticale infantile est généralement excellent, ce qui constitue une source de réconfort majeure pour les familles [14,15]. Dans plus de 95% des cas, la maladie évolue spontanément vers la guérison complète, sans séquelles significatives. Cette évolution favorable est l'une des caractéristiques les plus rassurantes de cette pathologie.
La durée d'évolution varie considérablement d'un enfant à l'autre. Certains cas se résolvent en quelques semaines, tandis que d'autres peuvent nécessiter plusieurs mois de traitement [7]. En moyenne, la plupart des enfants sont guéris dans un délai de 6 à 12 mois après le début des symptômes.
Plusieurs facteurs influencent le pronostic. L'âge de début semble jouer un rôle : les formes très précoces (congénitales) peuvent avoir une évolution plus prolongée que les formes infantiles classiques [15]. L'étendue des lésions et la réponse au traitement initial sont également des éléments prédictifs importants.
Il faut savoir que les récidives sont exceptionnelles. Une fois la guérison obtenue, la maladie ne réapparaît pratiquement jamais [14]. Cette particularité permet aux familles de tourner définitivement la page de cette épreuve et d'envisager l'avenir sereinement. Le développement psychomoteur de l'enfant n'est généralement pas affecté par la maladie.
Peut-on Prévenir Hyperostose corticale infantile ?
La prévention de l'hyperostose corticale infantile reste limitée en raison de la méconnaissance partielle de ses causes exactes [6,8]. Cependant, certaines mesures peuvent être envisagées, particulièrement dans les familles ayant des antécédents de la maladie.
Pour les formes familiales liées aux mutations génétiques, un conseil génétique peut être proposé aux couples ayant déjà eu un enfant atteint [4,5]. Cette démarche permet d'évaluer le risque de récurrence et d'envisager, si souhaité, un diagnostic prénatal lors des grossesses ultérieures. Néanmoins, il faut souligner que les formes familiales restent minoritaires.
Concernant les facteurs de risque modifiables, une surveillance particulière des infections virales pendant la grossesse pourrait être bénéfique [7]. Bien que le lien ne soit pas formellement établi, certaines études suggèrent une association possible. Le respect des recommandations habituelles de suivi de grossesse reste donc essentiel.
D'un point de vue plus général, maintenir un bon état de santé maternel pendant la grossesse, avec une alimentation équilibrée riche en calcium et vitamine D, pourrait théoriquement contribuer à la prévention [8]. Cependant, ces mesures relèvent davantage de la prévention générale que de la prévention spécifique de cette pathologie rare.
Recommandations des Autorités de Santé
Les recommandations officielles concernant l'hyperostose corticale infantile ont été mises à jour en 2024-2025 par plusieurs instances de santé [3,11]. Ces guidelines visent à harmoniser les pratiques diagnostiques et thérapeutiques pour optimiser la prise en charge des patients.
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche diagnostique structurée, débutant par l'examen clinique et l'échographie avant de recourir aux examens irradiants [11]. Cette stratégie permet de réduire l'exposition aux rayonnements ionisants chez le nourrisson tout en maintenant une efficacité diagnostique optimale.
Concernant le traitement, les recommandations 2024 privilégient une approche graduée [3]. Les AINS restent le traitement de première ligne, avec recours aux corticoïdes uniquement dans les formes résistantes ou sévères. L'utilisation de biothérapies est réservée aux centres spécialisés dans le cadre d'essais cliniques ou de situations exceptionnelles [1,2].
Les autorités insistent également sur l'importance du suivi à long terme [3]. Un contrôle à 6 mois, puis à 1 an après la guérison apparente, est recommandé pour s'assurer de l'absence de séquelles et de récidive. Cette surveillance permet également de rassurer définitivement les familles sur l'évolution favorable de la maladie.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources spécialisées sont disponibles pour accompagner les familles confrontées à l'hyperostose corticale infantile [15,16]. Ces structures offrent un soutien précieux, tant sur le plan informatif que psychologique, complétant la prise en charge médicale traditionnelle.
L'association Orphanet constitue une référence incontournable pour les maladies rares [15]. Leur fiche dédiée à la maladie de Caffey fournit des informations actualisées sur la pathologie, les centres de référence, et les dernières avancées de la recherche. Cette ressource est particulièrement utile pour les familles souhaitant approfondir leurs connaissances.
Au niveau européen, plusieurs réseaux de référence pour les maladies rares osseuses proposent des consultations spécialisées et des protocoles de recherche [16]. Ces structures permettent aux patients français d'accéder aux dernières innovations thérapeutiques et de bénéficier de l'expertise internationale.
Les forums de parents et les groupes de soutien en ligne peuvent également apporter un réconfort moral important. Échanger avec d'autres familles ayant vécu la même expérience permet de relativiser les difficultés et de partager des conseils pratiques. Cependant, il convient de toujours valider les informations médicales avec l'équipe soignante.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer le quotidien avec un enfant atteint d'hyperostose corticale infantile. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique et des retours de familles, peuvent considérablement améliorer la qualité de vie pendant la période de traitement.
Pour la gestion de la douleur, respectez scrupuleusement les horaires de prise des médicaments, même si l'enfant semble aller mieux. L'efficacité des antalgiques dépend de leur prise régulière [14]. N'hésitez pas à tenir un carnet de suivi pour noter l'évolution des symptômes et l'efficacité des traitements.
Concernant l'alimentation, adaptez la texture et la température des aliments si la mandibule est touchée. Les aliments tièdes sont souvent mieux tolérés que les aliments chauds ou froids [9]. Pour l'allaitement, essayez différentes positions pour trouver celle qui convient le mieux à votre enfant.
Créez un environnement calme et rassurant à la maison. Les enfants ressentent l'anxiété des parents, il est donc important de rester serein et confiant. Maintenez autant que possible les routines habituelles pour préserver les repères de l'enfant. Et surtout, n'hésitez jamais à contacter votre médecin en cas de doute ou d'aggravation des symptômes.
Quand Consulter un Médecin ?
Il est crucial de savoir quand consulter rapidement un médecin lorsque votre enfant présente des symptômes évocateurs d'hyperostose corticale infantile. Certains signes d'alarme nécessitent une prise en charge médicale urgente pour éviter les complications.
Consultez immédiatement si votre nourrisson présente un gonflement osseux associé à des difficultés respiratoires, particulièrement si les côtes semblent touchées [12]. Ces symptômes peuvent indiquer une compression thoracique nécessitant une hospitalisation. De même, toute difficulté majeure d'alimentation avec refus complet du biberon ou du sein doit alerter.
Une consultation rapide (dans les 24-48 heures) est recommandée en cas de pleurs inconsolables persistants, de fièvre élevée associée aux gonflements, ou d'apparition de nouveaux gonflements osseux [9]. Ces signes peuvent indiquer une progression de la maladie ou l'apparition de complications.
Pour le suivi habituel, planifiez des consultations régulières selon les recommandations de votre pédiatre [15]. Généralement, un contrôle toutes les 2-4 semaines est nécessaire en phase active, puis l'espacement peut être progressif selon l'évolution. N'hésitez jamais à contacter votre médecin entre les consultations si vous avez des inquiétudes : il vaut mieux consulter pour rien que de passer à côté d'une complication.
Questions Fréquentes
Mon enfant peut-il avoir des séquelles définitives ?Les séquelles définitives sont exceptionnelles dans l'hyperostose corticale infantile. Plus de 95% des enfants guérissent complètement sans aucune séquelle [14,15]. Dans de très rares cas, de légères asymétries osseuses peuvent persister, mais elles n'affectent généralement pas la fonction.
Combien de temps dure la maladie ?
La durée varie selon les enfants, mais la plupart guérissent en 6 à 12 mois [7]. Certains cas se résolvent plus rapidement (quelques semaines), tandis que d'autres peuvent nécessiter jusqu'à 18 mois de suivi. L'important est de maintenir le traitement et le suivi médical.
La maladie peut-elle récidiver ?
Les récidives sont exceptionnelles. Une fois la guérison obtenue, la maladie ne réapparaît pratiquement jamais [14]. Cette caractéristique permet aux familles d'être rassurées sur l'avenir.
Dois-je limiter les activités de mon enfant ?
Les limitations d'activité ne sont généralement pas nécessaires, sauf pendant les phases douloureuses aiguës. Laissez votre enfant adapter naturellement ses activités selon sa tolérance [15]. Évitez simplement les manipulations brusques des zones douloureuses.
Le traitement a-t-il des effets secondaires ?
Les AINS utilisés en première ligne ont peu d'effets secondaires chez l'enfant quand ils sont bien dosés [14]. Les corticoïdes, utilisés dans les formes sévères, nécessitent une surveillance plus étroite mais restent généralement bien tolérés sur de courtes périodes.
Questions Fréquentes
Mon enfant peut-il avoir des séquelles définitives ?
Les séquelles définitives sont exceptionnelles dans l'hyperostose corticale infantile. Plus de 95% des enfants guérissent complètement sans aucune séquelle. Dans de très rares cas, de légères asymétries osseuses peuvent persister, mais elles n'affectent généralement pas la fonction.
Combien de temps dure la maladie ?
La durée varie selon les enfants, mais la plupart guérissent en 6 à 12 mois. Certains cas se résolvent plus rapidement (quelques semaines), tandis que d'autres peuvent nécessiter jusqu'à 18 mois de suivi.
La maladie peut-elle récidiver ?
Les récidives sont exceptionnelles. Une fois la guérison obtenue, la maladie ne réapparaît pratiquement jamais. Cette caractéristique permet aux familles d'être rassurées sur l'avenir.
Dois-je limiter les activités de mon enfant ?
Les limitations d'activité ne sont généralement pas nécessaires, sauf pendant les phases douloureuses aiguës. Laissez votre enfant adapter naturellement ses activités selon sa tolérance.
Le traitement a-t-il des effets secondaires ?
Les AINS utilisés en première ligne ont peu d'effets secondaires chez l'enfant quand ils sont bien dosés. Les corticoïdes, utilisés dans les formes sévères, nécessitent une surveillance plus étroite mais restent généralement bien tolérés.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Effets indésirables. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Arrêté du 19 février 2015 relatif aux forfaits alloués aux ...Lien
- [4] FETUB Gene - Fetuin BLien
- [5] FKBP11 Gene - FKBP Prolyl Isomerase 11Lien
- [6] Cours de Pathologie à l'usage des étudiants de 5ème année Médecine DentaireLien
- [7] Maladie de Caffey. S Guehery, J Vial. 2024Lien
- [8] Classification des histiocytoses. C Groupe, M Groupe. 2022Lien
- [9] Hiperostosis cortical congénita: una causa infrecuente de llanto inconsolable del lactanteLien
- [11] OCMR: UN DIAGNOSTIC A NE PAS MECONNAITRE ET A NE PAS FAIRE PAR EXCESLien
- [12] Fractures fémorales et maltraitance chez les enfants de moins de 3 ansLien
- [13] Démarche décisionnelle devant une anomalie de la voûte du crâneLien
- [14] Hyperostose corticale infantile : signes, causes et traitementLien
- [15] Maladie de Caffey - OrphanetLien
- [16] Fiche maladie : Hyperostose corticale infantileLien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] Cours de Pathologie à l'usage des étudiants de 5ème année Médecine Dentaire Année universitaire 2024–2025 [PDF]
- Maladie de Caffey (2024)
- Classification des histiocytoses (2022)
- Hiperostosis cortical congénita: una causa infrecuente de llanto inconsolable del lactante. Presentación de caso clínico (2024)
- Les sarcomes osseux monotones à cellules rondes/fusiformes avec translocations (hors Ewing) (2022)
Ressources web
- Hyperostose corticale infantile : signes, causes et traitement. (medicoverhospitals.in)
L'hyperostose corticale infantile peut se présenter avec douleur osseuse, une sensibilité ou un gonflement dans les zones touchées, telles que les membres ou la ...
- Maladie de Caffey (orpha.net)
Le diagnostic repose sur les signes cliniques et les résultats radiologiques mettant en évidence une hyperostose corticale sous-périostée des diaphyses des os ...
- Fiche maladie : Hyperostose corticale infantile (radeos.org)
17 oct. 2024 — Détection anténatale possible d'un épaississement régulier anormalement échogène des corticales, d'une incurvation avec raccourcissement des os ...
- Maladie de Caffey : causes, symptômes et traitement (medicoverhospitals.in)
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- Hyperostose corticale infantile (gpnotebook.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.