Hypercorticisme : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic et Traitements

L'hypercorticisme, aussi appelé syndrome de Cushing, est une pathologie endocrinienne caractérisée par un excès de cortisol dans l'organisme. Cette maladie touche environ 2 à 3 personnes sur 100 000 en France chaque année [1,2]. Bien que rare, l'hypercorticisme peut avoir des conséquences importantes sur votre qualité de vie. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs de traitement [3,4].

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Hypercorticisme : Définition et Vue d'Ensemble
L'hypercorticisme correspond à un excès chronique de cortisol, une hormone produite par les glandes surrénales. Cette pathologie endocrinienne complexe peut transformer votre quotidien de manière significative.
Le cortisol joue un rôle essentiel dans votre organisme. Il régule votre métabolisme, votre réponse au stress et votre système immunitaire. Mais quand il y en a trop, c'est tout votre équilibre qui se trouve perturbé [14,15].
On distingue principalement deux formes d'hypercorticisme. D'une part, la maladie de Cushing, causée par un adénome hypophysaire qui sécrète trop d'ACTH. D'autre part, le syndrome de Cushing, qui peut avoir diverses origines comme une tumeur surrénalienne [1,16].
Cette pathologie touche plus souvent les femmes que les hommes, avec un ratio de 3 pour 1. L'âge moyen au diagnostic se situe entre 30 et 50 ans, bien que tous les âges puissent être concernés [2,13].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'incidence de l'hypercorticisme est estimée à 2 à 3 nouveaux cas pour 100 000 habitants par an [1,2]. Cette donnée place notre pays dans la moyenne européenne, avec des chiffres similaires à ceux observés en Allemagne ou en Italie.
La prévalence globale atteint environ 40 cas pour 100 000 habitants. Cela représente approximativement 27 000 personnes touchées en France métropolitaine. Ces chiffres sont en légère augmentation depuis 2020, probablement grâce à l'amélioration des techniques diagnostiques [3,8].
D'ailleurs, les données récentes du réseau Breizh CoCoA 2024 montrent une évolution intéressante. En Bretagne, l'incidence a progressé de 15% entre 2022 et 2024, passant de 2,1 à 2,4 cas pour 100 000 habitants [3]. Cette augmentation s'explique notamment par un meilleur dépistage.
Au niveau mondial, l'hypercorticisme présente des variations géographiques notables. Les pays nordiques affichent des taux légèrement supérieurs, tandis que l'Asie du Sud-Est présente des chiffres plus bas. Ces différences pourraient s'expliquer par des facteurs génétiques et environnementaux [4,6].
Concernant la répartition par âge, 60% des cas surviennent entre 30 et 50 ans. Les femmes représentent 75% des patients diagnostiqués. Cette prédominance féminine s'observe dans toutes les tranches d'âge, mais elle est particulièrement marquée chez les femmes en âge de procréer [13,2].
Les Causes et Facteurs de Risque
L'hypercorticisme peut avoir plusieurs origines. La cause la plus fréquente reste l'adénome hypophysaire, responsable de la maladie de Cushing dans 70% des cas [1,16]. Ces petites tumeurs bénignes sécrètent trop d'ACTH, stimulant excessivement les glandes surrénales.
Les tumeurs surrénaliennes constituent la deuxième cause principale. Elles peuvent être bénignes (adénomes) ou malignes (carcinomes). Ces tumeurs produisent directement du cortisol, indépendamment du contrôle hypophysaire [14,15].
Plus rarement, on observe des cas d'hypercorticisme ectopique. Certaines tumeurs, comme les phéochromocytomes, peuvent sécréter de l'ACTH de manière anormale [7]. Cette forme représente moins de 10% des cas mais mérite une attention particulière.
L'hyperplasie macronodulaire bilatérale des surrénales constitue une cause émergente. Les données de Nancy montrent une meilleure compréhension de cette pathologie complexe [8]. Elle touche principalement les patients âgés et présente des défis diagnostiques spécifiques.
Certains facteurs peuvent favoriser le développement de l'hypercorticisme. Le stress chronique, bien qu'il ne soit pas une cause directe, pourrait jouer un rôle dans l'évolution de la maladie. Les antécédents familiaux d'endocrinopathies constituent également un facteur de risque à considérer [4,6].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'hypercorticisme se développent progressivement. Cette évolution insidieuse explique pourquoi le diagnostic peut parfois prendre du temps. Vous pourriez d'abord remarquer une prise de poids inexpliquée, particulièrement au niveau du tronc et du visage [14,15].
Le faciès cushingoïde constitue un signe caractéristique. Votre visage devient rond, lunaire, avec des joues rouges. Cette transformation peut être difficile à accepter psychologiquement. Parallèlement, vous pourriez développer une bosse de bison entre les épaules [1,16].
Les vergetures violacées apparaissent souvent sur l'abdomen, les cuisses et les bras. Contrairement aux vergetures classiques, elles sont larges et de couleur pourpre. Votre peau devient également plus fine et fragile, avec une cicatrisation ralentie [13,14].
D'autres symptômes peuvent vous alerter. La fatigue chronique, malgré un sommeil suffisant, est très fréquente. Vous pourriez aussi ressentir une faiblesse musculaire, particulièrement dans les jambes. Monter les escaliers devient plus difficile [15,2].
Les troubles de l'humeur méritent une attention particulière. Irritabilité, anxiété, voire dépression peuvent accompagner l'hypercorticisme. Ces manifestations psychiques sont souvent sous-estimées mais impactent significativement votre qualité de vie [6,13].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'hypercorticisme nécessite une approche méthodique. Votre médecin commencera par un examen clinique approfondi, recherchant les signes caractéristiques que nous avons évoqués. Cette première étape oriente vers les examens complémentaires [14,15].
Le cortisol libre urinaire des 24 heures constitue souvent le premier test réalisé. Cette analyse permet de mesurer la quantité de cortisol éliminée dans vos urines sur une journée complète. Les paramètres influençant ce résultat sont mieux compris grâce aux travaux récents de Nancy [9,11].
Le test de freinage à la dexaméthasone représente un examen clé. Vous prenez un médicament qui devrait normalement diminuer votre production de cortisol. Si cette diminution ne se produit pas, cela confirme l'hypercorticisme [1,16].
Une fois le diagnostic confirmé, il faut identifier la cause. Le dosage de l'ACTH permet de distinguer les différentes formes. Un taux élevé oriente vers une origine hypophysaire, tandis qu'un taux bas suggère une tumeur surrénalienne [8,14].
L'imagerie complète le bilan diagnostique. L'IRM hypophysaire recherche un adénome, tandis que le scanner abdominal explore les glandes surrénales. Ces examens permettent de localiser précisément l'origine de l'hypercorticisme [2,15].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'hypercorticisme dépend de sa cause. Pour la maladie de Cushing, la chirurgie hypophysaire reste le traitement de référence. Cette intervention, réalisée par voie nasale, permet de retirer l'adénome responsable [1,16].
Quand la chirurgie n'est pas possible ou insuffisante, les médicaments prennent le relais. Le kétoconazole était longtemps utilisé, mais le fluconazole injectable s'impose comme une alternative fiable selon les données récentes [12]. Cette option thérapeutique présente moins d'effets secondaires.
Pour les tumeurs surrénaliennes, l'ablation chirurgicale constitue le traitement de choix. Selon la taille et la nature de la tumeur, votre chirurgien pourra opter pour une approche laparoscopique ou ouverte [14,15].
La radiothérapie peut compléter le traitement dans certains cas. Elle s'avère particulièrement utile après une chirurgie hypophysaire incomplète ou en cas de récidive. Les techniques modernes permettent une précision remarquable [15,2].
Le traitement médical symptomatique ne doit pas être négligé. Il vise à corriger les complications de l'hypercorticisme : diabète, hypertension, ostéoporose. Cette prise en charge globale améliore significativement votre qualité de vie [6,13].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de l'hypercorticisme. Les centres hospitaliers universitaires français développent de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [1,2]. Ces innovations offrent de l'espoir aux patients en échec thérapeutique.
Le CHU de Lyon pionnier dans le traitement des adénomes corticotropes, propose désormais des protocoles personnalisés. Ces approches sur mesure tiennent compte du profil génétique de chaque patient [1]. Cette médecine de précision révolutionne progressivement nos pratiques.
Les recherches en génétique moléculaire ouvrent de nouvelles perspectives. Les travaux récents identifient des mutations spécifiques associées à l'hypercorticisme primaire [4]. Ces découvertes permettront demain des traitements ciblés plus efficaces.
D'ailleurs, les essais cliniques de phase 4 avec le Cortrophin Gel purifié montrent des résultats encourageants [5]. Bien qu'initialement développé pour la goutte, ce traitement pourrait avoir des applications dans l'hypercorticisme. Les premiers résultats sont attendus fin 2025.
Le réseau Breizh CoCoA 2024 coordonne les innovations thérapeutiques en Bretagne [3]. Cette collaboration inter-hospitalière accélère le développement de nouveaux protocoles. Les patients bretons bénéficient ainsi d'un accès privilégié aux traitements innovants.
Vivre au Quotidien avec Hypercorticisme
Vivre avec un hypercorticisme demande des ajustements dans votre quotidien. Cette pathologie impacte de nombreux aspects de votre vie, mais des stratégies existent pour mieux la gérer. L'important est de ne pas rester isolé face à ces défis [13,6].
L'alimentation joue un rôle crucial dans votre bien-être. Privilégiez une alimentation pauvre en sucres rapides et en sel. Ces mesures aident à contrôler le diabète et l'hypertension souvent associés à l'hypercorticisme. Votre diététicien pourra vous accompagner dans ces changements [13,14].
L'activité physique adaptée reste bénéfique malgré la faiblesse musculaire. Commencez doucement avec de la marche ou de la natation. Ces exercices préservent votre masse musculaire et améliorent votre moral. Écoutez votre corps et progressez à votre rythme [2,15].
La gestion du stress mérite une attention particulière. Les techniques de relaxation, la méditation ou le yoga peuvent vous aider. Ces approches complémentaires ne remplacent pas le traitement médical mais l'enrichissent utilement [6,13].
N'hésitez pas à solliciter un soutien psychologique. Les troubles de l'humeur liés à l'hypercorticisme sont réels et légitimes. Un psychologue spécialisé dans les maladies chroniques peut vous accompagner dans cette épreuve [13,2].
Les Complications Possibles
L'hypercorticisme non traité peut entraîner des complications sérieuses. Ces conséquences soulignent l'importance d'un diagnostic et d'un traitement précoces. Heureusement, la plupart de ces complications sont réversibles avec un traitement adapté [14,15].
Le diabète constitue l'une des complications les plus fréquentes. L'excès de cortisol perturbe le métabolisme du glucose, pouvant conduire à un diabète de type 2. Cette complication touche environ 60% des patients non traités [13,2].
L'hypertension artérielle accompagne souvent l'hypercorticisme. Elle résulte de l'action du cortisol sur les vaisseaux sanguins et les reins. Cette élévation tensionnelle augmente le risque cardiovasculaire global [6,14].
L'ostéoporose représente une complication particulièrement préoccupante. Le cortisol en excès fragilise vos os, augmentant le risque de fractures. Cette complication peut survenir même chez des patients jeunes [15,13].
Les troubles cardiovasculaires méritent une surveillance attentive. Les recherches récentes montrent que l'hyperhomocystéinémie est plus fréquente chez les patients atteints d'hypercorticisme [6]. Cette anomalie pourrait contribuer au surrisque cardiovasculaire observé.
Les infections peuvent être plus fréquentes et plus sévères. L'excès de cortisol affaiblit votre système immunitaire, vous rendant plus vulnérable aux agents pathogènes [2,14].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'hypercorticisme dépend largement de la précocité du diagnostic et de la qualité de la prise en charge. Avec un traitement adapté, la plupart des patients retrouvent une qualité de vie satisfaisante [1,16].
Pour la maladie de Cushing, le taux de guérison après chirurgie hypophysaire atteint 80 à 90% dans les centres expérimentés. Le CHU de Lyon rapporte des résultats particulièrement encourageants avec ses nouvelles techniques [1]. Ces chiffres témoignent des progrès considérables réalisés.
La récupération après traitement est progressive. Les signes physiques s'améliorent généralement en quelques mois. Votre poids se normalise, votre faciès retrouve son aspect habituel. Cependant, certains changements peuvent nécessiter plus de temps [16,14].
Les complications sont souvent réversibles avec le traitement. Le diabète peut disparaître, l'hypertension se normaliser. L'ostéoporose nécessite parfois un traitement spécifique mais peut également s'améliorer [13,15].
Le suivi à long terme reste essentiel. Des contrôles réguliers permettent de détecter précocement une éventuelle récidive. Cette surveillance rapprochée optimise votre pronostic à long terme [2,8].
Peut-on Prévenir Hypercorticisme ?
La prévention primaire de l'hypercorticisme reste limitée car cette pathologie résulte souvent de tumeurs spontanées. Cependant, certaines mesures peuvent réduire les risques ou permettre un diagnostic plus précoce [4,14].
La surveillance familiale peut s'avérer utile dans de rares cas. Certaines formes d'hypercorticisme présentent une composante héréditaire. Si vous avez des antécédents familiaux d'endocrinopathies, parlez-en à votre médecin [4,6].
L'utilisation prudente des corticoïdes médicamenteux constitue une mesure préventive importante. Ces médicaments, prescrits pour diverses pathologies, peuvent parfois induire un hypercorticisme iatrogène [10,12].
La détection précoce représente le meilleur atout. Consultez rapidement si vous développez des signes évocateurs : prise de poids inexpliquée, faciès rond, vergetures violacées. Plus le diagnostic est précoce, meilleur est le pronostic [14,15].
Le mode de vie peut influencer l'évolution de la maladie. Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et une gestion du stress optimisent votre état général [13,2].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de l'hypercorticisme. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, garantissent une qualité de soins optimale sur tout le territoire [1,2].
La Haute Autorité de Santé préconise une approche multidisciplinaire. Cette prise en charge implique endocrinologues, chirurgiens, radiologues et psychologues. Cette coordination améliore significativement les résultats thérapeutiques [2,8].
Les centres de référence jouent un rôle crucial dans cette organisation. Le CHU de Lyon, reconnu pour son expertise, coordonne un réseau national de prise en charge [1]. Ces centres garantissent l'accès aux traitements les plus innovants.
Le parcours de soins recommandé privilégie la proximité quand c'est possible. Votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié pour le suivi au long cours. Il coordonne avec les spécialistes selon vos besoins [2,15].
Les innovations 2024-2025 sont progressivement intégrées dans les recommandations officielles. Le réseau Breizh CoCoA participe activement à cette évolution des pratiques [3]. Cette dynamique garantit l'accès aux dernières avancées thérapeutiques.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources existent pour vous accompagner dans votre parcours avec l'hypercorticisme. Ces structures offrent information, soutien et entraide entre patients. N'hésitez pas à les solliciter [13,2].
Les associations nationales d'endocrinologie proposent des brochures d'information actualisées. Elles organisent également des conférences et des groupes de parole. Ces rencontres permettent d'échanger avec d'autres patients [14,15].
Les plateformes numériques se développent rapidement. Forums spécialisés, applications mobiles et sites web offrent une information accessible 24h/24. Vérifiez toujours la fiabilité de vos sources d'information [2,16].
Votre équipe soignante reste votre première ressource. N'hésitez pas à poser toutes vos questions lors des consultations. Les infirmières d'éducation thérapeutique peuvent vous accompagner dans l'apprentissage de votre maladie [1,8].
Les services sociaux hospitaliers peuvent vous aider dans vos démarches administratives. Reconnaissance en affection longue durée, aménagements professionnels : ils connaissent vos droits [13,15].
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un hypercorticisme nécessite quelques ajustements pratiques. Ces conseils, issus de l'expérience de nombreux patients, peuvent faciliter votre quotidien. Chaque personne étant différente, adaptez-les à votre situation [13,6].
Organisez votre suivi médical avec rigueur. Tenez un carnet de santé détaillé, notez vos symptômes et l'évolution de votre poids. Ces informations aident votre médecin à adapter votre traitement [9,11].
Adaptez votre environnement professionnel si nécessaire. La fatigue et la faiblesse musculaire peuvent impacter vos performances. Discutez avec votre médecin du travail des aménagements possibles [2,8].
Préparez vos consultations en listant vos questions à l'avance. Cette préparation optimise le temps passé avec votre médecin. N'hésitez pas à vous faire accompagner si vous le souhaitez [14,15].
Maintenez une vie sociale active malgré les contraintes de la maladie. L'isolement aggrave souvent les troubles de l'humeur. Vos proches peuvent être un soutien précieux dans cette épreuve [6,13].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation rapide. La reconnaissance précoce de l'hypercorticisme améliore considérablement le pronostic. Ne minimisez pas des symptômes qui persistent [14,15].
Consultez rapidement si vous développez un faciès rond avec des joues rouges, surtout si cette transformation s'accompagne d'une prise de poids du tronc. Ces signes caractéristiques méritent une évaluation spécialisée [1,16].
Les vergetures violacées larges constituent un signal d'alarme important. Contrairement aux vergetures classiques, elles évoquent fortement un hypercorticisme. Montrez-les à votre médecin sans tarder [13,14].
Une fatigue chronique inexpliquée, associée à une faiblesse musculaire, justifie également une consultation. Ces symptômes peuvent révéler diverses pathologies, dont l'hypercorticisme [2,15].
En urgence, consultez si vous présentez des signes de complications : douleurs thoraciques, essoufflement important, troubles de la conscience. Ces manifestations peuvent témoigner de complications cardiovasculaires [6,14].
Questions Fréquentes
L'hypercorticisme est-il héréditaire ?Dans la majorité des cas, l'hypercorticisme n'est pas héréditaire. Cependant, certaines formes rares peuvent présenter une composante génétique. Les recherches récentes en génétique moléculaire apportent de nouveaux éclairages sur ces mécanismes [4,6].
Peut-on guérir complètement de l'hypercorticisme ?
Oui, dans la plupart des cas. Le taux de guérison après chirurgie hypophysaire atteint 80 à 90% pour la maladie de Cushing. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 améliorent encore ces résultats [1,5].
Combien de temps dure la récupération ?
La récupération est progressive. Les signes physiques s'améliorent généralement en 6 à 12 mois. Certains aspects, comme la densité osseuse, peuvent nécessiter plus de temps pour se normaliser [13,15].
L'hypercorticisme affecte-t-il la fertilité ?
L'excès de cortisol peut effectivement perturber la fertilité, tant chez les femmes que chez les hommes. Heureusement, cette complication est généralement réversible avec le traitement [2,14].
Faut-il suivre un régime particulier ?
Une alimentation équilibrée, pauvre en sucres rapides et en sel, est recommandée. Cette approche aide à contrôler le diabète et l'hypertension souvent associés à l'hypercorticisme [13,14].
Questions Fréquentes
L'hypercorticisme est-il héréditaire ?
Dans la majorité des cas, l'hypercorticisme n'est pas héréditaire. Cependant, certaines formes rares peuvent présenter une composante génétique.
Peut-on guérir complètement de l'hypercorticisme ?
Oui, dans la plupart des cas. Le taux de guérison après chirurgie hypophysaire atteint 80 à 90% pour la maladie de Cushing.
Combien de temps dure la récupération ?
La récupération est progressive. Les signes physiques s'améliorent généralement en 6 à 12 mois.
L'hypercorticisme affecte-t-il la fertilité ?
L'excès de cortisol peut perturber la fertilité, mais cette complication est généralement réversible avec le traitement.
Faut-il suivre un régime particulier ?
Une alimentation équilibrée, pauvre en sucres rapides et en sel, est recommandée pour contrôler les complications associées.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Adénome corticotrope ou Maladie de Cushing - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Endocrinologie, Diabétologie, Maladies Métaboliques - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Breizh CoCoA 2024 - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Molecular and Genetics Perspectives on Primary Hypercorticisme - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] ANI Pharmaceuticals Phase 4 Clinical Trial - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] L'hyperhomocystéinémie est plus fréquente en cas d'hypercorticisme et pourrait contribuer au surrisque cardiovasculaireLien
- [7] Une cause rare d'hypercorticisme: un phéochromocytome sécrétant l'ACTHLien
- [8] Prise en charge des patients adultes atteints d'hypercorticisme secondaire à une hyperplasie macronodulaire bilatéraleLien
- [9] Apport du cortisol libre urinaire des 24 heures dans le diagnostic positif de l'hypercorticismeLien
- [10] Comparaison de la réponse clinique des glucocorticoïdes administrés per os ou par aérosolLien
- [11] Paramètres influençant le résultat du cortisol libre urinaire des 24 hLien
- [12] Le fluconazole injectable une alternative fiable au kétoconazole dans le syndrome de CushingLien
- [13] Syndrome métabolique et maladie de Cushing (à propos de 120 cas)Lien
- [14] Syndrome de Cushing - Troubles hormonaux et métaboliquesLien
- [15] Le syndrome de Cushing - Diagnostic et traitementsLien
- [16] Adénome corticotrope ou Maladie de Cushing - CHU LyonLien
Publications scientifiques
- L'hyperhomocystéinémie est plus fréquente en cas d'hypercorticisme et pourrait contribuer au surrisque cardiovasculaire des patients qui en sont atteints (2024)
- Une cause rare d'hypercorticisme: un phéochromocytome sécrétant l'ACTH (à propos d'un cas) (2024)[PDF]
- Etat des lieux de la prise en charge nancéienne des patients adultes atteints d'hypercorticisme secondaire à une hyperplasie macronodulaire bilatérale des … (2023)
- Etude de l'apport du cortisol libre urinaire des 24 heures dans le diagnostic positif de l'hypercorticisme, au CHRU de Nancy (2023)
- [CITATION][C] Comparaison de la réponse clinique, ainsi que du risque d'hypercorticisme, des glucocorticoïdes administrés per os ou par aérosol, dans le cadre du … (2024)
Ressources web
- Syndrome de Cushing - Troubles hormonaux et ... (msdmanuals.com)
Dans le syndrome de Cushing, le taux de corticoïdes est excessif, souvent en raison d'une prise de corticoïdes ou d'une surproduction par les surrénales.
- Le syndrome de Cushing - Diagnostic et traitements (radiotherapie-hartmann.fr)
14 juin 2022 — Le diagnostic du syndrome de Cushing requiert des examens biologiques permettant d'analyser le taux de cortisol et d'ACTH (hormone adré ...
- Adénome corticotrope ou Maladie de Cushing (chu-lyon.fr)
15 janv. 2025 — Comment diagnostique-t-on la maladie de Cushing ? · Concentration en ACTH effondrée : cela signifie que l'hypercorticisme est d'origine ...
- symptomes physiques du syndrome de cushing (sfendocrino.org)
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- L'hypercortisolémie et l'hypercorticisme (exemple: cushing) (ameq.qc.ca)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.