Fractures Spontanées : Guide Complet 2025 - Causes, Symptômes, Traitements

Les fractures spontanées représentent une pathologie complexe où l'os se brise sans traumatisme apparent. En France, cette maladie touche principalement les personnes de plus de 65 ans, avec une incidence croissante liée au vieillissement de la population. Contrairement aux fractures traumatiques, ces fractures surviennent lors d'activités quotidiennes normales, révélant souvent une fragilité osseuse sous-jacente. Comprendre cette pathologie est essentiel pour un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée.

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Fractures spontanées : Définition et Vue d'Ensemble
Une fracture spontanée se définit comme une rupture osseuse survenant sans traumatisme significatif ou lors d'un effort minime de la vie quotidienne [13]. Contrairement aux idées reçues, ces fractures ne sont pas vraiment "spontanées" mais résultent d'une fragilité osseuse préexistante.
Cette pathologie se caractérise par une diminution de la résistance mécanique de l'os, qui ne peut plus supporter les contraintes habituelles. Les fractures de fragilité touchent principalement les vertèbres, le col du fémur, le poignet et les côtes [14]. Elles révèlent souvent une ostéoporose sous-jacente ou d'autres maladies osseuses métaboliques.
Il faut distinguer les fractures spontanées des fractures de fatigue, qui résultent d'un stress répétitif sur un os normal [12]. Les fractures spontanées surviennent quant à elles sur un os déjà fragilisé par une pathologie sous-jacente. Cette distinction est cruciale pour orienter le diagnostic et le traitement approprié.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les fractures de fragilité osseuse représentent un enjeu majeur de santé publique. Selon les données récentes, plus de 400 000 fractures ostéoporotiques surviennent chaque année dans notre pays [7]. Cette incidence augmente de façon exponentielle avec l'âge, particulièrement après 65 ans.
Les femmes sont disproportionnellement touchées, représentant 75% des cas de fractures spontanées [7]. Cette prédominance féminine s'explique par la chute hormonale post-ménopausique qui accélère la perte osseuse. Chez les hommes, l'incidence reste plus faible mais augmente significativement après 70 ans.
D'ailleurs, les projections démographiques sont préoccupantes. Avec le vieillissement de la population française, le nombre de fractures spontanées pourrait doubler d'ici 2050. Cette évolution représente un défi considérable pour notre système de santé, tant sur le plan humain qu'économique.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute des pays développés. Les pays nordiques présentent des taux plus élevés, probablement liés à des facteurs génétiques et environnementaux spécifiques. Cette variabilité géographique souligne l'importance des facteurs de risque multifactoriels dans cette pathologie.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les fractures spontanées résultent de multiples facteurs qui fragilisent progressivement la structure osseuse. L'ostéoporose constitue la cause principale, touchant une femme sur trois après la ménopause [11]. Cette maladie silencieuse diminue la densité osseuse et altère la microarchitecture de l'os.
Mais d'autres pathologies peuvent également être responsables. L'ostéogenèse imparfaite, maladie génétique rare, prédispose aux fractures dès l'enfance [8,9]. Les troubles endocriniens comme l'hyperparathyroïdie ou l'hyperthyroïdie perturbent le métabolisme osseux. Certains cancers, notamment les métastases osseuses, fragilisent localement l'os.
Les facteurs de risque modifiables incluent la sédentarité, le tabagisme et la consommation excessive d'alcool. Une alimentation pauvre en calcium et vitamine D contribue également à la fragilité osseuse [3]. Concrètement, ces facteurs agissent en synergie pour accélérer la perte osseuse naturelle liée au vieillissement.
Récemment, des recherches ont mis en évidence le rôle des troubles du sommeil dans la survenue de fractures [4]. Un sommeil perturbé pourrait affecter les mécanismes de réparation osseuse, créant un cercle vicieux de fragilisation progressive.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des fractures spontanées peuvent être trompeurs car ils surviennent souvent de manière insidieuse. La douleur constitue le signe d'appel principal, mais elle peut être modérée au début et s'intensifier progressivement. Cette douleur présente des caractéristiques particulières : elle s'aggrave à l'effort et diminue au repos.
Pour les fractures vertébrales, la douleur dorsale ou lombaire peut être confondue avec des douleurs musculaires banales. Cependant, elle persiste plusieurs semaines et s'accompagne parfois d'une diminution de la taille. Une perte de taille supérieure à 4 cm doit alerter sur la possibilité de tassements vertébraux multiples.
Les fractures du col du fémur se manifestent par une douleur inguinale ou de la cuisse, parfois irradiant vers le genou. La marche devient difficile, voire impossible. Il est important de noter que certaines fractures peuvent être asymptomatiques au début, particulièrement les fractures de fatigue du pied [5,12].
D'autres signes peuvent accompagner les fractures spontanées : une déformation visible, un gonflement local, ou une limitation fonctionnelle. Chez les personnes âgées, une chute même minime suivie de douleurs persistantes doit faire suspecter une fracture de fragilité.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des fractures spontanées nécessite une approche méthodique combinant examen clinique et examens complémentaires. L'interrogatoire recherche les circonstances de survenue, souvent un effort minime ou une chute de sa hauteur. Le médecin évalue également les facteurs de risque et les antécédents familiaux.
L'examen clinique localise précisément la douleur et recherche des signes de déformation ou d'impotence fonctionnelle. La palpation permet d'identifier les zones douloureuses et d'évaluer la stabilité de la fracture. Chez les personnes âgées, l'examen doit être particulièrement minutieux car les signes peuvent être atténués.
Les examens d'imagerie confirment le diagnostic. La radiographie standard reste l'examen de première intention, mais elle peut être normale dans les fractures récentes ou de fatigue. Dans ce cas, l'IRM ou la scintigraphie osseuse permettent de détecter les fractures occultes [8]. Le scanner peut être utile pour évaluer la complexité de certaines fractures.
L'évaluation de la densité osseuse par ostéodensitométrie (DXA) est systématique pour rechercher une ostéoporose sous-jacente [11]. Cet examen mesure la densité minérale osseuse au niveau du rachis lombaire et du col fémoral. Des examens biologiques complètent le bilan pour rechercher des causes secondaires d'ostéoporose.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des fractures spontanées repose sur une approche globale associant traitement de la fracture elle-même et prise en charge de la fragilité osseuse sous-jacente. Pour la fracture aiguë, l'immobilisation et l'antalgique constituent les mesures immédiates. Selon la localisation et la gravité, un traitement chirurgical peut être nécessaire.
Les fractures vertébrales bénéficient souvent d'un traitement conservateur avec repos, antalgiques et corset si nécessaire. Dans certains cas, la vertébroplastie ou la cyphoplastie peuvent être proposées pour stabiliser la vertèbre et soulager la douleur. Ces techniques mini-invasives injectent du ciment dans le corps vertébral fracturé.
Pour les fractures du col du fémur, la chirurgie est généralement indispensable. L'intervention doit être réalisée rapidement, idéalement dans les 48 heures, pour limiter les complications. Le choix entre ostéosynthèse et prothèse dépend du type de fracture et de l'âge du patient.
Parallèlement, le traitement de l'ostéoporose est fondamental pour prévenir de nouvelles fractures [11]. Les bisphosphonates constituent le traitement de référence, complétés par une supplémentation en calcium et vitamine D. La rééducation et l'activité physique adaptée favorisent la consolidation et préviennent les récidives.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque une période d'innovations prometteuses dans le traitement des fractures spontanées. Les avancées en thérapie cellulaire ouvrent de nouvelles perspectives, notamment avec les derniers développements en réparation cartilagineuse à base de chondrocytes [1]. Ces techniques pourraient révolutionner la prise en charge des fractures complexes avec atteinte articulaire.
Dans le domaine pharmaceutique, plusieurs molécules innovantes sont en cours de développement [2]. Ces nouveaux traitements ciblent spécifiquement les mécanismes de formation osseuse et pourraient offrir des alternatives aux bisphosphonates classiques. Certains agissent sur les voies de signalisation cellulaire pour stimuler la régénération osseuse.
L'intelligence artificielle transforme également le diagnostic précoce des fractures spontanées. Des algorithmes d'apprentissage automatique analysent les radiographies avec une précision supérieure à l'œil humain, permettant de détecter des fractures occultes. Cette technologie pourrait révolutionner le dépistage en médecine de ville.
Les recherches récentes sur l'impact des troubles du sommeil ouvrent de nouvelles pistes thérapeutiques [4]. L'amélioration de la qualité du sommeil pourrait devenir un axe de prévention des fractures spontanées, complétant les approches traditionnelles centrées sur la densité osseuse.
Vivre au Quotidien avec Fractures spontanées
Vivre avec des fractures spontanées nécessite des adaptations importantes du mode de vie. La peur de nouvelles fractures peut générer une anxiété importante et conduire à une restriction excessive des activités. Il est pourtant essentiel de maintenir une activité physique adaptée pour préserver la masse osseuse et la force musculaire.
L'aménagement du domicile constitue une priorité pour prévenir les chutes. Éliminer les tapis glissants, installer des barres d'appui dans la salle de bain, améliorer l'éclairage sont autant de mesures simples mais efficaces. Les chaussures doivent être adaptées, avec des semelles antidérapantes et un bon maintien du pied.
Sur le plan nutritionnel, une alimentation riche en calcium et en protéines favorise la santé osseuse. Les produits laitiers, les légumes verts, les poissons gras apportent les nutriments essentiels. La vitamine D, souvent déficitaire chez les personnes âgées, nécessite fréquemment une supplémentation [3].
Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Rejoindre des groupes de patients ou bénéficier d'un accompagnement psychologique peut aider à surmonter l'anxiété liée à la maladie. L'entourage familial joue également un rôle crucial dans le maintien du moral et de l'autonomie.
Les Complications Possibles
Les complications des fractures spontanées peuvent être immédiates ou tardives, impactant significativement la qualité de vie. Les complications immédiates incluent les déplacements secondaires, les troubles neurologiques en cas de fracture vertébrale, et les complications thromboemboliques liées à l'immobilisation prolongée.
Les fractures vertébrales peuvent entraîner une cyphose progressive, modifiant la statique rachidienne. Cette déformation peut comprimer les organes thoraciques et abdominaux, causant des troubles respiratoires ou digestifs. La perte de taille peut atteindre plusieurs centimètres, affectant l'image corporelle et l'estime de soi.
Pour les fractures du col du fémur, les complications sont particulièrement redoutables chez les personnes âgées. La mortalité à un an peut atteindre 20 à 30% [7]. Les complications incluent les infections, les troubles de consolidation, et surtout la perte d'autonomie. Beaucoup de patients ne retrouvent jamais leur niveau fonctionnel antérieur.
Les complications psychologiques sont souvent sous-estimées. La peur de nouvelles fractures peut conduire à un syndrome de désadaptation psychomotrice, avec restriction excessive des activités et démaladienement physique. Ce cercle vicieux augmente paradoxalement le risque de nouvelles fractures.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des fractures spontanées dépend largement de la localisation, de l'âge du patient et de la prise en charge précoce. Globalement, ces fractures marquent un tournant dans la vie des patients, particulièrement chez les personnes âgées. Cependant, avec un traitement adapté, la plupart des patients peuvent retrouver une qualité de vie acceptable.
Les fractures vertébrales ont généralement un pronostic fonctionnel correct si elles sont prises en charge rapidement. La consolidation survient habituellement en 6 à 8 semaines, mais la douleur peut persister plusieurs mois. Le risque principal est la survenue de nouvelles fractures vertébrales, multiplié par 5 après une première fracture.
Pour les fractures du col du fémur, le pronostic est plus réservé. Seuls 50% des patients retrouvent leur autonomie antérieure [7]. L'âge constitue un facteur pronostique majeur : les patients de moins de 75 ans ont de meilleures chances de récupération complète. La rapidité de la prise en charge chirurgicale influence également le devenir fonctionnel.
Il faut savoir que le risque de récidive est élevé sans traitement préventif. Une première fracture de fragilité multiplie par 2 à 5 le risque de nouvelle fracture dans les deux ans suivants. C'est pourquoi le traitement de l'ostéoporose sous-jacente est crucial pour améliorer le pronostic à long terme.
Peut-on Prévenir Fractures spontanées ?
La prévention des fractures spontanées repose sur une approche multifactorielle visant à maintenir la santé osseuse et prévenir les chutes. Cette prévention doit idéalement débuter dès l'âge adulte, bien avant l'apparition des premiers signes de fragilité osseuse. L'activité physique régulière constitue le pilier de cette prévention.
Les exercices de renforcement musculaire et d'équilibre sont particulièrement bénéfiques. La marche, la natation, la gymnastique douce stimulent la formation osseuse et maintiennent la force musculaire. Il est recommandé de pratiquer au moins 30 minutes d'activité physique modérée, 5 jours par semaine. Attention cependant aux sports à risque de chute chez les personnes fragiles.
L'alimentation joue un rôle crucial dans la prévention. Un apport suffisant en calcium (1000 à 1200 mg/jour) et en vitamine D (800 à 1000 UI/jour) est essentiel [3]. Les protéines, souvent négligées, sont également importantes pour maintenir la masse musculaire et osseuse. Une alimentation équilibrée doit privilégier les produits laitiers, les légumes verts, les poissons gras.
La prévention des chutes nécessite une approche environnementale et comportementale. L'aménagement du domicile, le port de chaussures adaptées, la correction des troubles visuels contribuent à réduire le risque. Chez les personnes à haut risque, un dépistage régulier par ostéodensitométrie permet d'adapter la prise en charge préventive.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge des fractures spontanées et de l'ostéoporose. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un dépistage systématique de l'ostéoporose chez les femmes de plus de 65 ans et les hommes de plus de 70 ans [11]. Ce dépistage repose sur l'ostéodensitométrie et l'évaluation des facteurs de risque.
Concernant le traitement, les recommandations privilégient une approche graduée. Les bisphosphonates restent le traitement de première ligne, avec une réévaluation régulière de leur efficacité et de leur tolérance. La durée optimale de traitement fait l'objet de débats, mais une période de 3 à 5 ans est généralement recommandée.
L'Assurance Maladie a mis en place des parcours de soins spécifiques pour les patients ayant présenté une fracture de fragilité. Ces parcours incluent une évaluation multidisciplinaire, un traitement médicamenteux adapté, et un suivi régulier. L'objectif est de réduire le risque de récidive fracturaire de 30 à 50%.
Les recommandations européennes, récemment mises à jour, insistent sur l'importance de la prise en charge globale du patient. Elles soulignent le rôle de l'activité physique, de la nutrition, et de la prévention des chutes. Ces recommandations convergent vers une approche personnalisée, tenant compte des comorbidités et des préférences du patient.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations de patients accompagnent les personnes touchées par les fractures spontanées et l'ostéoporose. L'Association Française de Lutte contre l'Ostéoporose (AFLO) propose des informations, des groupes de parole et des activités physiques adaptées. Ces associations jouent un rôle crucial dans le soutien psychologique et l'éducation thérapeutique.
Les centres de référence pour les maladies osseuses rares offrent une expertise spécialisée pour les cas complexes. Ces centres, répartis sur le territoire français, assurent le diagnostic, le traitement et le suivi des patients atteints d'ostéogenèse imparfaite ou d'autres ostéopathies génétiques [6,9]. Ils coordonnent également la recherche clinique dans ce domaine.
De nombreuses ressources en ligne sont disponibles pour les patients et leurs familles. Les sites institutionnels comme celui de l'Assurance Maladie ou de la HAS proposent des fiches d'information validées scientifiquement. Les forums de patients permettent d'échanger des expériences et des conseils pratiques.
Les programmes d'éducation thérapeutique se développent dans de nombreux hôpitaux. Ces programmes, animés par des équipes multidisciplinaires, aident les patients à mieux comprendre leur maladie et à acquérir les compétences nécessaires pour gérer leur traitement au quotidien. Ils incluent souvent des ateliers pratiques sur l'aménagement du domicile et la prévention des chutes.
Nos Conseils Pratiques
Pour bien vivre avec des fractures spontanées, quelques conseils pratiques peuvent faire la différence au quotidien. Premièrement, ne négligez jamais une douleur osseuse persistante, même après un effort minime. Une consultation précoce permet souvent d'éviter les complications et d'adapter rapidement le traitement.
Concernant l'activité physique, privilégiez les exercices à faible impact comme la marche, la natation ou le tai-chi. Évitez les sports de contact ou à risque de chute. L'important est la régularité plutôt que l'intensité. Commencez progressivement et augmentez l'effort selon votre tolérance.
Pour l'aménagement de votre domicile, pensez aux détails qui comptent : éclairage suffisant dans les escaliers, tapis antidérapants dans la salle de bain, rangement des objets usuels à hauteur accessible. Ces modifications simples réduisent considérablement le risque de chute.
Côté alimentation, variez les sources de calcium : produits laitiers bien sûr, mais aussi sardines, amandes, brocolis. N'oubliez pas l'exposition solaire modérée pour la vitamine D, ou discutez d'une supplémentation avec votre médecin. Enfin, maintenez le lien social : l'isolement aggrave souvent les problèmes de santé chez les personnes âgées.
Quand Consulter un Médecin ?
Il est important de savoir reconnaître les signes d'alerte qui nécessitent une consultation médicale urgente. Toute douleur osseuse intense et soudaine, même sans traumatisme apparent, doit faire consulter rapidement. Cette douleur peut révéler une fracture spontanée nécessitant une prise en charge immédiate.
Consultez également si vous présentez une diminution de taille progressive ou une déformation du dos. Ces signes peuvent indiquer des tassements vertébraux multiples. Une perte de taille supérieure à 4 cm par rapport à la taille maximale doit alerter et motiver un bilan complet.
Chez les personnes à risque (femmes ménopausées, hommes de plus de 70 ans, antécédents familiaux), un suivi médical régulier est recommandé même en l'absence de symptômes. Ce suivi permet de dépister précocement l'ostéoporose et de mettre en place un traitement préventif.
En cas de chute, même minime, n'hésitez pas à consulter si la douleur persiste au-delà de quelques jours. Les fractures de fragilité peuvent parfois passer inaperçues initialement et se révéler secondairement. Une consultation permet d'éliminer une fracture occulte et d'adapter la prise en charge si nécessaire.
Questions Fréquentes
Les fractures spontanées sont-elles héréditaires ?Certaines formes le sont, comme l'ostéogenèse imparfaite [9]. Cependant, la plupart des fractures spontanées résultent de l'ostéoporose, qui a une composante génétique mais n'est pas une maladie héréditaire au sens strict.
Peut-on guérir complètement d'une fracture spontanée ?
La fracture elle-même guérit généralement bien avec un traitement adapté. Cependant, la fragilité osseuse sous-jacente nécessite un traitement au long cours pour prévenir de nouvelles fractures.
Les hommes sont-ils aussi concernés ?
Oui, même si les femmes sont plus touchées. Après 70 ans, l'incidence chez les hommes augmente significativement [7]. Les facteurs de risque incluent l'hypogonadisme, l'alcoolisme chronique et certains traitements.
Faut-il arrêter toute activité physique ?
Au contraire ! L'activité physique adaptée est essentielle pour maintenir la masse osseuse et musculaire. Il faut simplement éviter les sports à risque de chute et privilégier les exercices de renforcement et d'équilibre.
Les traitements ont-ils des effets secondaires ?
Les bisphosphonates peuvent occasionner des troubles digestifs ou, rarement, des ostéonécroses de la mâchoire. Ces effets restent exceptionnels et ne doivent pas faire renoncer au traitement, dont les bénéfices sont largement supérieurs aux risques.
Questions Fréquentes
Les fractures spontanées sont-elles héréditaires ?
Certaines formes le sont, comme l'ostéogenèse imparfaite. Cependant, la plupart des fractures spontanées résultent de l'ostéoporose, qui a une composante génétique mais n'est pas une maladie héréditaire au sens strict.
Peut-on guérir complètement d'une fracture spontanée ?
La fracture elle-même guérit généralement bien avec un traitement adapté. Cependant, la fragilité osseuse sous-jacente nécessite un traitement au long cours pour prévenir de nouvelles fractures.
Les hommes sont-ils aussi concernés ?
Oui, même si les femmes sont plus touchées. Après 70 ans, l'incidence chez les hommes augmente significativement. Les facteurs de risque incluent l'hypogonadisme, l'alcoolisme chronique et certains traitements.
Faut-il arrêter toute activité physique ?
Au contraire ! L'activité physique adaptée est essentielle pour maintenir la masse osseuse et musculaire. Il faut simplement éviter les sports à risque de chute et privilégier les exercices de renforcement et d'équilibre.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Latest Advances in Chondrocyte-Based Cartilage Repair - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Pharmathen SA - Drug pipelines, Patents, Clinical trials - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Scientific opinion on the tolerable upper intake level - EFSA - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Fractures explained by disturbed sleep: an unexpected neurological etiology - 2025Lien
- [5] Fractures de contrainte du pied et de la cheville - Revue du Rhumatisme 2024Lien
- [6] Cours de Pathologie à l'usage des étudiants de 5ème année Médecine Dentaire 2024-2025Lien
- [7] Comorbidités et facteurs de risque associés aux fractures ostéoporotiques du fémur proximal - 2022Lien
- [8] Apport de la scintigraphie osseuse couplée à la TEMP-TDM dans le diagnostic de l'ostéogenèse imparfaite - 2023Lien
- [9] Propriétés biomécaniques du tendon chez la jeune souris OIM, modèle d'ostéogenèse imparfaite - 2022Lien
- [11] Quand et comment évoquer le diagnostic d'ostéoporose? - Revue du Rhumatisme 2025Lien
- [12] Fractures de fatigue du pied - MSD ManualsLien
- [13] Présentation des fractures - MSD ManualsLien
- [14] Fracture de fragilité osseuse - HCL LyonLien
Publications scientifiques
- Fractures explained by disturbed sleep: an unexpected neurological etiology (2025)
- Fractures de contrainte du pied et de la cheville (2024)
- [PDF][PDF] Cours de Pathologie à l'usage des étudiants de 5ème année Médecine Dentaire Année universitaire 2024–2025 [PDF]
- Comorbidités et facteurs de risque associés aux fractures ostéoporotiques du fémur proximal: résultats d'une enquête monocentrique de 210 patients (2022)
- Apport de la scintigraphie osseuse couplée à la TEMP-TDM dans le diagnostic, la stadification et le retentissement de l'ostéogenèse imparfaite: à propos d'un cas (2023)
Ressources web
- Fractures de fatigue du pied - Lésions et intoxications (msdmanuals.com)
Un diagnostic plus précoce est souvent possible avec une scintigraphie osseuse ou une imagerie par résonance magnétique (IRM). Les femmes affectées de fractures ...
- Présentation des fractures - Lésions et intoxications (msdmanuals.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.