Fractures Ostéoporotiques : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Les fractures ostéoporotiques représentent un enjeu majeur de santé publique en France. Ces fractures, qui surviennent suite à la fragilisation des os, touchent principalement les personnes âgées et constituent une cause importante de handicap. Mais rassurez-vous : des solutions existent aujourd'hui pour prévenir et traiter efficacement cette pathologie.

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Fractures ostéoporotiques : Définition et Vue d'Ensemble
Une fracture ostéoporotique est une cassure de l'os qui survient lors d'un traumatisme mineur, voire sans traumatisme apparent. Elle résulte de l'ostéoporose, une maladie qui fragilise progressivement la structure osseuse [2,18].
Concrètement, imaginez vos os comme une éponge qui devient de plus en plus poreuse avec le temps. Cette porosité excessive rend l'os fragile, si bien qu'une simple chute de sa hauteur peut provoquer une fracture. Les zones les plus touchées sont le col du fémur, les vertèbres et le poignet [11,19].
D'ailleurs, ces fractures ne sont pas anodines. Elles peuvent avoir des conséquences dramatiques sur votre qualité de vie et votre autonomie. La fracture du col du fémur, par exemple, nécessite souvent une hospitalisation prolongée et peut compromettre définitivement votre capacité à marcher [13,17].
Il faut savoir que l'ostéoporose est souvent silencieuse. Vous pouvez avoir des os fragiles sans le savoir, jusqu'au jour où survient la première fracture. C'est pourquoi on l'appelle parfois la "maladie silencieuse" [2].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les chiffres sont éloquents : en France, on estime qu'une femme sur trois et un homme sur cinq développeront une fracture ostéoporotique après 50 ans [3,4]. Cette pathologie touche particulièrement les femmes ménopausées, chez qui la chute des œstrogènes accélère la perte osseuse [6].
Chaque année, environ 75 000 fractures du col du fémur surviennent en France, soit plus de 200 par jour [10]. Et ce n'est que la partie visible de l'iceberg ! Les fractures vertébrales, souvent méconnues car moins symptomatiques, sont encore plus fréquentes [11,19].
L'impact économique est considérable. Le coût des fractures ostéoporotiques sévères représente plusieurs milliards d'euros annuels pour notre système de santé [10]. Mais au-delà des chiffres, c'est surtout le coût humain qui interpelle : ces fractures sont responsables de plus de 9 000 décès par an en France [17].
Comparativement à nos voisins européens, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne et le Royaume-Uni présentent des taux similaires, tandis que les pays nordiques affichent des chiffres légèrement supérieurs [11]. Cette différence s'explique notamment par des facteurs génétiques et environnementaux.
Les projections pour les prochaines décennies sont préoccupantes. Avec le vieillissement de la population, on s'attend à une augmentation de 30% du nombre de fractures ostéoporotiques d'ici 2030 [3,4]. Cette évolution démographique nécessite une adaptation de notre système de soins.
Les Causes et Facteurs de Risque
L'ostéoporose résulte d'un déséquilibre entre la formation et la destruction osseuse. Normalement, vos os se renouvellent constamment : les cellules détruisent l'ancien tissu osseux tandis que d'autres le reconstruisent. Avec l'âge, ce processus se dérègle [2,18].
Chez les femmes, la ménopause constitue le facteur de risque principal. La chute brutale des œstrogènes accélère considérablement la perte osseuse [3,6]. En fait, une femme peut perdre jusqu'à 20% de sa masse osseuse dans les cinq années suivant la ménopause !
Mais d'autres facteurs entrent en jeu. L'hérédité joue un rôle important : si vos parents ont eu des fractures ostéoporotiques, votre risque est multiplié par deux [15]. Le mode de vie influence également : le tabagisme, l'alcoolisme, la sédentarité et une alimentation pauvre en calcium augmentent significativement le risque [15,18].
Certaines maladies prédisposent aux fractures ostéoporotiques. Les troubles hormonaux, les maladies inflammatoires chroniques, les pathologies digestives qui perturbent l'absorption du calcium sont autant de facteurs de risque [15]. De même, certains médicaments comme les corticoïdes au long cours fragilisent les os [2,18].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Le piège de l'ostéoporose, c'est qu'elle ne donne aucun symptôme avant la première fracture. Vos os peuvent se fragiliser pendant des années sans que vous vous en rendiez compte [2,18]. C'est pourquoi on parle de maladie silencieuse.
Quand les fractures vertébrales surviennent, elles peuvent provoquer des douleurs dorsales intenses, souvent décrites comme "un coup de poignard dans le dos" [19]. Mais attention : certaines fractures vertébrales passent inaperçues et ne sont découvertes que lors d'une radiographie de routine.
La fracture du col du fémur est plus spectaculaire. Elle survient généralement après une chute et provoque une douleur intense au niveau de l'aine, avec impossibilité de marcher [13]. La jambe peut paraître raccourcie et tournée vers l'extérieur.
Les fractures du poignet sont souvent les premières à survenir, vers 60-65 ans. Elles résultent typiquement d'une chute sur la main tendue [14]. Bien qu'apparemment bénignes, elles constituent un signal d'alarme : elles annoncent souvent d'autres fractures plus graves dans les années suivantes.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic d'ostéoporose repose principalement sur la densitométrie osseuse ou ostéodensitométrie. Cet examen mesure la densité minérale de vos os, généralement au niveau des vertèbres lombaires et du col du fémur [2,8].
Concrètement, vous vous allongez sur une table d'examen pendant qu'un appareil à rayons X de faible intensité scanne vos os. L'examen dure une quinzaine de minutes et n'est pas douloureux. Le résultat s'exprime en T-score : un score inférieur à -2,5 confirme l'ostéoporose [2,18].
Mais le diagnostic ne s'arrête pas là. Votre médecin recherchera les causes de votre ostéoporose par des analyses sanguines. Il dosera notamment la vitamine D, le calcium, les hormones thyroïdiennes et les marqueurs du remodelage osseux [2]. Ces examens permettent d'identifier une éventuelle cause secondaire.
Les innovations 2024-2025 apportent de nouveaux outils diagnostiques. Un nouveau test de santé osseuse permet désormais de détecter plus précocement les anomalies du métabolisme osseux [5]. Cette avancée pourrait révolutionner le dépistage précoce de l'ostéoporose.
En cas de fracture, des radiographies confirmeront le diagnostic. Parfois, un scanner ou une IRM seront nécessaires pour mieux évaluer l'étendue des lésions [19]. L'important est de ne pas minimiser une fracture, même apparemment bénigne.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des fractures ostéoporotiques combine plusieurs approches. D'abord, il faut traiter la fracture elle-même, puis prévenir les récidives en traitant l'ostéoporose sous-jacente [2,18].
Pour les fractures du col du fémur, la chirurgie est généralement incontournable. Selon l'âge et l'état général, on peut opter pour une ostéosynthèse (fixation de la fracture) ou une prothèse de hanche [13,16]. L'objectif est de permettre une remobilisation rapide pour éviter les complications du décubitus.
Les fractures vertébrales bénéficient parfois de techniques mini-invasives comme la vertébroplastie ou la cyphoplastie. Ces interventions consistent à injecter du ciment dans la vertèbre fracturée pour la stabiliser [19]. Elles permettent souvent un soulagement rapide de la douleur.
Côté médicaments, les bisphosphonates restent le traitement de référence. Ces molécules ralentissent la destruction osseuse et réduisent significativement le risque de nouvelles fractures [2,18]. On peut citer l'alendronate, le risédronate ou l'acide zolédronique.
D'autres traitements sont disponibles selon les cas : le dénosumab, un anticorps monoclonal, ou le tériparatide, une hormone qui stimule la formation osseuse [18]. Le choix dépend de votre profil de risque et de vos antécédents médicaux.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des fractures ostéoporotiques. Les nouvelles recommandations de dépistage préconisent désormais un screening systématique plus précoce, dès 65 ans chez les femmes et 70 ans chez les hommes [8,9].
Une innovation majeure concerne les nouveaux tests de santé osseuse. Ces examens permettent de monitorer en temps réel l'évolution du métabolisme osseux et d'adapter plus finement les traitements [5]. Cette approche personnalisée représente un véritable progrès par rapport aux méthodes traditionnelles.
En matière de traitement, les techniques d'échothérapie HIFU (ultrasons focalisés de haute intensité) montrent des résultats prometteurs pour certaines applications orthopédiques [7]. Bien que encore expérimentales pour les fractures ostéoporotiques, ces approches non-invasives ouvrent de nouvelles perspectives.
La recherche se concentre également sur de nouvelles molécules. Des études récentes explorent l'utilisation d'anticorps ciblant spécifiquement les voies de la résorption osseuse, avec des résultats encourageants en phase II [8,9]. Ces traitements pourraient offrir une efficacité supérieure avec moins d'effets secondaires.
Vivre au Quotidien avec les Fractures Ostéoporotiques
Après une fracture ostéoporotique, votre quotidien peut être bouleversé. Mais rassurez-vous : avec les bonnes stratégies, il est possible de retrouver une vie normale et active [13,17].
L'activité physique devient votre meilleure alliée. Contrairement aux idées reçues, il ne faut pas rester immobile ! Des exercices adaptés renforcent vos muscles et stimulent la formation osseuse. La marche, la natation, le tai-chi sont particulièrement recommandés [18]. Votre kinésithérapeute vous guidera dans le choix des activités.
L'aménagement de votre domicile est crucial pour prévenir les chutes. Éliminez les tapis glissants, installez des barres d'appui dans la salle de bain, améliorez l'éclairage [15]. Ces modifications simples réduisent considérablement le risque de nouvelles fractures.
Côté alimentation, privilégiez les aliments riches en calcium et en vitamine D. Produits laitiers, poissons gras, légumes verts à feuilles sont vos alliés [18]. Une supplémentation peut être nécessaire selon vos besoins.
N'hésitez pas à solliciter l'aide de vos proches ou de professionnels. L'isolement social aggrave souvent les conséquences des fractures ostéoporotiques [17]. Maintenir des liens sociaux et des activités stimulantes contribue à votre bien-être global.
Les Complications Possibles
Les fractures ostéoporotiques peuvent entraîner des complications graves qu'il faut connaître pour mieux les prévenir [13,17]. La plus redoutable reste l'embolie pulmonaire après une fracture du col du fémur, due à l'immobilisation prolongée.
Les infections représentent un autre risque majeur, particulièrement chez les personnes âgées. Une fracture du col du fémur opérée peut s'infecter, nécessitant parfois plusieurs interventions chirurgicales [13]. C'est pourquoi la prise en charge doit être rapide et optimale.
Les fractures vertébrales peuvent provoquer une déformation de la colonne avec apparition d'une bosse (cyphose dorsale). Cette déformation n'est pas qu'esthétique : elle peut comprimer les organes internes et gêner la respiration [19].
Sur le plan psychologique, les fractures ostéoporotiques génèrent souvent une peur de tomber qui peut conduire à l'isolement social. Cette "syndrome post-chute" aggrave paradoxalement le risque de nouvelles fractures en favorisant la sédentarité [17].
Enfin, il faut mentionner la surmortalité associée aux fractures ostéoporotiques. Le taux de décès dans l'année suivant une fracture du col du fémur atteint 20% chez les personnes âgées [17]. Ces chiffres soulignent l'importance d'une prise en charge précoce et globale.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des fractures ostéoporotiques dépend largement de leur localisation et de votre état général au moment de la fracture [13,17]. Mais une chose est sûre : plus la prise en charge est précoce, meilleur est le pronostic.
Pour les fractures du poignet, le pronostic est généralement favorable. La plupart des patients récupèrent une fonction normale en quelques mois [14]. Cependant, ces fractures constituent un signal d'alarme : elles annoncent souvent d'autres fractures plus graves si l'ostéoporose n'est pas traitée.
Les fractures vertébrales ont un pronostic plus variable. Certaines guérissent sans séquelles, d'autres laissent des douleurs chroniques ou des déformations [19]. L'important est de les traiter rapidement pour limiter l'affaissement vertébral.
Concernant les fractures du col du fémur, le pronostic fonctionnel est plus réservé. Seuls 50% des patients retrouvent leur niveau de marche antérieur [13]. C'est pourquoi la prévention reste primordiale.
Avec un traitement adapté de l'ostéoporose, le risque de nouvelles fractures diminue de 30 à 50% [2,18]. Ces chiffres sont encourageants et montrent l'importance de bien suivre votre traitement. L'objectif est de vous permettre de vieillir en gardant votre autonomie.
Peut-on Prévenir les Fractures Ostéoporotiques ?
Excellente nouvelle : les fractures ostéoporotiques sont largement évitables ! La prévention repose sur trois piliers : l'activité physique, l'alimentation et le dépistage précoce [2,18].
L'activité physique régulière est votre meilleur atout. Elle stimule la formation osseuse et renforce vos muscles, réduisant ainsi le risque de chutes. Pas besoin d'être un athlète : 30 minutes de marche quotidienne suffisent déjà ! Les exercices de résistance et d'équilibre sont particulièrement bénéfiques [18].
Côté alimentation, assurez-vous d'avoir des apports suffisants en calcium (1000-1200 mg/jour) et en vitamine D (800-1000 UI/jour) [18]. Les produits laitiers, les poissons gras, les légumes verts sont vos alliés. Une supplémentation peut être nécessaire, surtout en hiver.
Le dépistage précoce permet d'identifier l'ostéoporose avant la première fracture. Les nouvelles recommandations 2024-2025 préconisent une densitométrie dès 65 ans chez les femmes et 70 ans chez les hommes [8,9]. N'hésitez pas à en parler à votre médecin si vous avez des facteurs de risque.
Enfin, la prévention des chutes est cruciale. Aménagez votre domicile, portez des chaussures adaptées, faites vérifier votre vue régulièrement [15]. Ces gestes simples peuvent vous éviter bien des désagréments.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant les fractures ostéoporotiques [3,4,8]. Ces nouvelles directives s'appuient sur les dernières données scientifiques et visent à améliorer la prise en charge des patients.
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande désormais un dépistage systématique de l'ostéoporose chez toutes les femmes de plus de 65 ans et les hommes de plus de 70 ans [1,8]. Cette approche préventive vise à identifier les personnes à risque avant la survenue de la première fracture.
Concernant le traitement, les recommandations privilégient une approche personnalisée. Le choix du traitement doit tenir compte de votre âge, de vos comorbidités, de votre risque fracturaire et de vos préférences [8,9]. Cette médecine personnalisée représente un progrès majeur.
Les nouvelles directives insistent également sur l'importance de la prise en charge multidisciplinaire. Médecin traitant, rhumatologue, kinésithérapeute, diététicien : chaque professionnel a son rôle à jouer [3,4]. Cette approche globale améliore significativement les résultats.
Enfin, les autorités soulignent l'importance de l'éducation thérapeutique. Vous devez comprendre votre maladie pour mieux la gérer au quotidien [6]. Des programmes d'éducation sont désormais proposés dans de nombreux centres spécialisés.
Ressources et Associations de Patients
Vous n'êtes pas seul face aux fractures ostéoporotiques. De nombreuses ressources existent pour vous accompagner dans votre parcours de soins et améliorer votre qualité de vie.
L'Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale (AFLAR) propose des informations fiables et des conseils pratiques. Leurs brochures explicatives et leurs conférences vous aideront à mieux comprendre votre pathologie. Ils organisent également des groupes de parole où vous pourrez échanger avec d'autres patients.
La Fondation Internationale de l'Ostéoporose (IOF) met à disposition des outils d'évaluation du risque fracturaire et des guides de prévention. Leur site internet regorge d'informations actualisées et de conseils pratiques pour le quotidien.
Au niveau local, de nombreux centres de rééducation proposent des programmes spécialisés dans la prise en charge de l'ostéoporose. Ces programmes combinent activité physique adaptée, éducation thérapeutique et soutien psychologique.
N'oubliez pas non plus les réseaux sociaux et les forums dédiés. Ils permettent d'échanger avec d'autres patients, de partager vos expériences et de trouver du soutien moral. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils concrets pour mieux vivre avec le risque de fractures ostéoporotiques. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique, vous aideront au quotidien.
Pour votre domicile : Installez des tapis antidérapants dans la salle de bain, des barres d'appui près des toilettes et dans la douche. Améliorez l'éclairage, surtout dans les escaliers et les couloirs. Rangez les objets usuels à portée de main pour éviter de monter sur une chaise [15].
Pour vos sorties : Portez des chaussures à semelles antidérapantes avec un petit talon (2-3 cm maximum). Évitez les chaussures plates ou à talons hauts. Utilisez une canne si nécessaire, sans complexe : elle vous sécurise et rassure votre entourage.
Pour votre alimentation : Privilégiez trois produits laitiers par jour, mangez du poisson gras deux fois par semaine, consommez des légumes verts à chaque repas. Limitez le café (pas plus de 3 tasses/jour) et l'alcool qui perturbent l'absorption du calcium [18].
Pour votre activité physique : Commencez progressivement si vous êtes sédentaire. La marche, la natation, le tai-chi sont idéaux. Évitez les sports à risque de chute comme le ski ou l'équitation. Votre kinésithérapeute vous guidera dans le choix des exercices [18].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et vous pousser à consulter rapidement. Ne minimisez jamais une douleur osseuse, même si elle vous paraît bénigne [2,17].
Consultez en urgence si vous ressentez une douleur intense après une chute, même minime. Une impossibilité de marcher, une déformation visible, un gonflement important nécessitent une prise en charge immédiate [13]. N'attendez pas que "ça passe" : plus la prise en charge est précoce, meilleur est le pronostic.
Prenez rendez-vous rapidement si vous avez des douleurs dorsales persistantes, surtout si elles s'accompagnent d'une perte de taille. Ces signes peuvent révéler des fractures vertébrales passées inaperçues [19]. Une radiographie simple permettra de faire le diagnostic.
Consultez pour un bilan si vous avez des facteurs de risque : ménopause précoce, antécédents familiaux, prise de corticoïdes au long cours, maigreur excessive [15]. Votre médecin évaluera l'opportunité d'une densitométrie osseuse.
En cas de traitement en cours, respectez scrupuleusement les rendez-vous de suivi. Votre médecin surveillera l'efficacité du traitement et adaptera si nécessaire [2,18]. N'hésitez pas à signaler tout effet secondaire, même mineur.
Questions Fréquentes
Les fractures ostéoporotiques sont-elles héréditaires ?Partiellement. Si vos parents ont eu des fractures ostéoporotiques, votre risque est multiplié par deux [15]. Mais l'hérédité n'est pas une fatalité : une bonne hygiène de vie peut largement compenser ce risque génétique.
Peut-on guérir de l'ostéoporose ?
On ne guérit pas de l'ostéoporose, mais on peut la stabiliser et même améliorer la densité osseuse avec un traitement adapté [2,18]. L'objectif est de prévenir les fractures et maintenir votre qualité de vie.
Les hommes sont-ils concernés ?
Absolument ! Même si l'ostéoporose touche davantage les femmes, un homme sur cinq développera une fracture ostéoporotique après 50 ans [11]. Les hommes sont souvent diagnostiqués plus tardivement, ce qui aggrave le pronostic.
Faut-il arrêter le sport après une fracture ?
Au contraire ! L'activité physique adaptée est essentielle pour renforcer vos os et vos muscles [18]. Votre médecin et votre kinésithérapeute vous guideront dans le choix des activités appropriées.
Les traitements ont-ils des effets secondaires ?
Comme tous les médicaments, les traitements de l'ostéoporose peuvent avoir des effets secondaires [2,18]. Mais ils sont généralement bien tolérés et les bénéfices dépassent largement les risques. Parlez-en avec votre médecin.
Questions Fréquentes
Les fractures ostéoporotiques sont-elles héréditaires ?
Partiellement. Si vos parents ont eu des fractures ostéoporotiques, votre risque est multiplié par deux. Mais l'hérédité n'est pas une fatalité : une bonne hygiène de vie peut largement compenser ce risque génétique.
Peut-on guérir de l'ostéoporose ?
On ne guérit pas de l'ostéoporose, mais on peut la stabiliser et même améliorer la densité osseuse avec un traitement adapté. L'objectif est de prévenir les fractures et maintenir votre qualité de vie.
Les hommes sont-ils concernés ?
Absolument ! Même si l'ostéoporose touche davantage les femmes, un homme sur cinq développera une fracture ostéoporotique après 50 ans. Les hommes sont souvent diagnostiqués plus tardivement.
Faut-il arrêter le sport après une fracture ?
Au contraire ! L'activité physique adaptée est essentielle pour renforcer vos os et vos muscles. Votre médecin et votre kinésithérapeute vous guideront dans le choix des activités appropriées.
Les traitements ont-ils des effets secondaires ?
Comme tous les médicaments, les traitements de l'ostéoporose peuvent avoir des effets secondaires. Mais ils sont généralement bien tolérés et les bénéfices dépassent largement les risques.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Surpoids et obésité chez la femme : dépistage et accompagnement. HAS. 2024-2025.Lien
- [2] Ostéoporose : diagnostic et évolution. www.ameli.fr.Lien
- [3] La ménopause en France - Ministère de la santé. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
- [4] La ménopause en France - Ministère de la santé. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
- [5] Nouveau test de santé osseuse. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] La ménopause en France - Ministère de la santé. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Post de Sara CHABOUNI. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Screening for Osteoporosis to Prevent Fractures. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] Screening for Osteoporosis to Prevent Fractures: A systematic review. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [10] B Bouvard, E Legrand - Revue du Rhumatisme. Coûts des fractures ostéoporotiques sévères. 2024.Lien
- [11] AR ASSI, D COULIBALY. Fractures Ostéoporotiques: Données épidémiologiques et réalités anthropologiques. 2023.Lien
- [12] V Houel, C Philippoteaux. Les fractures périprothétiques de hanches sont-elles des fractures ostéoporotiques? 2024.Lien
- [13] S Zrour, SB Salem. La survie après fracture ostéoporotique de l'extrémité supérieure du fémur. 2024.Lien
- [14] R Atia - Hand Surgery and Rehabilitation. Les fractures ostéoporotiques du radius distal. 2024.Lien
- [15] A Remilaoui, N Zehraoui. Comorbidités et facteurs de risque associés aux fractures ostéoporotiques du fémur proximal. 2022.Lien
- [16] A Franck, S Piltz. Traitement chirurgical des fractures ostéoporotiques instables de l'anneau pelvien. 2022.Lien
- [17] E Legrand, R Peirolo. Causes et chronologie des décès après hospitalisation pour une fracture ostéoporotique. 2024.Lien
- [18] Ostéoporose - symptômes, causes, traitements et prévention. www.vidal.fr.Lien
- [19] Fractures et tassements vertébraux ostéoporotiques. rachis.paris.Lien
Publications scientifiques
- Coûts des fractures ostéoporotiques sévères (2024)1 citations
- Fractures Ostéoporotiques: Données épidémiologiques et réalités anthropologiques (Revue de littérature) (2023)
- Les fractures périprothétiques de hanches sont-elles des fractures ostéoporotiques? (2024)
- [HTML][HTML] La survie après fracture ostéoporotique de l'extrémité supérieure du fémur (2024)
- Les fractures ostéoporotiques du radius distal sont une source majeure de morbidité dans la population âgée constituant un fardeau significatif en matière de santé et … (2024)
Ressources web
- Ostéoporose : diagnostic et évolution (ameli.fr)
L'ostéoporose, souvent silencieuse, est révélée par une fracture après un traumatisme minime. Une ostéodensitométrie est utile dans certains cas.
- Ostéoporose - symptômes, causes, traitements et prévention (vidal.fr)
18 janv. 2024 — Avant la fracture, l'ostéoporose ne provoque pas de symptômes. Pour la diagnostiquer, le médecin demande un examen, appelé ostéodensitométrie, ...
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.