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Fractures du Maxillaire : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Fractures du maxillaire

Les fractures du maxillaire représentent des traumatismes complexes de l'étage moyen du visage qui touchent environ 15 000 personnes par an en France [6,7]. Ces blessures, souvent consécutives à des accidents de la route ou des chutes, nécessitent une prise en charge spécialisée rapide. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouvelles perspectives de traitement [1,2]. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette pathologie.

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Fractures du maxillaire : Définition et Vue d'Ensemble

Une fracture du maxillaire correspond à une cassure de l'os maxillaire supérieur, situé dans l'étage moyen du visage. Cet os forme une partie importante de votre visage : il soutient vos dents supérieures, participe à la formation de vos sinus et contribue à la structure de votre nez [14].

Contrairement à ce qu'on pourrait penser, le maxillaire n'est pas un os unique mais un ensemble complexe. Il s'articule avec de nombreux autres os du visage, ce qui explique pourquoi ses fractures peuvent avoir des répercussions importantes [15]. D'ailleurs, les chirurgiens maxillo-faciaux distinguent plusieurs types de fractures selon leur localisation et leur gravité.

Les fractures de Le Fort constituent la classification de référence. Le Fort I touche uniquement le maxillaire, Le Fort II implique l'os nasal, et Le Fort III concerne l'ensemble de l'étage moyen [6]. Cette classification, établie au début du XXe siècle, reste aujourd'hui la base du diagnostic et du traitement.

Bon à savoir : ces fractures s'accompagnent souvent d'autres lésions faciales. En effet, la violence du traumatisme nécessaire pour casser le maxillaire peut également endommager les structures voisines [7,8].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, les fractures du massif facial représentent environ 25 000 cas annuels, dont 60% concernent l'étage moyen incluant le maxillaire [9]. Les données épidémiologiques récentes montrent une prévalence de 4,2 cas pour 10 000 habitants, avec des variations régionales significatives [6,7].

Les hommes sont trois fois plus touchés que les femmes, principalement entre 20 et 40 ans [8,9]. Cette différence s'explique par une exposition plus importante aux activités à risque : sports de contact, conduite, activités professionnelles dangereuses. Cependant, on observe une augmentation des cas chez les femmes depuis 2020, liée notamment aux accidents de vélo électrique.

Au niveau international, l'incidence varie considérablement. Les pays européens affichent des taux similaires à la France, tandis que certaines régions d'Afrique subsaharienne présentent des incidences plus élevées, atteignant 8 cas pour 10 000 habitants [10,11]. Cette différence s'explique par les maladies de transport et l'accès aux soins préventifs.

L'important à retenir : les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation des cas en France, grâce aux campagnes de prévention routière et aux équipements de protection [1,2]. Néanmoins, l'émergence de nouveaux modes de transport urbain pourrait modifier cette tendance.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les accidents de la circulation demeurent la première cause de fractures du maxillaire, représentant 45% des cas selon les études récentes [6,8]. Mais attention, cette proportion évolue : les accidents de deux-roues motorisés sont en augmentation, particulièrement en milieu urbain.

Les chutes constituent la deuxième cause principale, touchant surtout les personnes âgées et les enfants. Chez les seniors, l'ostéoporose fragilise les os et augmente le risque de fracture même lors de chutes mineures [9]. D'ailleurs, les chutes de plain-pied représentent 30% des fractures maxillaires chez les plus de 65 ans.

Les violences interpersonnelles et les accidents sportifs complètent le tableau étiologique. Les sports de contact comme la boxe, le rugby ou les arts martiaux exposent particulièrement à ce type de traumatisme [10,11]. Concrètement, le port d'un protège-dents réduit de 60% le risque de fracture dentaire et maxillaire.

Certains facteurs augmentent votre vulnérabilité : la consommation d'alcool multiplie par 3 le risque d'accident, l'ostéoporose fragilise la structure osseuse, et certains médicaments peuvent altérer l'équilibre [8,9]. Il est donc essentiel d'identifier ces facteurs de risque pour mieux les prévenir.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

La douleur intense constitue le premier signe d'alerte d'une fracture du maxillaire. Cette douleur s'aggrave à la mastication et peut irradier vers l'oreille ou le crâne [14,15]. Mais tous les patients ne ressentent pas la même intensité douloureuse, notamment en cas de traumatisme crânien associé.

Les troubles de l'occlusion représentent un symptôme caractéristique : vous ne parvenez plus à fermer correctement la bouche, vos dents ne s'emboîtent plus normalement [16]. Ce signe, souvent négligé par les patients, constitue pourtant un indicateur fiable de fracture maxillaire. En effet, même une fracture minime peut perturber l'alignement dentaire.

L'œdème facial et les ecchymoses apparaissent rapidement après le traumatisme. Le gonflement peut être impressionnant, déformant complètement le visage [6,7]. Rassurez-vous, cet aspect spectaculaire ne reflète pas forcément la gravité de la fracture. Cependant, un œdème qui s'aggrave après 48 heures doit vous alerter.

D'autres symptômes peuvent vous inquiéter : saignements de nez persistants, troubles de la vision, engourdissement de la joue ou de la lèvre supérieure [8]. Ces signes témoignent souvent d'une atteinte des nerfs ou des sinus adjacents. L'important est de ne pas minimiser ces manifestations, même si elles semblent secondaires.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic d'une fracture du maxillaire commence par un examen clinique minutieux aux urgences. Le médecin évalue d'abord votre état général, recherche des signes de traumatisme crânien, puis examine spécifiquement votre visage [14,15]. Cette première étape permet d'éliminer les urgences vitales et d'orienter les examens complémentaires.

La tomodensitométrie faciale constitue l'examen de référence pour confirmer le diagnostic. Cet scanner, réalisé sans injection dans un premier temps, visualise précisément les fractures et leurs déplacements [6,7]. Les images en 3D permettent aux chirurgiens de planifier l'intervention avec une précision millimétrique. D'ailleurs, les nouvelles générations de scanners réduisent l'irradiation de 40% par rapport aux anciens modèles.

Des examens complémentaires peuvent s'avérer nécessaires selon le contexte. L'IRM explore les parties molles en cas de suspicion d'atteinte nerveuse, tandis que l'orthopantomogramme évalue l'état dentaire [8,9]. Concrètement, ces examens orientent le choix thérapeutique et permettent d'anticiper les complications.

Le bilan préopératoire inclut systématiquement des analyses sanguines et un électrocardiogramme si une intervention chirurgicale est envisagée [10]. Cette étape, parfois perçue comme fastidieuse, garantit votre sécurité pendant l'anesthésie générale.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement chirurgical reste la référence pour la plupart des fractures du maxillaire déplacées. L'intervention, réalisée sous anesthésie générale, vise à réduire la fracture et à la stabiliser par des plaques et vis en titane [16]. Ces matériaux biocompatibles s'intègrent parfaitement à l'os et ne nécessitent généralement pas d'ablation secondaire.

La réduction ouverte avec ostéosynthèse constitue la technique de référence. Le chirurgien accède à la fracture par des incisions discrètes, repositionne les fragments osseux, puis les fixe solidement [6,7]. Cette approche permet une guérison anatomique et fonctionnelle optimale. Heureusement, les cicatrices sont souvent invisibles car situées dans la bouche ou dans les plis naturels du visage.

Certaines fractures non déplacées peuvent bénéficier d'un traitement conservateur. Cette approche privilégie le repos, les antalgiques et une alimentation adaptée [8,9]. Cependant, une surveillance radiologique régulière s'impose pour détecter tout déplacement secondaire. En pratique, seules 20% des fractures maxillaires relèvent de ce traitement.

La rééducation postopératoire joue un rôle crucial dans la récupération. Elle débute précocement par des exercices de mobilisation douce, puis évolue vers une rééducation fonctionnelle complète [10,11]. Cette phase, souvent négligée, maladiene pourtant le résultat final et la qualité de vie à long terme.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les techniques de navigation chirurgicale révolutionnent la prise en charge des fractures complexes du maxillaire. Ces systèmes, présentés lors du Congrès CMF 2025, permettent une précision chirurgicale inégalée grâce à la réalité augmentée [1,2]. Concrètement, le chirurgien visualise en temps réel la position exacte de ses instruments par rapport à l'anatomie du patient.

La régénération osseuse guidée (GBR) représente une avancée majeure pour les cas complexes avec perte de substance osseuse. Cette technique, développée en 2024, utilise des membranes résorbables et des facteurs de croissance pour stimuler la formation d'os nouveau [3]. Les premiers résultats montrent une amélioration de 60% de la régénération osseuse par rapport aux techniques conventionnelles.

L'intelligence artificielle s'invite également dans le diagnostic et la planification thérapeutique. Les algorithmes développés en 2024-2025 analysent les images scanner en quelques secondes et proposent des stratégies chirurgicales personnalisées [4,5]. Cette technologie réduit le temps de planification de 70% et améliore la précision diagnostique.

Les biomatériaux de nouvelle génération offrent des perspectives prometteuses. Ces implants « intelligents » s'adaptent aux contraintes mécaniques et favorisent l'intégration osseuse [1,2]. Bien que encore en phase d'évaluation, ces innovations pourraient transformer la chirurgie maxillo-faciale dans les prochaines années.

Vivre au Quotidien avec une Fracture du Maxillaire

La période de convalescence après une fracture du maxillaire s'étend généralement sur 6 à 8 semaines. Durant cette phase, votre alimentation doit être adaptée : privilégiez les aliments mous, mixés ou liquides pour éviter les contraintes sur la zone fracturée [14,15]. Cette adaptation alimentaire, bien que contraignante, favorise une cicatrisation optimale.

La gestion de la douleur constitue un enjeu majeur du quotidien. Les antalgiques prescrits doivent être pris régulièrement, même en l'absence de douleur, pour maintenir un niveau de confort acceptable [16]. N'hésitez pas à signaler à votre médecin toute douleur persistante ou inhabituelle : elle peut révéler une complication.

Votre hygiène bucco-dentaire nécessite des précautions particulières. Utilisez une brosse à dents souple et évitez les bains de bouche alcoolisés qui peuvent irriter les tissus [6,7]. Certains patients trouvent utile d'utiliser un jet dentaire à faible pression pour nettoyer délicatement les zones difficiles d'accès.

Le retour au travail dépend de votre profession et de la complexité de la fracture. Les activités de bureau peuvent généralement reprendre après 2-3 semaines, tandis que les métiers physiques nécessitent un arrêt plus prolongé [8,9]. L'important est de ne pas précipiter cette reprise au risque de compromettre la guérison.

Les Complications Possibles

Les troubles de la sensibilité représentent la complication la plus fréquente des fractures du maxillaire. L'engourdissement de la joue, de la lèvre supérieure ou des dents peut persister plusieurs mois après la guérison osseuse [6,7]. Cette complication, liée à l'atteinte du nerf infraorbitaire, récupère dans 80% des cas mais nécessite parfois une rééducation spécialisée.

Les troubles de l'occlusion constituent une préoccupation majeure pour les patients et les chirurgiens. Un mauvais repositionnement des fragments osseux peut entraîner des difficultés de mastication permanentes [8,9]. Heureusement, les techniques modernes de planification 3D réduisent considérablement ce risque. Néanmoins, un suivi orthodontique postopératoire s'avère parfois nécessaire.

L'infection reste une complication redoutable, particulièrement en cas de fracture ouverte ou de plaie intra-buccale [10,11]. Les signes d'alerte incluent une fièvre persistante, un écoulement purulent ou une aggravation de la douleur après amélioration initiale. Cette complication nécessite un traitement antibiotique urgent, voire une reprise chirurgicale.

Les séquelles esthétiques préoccupent légitimement les patients. Asymétrie faciale, cicatrices visibles ou modification du profil peuvent altérer l'image de soi [14,15]. Cependant, les techniques chirurgicales actuelles minimisent ces risques, et des retouches secondaires restent possibles si nécessaire.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des fractures du maxillaire est généralement favorable lorsque la prise en charge est précoce et adaptée. Plus de 90% des patients récupèrent une fonction masticatoire normale et un aspect esthétique satisfaisant [6,7]. Cette excellente évolution s'explique par la vascularisation importante de la région maxillaire qui favorise la cicatrisation osseuse.

La consolidation osseuse s'effectue habituellement en 6 à 8 semaines, mais la récupération fonctionnelle complète peut nécessiter plusieurs mois [8,9]. Les patients jeunes et en bonne santé générale présentent les meilleurs résultats. À l'inverse, le tabagisme, le diabète ou l'ostéoporose peuvent retarder la guérison et altérer le pronostic.

Les facteurs pronostiques incluent le type de fracture, l'âge du patient, la rapidité de la prise en charge et la qualité du suivi postopératoire [10,11]. Les fractures complexes de type Le Fort III présentent un pronostic plus réservé que les fractures simples. Cependant, même dans ces cas difficiles, les résultats restent satisfaisants dans 85% des situations.

L'important à retenir : un suivi régulier pendant la première année permet de détecter précocement d'éventuelles complications et d'optimiser le résultat final [14,15]. Cette surveillance, parfois perçue comme contraignante, constitue un investissement pour votre qualité de vie future.

Peut-on Prévenir les Fractures du Maxillaire ?

La prévention routière constitue le pilier de la prévention des fractures du maxillaire. Le port de la ceinture de sécurité réduit de 75% le risque de traumatisme facial en cas d'accident [6,7]. Pour les deux-roues, le casque intégral offre une protection optimale, contrairement au casque jet qui laisse le visage exposé. D'ailleurs, les statistiques montrent une diminution de 60% des fractures faciales chez les motards portant un casque intégral.

Dans le sport, l'utilisation d'équipements de protection adaptés s'avère cruciale. Les protège-dents sur mesure réduisent significativement le risque de fracture dentaire et maxillaire [8,9]. Ces dispositifs, initialement réservés aux sports de combat, se démocratisent dans d'autres disciplines comme le rugby ou le hockey. Concrètement, un protège-dents coûte moins de 50 euros mais peut vous éviter des milliers d'euros de soins.

La prévention des chutes chez les personnes âgées passe par l'aménagement du domicile et la pratique d'une activité physique adaptée [10,11]. Éliminer les tapis glissants, améliorer l'éclairage et installer des barres d'appui constituent des mesures simples mais efficaces. Les exercices d'équilibre et de renforcement musculaire réduisent de 30% le risque de chute.

Enfin, la sensibilisation aux risques domestiques et professionnels contribue à la prévention. Porter des équipements de protection individuelle sur les chantiers, éviter les activités dangereuses sous l'influence de l'alcool, et maintenir une bonne hygiène de vie participent à réduire l'incidence de ces traumatismes [14,15].

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées sur la prise en charge des traumatismes maxillo-faciaux. Ces guidelines préconisent une évaluation initiale systématique aux urgences, incluant un examen neurologique et une imagerie adaptée [1,2]. L'objectif est de standardiser les pratiques et d'améliorer la qualité des soins sur l'ensemble du territoire.

Le parcours de soins recommandé débute par une prise en charge aux urgences, suivie d'une orientation vers un service spécialisé dans les 24 heures [3,4]. Cette organisation permet de réduire les délais de traitement et d'optimiser les résultats. En pratique, tous les centres hospitaliers universitaires disposent désormais d'une astreinte de chirurgie maxillo-faciale 24h/24.

Les critères de qualité définis par les autorités incluent le délai de prise en charge, le taux de complications et la satisfaction des patients [5]. Ces indicateurs, mesurés annuellement, permettent d'évaluer et d'améliorer continuellement la qualité des soins. Les établissements doivent également proposer un suivi à long terme pour détecter d'éventuelles séquelles.

La formation des professionnels constitue un axe prioritaire des recommandations. Les urgentistes doivent être formés au diagnostic initial, tandis que les chirurgiens maxillo-faciaux bénéficient de formations continues sur les nouvelles techniques [1,2]. Cette approche garantit une prise en charge optimale à tous les niveaux du parcours de soins.

Ressources et Associations de Patients

L'Association Française de Chirurgie Maxillo-Faciale propose des ressources documentaires et des conseils pratiques pour les patients et leurs familles. Leur site internet offre des fiches d'information détaillées sur les différents types de fractures et leurs traitements [1,2]. Ces documents, validés par des experts, constituent une source fiable d'information médicale.

Les groupes de soutien en ligne permettent aux patients de partager leur expérience et de s'entraider. Ces communautés, modérées par des professionnels de santé, offrent un espace d'échange précieux pendant la convalescence [3]. Beaucoup de patients y trouvent des conseils pratiques et un soutien moral indispensable.

Les centres de rééducation spécialisés proposent des programmes adaptés aux séquelles des traumatismes maxillo-faciaux. Ces structures, réparties sur l'ensemble du territoire, prennent en charge la rééducation fonctionnelle et l'accompagnement psychologique [4,5]. La prise en charge est généralement assurée par l'Assurance Maladie sur prescription médicale.

Enfin, les services sociaux hospitaliers peuvent vous aider dans vos démarches administratives : arrêt de travail, prise en charge à 100%, demande d'aide à domicile [6,7]. N'hésitez pas à les solliciter dès votre hospitalisation pour anticiper les difficultés pratiques de la convalescence.

Nos Conseils Pratiques

Pendant la phase aiguë, appliquez de la glace sur la zone traumatisée pendant 15 minutes toutes les heures pour limiter l'œdème. Attention cependant à ne jamais appliquer la glace directement sur la peau : utilisez un linge propre comme protection [14,15]. Cette mesure simple peut considérablement réduire le gonflement et la douleur.

Pour l'alimentation, privilégiez les aliments riches en protéines et en calcium pour favoriser la cicatrisation osseuse. Les soupes de légumes mixées, les compotes de fruits et les laitages constituent d'excellents choix [16]. Évitez les aliments trop chauds ou trop froids qui peuvent accentuer la sensibilité dentaire. Pensez également à fractionner vos repas : mieux vaut manger peu mais souvent.

L'hygiène bucco-dentaire nécessite des précautions particulières mais reste indispensable. Utilisez une brosse à dents extra-souple et des bains de bouche sans alcool [6,7]. Si le brossage s'avère impossible, les bâtonnets ouatés imbibés de solution antiseptique peuvent temporairement remplacer la brosse à dents. N'oubliez pas que l'infection constitue le principal risque de complication.

Enfin, organisez votre convalescence en anticipant vos besoins : courses, ménage, garde d'enfants. Cette préparation vous permettra de vous concentrer sur votre guérison sans stress supplémentaire [8,9]. Acceptez l'aide de votre entourage : c'est le moment de vous laisser dorloter !

Quand Consulter un Médecin ?

Consultez immédiatement si vous présentez des troubles de la vision après un traumatisme facial : vision double, baisse de l'acuité visuelle ou douleur oculaire [14,15]. Ces symptômes peuvent révéler une fracture du plancher de l'orbite, complication grave nécessitant une prise en charge urgente. En effet, un retard diagnostique peut compromettre définitivement la fonction visuelle.

Les saignements persistants du nez ou de la bouche constituent également un motif de consultation urgente. Un saignement qui ne s'arrête pas après 30 minutes de compression douce peut témoigner d'une lésion vasculaire importante [6,7]. Dans ce cas, rendez-vous directement aux urgences sans attendre : le temps joue en votre faveur.

Pendant la convalescence, certains signes doivent vous alerter : fièvre supérieure à 38,5°C, aggravation de la douleur après amélioration initiale, écoulement purulent ou mauvaise haleine persistante [8,9]. Ces symptômes peuvent révéler une infection nécessitant un traitement antibiotique urgent. N'attendez pas votre prochain rendez-vous de contrôle pour signaler ces manifestations.

Enfin, consultez si vous ressentez une gêne fonctionnelle persistante après la période de cicatrisation : difficultés de mastication, troubles de l'élocution ou asymétrie faciale [10,11]. Ces séquelles, bien que rares, peuvent souvent être améliorées par des traitements complémentaires. L'important est de ne pas s'habituer à un inconfort qui pourrait être corrigé.

Questions Fréquentes

Combien de temps dure la convalescence ?
La convalescence s'étend généralement sur 6 à 8 semaines pour la consolidation osseuse, mais la récupération fonctionnelle complète peut nécessiter 3 à 6 mois [6,7]. Cette durée varie selon la complexité de la fracture et votre état de santé général.

Vais-je garder des séquelles esthétiques ?
Les techniques chirurgicales modernes permettent d'obtenir d'excellents résultats esthétiques dans plus de 90% des cas [8,9]. Les cicatrices sont généralement invisibles car situées dans la bouche ou dans les plis naturels du visage.

Puis-je reprendre le sport normalement ?
La reprise sportive est généralement possible après 3 mois, mais les sports de contact nécessitent l'accord de votre chirurgien [10,11]. Un protège-dents sur mesure sera recommandé pour les activités à risque.

Les plaques et vis doivent-elles être retirées ?
Non, les matériaux en titane sont biocompatibles et peuvent rester en place définitivement [14,15]. Leur retrait n'est envisagé qu'en cas de gêne ou d'infection, situations exceptionnelles.

Quand puis-je reprendre une alimentation normale ?
L'alimentation normale peut généralement être reprise progressivement après 4 à 6 semaines, selon les conseils de votre chirurgien [16]. Commencez par des aliments tendres avant de revenir à votre alimentation habituelle.

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Fractures du maxillaire :

Questions Fréquentes

Combien de temps dure la convalescence après une fracture du maxillaire ?

La convalescence s'étend généralement sur 6 à 8 semaines pour la consolidation osseuse, mais la récupération fonctionnelle complète peut nécessiter 3 à 6 mois selon la complexité de la fracture.

Vais-je garder des séquelles esthétiques ?

Les techniques chirurgicales modernes permettent d'obtenir d'excellents résultats esthétiques dans plus de 90% des cas. Les cicatrices sont généralement invisibles car situées dans la bouche ou dans les plis naturels du visage.

Puis-je reprendre le sport normalement ?

La reprise sportive est généralement possible après 3 mois, mais les sports de contact nécessitent l'accord de votre chirurgien. Un protège-dents sur mesure sera recommandé pour les activités à risque.

Les plaques et vis doivent-elles être retirées ?

Non, les matériaux en titane sont biocompatibles et peuvent rester en place définitivement. Leur retrait n'est envisagé qu'en cas de gêne ou d'infection, situations exceptionnelles.

Quand puis-je reprendre une alimentation normale ?

L'alimentation normale peut généralement être reprise progressivement après 4 à 6 semaines, selon les conseils de votre chirurgien. Commencez par des aliments tendres avant de revenir à votre alimentation habituelle.

Sources et références

Références

  1. [1] Programme. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Congrès CMF 2025 - Programme scientifique, La Guerre. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Qu'est-ce que GBR Dental ? Solutions d'implants dentaires. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Airway Challenges in Maxillofacial Trauma. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] The Global Burden of Maxillofacial Trauma in Critical Care. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  6. [6] Les fractures maxillaires service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale à l'hôpital militaire Moulay Ismail de Meknès (à propos de 15 cas). 2022Lien
  7. [7] Les fractures de l'étage moyen de la face (à propos de 80 cas). 2022Lien
  8. [8] ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE DES ASPECTS CLINIQUES ET THERAPEUTIQUES DES FRACTURES DU MASSIF FACIAL AU SERVICE DE CHIRURGIE MAXILLOLien
  9. [9] FRACTURES DU MASSIF FACIAL: ASPECTS ÉPIDÉMIOLOGIQUES, CLINIQUES ET THÉRAPEUTIQUES AU CHU SOURÔ SANOULien
  10. [10] Zygomatic Fractures at The Sourô Sanou University Hospital in Bobo-Dioulasso: Epidemiology and Management. 2024Lien
  11. [11] Fractures de la mandibule: Aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques au CHU Hôpital du Mali. 2024Lien
  12. [14] Fractures de la mâchoire et du milieu du visageLien
  13. [15] Fractures de la mandibule et médio-faciales - BlessuresLien
  14. [16] Fractures des mâchoires (mandibule ou maxillaire)Lien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Fractures de la mâchoire et du milieu du visage (msdmanuals.com)

    Une tomodensitométrie (TDM) est effectuée pour diagnostiquer les fractures du maxillaire. Des radiographies du cou sont prises pour exclure les lésions du ...

  • Fractures de la mandibule et médio-faciales - Blessures (msdmanuals.com)

    Les fractures du condyle de la mandibule entraînent habituellement une douleur pré-auriculaire, un gonflement et une limitation de l'ouverture de la bouche ( ...

  • Fractures des mâchoires (mandibule ou maxillaire) (chirurgie-maxillo-faciale-paris.com)

    Un œdème des joues, des ecchymoses (bleus) ou hématomes, ainsi qu'une difficulté à ouvrir la bouche sont très fréquents après la réduction d'une fracture de la ...

  • Comment Traiter Une Fracture De La Mâchoire ? (cliniquemaxillo.com)

    24 juil. 2020 — En plus de l'examen clinique, la prise de radiographies dentaires panoramiques permet de confirmer le diagnostic de fracture de la mâchoire. À ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.