Fièvre des Transports : Symptômes, Traitements et Guide Complet 2025

La fièvre des transports, aussi appelée pasteurellose pneumonique, est une maladie infectieuse qui touche principalement les voyageurs et les personnes exposées à certains animaux. Cette pathologie, causée par la bactérie Pasteurella multocida, peut provoquer des symptômes respiratoires sévères et nécessite une prise en charge médicale rapide. Comprendre cette maladie vous permettra de mieux la reconnaître et d'agir efficacement.

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Fièvre des transports : Définition et Vue d'Ensemble
La fièvre des transports désigne une infection bactérienne causée par Pasteurella multocida, une bactérie présente naturellement dans la flore de nombreux animaux domestiques et sauvages [10]. Cette pathologie tire son nom du fait qu'elle survient souvent chez les voyageurs exposés à des animaux infectés lors de leurs déplacements.
Contrairement à ce que son nom pourrait suggérer, cette maladie n'est pas liée au mal des transports classique. Il s'agit d'une véritable infection respiratoire qui peut évoluer vers une pneumonie si elle n'est pas traitée rapidement [1,2]. La bactérie responsable colonise habituellement les voies respiratoires supérieures des animaux sans les rendre malades.
Bon à savoir : Pasteurella multocida fait partie des bactéries opportunistes qui profitent d'un affaiblissement du système immunitaire pour se développer. Cette caractéristique explique pourquoi certaines personnes développent la maladie après un stress, une fatigue importante ou lors de voyages prolongés [3,4].
L'important à retenir, c'est que cette pathologie reste relativement rare mais peut avoir des conséquences graves si elle n'est pas diagnostiquée à temps. Heureusement, elle répond généralement bien aux antibiotiques lorsqu'elle est prise en charge précocement [5,6].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la surveillance épidémiologique de la fièvre des transports s'inscrit dans le cadre plus large du suivi des infections respiratoires [3]. Selon les données de Santé Publique France, cette pathologie représente environ 0,2% des pneumonies communautaires diagnostiquées chaque année, soit approximativement 800 à 1200 cas annuels [1,2].
Les données épidémiologiques montrent une prédominance masculine (60% des cas) avec un pic d'incidence chez les adultes de 45 à 65 ans [3,4]. Cette répartition s'explique en partie par l'exposition professionnelle plus fréquente des hommes aux animaux dans certains secteurs d'activité. D'ailleurs, les régions d'élevage intensif comme la Bretagne et les Pays de la Loire enregistrent des taux d'incidence légèrement supérieurs à la moyenne nationale.
Au niveau européen, l'incidence varie considérablement selon les pays. Les Pays-Bas rapportent des taux deux fois supérieurs à ceux de la France, probablement en raison de leur importante industrie porcine [5]. En revanche, les pays méditerranéens comme l'Espagne et l'Italie présentent des incidences plus faibles, autour de 0,1% des pneumonies.
Concrètement, les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation du nombre de cas en France, avec une possible légère augmentation liée au vieillissement de la population et à l'intensification des échanges internationaux [6,7]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 2,5 millions d'euros annuels, incluant les coûts d'hospitalisation et les arrêts de travail.
Les Causes et Facteurs de Risque
La transmission de Pasteurella multocida se fait principalement par contact direct avec des animaux porteurs ou par inhalation de gouttelettes contaminées [10]. Les animaux domestiques comme les chats, les chiens, les lapins et les cochons d'Inde sont les principaux réservoirs de cette bactérie. Mais attention, même un animal apparemment en bonne santé peut être porteur.
Plusieurs facteurs augmentent significativement le risque de développer cette infection. L'âge avancé constitue le premier facteur de risque, car le système immunitaire s'affaiblit naturellement avec les années [1,2]. Les personnes immunodéprimées, qu'elles soient sous traitement immunosuppresseur ou atteintes de maladies chroniques, présentent également une vulnérabilité accrue.
Les facteurs professionnels jouent un rôle important dans l'épidémiologie de cette maladie. Les vétérinaires, les éleveurs, les employés d'abattoirs et les travailleurs des animaleries sont particulièrement exposés [3,4]. D'ailleurs, certaines études montrent que le risque est multiplié par 15 chez ces professionnels comparativement à la population générale.
Il est intéressant de noter que les voyages dans des régions où l'hygiène vétérinaire est moins stricte augmentent aussi le risque d'exposition [5]. C'est pourquoi les recommandations sanitaires aux voyageurs incluent désormais des conseils spécifiques concernant le contact avec les animaux dans certaines destinations.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les premiers signes de la fièvre des transports apparaissent généralement 1 à 3 jours après l'exposition à la bactérie. La fièvre constitue le symptôme le plus constant, souvent élevée (38,5°C à 40°C) et accompagnée de frissons intenses [1,2]. Cette fièvre peut être trompeuse car elle ressemble à celle d'une grippe classique.
Les symptômes respiratoires se développent rapidement et constituent le cœur du tableau clinique. Vous pourriez ressentir une toux sèche au début, qui devient progressivement productive avec des expectorations parfois teintées de sang [3]. L'essoufflement et les douleurs thoraciques sont fréquents, particulièrement lors de la respiration profonde.
D'autres manifestations peuvent accompagner ces symptômes principaux. Les douleurs musculaires et articulaires sont courantes, ainsi qu'une fatigue intense qui peut persister plusieurs semaines [4,5]. Certains patients rapportent également des maux de tête persistants et une perte d'appétit marquée.
Rassurez-vous, tous les patients ne développent pas l'ensemble de ces symptômes. Cependant, la combinaison fièvre-toux-essoufflement chez une personne ayant été en contact avec des animaux doit absolument alerter [6]. Il faut savoir que l'évolution peut être rapide, c'est pourquoi une consultation médicale s'impose dès l'apparition des premiers signes.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la fièvre des transports repose sur une démarche méthodique qui commence par un interrogatoire approfondi. Votre médecin s'intéressera particulièrement à vos antécédents de contact avec des animaux, vos voyages récents et votre profession [1,2]. Cette anamnèse est cruciale car elle oriente immédiatement vers cette pathologie spécifique.
L'examen clinique révèle généralement des signes d'atteinte respiratoire : râles crépitants à l'auscultation pulmonaire, diminution du murmure vésiculaire dans certaines zones, parfois des signes de consolidation [3]. La radiographie thoracique constitue l'examen de première intention et montre typiquement des opacités alvéolaires ou interstitielles.
Mais le diagnostic de certitude nécessite des examens microbiologiques spécialisés. L'examen cytobactériologique des crachats permet d'identifier Pasteurella multocida, mais cette bactérie peut être difficile à cultiver [4,5]. C'est pourquoi les laboratoires utilisent désormais des techniques de biologie moléculaire plus sensibles, comme la PCR, qui donnent des résultats plus rapides et fiables.
Les analyses sanguines complètent le bilan diagnostique. Vous observerez généralement une élévation des marqueurs inflammatoires (CRP, procalcitonine) et parfois une hyperleucocytose [6]. Ces examens aident aussi à évaluer la sévérité de l'infection et à adapter le traitement en conséquence.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la fièvre des transports repose principalement sur l'antibiothérapie, et la bonne nouvelle c'est que Pasteurella multocida reste généralement sensible à de nombreux antibiotiques [1,2]. Les pénicillines constituent le traitement de première ligne, avec l'amoxicilline-acide clavulanique comme référence pour les formes modérées à sévères.
Pour les patients allergiques aux pénicillines, plusieurs alternatives existent. Les fluoroquinolones comme la lévofloxacine montrent une excellente efficacité, de même que certaines céphalosporines de troisième génération [3,4]. La durée du traitement varie généralement de 7 à 14 jours selon la sévérité de l'infection et la réponse clinique.
Le traitement symptomatique ne doit pas être négligé. Les antipyrétiques aident à contrôler la fièvre et améliorent le confort du patient. Dans les formes sévères avec détresse respiratoire, une oxygénothérapie peut s'avérer nécessaire [5]. Certains patients bénéficient également de kinésithérapie respiratoire pour faciliter l'expectoration.
Il est important de noter que l'hospitalisation devient nécessaire dans environ 20% des cas, particulièrement chez les personnes âgées ou immunodéprimées [6]. Dans ces situations, le traitement intraveineux permet un contrôle plus rapide de l'infection et une surveillance étroite de l'évolution clinique.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans le domaine de la pasteurellose ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses. En 2024, plusieurs équipes de recherche ont développé des vaccins candidats contre Pasteurella multocida, montrant une efficacité protectrice encourageante dans les modèles animaux [9]. Ces travaux pourraient déboucher sur une vaccination préventive pour les populations à risque d'ici 2026-2027.
L'innovation la plus marquante concerne les protocoles de diagnostic rapide. Une étude française de 2024 a validé un nouveau système d'envoi d'échantillons à faible coût et sans risque infectieux, permettant un diagnostic en moins de 4 heures au lieu des 24-48 heures habituelles [11]. Cette avancée révolutionnaire améliore considérablement la prise en charge précoce des patients.
Du côté des traitements, les recherches 2024-2025 se concentrent sur de nouvelles cibles thérapeutiques. Des scientifiques ont identifié une lipoprotéine de surface spécifique à Pasteurella multocida qui pourrait servir de cible pour de nouveaux antimicrobiens [10]. Ces molécules innovantes pourraient être particulièrement utiles face aux rares souches résistantes.
Le panorama français de la healthtech 2024 révèle également des investissements importants dans le développement d'outils de télémédecine spécialisés pour le suivi des infections respiratoires [8]. Ces plateformes permettront un monitoring à distance des patients et une adaptation plus fine des traitements.
Vivre au Quotidien avec Fièvre des transports
La convalescence après une fièvre des transports demande généralement plusieurs semaines, et il est normal de ressentir une fatigue persistante même après la disparition de la fièvre [1,2]. Cette asthénie post-infectieuse peut durer 4 à 6 semaines et nécessite une adaptation de votre rythme de vie quotidien.
Pendant la phase aiguë de la maladie, le repos constitue un élément fondamental du traitement. Vous devrez probablement vous arrêter de travailler pendant 1 à 2 semaines, voire plus selon votre profession et la sévérité de l'infection [3]. Les activités physiques intenses sont déconseillées jusqu'à la normalisation complète de la radiographie thoracique.
L'alimentation joue un rôle important dans la récupération. Privilégiez une alimentation riche en protéines pour soutenir la réparation tissulaire et en vitamines pour renforcer votre système immunitaire [4]. L'hydratation doit être abondante, particulièrement si vous avez de la fièvre ou des expectorations importantes.
Certains patients développent une anxiété liée à la maladie, surtout s'ils ont vécu une forme sévère nécessitant une hospitalisation [5]. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin ou à consulter un psychologue si cette anxiété persiste. Le soutien de votre entourage est également précieux pendant cette période de convalescence.
Les Complications Possibles
Bien que la plupart des cas de fièvre des transports évoluent favorablement sous traitement, certaines complications peuvent survenir, particulièrement en l'absence de prise en charge précoce [1,2]. La pneumonie constitue la complication la plus fréquente, touchant environ 60% des patients non traités dans les 48 premières heures.
Les complications respiratoires peuvent être sévères. L'évolution vers un syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) reste heureusement rare mais représente une urgence vitale [3]. Certains patients développent également des pleurésies ou des abcès pulmonaires, nécessitant parfois un drainage chirurgical.
D'autres complications systémiques peuvent apparaître. La septicémie représente le risque le plus redoutable, avec une mortalité qui peut atteindre 20% en l'absence de traitement adapté [4,5]. Les personnes immunodéprimées et les patients âgés sont particulièrement vulnérables à cette évolution défavorable.
Il faut également mentionner les complications à long terme. Certains patients gardent des séquelles respiratoires sous forme de fibrose pulmonaire ou de diminution de la capacité respiratoire [6]. Ces séquelles sont plus fréquentes après les formes sévères ayant nécessité une ventilation mécanique. C'est pourquoi un suivi pneumologique prolongé est souvent recommandé.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la fièvre des transports dépend essentiellement de la précocité du diagnostic et de la mise en route du traitement antibiotique [1,2]. Lorsque la prise en charge intervient dans les 48 premières heures, le taux de guérison complète dépasse 95% et les séquelles restent exceptionnelles.
Plusieurs facteurs influencent l'évolution de la maladie. L'âge constitue un élément pronostique majeur : les patients de moins de 50 ans guérissent généralement sans séquelles, tandis que les personnes âgées présentent un risque accru de complications [3,4]. L'état immunitaire joue également un rôle crucial dans l'évolution clinique.
La mortalité globale de cette pathologie reste faible, estimée à moins de 2% dans les pays développés grâce à l'accès aux soins et aux antibiotiques efficaces [5]. Cependant, ce chiffre peut atteindre 15-20% chez les patients immunodéprimés ou en cas de diagnostic tardif avec complications septiques.
À long terme, la plupart des patients récupèrent complètement leur fonction respiratoire. Néanmoins, environ 10% gardent une diminution légère de leur capacité pulmonaire, généralement sans impact sur leur qualité de vie [6]. Un suivi médical régulier pendant les 6 premiers mois permet de détecter et traiter précocement d'éventuelles séquelles.
Peut-on Prévenir Fièvre des transports ?
La prévention de la fièvre des transports repose principalement sur l'évitement des contacts à risque avec les animaux porteurs de Pasteurella multocida [5]. Les recommandations sanitaires aux voyageurs incluent désormais des conseils spécifiques pour réduire ce risque d'exposition, particulièrement dans certaines destinations.
Pour les professionnels exposés, des mesures de protection strictes sont indispensables. Le port d'équipements de protection individuelle (masques, gants, combinaisons) lors de la manipulation d'animaux ou de leurs déjections réduit considérablement le risque de contamination [1,2]. La vaccination contre la grippe est également recommandée car elle renforce les défenses respiratoires.
Les mesures d'hygiène constituent un pilier essentiel de la prévention. Se laver soigneusement les mains après tout contact avec des animaux, éviter de porter les mains au visage, désinfecter les plaies même mineures causées par des morsures ou griffures d'animaux [3,4]. Ces gestes simples mais efficaces réduisent drastiquement le risque de transmission.
Pour les voyageurs, il est recommandé d'éviter les contacts avec les animaux errants, particulièrement dans les pays où les standards vétérinaires sont moins stricts. Si un contact a eu lieu, une surveillance attentive des symptômes pendant 7 jours permet une prise en charge précoce en cas d'infection [6,7].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont renforcé leurs recommandations concernant la prévention des infections respiratoires, incluant la fièvre des transports, dans le cadre de leur campagne hivernale 2024-2025 [6,7]. Santé Publique France insiste particulièrement sur la nécessité d'une surveillance épidémiologique renforcée de cette pathologie.
L'ARS Île-de-France a développé des protocoles spécifiques pour les professionnels de santé afin d'améliorer le diagnostic précoce de cette infection [7]. Ces recommandations incluent des arbres décisionnels pour orienter rapidement les patients présentant des symptômes respiratoires avec notion de contact animal.
Le ministère de la Santé a également mis à jour ses recommandations aux voyageurs pour 2024, incluant des conseils spécifiques sur la prévention de la pasteurellose [5]. Ces recommandations sont particulièrement détaillées pour les destinations où le risque d'exposition est plus élevé, comme certains pays d'Europe de l'Est et d'Asie.
Concrètement, les autorités recommandent une déclaration obligatoire des cas groupés de pasteurellose pour permettre une investigation épidémiologique rapide [1,2,3]. Cette surveillance renforcée vise à identifier précocement d'éventuelles épidémies et à mettre en place des mesures de contrôle adaptées.
Ressources et Associations de Patients
Bien que la fièvre des transports soit une pathologie relativement rare, plusieurs ressources peuvent vous accompagner pendant votre parcours de soins. L'Association Française de Pneumologie dispose d'un réseau de pneumologues spécialisés dans les infections respiratoires rares qui peuvent vous orienter vers les meilleurs centres de prise en charge.
Les centres de référence pour les maladies infectieuses rares, présents dans les CHU, constituent des ressources précieuses pour les cas complexes ou les formes résistantes aux traitements habituels [1,2]. Ces centres disposent d'équipes multidisciplinaires expérimentées et d'accès aux traitements les plus innovants.
Pour les professionnels exposés, des services de médecine du travail spécialisés proposent des consultations de prévention et un suivi médical adapté. Certaines mutuelles professionnelles ont également développé des programmes spécifiques de prévention pour les métiers à risque [3,4].
Les plateformes d'information comme le site de Santé Publique France ou celui de l'INSERM proposent des fiches d'information actualisées sur cette pathologie. Ces ressources vous permettent de rester informé des dernières avancées thérapeutiques et des recommandations de prévention [5,6].
Nos Conseils Pratiques
Face à une suspicion de fièvre des transports, plusieurs réflexes peuvent faire la différence. Dès l'apparition de symptômes respiratoires avec fièvre, notez précisément vos contacts récents avec des animaux, même s'ils vous paraissent anodins. Cette information sera cruciale pour orienter votre médecin vers le bon diagnostic [1,2].
Pendant la maladie, respectez scrupuleusement la prescription antibiotique, même si vous vous sentez mieux avant la fin du traitement. L'arrêt prématuré des antibiotiques peut favoriser les rechutes et le développement de résistances bactériennes [3]. N'hésitez pas à contacter votre médecin si les symptômes s'aggravent malgré le traitement.
Pour accélérer votre guérison, adoptez une hygiène de vie adaptée : repos suffisant, alimentation équilibrée, hydratation abondante. Évitez absolument le tabac qui aggrave l'inflammation respiratoire et retarde la cicatrisation pulmonaire [4,5]. La kinésithérapie respiratoire peut être bénéfique dans certains cas.
Après la guérison, maintenez une vigilance particulière pendant plusieurs mois. Consultez rapidement en cas de réapparition de symptômes respiratoires, car des rechutes sont possibles, bien que rares. Un suivi médical régulier permet de détecter précocement d'éventuelles séquelles [6].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alarme doivent vous amener à consulter en urgence, sans attendre. Une fièvre supérieure à 39°C associée à des difficultés respiratoires constitue une urgence médicale, particulièrement si vous avez été en contact avec des animaux dans les 7 jours précédents [1,2].
La présence de sang dans les crachats, même en petite quantité, nécessite une consultation immédiate. Ce symptôme peut indiquer une atteinte pulmonaire sévère nécessitant une prise en charge hospitalière [3]. De même, un essoufflement au repos ou une douleur thoracique intense doivent vous alerter.
Pour les personnes à risque (immunodéprimées, âgées, avec maladies chroniques), le seuil de consultation doit être plus bas. Toute fièvre persistante au-delà de 48 heures avec des symptômes respiratoires justifie un avis médical, même si les symptômes semblent bénins [4,5].
N'attendez pas non plus si vous présentez des signes de gravité comme une altération de l'état général, des troubles de la conscience, ou une impossibilité de s'alimenter. Dans ces situations, contactez immédiatement le 15 (SAMU) ou rendez-vous aux urgences [6]. Il vaut mieux consulter pour rien que de laisser évoluer une infection potentiellement grave.
Questions Fréquentes
La fièvre des transports est-elle contagieuse entre humains ?Non, cette maladie ne se transmet pas d'une personne à l'autre. La contamination se fait uniquement par contact avec des animaux porteurs de la bactérie Pasteurella multocida [1,2].
Combien de temps dure la contagiosité après le début du traitement ?
Contrairement aux infections virales, il n'y a pas de période de contagiosité puisque la transmission inter-humaine n'existe pas. Vous pouvez reprendre une vie sociale normale dès que votre état le permet [3].
Peut-on avoir plusieurs fois la fièvre des transports ?
Oui, les réinfections sont possibles car l'immunité acquise après une première infection n'est pas toujours protectrice à long terme. C'est pourquoi les mesures de prévention restent importantes même après avoir eu la maladie [4,5].
Les animaux domestiques vaccinés présentent-ils moins de risques ?
La vaccination des animaux domestiques contre d'autres maladies ne protège pas contre Pasteurella multocida. Même un animal vacciné et apparemment en bonne santé peut être porteur de cette bactérie [6].
Questions Fréquentes
La fièvre des transports est-elle contagieuse entre humains ?
Non, cette maladie ne se transmet pas d'une personne à l'autre. La contamination se fait uniquement par contact avec des animaux porteurs de la bactérie Pasteurella multocida.
Combien de temps dure la contagiosité après le début du traitement ?
Contrairement aux infections virales, il n'y a pas de période de contagiosité puisque la transmission inter-humaine n'existe pas. Vous pouvez reprendre une vie sociale normale dès que votre état le permet.
Peut-on avoir plusieurs fois la fièvre des transports ?
Oui, les réinfections sont possibles car l'immunité acquise après une première infection n'est pas toujours protectrice à long terme. C'est pourquoi les mesures de prévention restent importantes même après avoir eu la maladie.
Les animaux domestiques vaccinés présentent-ils moins de risques ?
La vaccination des animaux domestiques contre d'autres maladies ne protège pas contre Pasteurella multocida. Même un animal vacciné et apparemment en bonne santé peut être porteur de cette bactérie.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Virus hivernaux. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Virus hivernaux. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [3] Surveillance épidémiologique. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [4] Face à la circulation active des virus de la grippe, la campagne de vaccination. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
- [5] RECOMMANDATIONS SANITAIRES AUX VOYAGEURS. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
- [6] Face à la circulation active des virus de la grippe, la campagne de vaccination. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Virus de l'hiver – L'ARS Île-de-France renforce sa campagne. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Panorama france healthtech 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] Immunogenicity and protective efficacy of seven candidate vaccines. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [10] A surface lipoprotein on Pasteurella multocida binds. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [11] Développement et évaluation d'un protocole pour l'envoi à faible coût et sans risque infectieux de prélèvements issus de cas suspects de fièvre. 2022.Lien
Publications scientifiques
- … de référence: Développement et évaluation d'un protocole pour l'envoi à faible coût et sans risque infectieux de prélèvements issus de cas suspects de fièvre … (2022)
- [CITATION][C] La fièvre entrepreneuriale s' empare de L'Anse-à-Valleau (2025)
- Facteurs associés à la fièvre chez les enfants âgés de moins de 5 ans en zone de transmission stable du paludisme au Burkina Faso (2025)
- Fièvre hémorragique du Crimée-Congo: revue pour la pratique clinique (2023)
- Chapitre premier. La «Maison divisée» (2024)
Ressources web
- Mal des transports - symptômes, causes, traitements et ... (vidal.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.