Érosion du Col Utérin : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

L'érosion du col utérin, aussi appelée ectropion cervical, touche de nombreuses femmes sans qu'elles le sachent. Cette pathologie bénigne se caractérise par l'extension de l'épithélium glandulaire du canal cervical vers l'extérieur du col. Bien que souvent asymptomatique, elle peut parfois causer des saignements ou des pertes inhabituelles. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie courante.

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Érosion du col utérin : Définition et Vue d'Ensemble
L'érosion du col utérin est une pathologie gynécologique fréquente qui concerne l'épithélium cervical. Concrètement, il s'agit d'une extension de la muqueuse glandulaire du canal cervical vers la partie externe du col de l'utérus [15,16].
Mais attention, le terme "érosion" peut prêter à confusion. En réalité, il n'y a pas de véritable érosion ou d'ulcération des tissus. L'ectropion cervical - son nom médical plus précis - correspond plutôt à un déplacement de cellules normalement situées à l'intérieur du canal cervical [17].
Cette pathologie se présente sous forme d'une zone rouge et granuleuse autour de l'orifice cervical externe. L'important à retenir : cette maladie est généralement bénigne et ne présente aucun risque de transformation maligne. D'ailleurs, beaucoup de femmes vivent avec sans même s'en apercevoir [15].
Bon à savoir : l'érosion du col utérin peut être congénitale (présente dès la naissance) ou acquise au cours de la vie. Les variations hormonales, notamment pendant la grossesse ou la prise de contraceptifs oraux, peuvent favoriser son apparition [16,17].
Épidémiologie en France et dans le Monde
L'érosion du col utérin représente l'une des pathologies gynécologiques les plus fréquentes chez les femmes en âge de procréer. En France, les données épidémiologiques récentes montrent une prévalence significative de cette maladie [1,9].
Selon les études françaises les plus récentes, l'ectropion cervical touche environ 15 à 20% des femmes entre 15 et 35 ans [11,12]. Cette prévalence varie considérablement selon l'âge : elle atteint son pic chez les femmes de 20 à 25 ans, puis diminue progressivement avec l'âge [9,14].
Les données du dépistage organisé du cancer du col de l'utérus révèlent des variations régionales intéressantes. Les régions du Sud de la France présentent une prévalence légèrement supérieure, possiblement liée à des facteurs environnementaux ou génétiques [11,14]. D'ailleurs, l'amélioration des programmes de dépistage a permis une meilleure détection de ces lésions bénignes [12].
Au niveau international, l'érosion du col utérin montre des variations importantes selon les populations. Les pays en développement rapportent des prévalences plus élevées, atteignant parfois 30 à 40% chez les jeunes femmes [9,11]. Cette différence s'explique notamment par l'âge précoce des premiers rapports sexuels et les grossesses multiples [12,14].
L'évolution temporelle sur les dix dernières années montre une stabilisation de la prévalence en France, grâce à l'amélioration de l'accès aux soins gynécologiques et à la contraception [1,9]. Cependant, les innovations en matière de dépistage numérique pourraient modifier ces données dans les années à venir [4].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de l'érosion du col utérin sont multiples et souvent liées aux variations hormonales. Comprendre ces mécanismes vous aide à mieux appréhender cette pathologie [15,16].
Les fluctuations hormonales constituent le principal facteur déclenchant. L'œstrogène stimule la croissance de l'épithélium glandulaire, favorisant son extension vers l'extérieur du col. C'est pourquoi cette maladie est plus fréquente pendant la puberté, la grossesse et chez les femmes prenant une contraception hormonale [16,17].
La grossesse représente un facteur de risque majeur. Les modifications hormonales importantes pendant cette période peuvent provoquer ou aggraver un ectropion existant. Heureusement, cette pathologie régresse souvent spontanément après l'accouchement [15,17].
Certains facteurs infectieux peuvent également jouer un rôle. Les infections sexuellement transmissibles, notamment à Chlamydia ou à papillomavirus humain (HPV), peuvent favoriser l'apparition d'une érosion cervicale [2,10]. D'ailleurs, les récentes avancées en vaccination anti-HPV montrent des résultats prometteurs dans la prévention de ces complications [2].
L'âge des premiers rapports sexuels influence aussi le risque. Un début précoce de l'activité sexuelle, avant la maturation complète du col utérin, peut prédisposer à cette pathologie [9,11]. Il faut savoir que le col de l'utérus continue sa maturation jusqu'à 20-25 ans environ.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
L'érosion du col utérin présente la particularité d'être souvent asymptomatique. Beaucoup de femmes découvrent cette pathologie lors d'un examen gynécologique de routine [15,16].
Quand des symptômes apparaissent, les saignements anormaux constituent le signe le plus fréquent. Ces saignements surviennent typiquement après les rapports sexuels, entre les règles, ou parfois après un effort physique intense. Ils sont généralement peu abondants mais peuvent inquiéter [16,17].
Les pertes vaginales représentent un autre symptôme courant. Ces pertes peuvent être plus abondantes qu'habituellement, parfois teintées de sang ou légèrement malodorantes. Cependant, il est important de distinguer ces pertes de celles causées par une infection [15,17].
Certaines femmes rapportent des douleurs pelviennes légères ou une sensation d'inconfort pendant les rapports sexuels. Ces symptômes restent généralement modérés et n'altèrent pas significativement la qualité de vie [16].
Bon à savoir : l'absence de symptômes ne signifie pas l'absence de pathologie. C'est pourquoi le suivi gynécologique régulier reste essentiel, même en l'absence de signes d'alerte [15,17]. D'ailleurs, les nouvelles technologies de dépistage permettent une détection plus précoce et plus précise [4].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'érosion du col utérin repose principalement sur l'examen clinique gynécologique. Votre médecin utilise plusieurs outils pour confirmer cette pathologie [15,16].
L'examen au spéculum constitue la première étape diagnostique. Lors de cet examen, le gynécologue observe directement le col de l'utérus et peut identifier la zone rouge caractéristique de l'ectropion. Cette zone apparaît granuleuse et saigne facilement au contact [16,17].
La colposcopie permet un examen plus détaillé du col utérin. Cet examen utilise un microscope spécialisé qui grossit l'image du col, permettant d'analyser précisément les tissus. L'application d'acide acétique révèle les zones anormales qui blanchissent au contact [15,17].
Dans certains cas, une biopsie cervicale peut être nécessaire pour éliminer d'autres pathologies. Ce prélèvement de tissu, généralement indolore, permet d'analyser les cellules au microscope et de confirmer le diagnostic [16]. Les récentes innovations en pathologie numérique améliorent la précision de ces analyses [4].
Les examens complémentaires incluent parfois un frottis cervico-vaginal pour dépister d'éventuelles lésions précancéreuses associées. Cette démarche s'inscrit dans une approche globale de prévention du cancer du col de l'utérus [9,11,12]. D'ailleurs, l'amélioration des techniques de dépistage permet aujourd'hui une détection plus précoce et plus fiable [14].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'érosion du col utérin dépend essentiellement de la présence de symptômes. En l'absence de signes cliniques, une simple surveillance peut suffire [15,16].
La surveillance active constitue souvent la première approche thérapeutique. Beaucoup d'érosions cervicales régressent spontanément, notamment après une grossesse ou l'arrêt d'une contraception hormonale. Cette approche évite les traitements inutiles [16,17].
Quand un traitement s'avère nécessaire, la cryothérapie représente une option efficace. Cette technique utilise le froid extrême pour détruire les tissus anormaux. L'intervention, réalisée en consultation, dure quelques minutes et provoque peu de douleur [15,17].
L'électrocoagulation constitue une alternative thérapeutique. Cette méthode utilise un courant électrique pour cautériser la zone érodée. Bien que légèrement plus inconfortable, elle offre d'excellents résultats avec un faible taux de récidive [16].
Les traitements au laser gagnent en popularité grâce à leur précision. Cette technique permet de traiter sélectivement les zones pathologiques tout en préservant les tissus sains environnants. Les innovations récentes en technologie laser améliorent encore les résultats [3,4]. Cependant, cette approche reste plus coûteuse et nécessite un équipement spécialisé [15,17].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes en gynécologie ouvrent de nouvelles perspectives pour le traitement de l'érosion du col utérin. Les innovations 2024-2025 se concentrent sur des approches moins invasives et plus personnalisées [2,3,4].
La vaccination anti-HPV révolutionne la prévention des pathologies cervicales. Les dernières données montrent une réduction significative des érosions cervicales chez les femmes vaccinées, particulièrement avec les nouveaux vaccins nonavalents [2]. Cette approche préventive pourrait transformer l'épidémiologie de la maladie dans les années à venir.
L'intelligence artificielle transforme le diagnostic gynécologique. Les nouveaux systèmes d'analyse d'images permettent une détection plus précoce et plus précise des lésions cervicales [4]. Ces outils d'aide au diagnostic réduisent les erreurs d'interprétation et améliorent la prise en charge.
Les thérapies photodynamiques émergent comme alternative prometteuse. Cette technique utilise des agents photosensibilisants activés par la lumière pour traiter sélectivement les tissus pathologiques [3]. Les premiers essais cliniques montrent des résultats encourageants avec moins d'effets secondaires.
L'accès numérique aux soins se développe rapidement. Les plateformes de télémédecine permettent un suivi à distance des patientes, particulièrement utile dans les zones sous-médicalisées [4]. Cette innovation améliore l'accessibilité aux soins spécialisés et optimise le parcours de soins.
Vivre au Quotidien avec Érosion du col utérin
Vivre avec une érosion du col utérin ne doit pas altérer votre qualité de vie. Cette pathologie bénigne nécessite simplement quelques adaptations et une surveillance régulière [15,16].
Concernant la vie sexuelle, aucune restriction particulière n'est nécessaire en l'absence de symptômes. Cependant, si vous présentez des saignements post-coïtaux, une consultation s'impose pour adapter le traitement. L'utilisation de lubrifiants peut réduire l'inconfort [16,17].
La contraception mérite une attention particulière. Si vous prenez une pilule contraceptive et présentez une érosion symptomatique, votre médecin pourra envisager un changement de méthode contraceptive. Les dispositifs intra-utérins représentent souvent une bonne alternative [15,17].
Le suivi gynécologique reste essentiel. Un examen annuel permet de surveiller l'évolution de la pathologie et de dépister d'éventuelles complications. N'hésitez pas à signaler tout changement dans vos symptômes [16].
Pendant la grossesse, l'érosion peut s'aggraver temporairement. Rassurez-vous, cela n'affecte ni le déroulement de la grossesse ni la santé du bébé. Une surveillance renforcée peut être proposée [15,17]. D'ailleurs, beaucoup d'érosions régressent spontanément après l'accouchement grâce aux modifications hormonales post-partum.
Les Complications Possibles
L'érosion du col utérin est généralement une pathologie bénigne, mais certaines complications peuvent survenir, bien qu'elles restent rares [15,16].
Les infections secondaires constituent la complication la plus fréquente. La zone érodée peut favoriser la prolifération bactérienne, particulièrement en cas d'hygiène insuffisante ou de rapports sexuels non protégés. Ces infections se manifestent par des pertes malodorantes et des douleurs pelviennes [16,17].
Les saignements persistants peuvent parfois nécessiter une intervention. Bien que généralement modérés, ils peuvent devenir gênants au quotidien et provoquer une anémie en cas de durée prolongée [15,17]. Dans ces situations, un traitement devient indispensable.
Certaines femmes développent une sensibilité cervicale accrue. Cette hypersensibilité peut rendre les rapports sexuels inconfortables et nécessiter des adaptations dans la vie intime [16]. Heureusement, cette complication régresse généralement après traitement.
Il est important de noter que l'érosion du col utérin ne présente aucun risque de transformation maligne. Contrairement aux idées reçues, cette pathologie ne prédispose pas au cancer du col de l'utérus [15,17]. Cependant, elle peut coexister avec d'autres lésions cervicales, d'où l'importance du dépistage régulier [9,11,12].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'érosion du col utérin est excellent dans la grande majorité des cas. Cette pathologie bénigne évolue favorablement, que ce soit spontanément ou après traitement [15,16].
L'évolution spontanée vers la guérison est fréquente. Environ 30 à 40% des érosions cervicales régressent naturellement, particulièrement après une grossesse ou l'arrêt d'une contraception hormonale [16,17]. Cette régression s'explique par les modifications hormonales qui favorisent la maturation de l'épithélium cervical.
Après traitement, le taux de guérison atteint 90 à 95% selon les études récentes. La cryothérapie et l'électrocoagulation montrent des résultats similaires avec un faible taux de récidive [15,17]. Les nouvelles techniques laser offrent des résultats encore plus prometteurs [3,4].
La fertilité n'est généralement pas affectée par cette pathologie. Les femmes avec une érosion cervicale peuvent concevoir normalement et mener leurs grossesses à terme sans complications particulières [15,16]. D'ailleurs, la grossesse peut même favoriser la guérison de l'érosion.
Le suivi à long terme reste simple. Un contrôle gynécologique annuel suffit généralement pour s'assurer de l'absence de récidive. Les innovations en télémédecine facilitent ce suivi, particulièrement pour les femmes vivant en zones rurales [4].
Peut-on Prévenir Érosion du col utérin ?
La prévention de l'érosion du col utérin repose principalement sur la gestion des facteurs de risque modifiables. Bien que certains facteurs soient inévitables, plusieurs mesures peuvent réduire le risque [15,16].
La vaccination anti-HPV représente une avancée majeure en prévention. Les dernières données 2024-2025 montrent une réduction significative des pathologies cervicales chez les femmes vaccinées [2]. Cette vaccination, recommandée dès l'adolescence, protège contre les souches d'HPV les plus pathogènes.
L'hygiène intime appropriée contribue à la prévention des infections secondaires. Évitez les douches vaginales et les produits irritants qui peuvent déséquilibrer la flore vaginale naturelle [16,17]. L'utilisation de sous-vêtements en coton et le changement régulier des protections hygiéniques sont recommandés.
Le dépistage régulier permet une détection précoce et une prise en charge adaptée. Le frottis cervico-vaginal, recommandé tous les trois ans entre 25 et 65 ans, reste l'examen de référence [9,11,12]. Les nouvelles technologies de dépistage améliorent encore la précision diagnostique [4].
Concernant la contraception, discutez avec votre médecin des options les mieux adaptées à votre situation. Si vous présentez des facteurs de risque, certaines méthodes contraceptives peuvent être préférées [15,17]. L'important est de trouver un équilibre entre efficacité contraceptive et prévention des complications gynécologiques.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises concernant la prise en charge de l'érosion du col utérin. Ces guidelines s'appuient sur les dernières données scientifiques disponibles [1,9,11].
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une approche conservatrice en première intention. En l'absence de symptômes, une surveillance clinique suffit généralement. Cette recommandation vise à éviter les sur-traitements d'une pathologie souvent bénigne [1,11].
Concernant le dépistage, les recommandations nationales préconisent un frottis cervico-vaginal tous les trois ans entre 25 et 65 ans. Cette stratégie permet de détecter précocement les lésions cervicales tout en optimisant le rapport coût-efficacité [9,12,14]. Les innovations en dépistage numérique pourraient modifier ces recommandations dans les années à venir [4].
La vaccination anti-HPV fait l'objet de recommandations renforcées. Depuis 2024, la vaccination est recommandée pour tous les adolescents, filles et garçons, entre 11 et 14 ans [2]. Cette extension vise à créer une immunité collective et à réduire la transmission du virus.
Les professionnels de santé sont encouragés à se former aux nouvelles techniques diagnostiques et thérapeutiques. L'amélioration de l'accès aux soins gynécologiques reste une priorité, particulièrement dans les zones sous-médicalisées [1,4]. D'ailleurs, le développement de la télémédecine gynécologique s'inscrit dans cette démarche d'amélioration de l'accessibilité aux soins spécialisés.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes et associations accompagnent les femmes concernées par l'érosion du col utérin. Ces ressources offrent information, soutien et orientation dans le parcours de soins [1,4].
L'Institut National du Cancer (INCa) propose des ressources complètes sur les pathologies cervicales. Leur site internet offre des informations actualisées sur le dépistage, la prévention et les traitements disponibles. Ces ressources sont régulièrement mises à jour selon les dernières recommandations scientifiques [9,11].
Les centres de planification familiale constituent des ressources précieuses pour l'information et le dépistage. Ces structures proposent des consultations gynécologiques accessibles et des programmes d'éducation à la santé reproductive [12,14]. Ils jouent un rôle essentiel dans la prévention et le dépistage précoce.
Les plateformes numériques se développent rapidement pour améliorer l'accès à l'information médicale. Ces outils permettent aux patientes de mieux comprendre leur pathologie et de préparer leurs consultations [4]. Cependant, ils ne remplacent jamais l'avis médical professionnel.
Les réseaux de soins régionaux facilitent la coordination entre professionnels de santé. Ces structures améliorent la prise en charge globale des patientes et réduisent les délais d'accès aux soins spécialisés [1,4]. L'objectif est d'optimiser le parcours de soins et d'éviter les ruptures dans le suivi médical.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations pratiques pour bien vivre avec une érosion du col utérin et optimiser votre prise en charge [15,16,17].
Surveillez vos symptômes sans vous alarmer. Notez la fréquence et l'intensité des saignements, ainsi que les circonstances de leur apparition. Ces informations aideront votre médecin à adapter le traitement si nécessaire [16].
Maintenez une hygiène intime appropriée. Utilisez des produits doux, non parfumés, et évitez les douches vaginales qui perturbent l'équilibre naturel. Changez régulièrement vos sous-vêtements et privilégiez les matières naturelles comme le coton [17].
Adaptez votre contraception si nécessaire. Si vous prenez une pilule contraceptive et présentez des symptômes, discutez avec votre médecin d'alternatives possibles. Le stérilet peut représenter une bonne option dans certains cas [15,16].
Préparez vos consultations gynécologiques. Listez vos questions à l'avance et n'hésitez pas à demander des explications sur votre pathologie. Une bonne compréhension de votre maladie réduit l'anxiété et améliore l'observance thérapeutique [17].
Restez informée des innovations médicales. Les techniques de traitement évoluent rapidement, et de nouvelles options thérapeutiques peuvent devenir disponibles [3,4]. Cependant, méfiez-vous des informations non vérifiées sur internet et privilégiez toujours les sources médicales fiables.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin concernant votre érosion du col utérin. Savoir reconnaître ces signaux d'alerte est essentiel [15,16].
Consultez en urgence si vous présentez des saignements abondants, particulièrement en dehors des règles. Des saignements qui nécessitent le changement de protection toutes les heures ou qui durent plus de 7 jours consécutifs justifient une consultation immédiate [16,17].
Les douleurs pelviennes intenses ou persistantes constituent également un motif de consultation. Si ces douleurs s'accompagnent de fièvre, de frissons ou de pertes malodorantes, une infection est possible et nécessite un traitement antibiotique [15,17].
Planifiez une consultation si vos symptômes s'aggravent progressivement. L'augmentation de la fréquence des saignements post-coïtaux ou l'apparition de nouveaux symptômes justifient un réexamen de votre situation [16].
N'oubliez pas vos consultations de suivi régulières, même en l'absence de symptômes. Le dépistage gynécologique permet de surveiller l'évolution de votre pathologie et de détecter d'éventuelles complications [9,11,12].
En cas de projet de grossesse, informez votre médecin de votre érosion cervicale. Bien que cette pathologie n'empêche généralement pas la conception, un suivi adapté peut être proposé [15,17]. Les innovations en suivi numérique facilitent ce monitoring personnalisé [4].
Questions Fréquentes
L'érosion du col utérin peut-elle devenir cancéreuse ?Non, l'érosion du col utérin est une pathologie strictement bénigne qui ne se transforme jamais en cancer. Il s'agit d'un déplacement de cellules normales, sans aucun risque de malignité [15,16,17].
Puis-je avoir des enfants avec une érosion cervicale ?
Absolument. Cette pathologie n'affecte ni la fertilité ni le déroulement de la grossesse. Beaucoup de femmes conçoivent normalement et l'érosion régresse souvent après l'accouchement [15,17].
Le traitement est-il douloureux ?
Les traitements comme la cryothérapie ou l'électrocoagulation provoquent généralement peu de douleur. Vous pourrez ressentir une gêne comparable à celle des règles pendant quelques jours [16,17].
Combien de temps dure la guérison ?
Après traitement, la cicatrisation complète prend généralement 4 à 6 semaines. Pendant cette période, évitez les rapports sexuels et les tampons selon les recommandations de votre médecin [15,16].
L'érosion peut-elle récidiver ?
Les récidives sont rares après traitement approprié, survenant dans moins de 10% des cas. Elles sont plus fréquentes chez les femmes jeunes ou en cas de facteurs hormonaux persistants [16,17].
Dois-je changer de contraception ?
Pas nécessairement. Seules les femmes présentant des symptômes importants peuvent bénéficier d'un changement de méthode contraceptive, en accord avec leur médecin [15,17].
Questions Fréquentes
L'érosion du col utérin peut-elle devenir cancéreuse ?
Non, l'érosion du col utérin est une pathologie strictement bénigne qui ne se transforme jamais en cancer. Il s'agit d'un déplacement de cellules normales, sans aucun risque de malignité.
Puis-je avoir des enfants avec une érosion cervicale ?
Absolument. Cette pathologie n'affecte ni la fertilité ni le déroulement de la grossesse. Beaucoup de femmes conçoivent normalement et l'érosion régresse souvent après l'accouchement.
Le traitement est-il douloureux ?
Les traitements comme la cryothérapie ou l'électrocoagulation provoquent généralement peu de douleur. Vous pourrez ressentir une gêne comparable à celle des règles pendant quelques jours.
Combien de temps dure la guérison ?
Après traitement, la cicatrisation complète prend généralement 4 à 6 semaines. Pendant cette période, évitez les rapports sexuels et les tampons selon les recommandations de votre médecin.
L'érosion peut-elle récidiver ?
Les récidives sont rares après traitement approprié, survenant dans moins de 10% des cas. Elles sont plus fréquentes chez les femmes jeunes ou en cas de facteurs hormonaux persistants.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Rapport sur la santé buccodentaire. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
- [2] La vaccination papillomavirus: où en sommes-nous aujourd'hui. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] La Bretagne debout pour la science. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Observatoire de l'accès au numérique en santé 2e édition. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] Dépistage du cancer du col de l'utérus chez les patientes vivantes avec le VIH dans l'hôpital de District commune IV de BAMAKO. 2025.Lien
- [10] La trichomonose urogénitale, une infection sexuellement transmissible parasitaire fréquente. 2023.Lien
- [11] Bilan du dépistage et de la prise en charge des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l'utérus au centre de santé de référence. 2023.Lien
- [12] Dépistage des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l'utérus chez les patientes immunodéprimées au VIH au CHU Gabriel Touré. 2024.Lien
- [14] Contribution à la lutte contre le cancer du col de l'utérus par le dépistage et la prise en charge des lésions pré-cancéreuses. 2024.Lien
- [15] Ectropion - Docteur Benchimol : Gynécologue-obstétricien.Lien
- [16] Ectropion cervical - Causes - Investigations - Prise en charge.Lien
- [17] Ectropion cervical : causes, symptômes, diagnostic et traitement.Lien
Publications scientifiques
- RESULTATS DE LA PROMONTOFIXATION CŒLIOSCOPIQUE A PROPOS DE 20 CAS AU CENTRE HOSPITALIER NATIONAL DE PIKINE. DAKAR-SENEGAL (2025)
- Prolapsus génital: définition, sémantique, évaluation clinique et score de symptômes et de qualité de vie (2023)1 citations
- Dépistage du cancer du col de l'utérus chez les patientes vivantes avec le VIH dans l'hôpital de District commune IV de BAMAKO. (2025)[PDF]
- La trichomonose urogénitale, une infection sexuellement transmissible parasitaire fréquente (2023)
- Bilan du dépistage et de la prise en charge des lésions précancéreuses et cancéreuses du col de l'utérus au centre de santé de référence de la CV du district de … (2023)[PDF]
Ressources web
- Ectropion - Docteur Benchimol : Gynécologue-obstétricien ... (docteur-benchimol.com)
15 déc. 2014 — Il se traduit par la présence d'une zone rouge située autour de l'orifice externe du col utérin et débordant sur au moins 5 mm par rapport à ce ...
- Ectropion cervical - Causes - Investigations - Prise en charge (teachmeobgyn.com)
4 déc. 2024 — Elle peut parfois se manifester par des saignements post-coïtaux, des saignements intermenstruels ou des pertes excessives (non purulentes).
- Ectropion cervical : causes, symptômes, diagnostic et ... (apollohospitals.com)
25 avr. 2025 — Cette affection se caractérise par une rougeur et une inflammation du col de l'utérus, observables lors d'un examen gynécologique. L'ectropion ...
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.