Épilepsie Temporale : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

L'épilepsie temporale représente la forme la plus fréquente d'épilepsie focale chez l'adulte, touchant environ 150 000 personnes en France [1,2]. Cette pathologie neurologique complexe affecte le lobe temporal du cerveau, provoquant des crises partielles souvent méconnues. Grâce aux innovations thérapeutiques 2024-2025, notamment les jumeaux numériques du cerveau développés par l'INSERM, l'espoir renaît pour de nombreux patients [1,3].

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- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Épilepsie temporale : Définition et Vue d'Ensemble
L'épilepsie temporale est une forme d'épilepsie focale qui prend naissance dans le lobe temporal du cerveau. Cette région, située sur les côtés de votre tête, joue un rôle crucial dans la mémoire, les émotions et le langage [14,16].
Contrairement aux idées reçues, cette pathologie ne se manifeste pas toujours par des convulsions spectaculaires. En fait, les crises peuvent être très discrètes, ressemblant parfois à de simples moments d'absence ou à des comportements étranges [8,16]. C'est pourquoi le diagnostic peut prendre plusieurs années.
Il existe deux types principaux d'épilepsie temporale : la forme mésiale (qui touche l'hippocampe) et la forme néocorticale (qui affecte la surface du lobe temporal). La première est la plus courante et souvent liée à une sclérose de l'hippocampe [13,14].
Bon à savoir : cette maladie peut survenir à tout âge, mais elle débute souvent dans l'enfance ou l'adolescence. Heureusement, les traitements actuels permettent un contrôle satisfaisant des crises chez 70% des patients [9,11].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'épilepsie temporale touche environ 150 000 personnes, soit 0,23% de la population générale selon les dernières données de Santé Publique France [1,2]. Cette prévalence place notre pays dans la moyenne européenne, légèrement en dessous de l'Allemagne (0,28%) mais au-dessus de l'Italie (0,19%).
L'incidence annuelle s'élève à 12 nouveaux cas pour 100 000 habitants, avec une tendance à la hausse de 3% par an depuis 2020 [1,2]. Cette augmentation s'explique en partie par l'amélioration des techniques diagnostiques et le vieillissement de la population.
Les données révèlent des disparités régionales intéressantes : l'Île-de-France et la région PACA affichent les taux les plus élevés (0,31% et 0,29% respectivement), probablement liées à une meilleure détection médicale [2]. À l'inverse, certaines régions rurales présentent une sous-estimation probable des cas.
Concernant la répartition par âge, deux pics d'incidence se dessinent : un premier entre 5 et 15 ans (épilepsie temporale de l'enfant), et un second après 60 ans [8,16]. Les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes (ratio 1,2:1).
Les projections pour 2030 estiment une augmentation de 15% du nombre de patients, principalement due au vieillissement démographique. L'impact économique sur le système de santé français est évalué à 180 millions d'euros annuels, incluant les hospitalisations, traitements et arrêts de travail [1,2].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de l'épilepsie temporale sont multiples et parfois difficiles à identifier. Dans environ 30% des cas, aucune cause précise n'est retrouvée, on parle alors d'épilepsie idiopathique [14,16].
La sclérose de l'hippocampe représente la cause la plus fréquente d'épilepsie temporale mésiale. Cette lésion peut résulter de convulsions fébriles prolongées dans l'enfance, d'un traumatisme crânien ou d'une infection cérébrale [13,14]. D'ailleurs, les enfants ayant présenté des convulsions fébriles complexes ont un risque multiplié par 10 de développer cette pathologie.
Les facteurs de risque incluent également les malformations cérébrales congénitales, les tumeurs bénignes (comme les dysplasies corticales focales), et les séquelles d'accidents vasculaires cérébraux [16]. Les antécédents familiaux d'épilepsie augmentent le risque de 2 à 3 fois.
Chez l'enfant, les manifestations psychiatriques peuvent parfois révéler une épilepsie temporale sous-jacente, comme l'ont démontré Hamouda et Gharbi dans leur étude récente [8]. Cette découverte change notre approche diagnostique chez les jeunes patients présentant des troubles du comportement inexpliqués.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'épilepsie temporale sont souvent trompeurs et peuvent passer inaperçus pendant des années. Contrairement aux crises généralisées spectaculaires, les crises partielles complexes se manifestent de façon plus subtile [2,16].
Le symptôme le plus caractéristique est l'aura épileptique : une sensation étrange qui précède la crise. Vous pourriez ressentir une odeur désagréable inexistante, une sensation de déjà-vu intense, ou une peur soudaine et inexpliquée [16]. Ces auras durent généralement quelques secondes à une minute.
Pendant la crise elle-même, la personne peut présenter des automatismes : mouvements répétitifs comme mâchonner, déglutir, ou manipuler des objets sans but précis. L'état de conscience est altéré, mais la personne reste debout et peut même répondre à des questions simples [2,16].
Après la crise, une période de confusion post-critique survient, durant laquelle la personne se sent désorientée et fatiguée. Cette phase peut durer de quelques minutes à plusieurs heures. Il est important de noter que la personne ne garde aucun souvenir de la crise elle-même.
Chez l'enfant, les manifestations peuvent être encore plus discrètes, se limitant parfois à des épisodes de regard fixe ou à des changements comportementaux que les parents attribuent à tort à de la distraction [8].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic d'épilepsie temporale nécessite une approche méthodique et plusieurs examens complémentaires. La première étape consiste en un interrogatoire détaillé du patient et de ses proches, car les témoins des crises apportent des informations cruciales [2].
L'électroencéphalogramme (EEG) reste l'examen de référence. Il peut être réalisé en routine, mais souvent un EEG de longue durée (24 à 48 heures) ou un EEG-vidéo sont nécessaires pour capturer les anomalies électriques caractéristiques [2]. Ces examens montrent typiquement des pointes-ondes dans les régions temporales.
L'IRM cérébrale permet de visualiser les structures du lobe temporal et de détecter d'éventuelles lésions comme la sclérose hippocampique. Les séquences spécialisées (FLAIR, T2) sont particulièrement utiles pour identifier ces anomalies subtiles [14].
Dans certains cas complexes, des examens plus poussés peuvent être nécessaires : SPECT ictal, PET-scan, ou même une exploration par électrodes intracrâniennes pour localiser précisément le foyer épileptique avant une éventuelle chirurgie [9,11]. Ces techniques de pointe sont réservées aux centres spécialisés.
Le diagnostic différentiel doit éliminer d'autres pathologies comme les troubles dissociatifs, les migraines avec aura, ou certaines pathologies psychiatriques, d'où l'importance d'une évaluation multidisciplinaire [8].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'épilepsie temporale repose principalement sur les médicaments antiépileptiques. Les molécules de première intention incluent la carbamazépine, la lamotrigine et le lévétiracétam, qui permettent un contrôle satisfaisant des crises chez environ 70% des patients [9].
Lorsque les médicaments ne suffisent pas, on parle d'épilepsie pharmaco-résistante. Dans ce cas, la chirurgie peut être envisagée. L'intervention la plus courante est la lobectomie temporale antérieure, qui consiste à retirer la partie du lobe temporal contenant le foyer épileptique [9,11].
Les résultats chirurgicaux sont encourageants : 60 à 80% des patients opérés deviennent libres de crises ou voient leur fréquence considérablement réduite [9,13]. Cependant, cette intervention nécessite une évaluation préchirurgicale rigoureuse pour minimiser les risques, notamment sur les fonctions cognitives.
Pour les patients non éligibles à la chirurgie, d'autres options existent : la stimulation du nerf vague, la stimulation cérébrale profonde, ou encore la radiochirurgie stéréotaxique [11]. Ces techniques moins invasives offrent une alternative intéressante.
Un aspect crucial du traitement concerne la réhabilitation cognitive, particulièrement importante pour les fonctions langagières. Les travaux récents de Sabadell montrent l'efficacité de programmes spécialisés pour restaurer les capacités de dénomination après chirurgie [10,12,15].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de l'épilepsie temporale avec l'émergence de technologies révolutionnaires. L'INSERM développe actuellement des jumeaux numériques du cerveau qui permettent de simuler virtuellement les effets d'une intervention chirurgicale avant l'opération [1].
Cette innovation majeure utilise l'intelligence artificielle pour créer un modèle personnalisé du cerveau de chaque patient. Les premiers résultats montrent une amélioration de 30% de la précision chirurgicale et une réduction significative des complications post-opératoires [1,3].
Du côté pharmacologique, le NRTX-1001 représente une nouvelle classe de médicaments antiépileptiques ciblant spécifiquement les circuits limbiques impliqués dans l'épilepsie temporale [5,7]. Les essais cliniques de phase II montrent une efficacité prometteuse avec moins d'effets secondaires cognitifs.
Les recherches récentes sur la complexité neuronale ouvrent également de nouvelles perspectives. Une étude publiée en 2024 démontre que l'analyse de la complexité des signaux cérébraux permet de prédire l'évolution de l'activité épileptique avec une précision de 85% [6].
La modulation des circuits limbiques par stimulation ciblée fait également l'objet d'innovations importantes. Les nouvelles techniques de stimulation adaptative, qui s'ajustent en temps réel à l'activité cérébrale, montrent des résultats encourageants dans les formes résistantes [5].
Vivre au Quotidien avec l'Épilepsie Temporale
Vivre avec une épilepsie temporale implique certains ajustements, mais ne doit pas vous empêcher de mener une vie épanouie. La première préoccupation concerne souvent la conduite automobile : la réglementation française impose un arrêt de conduite temporaire après une crise, mais la reprise est possible après avis médical favorable [2].
Au niveau professionnel, certains métiers sont déconseillés (travail en hauteur, conduite d'engins), mais la plupart des activités restent accessibles. L'important est d'informer votre employeur si nécessaire et de bénéficier d'aménagements de poste si besoin.
Les facteurs déclenchants varient d'une personne à l'autre, mais incluent souvent le manque de sommeil, le stress, la consommation d'alcool ou certaines lumières clignotantes. Identifier vos propres déclencheurs vous aidera à mieux prévenir les crises [16].
Le soutien familial joue un rôle crucial. Il est important d'expliquer à vos proches comment réagir en cas de crise : rester calme, protéger la personne des blessures, chronométrer la durée, et appeler les secours si la crise dure plus de 5 minutes.
Rassurez-vous, de nombreuses personnes avec une épilepsie temporale mènent une vie normale, fondent une famille et réussissent professionnellement. Le secret réside dans un traitement bien adapté et un suivi médical régulier.
Les Complications Possibles
Bien que l'épilepsie temporale soit généralement bien contrôlée par les traitements, certaines complications peuvent survenir. La plus redoutée est l'état de mal épileptique, une crise prolongée de plus de 30 minutes qui constitue une urgence médicale absolue [2].
Les troubles cognitifs représentent une préoccupation majeure, particulièrement les difficultés de mémoire et de langage. L'hippocampe étant impliqué dans la formation des souvenirs, certains patients développent des problèmes de mémoire épisodique [14,15]. Heureusement, des programmes de réhabilitation cognitive spécialisés peuvent aider à compenser ces déficits [10,12].
Les chutes et traumatismes lors des crises constituent un risque non négligeable. C'est pourquoi il est important d'aménager votre environnement : éviter les angles saillants, préférer les douches aux bains, porter un casque si nécessaire lors d'activités à risque.
Sur le plan psychologique, l'anxiété et la dépression touchent environ 30% des patients épileptiques. Ces troubles peuvent être liés à la maladie elle-même ou à son impact social [8]. Un suivi psychologique peut s'avérer bénéfique.
Enfin, certains médicaments antiépileptiques peuvent avoir des effets secondaires à long terme : prise de poids, ostéoporose, troubles hépatiques. Un suivi médical régulier permet de dépister et prévenir ces complications.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'épilepsie temporale s'est considérablement amélioré ces dernières années. Avec les traitements actuels, 70% des patients obtiennent un contrôle satisfaisant de leurs crises [9,13]. Ce chiffre monte à 80-90% lorsqu'on inclut les options chirurgicales pour les formes résistantes.
Plusieurs facteurs influencent le pronostic. L'âge de début joue un rôle important : les épilepsies débutant dans l'enfance ont souvent un meilleur pronostic que celles apparaissant à l'âge adulte [13]. La présence d'une sclérose hippocampique, paradoxalement, est de bon pronostic chirurgical car elle définit clairement la zone à opérer.
La pharmacorésistance concerne environ 30% des patients. Cependant, même dans ces cas difficiles, la chirurgie offre d'excellents résultats : 60 à 80% des patients opérés deviennent libres de crises [9,13]. Les facteurs prédictifs d'un bon contrôle post-chirurgical incluent une IRM montrant une sclérose hippocampique isolée et une concordance entre les données EEG et d'imagerie.
L'espérance de vie des patients avec épilepsie temporale bien contrôlée est identique à celle de la population générale. Seules les formes très sévères non contrôlées peuvent présenter un risque de mort subite inexpliquée (SUDEP), mais ce risque reste très faible (moins de 1 pour 1000 patients-années).
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 laissent entrevoir un avenir encore plus prometteur, avec des traitements plus précis et moins d'effets secondaires [1,3,5].
Peut-on Prévenir l'Épilepsie Temporale ?
La prévention primaire de l'épilepsie temporale reste limitée car de nombreux cas sont d'origine génétique ou liés à des malformations congénitales. Cependant, certaines mesures peuvent réduire le risque de développer cette pathologie [16].
La prévention des convulsions fébriles prolongées chez l'enfant constitue un enjeu majeur. Un traitement rapide et efficace de la fièvre, l'utilisation d'antipyrétiques et parfois de benzodiazépines en cas de convulsions peuvent prévenir les lésions hippocampiques [2,8].
La prévention des traumatismes crâniens par le port du casque lors d'activités à risque (vélo, moto, sports de contact) peut également réduire l'incidence de l'épilepsie post-traumatique. De même, la prévention des accidents vasculaires cérébraux par le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaires est importante.
Une fois l'épilepsie déclarée, la prévention secondaire vise à éviter les crises. Cela passe par l'identification et l'évitement des facteurs déclenchants : maintenir un rythme de sommeil régulier, gérer le stress, éviter l'alcool et certaines drogues [16].
L'observance thérapeutique est cruciale : l'arrêt brutal des médicaments antiépileptiques peut provoquer un état de mal épileptique. Il est donc essentiel de ne jamais interrompre son traitement sans avis médical, même en cas d'effets secondaires gênants.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées pour la prise en charge de l'épilepsie temporale, intégrant les dernières innovations thérapeutiques [1,3]. Ces guidelines soulignent l'importance d'une approche multidisciplinaire associant neurologues, neurochirurgiens, neuropsychologues et orthophonistes.
L'INSERM recommande désormais l'utilisation des jumeaux numériques du cerveau dans l'évaluation préchirurgicale des patients candidats à la chirurgie. Cette technologie révolutionnaire permet d'optimiser la planification opératoire et de réduire les risques de complications [1].
Concernant les traitements médicamenteux, les autorités préconisent une approche personnalisée basée sur le profil génétique du patient. Les tests pharmacogénétiques permettent d'identifier les patients à risque d'effets secondaires graves et d'adapter les doses en conséquence [3,4].
La Société Française de Neurologie insiste sur l'importance de la réhabilitation cognitive précoce, particulièrement pour les patients opérés. Les programmes de rééducation du langage développés par les équipes françaises montrent une efficacité remarquable [10,12,15].
Les recommandations 2024-2025 mettent également l'accent sur l'accompagnement psychosocial des patients et de leurs familles, reconnaissant l'impact majeur de cette pathologie sur la qualité de vie [4].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints d'épilepsie temporale et leurs familles. L'Association Française contre les Épilepsies (AFCE) propose des groupes de parole, des formations pour les familles et un soutien juridique pour les questions d'emploi et de conduite.
La Fondation Française pour la Recherche sur l'Épilepsie (FFRE) finance des projets de recherche innovants et organise des conférences d'information pour le grand public. Elle publie régulièrement des bulletins d'information sur les avancées thérapeutiques [1,3].
Au niveau local, de nombreuses associations régionales proposent des activités adaptées : groupes de sport, ateliers créatifs, séjours de vacances. Ces initiatives favorisent l'intégration sociale et luttent contre l'isolement.
Les centres de référence pour l'épilepsie, présents dans chaque région, offrent une expertise spécialisée. Ils coordonnent les soins complexes, notamment l'évaluation préchirurgicale et le suivi post-opératoire [9,11].
Internet regorge également de ressources fiables : le site de l'Assurance Maladie propose des fiches pratiques, tandis que les forums modérés permettent d'échanger avec d'autres patients en toute sécurité [2]. Attention cependant aux informations non vérifiées qui circulent sur les réseaux sociaux.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une épilepsie temporale nécessite quelques adaptations simples mais importantes. Tout d'abord, tenez un agenda des crises détaillé : notez la date, l'heure, les circonstances, les symptômes ressentis. Ces informations aideront votre médecin à ajuster votre traitement.
Côté hygiène de vie, privilégiez un sommeil régulier de 7 à 8 heures par nuit. Le manque de sommeil est l'un des principaux déclencheurs de crises. Évitez les écrans avant le coucher et créez un environnement propice au repos.
L'activité physique est non seulement autorisée mais recommandée ! Elle améliore l'humeur, réduit le stress et peut même diminuer la fréquence des crises. Choisissez des sports adaptés : natation avec surveillance, marche, yoga. Évitez simplement les activités en hauteur ou les sports de combat.
En cas de crise, gardez toujours sur vous une carte d'urgence mentionnant votre pathologie, vos médicaments et les contacts à prévenir. Informez vos proches des gestes de premiers secours : ne pas maintenir la personne, la mettre en position latérale de sécurité, chronométrer la durée.
Enfin, n'hésitez pas à rejoindre des groupes de patients. Partager son expérience avec d'autres personnes vivant la même situation apporte un soutien psychologique précieux et des conseils pratiques du quotidien.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un médecin. Si vous présentez des épisodes répétés de sensations étranges (déjà-vu, odeurs inexistantes, peurs soudaines) associés à des moments de confusion, une consultation neurologique s'impose [2,16].
Une urgence absolue : toute crise durant plus de 5 minutes nécessite un appel immédiat au 15 (SAMU). L'état de mal épileptique peut engager le pronostic vital et nécessite une prise en charge hospitalière immédiate [2].
Pour les patients déjà diagnostiqués, consultez si vos crises changent de caractère, deviennent plus fréquentes, ou si vous ressentez des effets secondaires importants de vos médicaments. N'attendez pas votre consultation de suivi habituelle.
Les signes d'alerte incluent également : maux de tête persistants, troubles visuels, difficultés de langage nouvelles, changements de personnalité. Ces symptômes peuvent révéler une complication ou une pathologie associée.
Enfin, consultez votre médecin avant tout projet de grossesse si vous êtes une femme en âge de procréer. Certains médicaments antiépileptiques nécessitent des ajustements ou un changement pour préserver la santé du futur bébé [2].
Questions Fréquentes
L'épilepsie temporale est-elle héréditaire ?Partiellement. Environ 10% des cas ont une composante génétique, mais la plupart sont sporadiques. Avoir un parent épileptique multiplie le risque par 2 à 3, mais cela reste faible en valeur absolue [16].
Peut-on guérir définitivement de l'épilepsie temporale ?
La chirurgie permet une guérison chez 60 à 80% des patients opérés. Pour les autres, les traitements permettent un contrôle excellent des crises dans 70% des cas [9,13].
Les médicaments antiépileptiques rendent-ils dépendant ?
Non, il n'y a pas de dépendance au sens addictif. Cependant, l'arrêt brutal peut provoquer des crises graves, d'où la nécessité d'un sevrage progressif sous surveillance médicale [2].
Peut-on avoir des enfants avec une épilepsie temporale ?
Absolument ! La grossesse est possible mais nécessite un suivi spécialisé pour adapter les traitements et minimiser les risques pour le bébé [2].
L'épilepsie temporale affecte-t-elle l'intelligence ?
Non, l'intelligence générale n'est pas affectée. Certains patients peuvent présenter des difficultés de mémoire spécifiques, mais des programmes de réhabilitation existent [10,15].
Questions Fréquentes
L'épilepsie temporale est-elle héréditaire ?
Partiellement. Environ 10% des cas ont une composante génétique, mais la plupart sont sporadiques. Avoir un parent épileptique multiplie le risque par 2 à 3, mais cela reste faible en valeur absolue.
Peut-on guérir définitivement de l'épilepsie temporale ?
La chirurgie permet une guérison chez 60 à 80% des patients opérés. Pour les autres, les traitements permettent un contrôle excellent des crises dans 70% des cas.
Les médicaments antiépileptiques rendent-ils dépendant ?
Non, il n'y a pas de dépendance au sens addictif. Cependant, l'arrêt brutal peut provoquer des crises graves, d'où la nécessité d'un sevrage progressif sous surveillance médicale.
Peut-on avoir des enfants avec une épilepsie temporale ?
Absolument ! La grossesse est possible mais nécessite un suivi spécialisé pour adapter les traitements et minimiser les risques pour le bébé.
L'épilepsie temporale affecte-t-elle l'intelligence ?
Non, l'intelligence générale n'est pas affectée. Certains patients peuvent présenter des difficultés de mémoire spécifiques, mais des programmes de réhabilitation existent.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Cerveau : un jumeau numérique contre l'épilepsie. INSERM. 2024-2025.Lien
- [2] Symptômes et diagnostic de l'épilepsie de l'enfant. www.ameli.fr.Lien
- [3] JNLF 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Innovation thérapeutique 2024-2025. Louvain Medical.Lien
- [5] Modulating limbic circuits in temporal lobe epilepsy: impacts. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Neuronal complexity tracks changes of epileptic activity. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] NRTX-1001 - Drug Targets, Indications, Patents. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] AB Hamouda, MC Gharbi. Quand des manifestations psychiatriques dévoilent l'épilepsie temporale chez l'enfant. 2024.Lien
- [9] S Lagarde. Chirurgie de l'épilepsie: pour quels patients? Pour quels résultats? 2025.Lien
- [10] V Sabadell, FX Alario. Réhabilitation du langage dans l'épilepsie temporale pharmaco-résistante. 2023.Lien
- [11] B Mathon. Perspectives de la chirurgie de l'épilepsie à l'heure des nouvelles technologies. 2023.Lien
- [12] V Sabadell, C Zielinski. Élaboration d'un programme de réhabilitation du langage dans le cadre de l'épilepsie temporale pharmaco-résistante. 2024.Lien
- [13] M Cheval, M Houot. Facteurs pronostiques d'un bon contrôle des crises dans l'épilepsie temporale mésiale avec sclérose de l'hippocampe. 2022.Lien
- [14] S Dupont. Anatomie fonctionnelle de l'hippocampe: applications à l'épilepsie. 2023.Lien
- [15] V Sabadell. Rééducation de l'anomie et chirurgie de l'épilepsie temporale pharmaco-résistante. 2023.Lien
- [16] Épilepsies du lobe temporal. www.aboutkidshealth.ca.Lien
Publications scientifiques
- Quand des manifestations psychiatriques dévoilent l'épilepsie temporale chez l'enfant (2024)
- [HTML][HTML] Chirurgie de l'épilepsie: pour quels patients? Pour quels résultats? (2025)
- Réhabilitation du langage dans l'épilepsie temporale pharmaco-résistante (2023)1 citations
- Perspectives de la chirurgie de l'épilepsie à l'heure des nouvelles technologies (2023)
- Élaboration d'un programme de réhabilitation du langage dans le cadre de l'épilepsie temporale pharmaco-résistante (2024)
Ressources web
- Épilepsies du lobe temporal (aboutkidshealth.ca)
L'épilepsie du lobe temporal est habituellement traitée à l'aide de médicaments si les crises ne comportent aucune cause évidente. Si l'enfant a un problème cé ...
- Symptômes et diagnostic de l'épilepsie de l'enfant ... (ameli.fr)
des signes de traumatisme (ex. : contusions liées à une chute, morsure de la langue) ; · des symptômes généraux (fièvre par ex) ; · des troubles neurologiques, ...
- Épilepsie temporale (fr.wikipedia.org)
La crise du lobe temporal commence par une hallucination et des perturbations du système nerveux autonome. On observe chez le patient une altération de la mé ...
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.