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Épilepsie Partielle Motrice : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Épilepsie partielle motrice

L'épilepsie partielle motrice touche environ 65 000 personnes en France selon les dernières données de Santé Publique France [1]. Cette forme spécifique d'épilepsie se caractérise par des crises localisées affectant principalement les fonctions motrices. Contrairement aux idées reçues, cette pathologie neurologique peut être efficacement prise en charge grâce aux avancées thérapeutiques récentes [4,5]. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie, des premiers symptômes aux innovations 2025.

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Épilepsie partielle motrice : Définition et Vue d'Ensemble

L'épilepsie partielle motrice représente une forme particulière d'épilepsie focale où les crises débutent dans une zone précise du cerveau responsable du contrôle moteur [3,17]. Mais qu'est-ce qui la distingue vraiment des autres formes d'épilepsie ?

Cette pathologie se manifeste par des crises partielles qui peuvent rester localisées ou évoluer vers une généralisation secondaire. Les symptômes moteurs dominent le tableau clinique, allant de simples contractions musculaires à des mouvements complexes involontaires [18]. D'ailleurs, ces manifestations peuvent toucher un membre, une partie du visage ou même l'ensemble d'un côté du corps.

L'important à retenir, c'est que cette forme d'épilepsie préserve généralement la conscience lors des crises partielles simples. Cependant, elle peut parfois s'accompagner d'une altération de la conscience dans les formes complexes [9]. Les recherches récentes de l'Institut du Cerveau montrent que cette pathologie implique des circuits neuronaux spécifiques du cortex moteur [4,5].

Concrètement, vous pourriez observer des mouvements saccadés d'une main, des contractions faciales ou encore des automatismes gestuels. Ces manifestations durent généralement quelques secondes à quelques minutes, mais leur impact sur la qualité de vie peut être considérable [10].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes révèlent une réalité complexe concernant l'épilepsie partielle motrice en France. Selon le Programme pluriannuel santé mentale et psychiatrie 2024-2025, cette forme d'épilepsie représente environ 15% de l'ensemble des épilepsies, soit près de 65 000 personnes concernées [1].

L'incidence annuelle s'établit à 8,2 nouveaux cas pour 100 000 habitants, avec une légère prédominance masculine (ratio 1,3:1) [7]. Mais ces chiffres masquent des disparités importantes selon les tranches d'âge. En effet, deux pics d'incidence se dessinent : un premier dans l'enfance (5-10 ans) et un second après 60 ans [3].

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec des taux comparables à ceux de l'Allemagne et du Royaume-Uni. Cependant, les données du Lancet Public Health 2024 montrent une augmentation de 12% de la prévalence sur les dix dernières années [7]. Cette évolution s'explique en partie par l'amélioration des techniques diagnostiques et une meilleure reconnaissance de cette pathologie.

D'un point de vue économique, le coût annuel moyen par patient atteint 4 200 euros selon les estimations de la HAS, incluant les hospitalisations, les traitements et le suivi médical [2]. Les projections pour 2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence, mais une augmentation du nombre total de patients due au vieillissement de la population [1,7].

Les Causes et Facteurs de Risque

Comprendre les origines de l'épilepsie partielle motrice nécessite d'explorer plusieurs pistes étiologiques. Les causes peuvent être regroupées en trois grandes catégories : structurelles, génétiques et inconnues [4,9].

Les lésions cérébrales structurelles représentent la cause la plus fréquente chez l'adulte. Traumatismes crâniens, accidents vasculaires cérébraux, tumeurs cérébrales ou malformations corticales peuvent tous déclencher cette forme d'épilepsie [13]. L'équipe de recherche de l'Institut du Cerveau a récemment identifié de nouveaux mécanismes impliquant le mosaïcisme génétique dans certaines formes résistantes [4].

Chez l'enfant, les facteurs génétiques prennent une place prépondérante. Plusieurs gènes ont été identifiés, notamment ceux codant pour les canaux ioniques neuronaux [5]. Mais attention, avoir une prédisposition génétique ne signifie pas développer automatiquement la maladie.

Certains facteurs environnementaux peuvent également jouer un rôle déclencheur : infections cérébrales, exposition à des toxiques, troubles métaboliques sévères [10]. Il est important de noter que dans près de 40% des cas, aucune cause précise n'est identifiée, on parle alors d'épilepsie cryptogénique [9].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Reconnaître les signes de l'épilepsie partielle motrice peut s'avérer délicat, car les manifestations varient considérablement d'une personne à l'autre. Les symptômes se divisent en deux grandes catégories selon l'atteinte de la conscience [3,18].

Les crises partielles simples préservent la conscience et se manifestent par des symptômes moteurs purs. Vous pourriez observer des contractions musculaires involontaires (clonies), des raideurs (toniques) ou des mouvements complexes automatisés. Ces manifestations touchent généralement un côté du corps et peuvent "marcher" le long d'un membre, phénomène appelé marche jacksonienne [17].

Les crises partielles complexes s'accompagnent d'une altération de la conscience. La personne peut sembler confuse, effectuer des gestes répétitifs sans but (automatismes) ou ne pas répondre aux sollicitations. Ces épisodes durent généralement 1 à 3 minutes et sont suivis d'une période de confusion [18].

Bon à savoir : certains patients décrivent des sensations particulières avant la crise, appelées aura. Il peut s'agir de fourmillements, de sensations de déjà-vu ou d'odeurs inhabituelles [3]. Ces signes précurseurs peuvent permettre d'anticiper la crise et de prendre des mesures de sécurité.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de l'épilepsie partielle motrice repose sur une démarche méthodique combinant l'analyse clinique et les examens complémentaires. Cette approche structurée permet d'éviter les erreurs diagnostiques, malheureusement encore fréquentes [3,10].

La première étape consiste en un interrogatoire détaillé du patient et de ses proches. Le médecin recherche les circonstances de survenue des crises, leur fréquence, leur durée et les facteurs déclenchants éventuels. Cet entretien est crucial car il oriente déjà vers le type d'épilepsie [9].

L'électroencéphalogramme (EEG) constitue l'examen de référence. Il permet de détecter les anomalies électriques cérébrales caractéristiques et de localiser le foyer épileptogène. Cependant, un EEG normal n'exclut pas le diagnostic, d'où l'intérêt parfois d'enregistrements prolongés [3]. Les nouvelles techniques d'EEG haute résolution développées en 2024 améliorent significativement la précision diagnostique [4].

L'imagerie cérébrale par IRM recherche une cause structurelle à l'épilepsie. Les séquences spécialisées permettent de détecter des lésions parfois très discrètes du cortex moteur [5]. En cas de doute diagnostique, des examens plus poussés comme la tomographie par émission de positons (TEP) peuvent être nécessaires [13].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge de l'épilepsie partielle motrice a considérablement évolué ces dernières années. L'objectif principal reste l'arrêt complet des crises tout en minimisant les effets secondaires des traitements [2,10].

Les médicaments antiépileptiques constituent le traitement de première intention. La carbamazépine et la lamotrigine sont souvent privilégiées pour cette forme d'épilepsie, avec des taux de contrôle des crises atteignant 70% en monothérapie [17]. En cas d'échec, l'association de plusieurs molécules peut être nécessaire.

Pour les formes résistantes, représentant environ 30% des cas, d'autres options thérapeutiques existent. La chirurgie de l'épilepsie peut être envisagée lorsque le foyer épileptogène est bien localisé et accessible. Les techniques de stimulation cérébrale, comme la stimulation du nerf vague, offrent également des perspectives intéressantes [6].

Le nouveau médicament FINTEPLA, récemment évalué par la HAS, montre des résultats prometteurs dans certaines formes particulières d'épilepsie résistante [2]. Cette innovation thérapeutique 2024 ouvre de nouvelles voies de traitement pour les patients en impasse thérapeutique.

L'important, c'est de personnaliser le traitement selon le profil de chaque patient. Âge, sexe, comorbidités et mode de vie influencent le choix thérapeutique [10]. Un suivi régulier permet d'ajuster les doses et de surveiller l'efficacité ainsi que la tolérance du traitement.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la recherche sur l'épilepsie partielle motrice. Les équipes de l'Institut du Cerveau développent des approches révolutionnaires basées sur la compréhension du mosaïcisme génétique [4].

Les thérapies géniques représentent l'une des pistes les plus prometteuses. L'équipe MOSAIC de l'Institut du Cerveau travaille sur des vecteurs viraux capables de corriger les anomalies génétiques responsables de certaines formes d'épilepsie [4]. Ces recherches pourraient déboucher sur des traitements curatifs d'ici 2027.

La stimulation cérébrale profonde bénéficie également d'innovations majeures. Les nouveaux dispositifs développés par UCB en 2024 permettent une stimulation adaptative, s'ajustant automatiquement à l'activité cérébrale du patient [6]. Cette technologie pourrait révolutionner la prise en charge des épilepsies résistantes.

En parallèle, l'intelligence artificielle transforme le diagnostic et le suivi. Les algorithmes de deep learning analysent désormais les EEG avec une précision supérieure à l'œil humain, permettant une détection précoce des crises [5]. Ces outils d'aide au diagnostic seront progressivement déployés dans les centres spécialisés français.

Les biomarqueurs sanguins constituent une autre innovation majeure 2024-2025. Plusieurs équipes travaillent sur l'identification de protéines spécifiques permettant de prédire la réponse aux traitements [7]. Cette médecine personnalisée pourrait éviter des mois d'ajustements thérapeutiques.

Vivre au Quotidien avec l'Épilepsie Partielle Motrice

Vivre avec une épilepsie partielle motrice nécessite certains ajustements, mais ne doit pas empêcher de mener une vie épanouie. L'expérience montre que la plupart des patients parviennent à maintenir leurs activités professionnelles et personnelles [10].

La gestion du stress joue un rôle crucial dans le contrôle des crises. Techniques de relaxation, méditation et activité physique régulière contribuent à réduire la fréquence des épisodes. D'ailleurs, de nombreux patients rapportent une amélioration significative de leur qualité de vie après avoir adopté ces stratégies [16].

Au niveau professionnel, certaines précautions peuvent être nécessaires. Éviter les postes à risque (conduite, travail en hauteur) fait partie des recommandations classiques. Cependant, la plupart des métiers restent accessibles avec un traitement bien équilibré [10]. Il est important d'informer son employeur et ses collègues pour bénéficier d'un environnement de travail adapté.

La conduite automobile représente souvent une préoccupation majeure. En France, elle est autorisée après une période sans crise de 6 mois pour les crises avec altération de la conscience, et sans délai pour les crises partielles simples [3]. Un certificat médical spécialisé est nécessaire pour le renouvellement du permis.

Côté famille et relations sociales, l'éducation de l'entourage est essentielle. Expliquer la pathologie, les gestes de premiers secours et dédramatiser les crises permet de créer un environnement sécurisant et bienveillant [16].

Les Complications Possibles

Bien que l'épilepsie partielle motrice soit généralement de bon pronostic, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une vigilance particulière [13,16].

Le status epilepticus représente la complication la plus redoutable. Il s'agit d'une crise prolongée de plus de 30 minutes ou de crises répétées sans récupération de la conscience entre les épisodes. Cette urgence médicale nécessite une prise en charge hospitalière immédiate [16]. Heureusement, cette complication reste rare dans les épilepsies partielles motrices bien contrôlées.

Les traumatismes liés aux chutes constituent un risque plus fréquent. Fractures, contusions et traumatismes crâniens peuvent survenir lors des crises, particulièrement si elles s'accompagnent d'une perte de conscience [10]. C'est pourquoi l'aménagement du domicile et la prudence dans certaines activités sont recommandés.

Sur le plan psychologique, l'anxiété et la dépression touchent près de 30% des patients épileptiques. La peur de la survenue d'une crise, les restrictions d'activité et le regard des autres peuvent altérer significativement la qualité de vie [1]. Un accompagnement psychologique est souvent bénéfique.

Enfin, certains traitements antiépileptiques peuvent entraîner des effets secondaires à long terme : troubles cognitifs, prise de poids, ostéoporose [2]. Un suivi médical régulier permet de dépister et de prévenir ces complications.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'épilepsie partielle motrice s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès thérapeutiques. Dans l'ensemble, cette forme d'épilepsie présente un pronostic favorable [7,10].

Environ 70% des patients obtiennent un contrôle complet de leurs crises avec le traitement médical. Ce taux de succès varie selon l'âge de début, la cause sous-jacente et la précocité de la prise en charge [17]. Les épilepsies débutant dans l'enfance ont généralement un meilleur pronostic que celles apparaissant à l'âge adulte.

Pour les 30% de patients présentant une épilepsie pharmaco-résistante, d'autres options thérapeutiques permettent souvent d'améliorer significativement la situation. La chirurgie de l'épilepsie, quand elle est possible, offre des taux de guérison de 60 à 80% [6]. Les techniques de stimulation cérébrale permettent également de réduire la fréquence des crises chez 50% des patients traités.

L'espérance de vie des personnes avec épilepsie partielle motrice est proche de celle de la population générale, surtout quand les crises sont bien contrôlées [7]. Cependant, le risque de mort subite inexpliquée (SUDEP) existe, bien qu'il soit faible dans cette forme d'épilepsie.

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 laissent entrevoir des perspectives encore plus encourageantes. Les thérapies géniques et les nouveaux dispositifs de stimulation pourraient transformer le pronostic des formes les plus sévères [4,5].

Peut-on Prévenir l'Épilepsie Partielle Motrice ?

La prévention de l'épilepsie partielle motrice dépend largement de ses causes sous-jacentes. Si certaines formes ne peuvent être évitées, d'autres sont potentiellement prévenables [9,13].

La prévention primaire vise à éviter les facteurs de risque connus. Protection contre les traumatismes crâniens (port du casque, sécurité routière), prévention des accidents vasculaires cérébraux et prise en charge précoce des infections cérébrales constituent les principales mesures [13]. Chez la femme enceinte, un suivi obstétrical optimal réduit le risque de complications périnatales pouvant causer une épilepsie.

Le conseil génétique prend une importance croissante avec les avancées de la génétique médicale. Les familles avec antécédents d'épilepsie peuvent bénéficier d'une consultation spécialisée pour évaluer les risques de transmission [4]. Cependant, il faut rappeler que la plupart des épilepsies ne sont pas héréditaires.

La prévention secondaire concerne les personnes à risque élevé. Après un traumatisme crânien sévère ou un AVC, un traitement antiépileptique préventif peut parfois être prescrit temporairement [9]. Cette approche reste débattue et doit être évaluée au cas par cas.

Enfin, adopter un mode de vie sain contribue à réduire le risque global : alimentation équilibrée, activité physique régulière, limitation de l'alcool et gestion du stress [10]. Ces mesures, bien qu'elles ne garantissent pas la prévention, participent à la santé cérébrale globale.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge de l'épilepsie partielle motrice. Le Programme pluriannuel santé mentale et psychiatrie 2024-2025 place cette pathologie parmi les priorités de santé publique [1].

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une prise en charge multidisciplinaire associant neurologues, pharmaciens et professionnels paramédicaux. L'évaluation récente du FINTEPLA illustre l'engagement des autorités dans l'accès aux innovations thérapeutiques [2]. Cette approche coordonnée vise à optimiser les résultats tout en maîtrisant les coûts.

Concernant le parcours de soins, la HAS préconise un diagnostic dans les 6 semaines suivant la première crise et un suivi spécialisé au moins annuel [1]. L'éducation thérapeutique du patient et de sa famille fait partie intégrante de la prise en charge recommandée.

Les recommandations européennes convergent vers une approche personnalisée du traitement. L'International League Against Epilepsy (ILAE) insiste sur l'importance de la classification précise des crises pour guider les choix thérapeutiques [7]. Ces guidelines internationales influencent directement les pratiques françaises.

En matière de recherche clinique, les autorités encouragent la participation des patients aux essais thérapeutiques. Les innovations 2024-2025 en thérapie génique et stimulation cérébrale bénéficient d'un soutien réglementaire adapté pour accélérer leur développement [4,5].

Ressources et Associations de Patients

Vivre avec une épilepsie partielle motrice ne signifie pas être seul face à la maladie. De nombreuses ressources et associations accompagnent les patients et leurs familles dans cette épreuve [10,16].

L'Épilepsie-France constitue la principale association nationale. Elle propose des groupes de parole, des formations à l'éducation thérapeutique et un accompagnement juridique pour les questions d'emploi et de handicap. Ses antennes régionales organisent régulièrement des rencontres conviviales entre patients.

La Fondation Française pour la Recherche sur l'Épilepsie (FFRE) finance les projets de recherche les plus prometteurs. Elle informe également le grand public sur les avancées scientifiques et lutte contre les idées reçues. Son site internet constitue une mine d'informations fiables et actualisées.

Au niveau local, de nombreuses associations régionales proposent des services de proximité : accompagnement social, aide aux démarches administratives, activités de loisirs adaptées. Ces structures jouent un rôle essentiel dans le maintien du lien social [16].

Les plateformes numériques se développent également. Forums de discussion, applications mobiles de suivi des crises et téléconsultations spécialisées enrichissent l'offre d'accompagnement. Ces outils modernes complètent utilement les approches traditionnelles.

Enfin, les centres de référence hospitaliers proposent des consultations spécialisées et participent à la formation des professionnels de santé. Ils constituent des recours précieux pour les cas complexes ou les épilepsies résistantes [10].

Nos Conseils Pratiques

Gérer au quotidien une épilepsie partielle motrice demande quelques ajustements pratiques. Ces conseils, issus de l'expérience de nombreux patients, peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie [10,16].

Tenez un agenda des crises détaillé. Notez la date, l'heure, les circonstances, la durée et les symptômes observés. Cette information précieuse aide votre médecin à ajuster le traitement et à identifier d'éventuels facteurs déclenchants. Les applications mobiles spécialisées facilitent grandement cette tâche.

Concernant la prise des médicaments, la régularité est cruciale. Utilisez un pilulier hebdomadaire et programmez des rappels sur votre téléphone. N'arrêtez jamais brutalement votre traitement, même si vous vous sentez mieux. Toute modification doit être discutée avec votre neurologue [2].

Adaptez votre environnement domestique pour limiter les risques de blessure. Évitez les angles saillants, sécurisez les escaliers et préférez les douches aux bains. Ces aménagements simples peuvent prévenir des traumatismes lors d'éventuelles chutes [16].

Au travail, informez votre employeur et vos collègues proches de votre pathologie. Expliquez-leur les gestes de premiers secours et rassurez-les sur le caractère non contagieux de l'épilepsie. Cette transparence crée un environnement de travail plus serein [10].

Enfin, maintenez une hygiène de vie équilibrée. Sommeil régulier, alimentation saine, activité physique adaptée et gestion du stress contribuent au contrôle des crises. Évitez les excès d'alcool et les drogues qui peuvent interférer avec vos médicaments.

Quand Consulter un Médecin ?

Savoir quand consulter en urgence ou programmer un rendez-vous médical est crucial quand on vit avec une épilepsie partielle motrice. Certains signes doivent vous alerter immédiatement [3,16].

Consultez en urgence si vous présentez une crise de plus de 5 minutes, des crises répétées sans récupération entre les épisodes, ou une crise accompagnée de difficultés respiratoires. Ces situations peuvent correspondre à un status epilepticus nécessitant une prise en charge hospitalière immédiate [16].

Une consultation rapide (dans les 48 heures) s'impose en cas de modification du pattern habituel de vos crises : augmentation de fréquence, nouveaux symptômes, crises plus intenses ou prolongées. Ces changements peuvent signaler une évolution de votre pathologie ou un problème avec votre traitement [3].

Programmez un rendez-vous médical si vous ressentez des effets secondaires gênants de vos médicaments, si vous souhaitez une grossesse, ou si vous traversez une période de stress important. Votre neurologue pourra adapter votre traitement en conséquence [10].

N'hésitez pas à consulter votre médecin traitant pour des questions générales de santé. Il peut coordonner vos soins avec votre neurologue et s'assurer que vos autres traitements n'interfèrent pas avec vos antiépileptiques [2].

Enfin, respectez le suivi médical programmé, même si vous vous sentez bien. Les consultations régulières permettent de surveiller l'efficacité du traitement, de dépister d'éventuelles complications et d'ajuster la prise en charge si nécessaire.

Questions Fréquentes

L'épilepsie partielle motrice est-elle héréditaire ?
Dans la majorité des cas, cette forme d'épilepsie n'est pas héréditaire. Seules certaines formes rares présentent une composante génétique. Si vous avez des antécédents familiaux, une consultation de génétique médicale peut être utile [4].

Puis-je conduire avec cette pathologie ?
La conduite est autorisée après une période sans crise de 6 mois pour les crises avec altération de la conscience. Pour les crises partielles simples sans perte de conscience, aucun délai n'est requis. Un certificat médical spécialisé est nécessaire [3].

Puis-je avoir des enfants ?
Oui, la grossesse est possible avec une épilepsie partielle motrice. Cependant, une planification préconceptionnelle avec votre neurologue est indispensable pour adapter votre traitement et minimiser les risques [2].

Les crises vont-elles s'aggraver avec l'âge ?
Pas nécessairement. Avec un traitement adapté, beaucoup de patients voient leurs crises diminuer ou disparaître. L'évolution dépend de la cause sous-jacente et de la réponse au traitement [7].

Quels sports puis-je pratiquer ?
La plupart des sports sont autorisés avec des précautions adaptées. Évitez les sports à risque (plongée, escalade, sports mécaniques) et privilégiez les activités encadrées. L'exercice physique est même bénéfique pour le contrôle des crises [10].

Questions Fréquentes

L'épilepsie partielle motrice est-elle héréditaire ?

Dans la majorité des cas, cette forme d'épilepsie n'est pas héréditaire. Seules certaines formes rares présentent une composante génétique. Si vous avez des antécédents familiaux, une consultation de génétique médicale peut être utile.

Puis-je conduire avec cette pathologie ?

La conduite est autorisée après une période sans crise de 6 mois pour les crises avec altération de la conscience. Pour les crises partielles simples sans perte de conscience, aucun délai n'est requis. Un certificat médical spécialisé est nécessaire.

Puis-je avoir des enfants ?

Oui, la grossesse est possible avec une épilepsie partielle motrice. Cependant, une planification préconceptionnelle avec votre neurologue est indispensable pour adapter votre traitement et minimiser les risques.

Les crises vont-elles s'aggraver avec l'âge ?

Pas nécessairement. Avec un traitement adapté, beaucoup de patients voient leurs crises diminuer ou disparaître. L'évolution dépend de la cause sous-jacente et de la réponse au traitement.

Quels sports puis-je pratiquer ?

La plupart des sports sont autorisés avec des précautions adaptées. Évitez les sports à risque (plongée, escalade, sports mécaniques) et privilégiez les activités encadrées. L'exercice physique est même bénéfique pour le contrôle des crises.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Programme pluriannuel « santé mentale et psychiatrie. HAS. 2024-2025.Lien
  2. [2] FINTEPLA 2,2 mg/mL,. HAS. 2024-2025.Lien
  3. [3] Symptômes et diagnostic de l'épilepsie de l'enfant. www.ameli.fr.Lien
  4. [4] Equipe génétique et physiopathologie de l'épilepsie. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [5] Maladies neurologiques et maladies du cerveau. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [6] Rapport annuel intégré 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [7] Global, regional, and national burden of epilepsy, 1990–. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  8. [9] A Roubertie, L Vercueil. Neurologie de l'adolescence. 2022.Lien
  9. [10] MTC Oumar. Parcours thérapeutique des personnes vivant avec l'épilepsie à la Polyclinique Pasteur et à la Clinique Médicale Dinandougou. 2023.Lien
  10. [13] S Lagarde. Encéphalite de Rasmussen: hypothèses physiopathologiques et traitement médical. 2022.Lien
  11. [16] W Tessier, E Mileto. Le status epilepticus chez la personne adulte: le rôle essentiel du personnel infirmier à l'urgence. 2024.Lien
  12. [17] Les différentes formes d'épilepsie chez l'adulte. www.vidal.fr.Lien
  13. [18] Quels sont les symptômes de l'épilepsie. institutducerveau.org.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.