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Épilepsie Rolandique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Épilepsie rolandique

L'épilepsie rolandique, aussi appelée épilepsie à pointes centro-temporales, représente la forme d'épilepsie la plus fréquente chez l'enfant. Cette pathologie neurologique bénigne touche principalement les enfants entre 3 et 13 ans. Bien qu'elle puisse inquiéter les parents, elle présente généralement un excellent pronostic avec une guérison spontanée à l'adolescence.

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Épilepsie rolandique : Définition et Vue d'Ensemble

L'épilepsie rolandique tire son nom de la fissure de Rolando, une zone du cerveau située entre les lobes frontal et pariétal [12]. Cette forme d'épilepsie focale idiopathique se caractérise par des crises partielles simples, souvent nocturnes, touchant principalement la face et la bouche.

Contrairement à d'autres formes d'épilepsie, cette pathologie présente une particularité remarquable : elle disparaît spontanément avec l'âge [1]. Les crises débutent généralement entre 3 et 13 ans, avec un pic de fréquence vers 7-10 ans. D'ailleurs, cette épilepsie est considérée comme "autolimitée" car elle se résout naturellement à la puberté [13].

Les pointes centro-temporales observées à l'électroencéphalogramme constituent le signe électrique caractéristique de cette maladie [4]. Ces anomalies électriques apparaissent dans les régions centrales et temporales du cerveau, d'où le nom alternatif d'"épilepsie à pointes centro-temporales".

Bon à savoir : malgré son caractère bénin, cette épilepsie peut parfois s'accompagner de troubles cognitifs transitoires, notamment des difficultés d'apprentissage ou de langage [10]. Heureusement, ces troubles disparaissent généralement avec la résolution de l'épilepsie.

Épidémiologie en France et dans le Monde

L'épilepsie rolandique représente environ 15 à 25% de toutes les épilepsies de l'enfant, ce qui en fait la forme la plus commune dans cette tranche d'âge [4,5]. En France, on estime qu'elle touche approximativement 1 enfant sur 1000, soit environ 12 000 nouveaux cas par an.

Les données épidémiologiques récentes montrent une prédominance masculine avec un ratio garçons/filles de 1,5:1 [4]. L'âge de début se situe principalement entre 3 et 13 ans, avec un pic d'incidence vers 7-9 ans. Concrètement, 80% des cas débutent avant l'âge de 10 ans.

Au niveau international, la prévalence reste relativement stable. Les études africaines récentes confirment des chiffres similaires, avec une incidence de 0,8 à 1,2 pour 1000 enfants [5]. D'ailleurs, cette homogénéité géographique suggère une base génétique commune plutôt qu'environnementale.

L'évolution temporelle sur les 10 dernières années montre une amélioration du diagnostic précoce. En effet, le délai moyen entre la première crise et le diagnostic est passé de 8 mois en 2014 à 4 mois en 2024 [4]. Cette amélioration s'explique par une meilleure formation des pédiatres et l'accès facilité à l'EEG.

Concernant le pronostic à long terme, les études de suivi montrent que 99% des enfants sont libres de crises à l'âge adulte [1]. Plus rassurant encore, l'impact sur la vie adulte reste minimal, même 30 ans après le diagnostic initial.

Les Causes et Facteurs de Risque

L'épilepsie rolandique est qualifiée d'"idiopathique", ce qui signifie qu'aucune cause structurelle n'est identifiée [6]. Cependant, les recherches récentes ont mis en évidence plusieurs facteurs génétiques importants.

Les études génétiques de 2024-2025 ont identifié des mutations dans le gène GRIN3A, qui code pour une sous-unité des récepteurs NMDA [3]. Ces récepteurs jouent un rôle crucial dans la transmission nerveuse et leur dysfonctionnement pourrait expliquer la survenue des crises. Mais attention, ces mutations ne sont retrouvées que chez 10 à 15% des patients.

La prédisposition familiale constitue un facteur de risque reconnu. En effet, le risque de développer une épilepsie rolandique est multiplié par 3 à 5 chez les enfants ayant un parent ou un frère/sœur atteint [6]. Cette transmission suggère un mode héréditaire complexe, probablement polygénique.

Certains facteurs environnementaux peuvent également jouer un rôle déclenchant. Le manque de sommeil, la fièvre et le stress constituent les principaux facteurs précipitants des crises [8]. D'ailleurs, c'est pourquoi les crises surviennent souvent la nuit ou au réveil, moments où le cerveau est plus vulnérable.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les crises rolandiques présentent des caractéristiques très spécifiques qui permettent souvent de les reconnaître facilement. Elles débutent typiquement par des sensations anormales dans la bouche : picotements, engourdissements ou sensations de "fourmillements" au niveau des lèvres, de la langue ou de l'intérieur de la joue.

Ensuite, des mouvements involontaires apparaissent au niveau du visage. L'enfant peut présenter des contractions d'un côté du visage, des mouvements de mastication ou des difficultés à parler. Sa voix devient souvent rauque ou incompréhensible, comme s'il avait la bouche pleine.

Bon à savoir : l'enfant reste généralement conscient pendant la crise, ce qui peut être rassurant pour les parents [12]. Il peut même essayer de communiquer, mais ses paroles sont déformées par les spasmes faciaux. Cette préservation de la conscience distingue les crises rolandiques d'autres formes d'épilepsie.

Les crises surviennent principalement pendant le sommeil ou au moment de l'endormissement et du réveil [4]. Elles durent généralement 1 à 3 minutes et s'arrêtent spontanément. Certains enfants peuvent présenter une hypersalivation importante pendant la crise.

Entre les crises, l'enfant est parfaitement normal. Cependant, certains peuvent présenter des troubles transitoires du langage ou des difficultés d'apprentissage, particulièrement en lecture [10]. Ces troubles, quand ils existent, sont réversibles et disparaissent avec l'épilepsie.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de l'épilepsie rolandique repose principalement sur l'électroencéphalogramme (EEG), qui révèle des anomalies très caractéristiques [4]. L'EEG montre des pointes ou des pointes-ondes dans les régions centrales et temporales du cerveau, d'où le nom de "pointes centro-temporales".

Ces anomalies électriques présentent une particularité remarquable : elles sont souvent plus nombreuses pendant le sommeil qu'à l'état de veille [13]. C'est pourquoi votre médecin peut demander un EEG de sommeil ou un enregistrement prolongé pour confirmer le diagnostic.

L'imagerie cérébrale (IRM ou scanner) n'est généralement pas nécessaire dans les formes typiques [6]. En effet, par définition, l'épilepsie rolandique ne présente aucune anomalie structurelle du cerveau. L'imagerie n'est demandée qu'en cas de doute diagnostique ou de signes atypiques.

Le diagnostic clinique s'appuie sur plusieurs critères : âge de début entre 3 et 13 ans, crises partielles simples à prédominance oro-faciale, survenue nocturne préférentielle, et développement psychomoteur normal [4]. L'important à retenir : tous ces éléments doivent être réunis pour poser le diagnostic avec certitude.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge de l'épilepsie rolandique fait l'objet de débats entre spécialistes. En effet, compte tenu du caractère bénin et autolimité de cette pathologie, tous les enfants ne nécessitent pas forcément un traitement médicamenteux [6].

Quand un traitement est décidé, les antiépileptiques de première intention incluent la carbamazépine, l'oxcarbazépine ou le lévétiracétam. Ces médicaments permettent un contrôle efficace des crises chez 80 à 90% des enfants [6]. Le choix du médicament dépend de l'âge de l'enfant, de la fréquence des crises et de la tolérance.

Mais attention : certains antiépileptiques sont à éviter absolument dans cette forme d'épilepsie. La phénytoïne et la carbamazépine à forte dose peuvent paradoxalement aggraver les anomalies EEG et les troubles cognitifs [6]. C'est pourquoi le choix du traitement doit toujours être fait par un spécialiste.

Les critères de traitement incluent : crises fréquentes (plus d'une par mois), crises diurnes gênantes, troubles cognitifs associés, ou anxiété importante de la famille [8]. Dans les formes avec crises rares et uniquement nocturnes, une simple surveillance peut suffire.

L'arrêt du traitement est généralement envisagé après 2 ans sans crise, ou à l'adolescence même en cas de crises persistantes, compte tenu de la résolution spontanée habituelle [6].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les recherches récentes ont révolutionné notre compréhension de l'épilepsie rolandique. Les études de suivi à long terme publiées en 2024 confirment l'excellent pronostic de cette pathologie : l'impact sur la vie adulte reste minimal même 30 ans après le diagnostic [1].

Une innovation majeure concerne le développement d'un ensemble de critères standardisés pour évaluer l'évolution des patients [2]. Ces nouveaux outils permettent aux médecins de mieux prédire quels enfants bénéficieront d'un traitement et lesquels peuvent être simplement surveillés.

Sur le plan génétique, l'identification du rôle du gène GRIN3A ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques [3]. Des traitements ciblés sur les récepteurs NMDA sont actuellement à l'étude, bien qu'ils restent encore expérimentaux.

Les recherches sur la connectivité cérébrale apportent également des éclairages nouveaux [7]. L'utilisation de techniques d'imagerie avancées permet de mieux comprendre les mécanismes de cette épilepsie et d'identifier des biomarqueurs prédictifs de l'évolution.

Concrètement, ces avancées permettent aujourd'hui une approche plus personnalisée. Les médecins peuvent mieux identifier les enfants à risque de troubles cognitifs et adapter la prise en charge en conséquence [11].

Vivre au Quotidien avec l'Épilepsie Rolandique

Vivre avec une épilepsie rolandique nécessite quelques adaptations, mais l'impact sur la vie quotidienne reste généralement limité. La plupart des enfants peuvent mener une vie parfaitement normale, aller à l'école et pratiquer des activités sportives [11].

Concernant la scolarité, il est important d'informer l'équipe éducative de la pathologie de votre enfant. Bien que les crises soient souvent nocturnes, certains enfants peuvent présenter des difficultés d'attention ou de concentration liées aux anomalies EEG [10]. Un aménagement scolaire peut parfois être nécessaire.

Pour le sommeil, il convient d'établir une routine régulière. Un coucher à heures fixes, un environnement calme et l'évitement des écrans avant le coucher peuvent aider à réduire la fréquence des crises [8]. En effet, la fatigue et les troubles du sommeil constituent des facteurs déclenchants reconnus.

Les activités sportives ne sont généralement pas contre-indiquées, à l'exception de celles présentant un risque de chute importante (escalade, équitation). La natation est autorisée sous surveillance. L'important est de maintenir une activité physique régulière, bénéfique pour l'équilibre général de l'enfant.

Au niveau familial, il est essentiel de maintenir un climat serein. Rassurez-vous : cette épilepsie n'affecte pas l'intelligence de votre enfant et disparaîtra avec l'âge [1]. Une attitude trop protectrice pourrait être plus néfaste que la maladie elle-même.

Les Complications Possibles

Bien que l'épilepsie rolandique soit considérée comme bénigne, certaines complications peuvent survenir, heureusement rares. La principale préoccupation concerne les troubles cognitifs transitoires qui peuvent accompagner cette pathologie [10].

Ces troubles se manifestent principalement par des difficultés de langage : problèmes d'articulation, difficultés de compréhension ou troubles de la lecture [10]. Ils sont liés à l'activité électrique anormale dans les zones du cerveau responsables du langage. Rassurez-vous, ces troubles sont réversibles et disparaissent avec l'épilepsie.

Dans de rares cas, l'épilepsie rolandique peut évoluer vers un état de mal épileptique, situation d'urgence nécessitant une hospitalisation immédiate. Cette complication survient chez moins de 1% des enfants et se caractérise par des crises prolongées ou répétées sans récupération entre elles [6].

Certains enfants peuvent développer une forme atypique avec des crises plus fréquentes et des troubles cognitifs plus marqués. Cette évolution, appelée "épilepsie rolandique atypique", nécessite un traitement plus intensif et un suivi spécialisé [6].

L'important à retenir : ces complications restent exceptionnelles. Dans l'immense majorité des cas, l'épilepsie rolandique évolue favorablement sans séquelle [1].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'épilepsie rolandique est excellent, ce qui en fait l'une des formes d'épilepsie les plus favorables [1]. La grande majorité des enfants (99%) sont libres de crises à l'âge adulte, même sans traitement.

La rémission spontanée survient généralement entre 14 et 18 ans, coïncidant avec les changements hormonaux de la puberté [13]. Chez 70% des enfants, les crises disparaissent avant l'âge de 16 ans. Cette guérison est définitive : les crises ne réapparaissent pas à l'âge adulte.

Les études de suivi à long terme, publiées en 2024, confirment que l'impact sur la vie adulte reste minimal même 30 ans après le diagnostic [1]. Les adultes ayant eu une épilepsie rolandique dans l'enfance ne présentent pas plus de troubles neurologiques ou psychiatriques que la population générale.

Concernant le développement intellectuel, la plupart des enfants rattrapent complètement leur retard scolaire éventuel après la disparition de l'épilepsie [10]. Les troubles cognitifs transitoires n'ont pas d'impact à long terme sur les capacités intellectuelles.

Seuls 5 à 10% des enfants peuvent présenter une évolution moins favorable avec persistance de troubles cognitifs légers. Ces cas correspondent généralement aux formes atypiques ou aux enfants ayant présenté des crises très fréquentes [6].

Peut-on Prévenir l'Épilepsie Rolandique ?

La prévention primaire de l'épilepsie rolandique n'est pas possible, car cette pathologie a une origine génétique complexe [3]. Cependant, il est possible de réduire le risque de survenue des crises en évitant les facteurs déclenchants connus [8].

Le sommeil régulier constitue l'élément préventif le plus important. Un coucher à heures fixes, une durée de sommeil suffisante (10-11h pour un enfant) et l'évitement de la fatigue excessive peuvent considérablement réduire la fréquence des crises [8].

La gestion du stress joue également un rôle important. Les périodes d'examens, les conflits familiaux ou les changements importants peuvent favoriser la survenue de crises. Il est donc essentiel de maintenir un environnement familial serein et d'accompagner l'enfant dans les moments difficiles.

Concernant la fièvre, bien qu'elle ne soit pas la cause principale des crises rolandiques, elle peut les favoriser chez certains enfants sensibles. Un traitement précoce des épisodes fébriles est donc recommandé [8].

Au niveau familial, le conseil génétique peut être proposé aux familles avec plusieurs cas d'épilepsie. Bien qu'il n'existe pas de test prédictif fiable, cette démarche permet d'informer les parents sur les risques de récurrence [3].

Recommandations des Autorités de Santé

Les recommandations françaises concernant l'épilepsie rolandique ont été actualisées en 2024, intégrant les dernières données de la recherche [4,5]. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche individualisée, tenant compte de la fréquence des crises et de leur impact sur la qualité de vie.

Concernant le diagnostic, les autorités recommandent la réalisation d'un EEG de sommeil en cas de suspicion clinique, l'EEG de veille pouvant être normal chez 30% des enfants [4]. L'imagerie cérébrale n'est pas systématique dans les formes typiques.

Pour le traitement, les recommandations privilégient une approche conservatrice. Le traitement médicamenteux n'est pas systématique et doit être discuté au cas par cas [6]. Les critères de traitement incluent : crises fréquentes (>1/mois), crises diurnes gênantes, troubles cognitifs associés.

Le suivi recommandé comprend une consultation neurologique tous les 6 mois avec EEG annuel jusqu'à la rémission. Une évaluation neuropsychologique peut être proposée en cas de difficultés scolaires [10].

Les autorités insistent sur l'importance de l'information des familles concernant le pronostic favorable de cette épilepsie. Cette information permet de réduire l'anxiété parentale et d'éviter les sur-traitements [11].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations françaises accompagnent les familles d'enfants atteints d'épilepsie rolandique. L'Épilepsie-France (LICE) constitue la principale association nationale, proposant information, soutien et groupes de parole pour les patients et leurs proches [11].

L'association EPI (Épilepsie Information) offre des ressources spécifiquement dédiées aux épilepsies de l'enfant. Elle organise régulièrement des rencontres entre familles et propose un accompagnement personnalisé pour les démarches administratives et scolaires.

Au niveau européen, l'International Bureau for Epilepsy (IBE) coordonne les actions de sensibilisation et de recherche. Cette organisation propose des ressources multilingues et facilite les échanges d'expériences entre pays [11].

Les centres de référence pour les épilepsies rares, présents dans chaque région, constituent des ressources expertes pour les cas complexes. Ils proposent des consultations spécialisées, des bilans approfondis et participent aux protocoles de recherche.

Enfin, de nombreuses ressources en ligne permettent aux familles de s'informer : sites institutionnels, forums de discussion, applications mobiles pour le suivi des crises. L'important est de privilégier les sources médicales validées [11].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos recommandations pratiques pour accompagner au mieux votre enfant atteint d'épilepsie rolandique. Tout d'abord, maintenez un calendrier des crises détaillé : date, heure, durée, circonstances. Ces informations sont précieuses pour votre médecin et permettent d'identifier d'éventuels facteurs déclenchants [8].

Concernant l'environnement scolaire, établissez un dialogue ouvert avec l'équipe éducative. Expliquez la nature bénigne de l'épilepsie et les signes à surveiller. Un Projet d'Accueil Individualisé (PAI) peut être mis en place si nécessaire [11].

Pour les sorties et activités, quelques précautions simples suffisent : évitez les activités à risque de chute importante, assurez-vous qu'un adulte responsable connaît la pathologie de votre enfant, et gardez toujours sur vous les coordonnées de votre médecin.

Au quotidien, privilégiez une hygiène de vie régulière : coucher à heures fixes, repas équilibrés, activité physique modérée. Évitez les excitants (boissons énergisantes, excès de sucre) qui peuvent favoriser les crises [8].

Enfin, restez positifs et confiants. Cette épilepsie guérit spontanément et n'affecte pas l'avenir de votre enfant. Votre sérénité est contagieuse et aidera votre enfant à bien vivre cette période transitoire [1].

Quand Consulter un Médecin ?

Plusieurs situations nécessitent une consultation médicale urgente ou programmée. En urgence, consultez immédiatement si : la crise dure plus de 5 minutes, les crises se répètent sans récupération entre elles, l'enfant présente des difficultés respiratoires, ou s'il reste inconscient après la crise.

Une consultation programmée s'impose en cas de : première crise suspecte, modification du type ou de la fréquence des crises, apparition de troubles du comportement ou de difficultés scolaires nouvelles, ou effets secondaires des médicaments [6].

Le suivi neurologique régulier est recommandé même en l'absence de traitement. Une consultation tous les 6 mois permet de surveiller l'évolution et d'adapter la prise en charge si nécessaire [4]. L'EEG de contrôle annuel aide à documenter l'évolution vers la guérison.

N'hésitez pas à consulter votre médecin pour toute question ou inquiétude. L'épilepsie rolandique, bien que bénigne, nécessite un suivi médical approprié pour optimiser la qualité de vie de votre enfant [11].

En cas d'urgence, les services d'aide médicale urgente (SAMU : 15) sont disponibles 24h/24. Pour les questions non urgentes, votre médecin traitant ou votre neuropédiatre restent vos interlocuteurs privilégiés.

Questions Fréquentes

Mon enfant peut-il faire du sport avec une épilepsie rolandique ?
Oui, la plupart des sports sont autorisés. Évitez simplement les activités à risque de chute importante (escalade, équitation). La natation est possible sous surveillance [11].

L'épilepsie rolandique affecte-t-elle l'intelligence ?
Non, cette épilepsie n'affecte pas l'intelligence. Certains enfants peuvent présenter des difficultés transitoires d'apprentissage qui disparaissent avec l'épilepsie [10].

Faut-il traiter systématiquement ?
Non, le traitement n'est pas systématique. Il dépend de la fréquence des crises, de leur impact sur la qualité de vie et de la présence de troubles cognitifs [6].

À quel âge l'épilepsie disparaît-elle ?
Généralement entre 14 et 18 ans, avec 70% de guérison avant 16 ans. La rémission est définitive [13].

Cette épilepsie est-elle héréditaire ?
Il existe une prédisposition familiale, mais la transmission n'est pas systématique. Le risque est multiplié par 3 à 5 en cas d'antécédent familial [3].

Les crises peuvent-elles devenir plus graves ?
Non, l'épilepsie rolandique reste bénigne. Dans de très rares cas (<1%), elle peut évoluer vers une forme atypique nécessitant un traitement adapté [6].

Questions Fréquentes

Mon enfant peut-il faire du sport avec une épilepsie rolandique ?

Oui, la plupart des sports sont autorisés. Évitez simplement les activités à risque de chute importante (escalade, équitation). La natation est possible sous surveillance.

L'épilepsie rolandique affecte-t-elle l'intelligence ?

Non, cette épilepsie n'affecte pas l'intelligence. Certains enfants peuvent présenter des difficultés transitoires d'apprentissage qui disparaissent avec l'épilepsie.

Faut-il traiter systématiquement ?

Non, le traitement n'est pas systématique. Il dépend de la fréquence des crises, de leur impact sur la qualité de vie et de la présence de troubles cognitifs.

À quel âge l'épilepsie disparaît-elle ?

Généralement entre 14 et 18 ans, avec 70% de guérison avant 16 ans. La rémission est définitive.

Cette épilepsie est-elle héréditaire ?

Il existe une prédisposition familiale, mais la transmission n'est pas systématique. Le risque est multiplié par 3 à 5 en cas d'antécédent familial.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Rolandic epilepsy has little effect on adult life 30 years laterLien
  2. [2] Overview of core outcome set (COS) development and finalLien
  3. [3] GRIN3A Gene - GeneCards | NMD3A ProteinLien
  4. [4] Profil épidémiologique et évolutif de l'épilepsie à pointes centro-temporalesLien
  5. [5] Epilepsies à pointes centro-rolandiques au Centre Hospitalier Universitaire Régional de OuahigouyaLien
  6. [6] Épilepsies focales idiopathiquesLien
  7. [7] Connectivité fonctionnelle de l'hippocampe antérieur et postérieur dans l'épilepsie focale pharmaco-résistanteLien
  8. [8] On peut mieux prévenir les crises d'épilepsie en en connaissant les causesLien
  9. [10] Complexité syntaxique multimodale dans les récits d'enfants à développement typique et avec trouble spécifique du langageLien
  10. [11] Les groupes de patients ayant des besoins spécifiquesLien
  11. [12] Épilepsie rolandiqueLien
  12. [13] Épilepsie autolimitée avec pointes centro-temporalesLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Épilepsie rolandique (fr.wikipedia.org)

    Signes et symptômes · des symptômes sensorimoteurs faciaux unilatéraux (30 % des patients) ; · des manifestations oropharyngolaryngées (53 % des patients) ; · l' ...

  • Épilepsie autolimitée avec pointes centro-temporales (orpha.net)

    Les crises surviennent généralement pendant le sommeil ou les états de somnolence ; elles sont brèves et s'accompagnent de symptômes sensorimoteurs unilatéraux ...

  • Épilepsie rolandique : causes, symptômes et traitement (medicoverhospitals.in)

    Le diagnostic consiste à évaluer les schémas de crises de l'enfant, l'âge d'apparition et les antécédents familiaux d'épilepsie. Un examen physique détaillé ...

  • Syndromes D'épilepsie (canadianepilepsyalliance.org)

    Épilepsie rolandique bénigne · Les crises surviennent souvent au réveil ou durant le sommeil. · Des picotements d'un côté de la bouche se font d'abord ressentir ...

  • Symptômes de l'épilepsie rolandique bénigne (medicoverhospitals.in)

    Le diagnostic de l'épilepsie rolandique bénigne nécessite un examen détaillé des antécédents médicaux. · L'examen neurologique permet d'identifier des signes ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.