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Épilepsie Myoclonique Juvénile : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Épilepsie myoclonique juvénile

L'épilepsie myoclonique juvénile représente une forme particulière d'épilepsie qui débute généralement à l'adolescence. Cette pathologie neurologique se caractérise par des secousses musculaires soudaines, appelées myoclonies, qui surviennent principalement au réveil. Bien que cette maladie puisse sembler impressionnante, elle répond généralement bien aux traitements actuels et permet une vie normale dans la plupart des cas.

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Épilepsie myoclonique juvénile : Définition et Vue d'Ensemble

L'épilepsie myoclonique juvénile, aussi appelée syndrome de Janz, constitue une forme d'épilepsie généralisée idiopathique qui touche principalement les adolescents et jeunes adultes [1,7]. Cette pathologie neurologique se manifeste par des crises épileptiques spécifiques, notamment des myoclonies - ces secousses musculaires brèves et involontaires qui surviennent surtout au réveil.

Contrairement à d'autres formes d'épilepsie, cette maladie présente des caractéristiques bien définies. Les crises myocloniques touchent généralement les bras et les épaules, créant des mouvements saccadés que les patients décrivent souvent comme des "sursauts électriques". D'ailleurs, ces manifestations peuvent s'accompagner de crises tonico-cloniques généralisées, plus impressionnantes mais heureusement moins fréquentes [10].

Il faut savoir que cette pathologie appartient au groupe des épilepsies généralisées idiopathiques, ce qui signifie qu'elle affecte l'ensemble du cerveau sans cause structurelle identifiable [7,10]. Bon à savoir : le terme "idiopathique" ne signifie pas que nous ignorons tout de cette maladie, mais plutôt qu'elle n'est pas causée par une lésion cérébrale visible.

Les innovations récentes en neuroimagerie et en génétique nous permettent aujourd'hui de mieux comprendre les mécanismes sous-jacents de cette épilepsie [2,3]. En fait, les recherches 2024-2025 révèlent des avancées prometteuses dans la compréhension des circuits neuronaux impliqués, ouvrant la voie à des traitements plus ciblés.

Épidémiologie en France et dans le Monde

L'épilepsie myoclonique juvénile représente environ 5 à 10% de toutes les épilepsies, avec une prévalence estimée à 1 cas pour 1000 habitants en France [1,11]. Cette pathologie touche préférentiellement les adolescents, avec un pic d'apparition entre 12 et 18 ans, sans distinction majeure entre les sexes selon les données françaises récentes [11].

Les statistiques européennes montrent des variations intéressantes selon les régions. En France, l'incidence annuelle s'établit autour de 0,1 pour 1000 nouveaux cas par an, soit environ 6700 nouveaux diagnostics annuels [1]. Mais ces chiffres peuvent varier selon les critères diagnostiques utilisés et l'accès aux soins spécialisés.

D'un point de vue démographique, cette épilepsie présente certaines particularités. Les études récentes révèlent une légère prédominance féminine dans certaines cohortes, avec un ratio de 1,2 femme pour 1 homme [11]. L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 15 ans, bien que des cas plus tardifs soient régulièrement observés jusqu'à 25 ans.

Concrètement, cela représente un enjeu de santé publique non négligeable. Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilité de ces chiffres, avec toutefois une amélioration du diagnostic précoce grâce aux nouvelles techniques d'imagerie [2,3]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à environ 50 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic, de traitement et de suivi.

Les Causes et Facteurs de Risque

L'épilepsie myoclonique juvénile résulte d'une combinaison complexe de facteurs génétiques et environnementaux [14]. Contrairement aux idées reçues, cette pathologie n'est pas causée par un traumatisme ou une infection, mais plutôt par une prédisposition héréditaire qui se révèle à l'adolescence.

Les recherches génétiques récentes identifient plusieurs gènes de susceptibilité impliqués dans cette maladie [14]. Parmi eux, les gènes CACNB4, GABRA1 et EFHC1 jouent un rôle crucial dans la transmission nerveuse. Cependant, il faut comprendre que posséder ces variants génétiques ne garantit pas le développement de l'épilepsie - ils augmentent simplement le risque.

Certains facteurs déclenchants peuvent révéler ou aggraver cette épilepsie. Le manque de sommeil constitue le principal facteur précipitant, suivi de près par le stress et la consommation d'alcool [1,7]. D'ailleurs, beaucoup de patients rapportent leurs premières crises après des nuits blanches ou des périodes d'examens stressantes.

L'hérédité joue un rôle important : environ 30% des patients ont des antécédents familiaux d'épilepsie [14]. Mais rassurez-vous, cela ne signifie pas que tous les enfants développeront la maladie. En fait, le risque de transmission reste relativement faible, de l'ordre de 5 à 10% selon les études familiales récentes.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de l'épilepsie myoclonique juvénile suivent un pattern caractéristique qui aide au diagnostic [1,7]. Le signe le plus typique reste les myoclonies matinales - ces secousses musculaires brèves qui surviennent dans l'heure suivant le réveil. Vous pourriez les décrire comme des "sursauts électriques" touchant principalement les bras, les épaules et parfois le tronc.

Ces myoclonies présentent plusieurs caractéristiques distinctives. Elles sont bilatérales, symétriques, et n'entraînent généralement pas de chute [7]. Concrètement, un adolescent pourrait lâcher son bol de petit-déjeuner ou avoir du mal à se brosser les dents le matin. L'intensité varie considérablement d'une personne à l'autre et d'un jour à l'autre.

Mais l'épilepsie myoclonique juvénile ne se limite pas aux myoclonies. Environ 90% des patients développent également des crises tonico-cloniques généralisées, ces "grandes crises" avec perte de connaissance et convulsions [1,10]. Heureusement, ces crises restent généralement rares, survenant quelques fois par an seulement.

Un tiers des patients présente aussi des absences, ces brefs moments de déconnexion qui durent quelques secondes [7,10]. Ces absences sont souvent moins marquées que dans d'autres formes d'épilepsie et peuvent passer inaperçues. Il est intéressant de noter que certains patients ne développent jamais de crises tonico-cloniques, se limitant aux myoclonies matinales.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de l'épilepsie myoclonique juvénile repose sur une démarche clinique rigoureuse combinant l'histoire du patient, l'examen neurologique et des examens complémentaires spécialisés [1,16]. La première étape consiste en un interrogatoire détaillé, car les symptômes présentent des caractéristiques très spécifiques à cette pathologie.

L'électroencéphalogramme (EEG) constitue l'examen clé du diagnostic [10]. Il révèle des anomalies caractéristiques : des décharges de pointes-ondes généralisées, particulièrement marquées lors de la stimulation lumineuse intermittente. D'ailleurs, environ 90% des patients présentent une photosensibilité à l'EEG, même s'ils ne rapportent pas forcément de crises déclenchées par la lumière [10].

L'imagerie cérébrale, généralement une IRM, permet d'éliminer une cause structurelle [1,16]. Dans l'épilepsie myoclonique juvénile, l'IRM est normale, ce qui confirme le caractère idiopathique de la maladie. Cet examen reste néanmoins indispensable pour écarter d'autres pathologies pouvant mimer les symptômes.

Les innovations diagnostiques 2024-2025 incluent de nouvelles techniques d'EEG haute résolution et d'analyse génétique [2,3]. Ces outils permettent un diagnostic plus précoce et plus précis, particulièrement utiles dans les formes atypiques. Bon à savoir : le diagnostic peut parfois prendre plusieurs mois, car il faut observer l'évolution des symptômes et leur réponse aux traitements.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de l'épilepsie myoclonique juvénile repose principalement sur les médicaments antiépileptiques, avec l'acide valproïque comme traitement de première intention [1,16]. Ce médicament présente une efficacité remarquable sur les myoclonies, avec un contrôle complet des crises chez 80 à 90% des patients [16].

Cependant, l'acide valproïque peut poser des problèmes chez les femmes en âge de procréer en raison de ses effets tératogènes. Dans ce cas, le lévétiracétam constitue une excellente alternative, avec une efficacité comparable et un meilleur profil de sécurité [16]. D'autres options incluent le topiramate et la lamotrigine, bien que cette dernière puisse parfois aggraver les myoclonies.

Il faut savoir que certains antiépileptiques sont formellement contre-indiqués dans cette pathologie. La carbamazépine, la phénytoïne et la vigabatrine peuvent en effet aggraver les crises myocloniques [16]. Cette particularité souligne l'importance d'un diagnostic précis avant d'initier tout traitement.

Au-delà des médicaments, la prise en charge inclut des mesures d'hygiène de vie cruciales. Un sommeil régulier et suffisant reste le pilier du traitement, car la privation de sommeil constitue le principal facteur déclenchant [1]. L'évitement de l'alcool et la gestion du stress complètent cette approche globale. Concrètement, beaucoup de patients constatent une amélioration significative simplement en adoptant un rythme de vie plus régulier.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les avancées thérapeutiques récentes ouvrent de nouvelles perspectives pour l'épilepsie myoclonique juvénile [2,3,5]. La stimulation magnétique transcrânienne (TMS) fait l'objet d'études prometteuses, particulièrement pour les patients résistants aux traitements conventionnels [13]. Cette technique non invasive pourrait moduler l'excitabilité corticale et réduire la fréquence des crises.

Les recherches en pharmacogénomique révolutionnent l'approche thérapeutique [3,5]. En analysant le profil génétique des patients, nous pouvons désormais prédire la réponse aux différents antiépileptiques et personnaliser les traitements. Cette médecine de précision permet d'éviter les échecs thérapeutiques et de réduire les effets secondaires.

D'ailleurs, de nouveaux antiépileptiques spécifiquement conçus pour les épilepsies myocloniques sont en développement [2,5]. Ces molécules ciblent des mécanismes neurobiologiques spécifiques et promettent une efficacité supérieure avec moins d'effets indésirables. Les premiers résultats des essais cliniques phase III sont attendus pour fin 2025.

L'intelligence artificielle transforme également le suivi des patients [3]. Des applications mobiles utilisant l'IA peuvent détecter les myoclonies via les capteurs du smartphone, permettant un monitoring continu et une adaptation en temps réel des traitements. Ces outils révolutionnent la prise en charge en offrant une surveillance 24h/24 sans contrainte pour le patient.

Vivre au Quotidien avec l'Épilepsie Myoclonique Juvénile

Vivre avec une épilepsie myoclonique juvénile nécessite quelques adaptations, mais permet généralement une vie normale et épanouie [1,11]. La clé du succès réside dans la compréhension de votre pathologie et l'adoption de stratégies pratiques pour minimiser l'impact des symptômes sur votre quotidien.

Au niveau professionnel, la plupart des métiers restent accessibles. Cependant, certaines professions présentant des risques particuliers peuvent nécessiter des aménagements [11]. Il est important de discuter avec votre médecin du travail pour évaluer les adaptations nécessaires. Bon à savoir : la loi française protège les travailleurs épileptiques contre la discrimination et prévoit des aménagements de poste si nécessaire.

La conduite automobile mérite une attention particulière. En France, l'obtention ou le renouvellement du permis de conduire nécessite un avis médical favorable [1]. Généralement, les patients bien contrôlés par le traitement peuvent conduire, mais des restrictions peuvent s'appliquer selon l'évolution de la maladie. Il faut être honnête avec les autorités médicales pour garantir votre sécurité et celle des autres.

Les relations sociales et familiales peuvent parfois être affectées par les préjugés entourant l'épilepsie. D'ailleurs, l'éducation de l'entourage joue un rôle crucial dans l'acceptation de la maladie. Expliquer que les myoclonies ne sont pas contagieuses et que la personne reste consciente pendant ces épisodes aide à démystifier la pathologie.

Les Complications Possibles

Bien que l'épilepsie myoclonique juvénile présente généralement un pronostic favorable, certaines complications peuvent survenir, particulièrement en l'absence de traitement approprié [1,8]. Les crises tonico-cloniques constituent la complication la plus préoccupante, pouvant entraîner des blessures lors des chutes ou des traumatismes pendant les convulsions.

Le risque de mort subite inexpliquée en épilepsie (MSIE) existe, bien qu'il reste très faible dans cette forme d'épilepsie [8]. Ce risque augmente avec la fréquence des crises tonico-cloniques non contrôlées, soulignant l'importance d'un traitement optimal. Rassurez-vous, ce risque devient négligeable chez les patients bien suivis et correctement traités.

Les complications psychosociales méritent également attention. L'impact sur l'estime de soi, particulièrement chez les adolescents, peut être significatif [11]. Les myoclonies matinales peuvent créer de l'embarras social et affecter la confiance en soi. D'ailleurs, certains patients développent une anxiété anticipatoire, craignant la survenue des symptômes dans des situations sociales.

Il faut aussi mentionner les complications liées aux traitements. L'acide valproïque peut entraîner une prise de poids, des troubles hépatiques ou des malformations fœtales [16]. C'est pourquoi un suivi médical régulier avec bilans biologiques s'avère indispensable. Heureusement, la plupart de ces complications sont prévenables par une surveillance appropriée.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'épilepsie myoclonique juvénile est généralement excellent, avec un contrôle complet des crises chez la majorité des patients sous traitement approprié [1,7]. Environ 80 à 90% des personnes atteignent une rémission complète des myoclonies avec l'acide valproïque, et maintiennent ce contrôle à long terme [7].

Cependant, il faut comprendre que cette épilepsie est généralement considérée comme une maladie chronique nécessitant un traitement à vie [1,7]. Les tentatives d'arrêt du traitement se soldent par une récidive des crises dans plus de 90% des cas, même après plusieurs années de rémission. Cette particularité distingue l'épilepsie myoclonique juvénile d'autres formes d'épilepsie de l'adolescent.

L'évolution cognitive reste généralement favorable. Contrairement aux craintes souvent exprimées, cette pathologie n'entraîne pas de détérioration intellectuelle [6]. Les études récentes montrent même que les patients bien contrôlés conservent des performances cognitives normales tout au long de leur vie. Seuls de légers troubles de la vitesse de traitement peuvent parfois être observés [6].

La qualité de vie à long terme dépend largement de l'acceptation de la maladie et de l'observance thérapeutique. Les patients qui intègrent bien leur traitement dans leur routine quotidienne mènent une vie parfaitement normale : études, carrière professionnelle, vie familiale. D'ailleurs, beaucoup oublient même qu'ils ont une épilepsie, tant les symptômes sont bien contrôlés.

Peut-on Prévenir l'Épilepsie Myoclonique Juvénile ?

La prévention primaire de l'épilepsie myoclonique juvénile reste limitée en raison de sa nature génétique [14]. Vous ne pouvez pas empêcher l'apparition de cette pathologie si vous portez les gènes de susceptibilité. Cependant, certaines mesures peuvent retarder l'apparition des premiers symptômes ou en réduire la sévérité.

Chez les adolescents à risque familial, maintenir une hygiène de sommeil rigoureuse peut retarder l'émergence des symptômes [1]. Un sommeil régulier de 8 heures par nuit, des horaires de coucher constants et l'évitement des nuits blanches constituent des mesures préventives simples mais efficaces. D'ailleurs, beaucoup de premières crises surviennent après des périodes de privation de sommeil.

La prévention secondaire, c'est-à-dire la prévention des crises chez les patients déjà diagnostiqués, repose sur plusieurs piliers [1,16]. L'observance thérapeutique stricte reste fondamentale - oublier ses médicaments expose à un risque de récidive important. L'évitement des facteurs déclenchants (alcool, stress, fatigue) complète cette approche.

Les innovations en conseil génétique permettent aujourd'hui d'informer les familles sur les risques de transmission [14]. Bien qu'aucune intervention préventive spécifique n'existe, cette information aide les couples à prendre des décisions éclairées. Il est important de rappeler que le risque de transmission reste modéré, de l'ordre de 5 à 10% seulement.

Recommandations des Autorités de Santé

Les recommandations françaises pour la prise en charge de l'épilepsie myoclonique juvénile s'appuient sur les guidelines internationales et l'expertise des sociétés savantes nationales [16]. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire impliquant neurologues, médecins généralistes et pharmaciens dans le suivi des patients.

Le parcours de soins recommandé débute par une consultation spécialisée en neurologie pour confirmer le diagnostic [16]. L'EEG et l'IRM cérébrale constituent les examens de première intention, complétés si nécessaire par des tests génétiques. La HAS insiste sur l'importance d'un diagnostic différentiel rigoureux pour éviter les erreurs thérapeutiques.

Concernant le traitement, les recommandations privilégient l'acide valproïque en première intention, avec surveillance biologique régulière [16]. Chez les femmes en âge de procréer, le lévétiracétam est préféré. Les autorités soulignent l'importance de l'éducation thérapeutique du patient et de sa famille pour optimiser l'observance.

Les innovations 2024-2025 ont conduit à une mise à jour des recommandations, intégrant les nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques [2,3]. La télémédecine est désormais encouragée pour le suivi des patients stables, permettant un accès facilité aux soins spécialisés. Les centres de référence épilepsie développent également des programmes d'éducation thérapeutique spécifiquement adaptés à cette pathologie.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints d'épilepsie myoclonique juvénile et leurs familles. Épilepsie-France constitue la principale association nationale, offrant information, soutien et défense des droits des patients épileptiques. Cette association propose des groupes de parole, des formations et un accompagnement juridique pour les questions professionnelles.

La Ligue Française contre l'Épilepsie (LFCE) rassemble professionnels de santé et patients autour d'objectifs communs de recherche et d'amélioration des soins. Elle organise régulièrement des congrès et publie des recommandations actualisées. D'ailleurs, leur site internet constitue une mine d'informations fiables et régulièrement mises à jour.

Au niveau local, de nombreuses associations régionales proposent des activités spécifiques. Ces structures de proximité organisent des rencontres, des sorties et des ateliers pratiques. Elles constituent souvent le premier contact pour les familles nouvellement confrontées au diagnostic. L'entraide entre patients s'avère particulièrement précieuse pour partager les expériences et les astuces du quotidien.

Les ressources numériques se développent également. Des applications mobiles dédiées permettent le suivi des crises, la gestion des traitements et l'accès à des informations médicales validées. Les forums en ligne, modérés par des professionnels, offrent un espace d'échange sécurisé entre patients et familles.

Nos Conseils Pratiques

Gérer au quotidien une épilepsie myoclonique juvénile nécessite l'adoption de stratégies pratiques éprouvées. Premier conseil essentiel : tenez un agenda des crises détaillé. Notez la date, l'heure, les circonstances et l'intensité de chaque épisode myoclonique. Ces informations aident votre médecin à ajuster le traitement et identifier les facteurs déclenchants personnels.

Pour les myoclonies matinales, quelques astuces simples peuvent limiter leur impact. Préparez vos affaires la veille au soir pour éviter les gestes précis au réveil. Utilisez des gobelets incassables pour le petit-déjeuner et évitez les objets fragiles dans la salle de bain. Bon à savoir : beaucoup de patients constatent une amélioration en se levant progressivement plutôt que brutalement.

L'organisation de votre traitement médicamenteux mérite une attention particulière. Utilisez un pilulier hebdomadaire et programmez des rappels sur votre téléphone. N'hésitez pas à emporter toujours une dose de secours avec vous. En cas d'oubli, contactez rapidement votre médecin plutôt que de doubler la dose suivante.

Côté professionnel, informez discrètement vos collègues proches de votre pathologie. Cela évite les malentendus si des myoclonies surviennent au travail. Aménagez votre poste si nécessaire : éclairage adapté, pauses régulières, évitement des situations stressantes. La plupart des employeurs se montrent compréhensifs quand la situation est expliquée clairement.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin ou neurologue [1]. Une augmentation de la fréquence des myoclonies, malgré un traitement bien suivi, nécessite un avis médical urgent. De même, l'apparition de nouveaux types de crises ou un changement dans les caractéristiques habituelles de vos symptômes doit alerter.

Les effets secondaires des médicaments constituent un autre motif de consultation. Fatigue excessive, troubles digestifs persistants, prise de poids importante ou troubles de l'humeur doivent être signalés à votre médecin [16]. N'arrêtez jamais votre traitement de votre propre initiative, même en cas d'effets indésirables - discutez-en d'abord avec votre neurologue.

Consultez également en cas de projet de grossesse si vous êtes une femme en âge de procréer. Certains antiépileptiques nécessitent une adaptation avant la conception pour minimiser les risques fœtaux [16]. Cette consultation préconceptionnelle permet d'optimiser votre traitement et d'assurer un suivi adapté.

En urgence, contactez immédiatement les secours si vous présentez une crise tonico-clonique prolongée (plus de 5 minutes) ou des crises répétées sans récupération entre elles. Ces situations, bien que rares dans l'épilepsie myoclonique juvénile, constituent des urgences médicales nécessitant une prise en charge hospitalière immédiate.

Questions Fréquentes

L'épilepsie myoclonique juvénile peut-elle guérir spontanément ?
Non, cette pathologie nécessite généralement un traitement à vie. Les tentatives d'arrêt du traitement se soldent par une récidive dans plus de 90% des cas [7].

Puis-je faire du sport avec cette épilepsie ?
Oui, la plupart des sports sont autorisés. Évitez simplement les activités à risque de chute grave (escalade, plongée) et privilégiez les sports en équipe où vous pouvez être secouru rapidement [1].

Les myoclonies peuvent-elles s'aggraver avec l'âge ?
Généralement non. Sous traitement approprié, les symptômes restent stables ou s'améliorent avec le temps. Une aggravation doit faire rechercher une cause (mauvaise observance, facteurs déclenchants) [7].

Puis-je transmettre cette maladie à mes enfants ?
Le risque de transmission existe mais reste modéré (5-10%). La plupart des enfants de parents épileptiques ne développent pas la maladie [14].

Les écrans peuvent-ils déclencher mes crises ?
Chez certains patients photosensibles, les écrans peuvent effectivement déclencher des crises. Utilisez des filtres anti-reflets et faites des pauses régulières [10].

Questions Fréquentes

L'épilepsie myoclonique juvénile peut-elle guérir spontanément ?

Non, cette pathologie nécessite généralement un traitement à vie. Les tentatives d'arrêt du traitement se soldent par une récidive dans plus de 90% des cas.

Puis-je faire du sport avec cette épilepsie ?

Oui, la plupart des sports sont autorisés. Évitez simplement les activités à risque de chute grave et privilégiez les sports en équipe.

Les myoclonies peuvent-elles s'aggraver avec l'âge ?

Généralement non. Sous traitement approprié, les symptômes restent stables ou s'améliorent avec le temps.

Puis-je transmettre cette maladie à mes enfants ?

Le risque de transmission existe mais reste modéré (5-10%). La plupart des enfants de parents épileptiques ne développent pas la maladie.

Les écrans peuvent-ils déclencher mes crises ?

Chez certains patients photosensibles, les écrans peuvent effectivement déclencher des crises. Utilisez des filtres anti-reflets et faites des pauses régulières.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Symptômes et diagnostic de l'épilepsie de l'enfant - Ameli.frLien
  2. [2] Dossier : l'épilepsie - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Brochure Colloque 2025 - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [5] Juvenile myoclonic epilepsy - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [6] Comparative analysis of processing speed impairments - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  6. [7] Épilepsies de l'adolescent: épilepsie-absence de l'adolescent et épilepsie myoclonique juvénileLien
  7. [8] Comment s'en sortir lorsque l'épilepsie généralisée n'est pas classable? Points de vue du neuropédiatre et du neurologueLien
  8. [10] Critères EEG et cliniques de classification des épilepsies généralisées idiopathiquesLien
  9. [11] L'épilepsie de l'enfant et de l'adolescentLien
  10. [13] Évaluation de la Stimulation magnétique transcrânienne (TMS) dans le traitement de l'épilepsieLien
  11. [14] Apport de la génétique dans la prise en charge des épilepsies de l'enfantLien
  12. [16] Recommandations Épilepsie de l'enfant - Vidal.frLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Épilepsie myoclonique juvénile (aboutkidshealth.ca)

    L'épilepsie myoclonique juvénile est un syndrome épileptique généralisé idiopathique qui apparaît entre l'âge de 12 et 18 ans. Les symptômes sont des spasmes ...

  • Symptômes et diagnostic de l'épilepsie de l'enfant ... (ameli.fr)

    26 févr. 2025 — Des symptômes variés · secousses musculaires incontrôlées et localisées à un bras ou la moitié du corps par exemple (dites mouvements tonico- ...

  • Recommandations Épilepsie de l'enfant (vidal.fr)

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  • Epilepsie myoclonique juvénile (orpha.net)

    La monothérapie par valproate de sodium est le traitement le plus efficace pour contrôler les crises myocloniques, tonico-cloniques généralisées et d'absence.

  • épilepsie-absence de l'adolescent et ... (realites-pediatriques.com)

    15 mars 2023 — Les myoclonies précèdent souvent la première crise généralisée et sont suffisantes pour poser le diagnostic d'EMJ, même si, la plupart du temps ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.