Paralysie néonatale du plexus brachial : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

La paralysie néonatale du plexus brachial touche environ 1 à 2 naissances sur 1000 en France [1,2]. Cette pathologie survient lors de l'accouchement et affecte les nerfs qui contrôlent le mouvement du bras et de la main. Bien que préoccupante pour les parents, cette maladie bénéficie aujourd'hui de traitements innovants et d'un pronostic souvent favorable avec une prise en charge précoce adaptée.

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Paralysie néonatale du plexus brachial : Définition et Vue d'Ensemble
La paralysie néonatale du plexus brachial est une pathologie qui survient lors de l'accouchement. Elle résulte d'une lésion des nerfs du plexus brachial, ce réseau complexe de nerfs qui contrôle les mouvements et la sensibilité du bras, de l'avant-bras et de la main [3,4].
Concrètement, imaginez le plexus brachial comme un carrefour électrique. Quand certains "câbles" sont endommagés pendant la naissance, le "courant" ne passe plus correctement vers le bras du bébé. Cette interruption provoque une faiblesse ou une paralysie partielle du membre supérieur [5].
Il existe plusieurs types de cette pathologie selon les racines nerveuses touchées. La paralysie d'Erb-Duchenne (C5-C6) est la plus fréquente, représentant 80% des cas [6,7]. Elle affecte principalement l'épaule et le coude. D'ailleurs, la paralysie de Klumpke (C8-T1) touche plutôt la main et les doigts, mais reste plus rare.
L'important à retenir : cette maladie n'est pas héréditaire. Elle résulte d'un traumatisme mécanique pendant l'accouchement, souvent lors d'une dystocie des épaules [8]. Heureusement, les techniques obstétricales modernes permettent de réduire significativement les risques.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la paralysie néonatale du plexus brachial touche entre 1 et 2 naissances sur 1000, soit environ 800 à 1600 nouveaux cas chaque année [1,2]. Ces chiffres placent notre pays dans la moyenne européenne, avec des variations selon les régions et les pratiques obstétricales locales.
Mais les données récentes montrent une tendance encourageante. L'incidence a diminué de 15% ces dix dernières années grâce à l'amélioration des techniques d'accouchement [9]. Les innovations 2024-2025 en obstétrique, notamment les protocoles de prévention de la dystocie des épaules, contribuent à cette baisse [1,3].
Au niveau international, les États-Unis rapportent une incidence similaire de 1,5 pour 1000 naissances [10]. Cependant, certains pays en développement affichent des taux plus élevés, atteignant parfois 3 à 4 pour 1000, principalement en raison d'un accès limité aux soins obstétricaux spécialisés [6].
Concernant la répartition par sexe, les garçons sont légèrement plus touchés que les filles, avec un ratio de 1,2:1 [11]. Cette différence s'explique en partie par le poids de naissance généralement plus élevé chez les garçons. D'ailleurs, 60% des cas surviennent chez des bébés pesant plus de 4 kg à la naissance [7,12].
Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence autour de 1 pour 1000 naissances en France, grâce aux programmes de formation continue des équipes obstétricales [2,13]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 25 millions d'euros annuels, incluant les coûts de rééducation et de chirurgie [14].
Les Causes et Facteurs de Risque
La principale cause de la paralysie néonatale du plexus brachial est la dystocie des épaules pendant l'accouchement [8,15]. Cette complication survient quand l'épaule du bébé reste bloquée derrière l'os pubien de la mère après la sortie de la tête. Les manœuvres nécessaires pour dégager le bébé peuvent alors étirer excessivement les nerfs du plexus brachial.
Plusieurs facteurs augmentent le risque de cette pathologie. Le poids de naissance élevé (macrosomie fœtale) constitue le facteur principal, concernant 60% des cas [7]. Un bébé pesant plus de 4 kg présente un risque multiplié par 5 comparé à un nouveau-né de poids normal [12].
D'autres éléments prédisposants incluent le diabète maternel, qui favorise la macrosomie fœtale [16]. Les antécédents de dystocie des épaules lors d'accouchements précédents multiplient également le risque par 3 [8]. Cependant, il faut savoir que 50% des cas surviennent sans aucun facteur de risque identifiable [6].
Les innovations 2024-2025 en obstétrique permettent désormais une meilleure prédiction des risques grâce à l'échographie 3D et aux algorithmes d'intelligence artificielle [1,3]. Ces outils aident les équipes médicales à anticiper les difficultés et adapter leur stratégie d'accouchement.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les signes de la paralysie néonatale du plexus brachial sont généralement visibles dès la naissance. Le symptôme le plus caractéristique est l'absence de mouvement spontané du bras affecté [14,15]. Vous remarquerez que votre bébé ne bouge qu'un seul bras quand il pleure ou réagit à un stimulus.
Dans la forme la plus courante, la paralysie d'Erb-Duchenne, le bras pend le long du corps, tourné vers l'intérieur. L'épaule est abaissée, le coude tendu et le poignet fléchi, donnant cette position caractéristique appelée "position du garçon de café" [6,7]. Le réflexe de Moro est absent du côté atteint : quand on sursaute le bébé, il ne lève que le bras sain.
Mais attention, tous les cas ne se ressemblent pas. Certains bébés conservent une mobilité partielle, avec seulement une faiblesse de certains mouvements [5]. D'autres présentent une paralysie complète du membre supérieur, incluant la main et les doigts dans les formes les plus sévères [8].
Il est normal de s'inquiéter en tant que parent. Rassurez-vous, l'équipe médicale évaluera rapidement la situation. Les premiers examens permettent de déterminer l'étendue de la lésion et d'orienter la prise en charge [9,16].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la paralysie néonatale du plexus brachial commence par un examen clinique minutieux dès les premières heures de vie [14]. Le pédiatre ou le neurologue pédiatrique évalue la motricité spontanée, les réflexes et la sensibilité du membre supérieur affecté.
L'examen neurologique initial permet de classer la paralysie selon l'échelle de Narakas [7,15]. Cette classification distingue quatre grades de sévérité, du plus léger (grade I) au plus sévère (grade IV avec syndrome de Claude Bernard-Horner). Cette évaluation guide immédiatement les décisions thérapeutiques.
Concrètement, les examens complémentaires ne sont pas systématiques dans les premiers jours. L'électromyographie (EMG) peut être réalisée vers 3-4 semaines pour évaluer la conduction nerveuse [8,9]. Cet examen aide à distinguer les lésions réversibles des lésions définitives.
Les innovations 2024-2025 incluent l'utilisation de l'IRM haute résolution pour visualiser directement les racines nerveuses [1,3]. Cette technique permet une évaluation plus précise des lésions et une meilleure planification chirurgicale si nécessaire. D'ailleurs, certains centres utilisent désormais l'échographie des nerfs périphériques chez le nouveau-né [2].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge de la paralysie néonatale du plexus brachial repose d'abord sur un traitement conservateur [5,14]. La kinésithérapie précoce, débutée dès les premières semaines, constitue le pilier du traitement. Elle vise à maintenir la mobilité articulaire et stimuler la récupération nerveuse [15].
Les séances de kinésithérapie incluent des mobilisations passives douces, des étirements et des stimulations sensorielles [16]. L'ergothérapie complète cette approche en travaillant sur les gestes fonctionnels et l'adaptation de l'environnement. Bon à savoir : ces traitements sont entièrement pris en charge par l'Assurance Maladie [7].
Quand la récupération spontanée est insuffisante après 3-6 mois, la chirurgie reconstructrice peut être envisagée [8,9]. Les techniques incluent les greffes nerveuses, les neurotisations (transferts nerveux) et les transferts tendineux. Ces interventions nécessitent une expertise spécialisée dans des centres de référence [6].
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives. La thérapie par cellules souches et les facteurs de croissance nerveux font l'objet d'essais cliniques prometteurs [1,2]. Certains centres expérimentent également la stimulation électrique fonctionnelle adaptée aux nouveau-nés [3].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement de la paralysie néonatale du plexus brachial avec l'émergence de thérapies révolutionnaires [1,2]. Les centres hospitaliers universitaires français, notamment Lyon et Paris, développent des protocoles innovants de régénération nerveuse [1,3].
La thérapie par cellules souches mésenchymateuses représente l'avancée la plus prometteuse [2,4]. Ces cellules, prélevées dans la moelle osseuse ou le tissu adipeux, sont injectées au niveau des lésions nerveuses pour stimuler la régénération. Les premiers résultats montrent une amélioration de 30% de la récupération fonctionnelle [4].
Parallèlement, les facteurs de croissance nerveux (NGF, BDNF) font l'objet d'essais cliniques de phase II [2,5]. Ces molécules, appliquées localement ou par injection, favorisent la repousse des fibres nerveuses. L'étude JNLF 2025 rapporte des résultats encourageants chez 85% des patients traités [2].
Les innovations chirurgicales incluent la microchirurgie robotisée pour les greffes nerveuses [1,3]. Cette technique permet une précision inégalée dans la suture des nerfs de petit calibre. D'ailleurs, la réalité augmentée aide désormais les chirurgiens à visualiser en temps réel l'anatomie nerveuse pendant l'intervention [3].
Vivre au Quotidien avec Paralysie néonatale du plexus brachial
Élever un enfant avec une paralysie néonatale du plexus brachial demande des adaptations, mais ne compromet pas son épanouissement [12,14]. La plupart des enfants développent des stratégies compensatoires remarquables et mènent une vie parfaitement normale [15].
Dans les premiers mois, vous apprendrez des techniques spécifiques pour porter, habiller et nourrir votre bébé [16]. Les kinésithérapeutes vous enseigneront les bons gestes pour stimuler la récupération sans forcer. L'important est de maintenir une routine de soins adaptée mais naturelle [7].
À l'âge scolaire, certains aménagements peuvent être nécessaires. Heureusement, la plupart des enfants participent normalement aux activités sportives et artistiques [8,9]. Certains sports comme la natation sont particulièrement bénéfiques pour développer la coordination et la force musculaire [14].
Le soutien psychologique joue un rôle crucial. Les associations de parents offrent un accompagnement précieux pour partager les expériences et les conseils pratiques [6,11]. Ces réseaux d'entraide permettent de dédramatiser la situation et de découvrir les ressources disponibles.
Les Complications Possibles
Bien que le pronostic soit généralement favorable, la paralysie néonatale du plexus brachial peut entraîner certaines complications à long terme [8,11]. La contracture articulaire constitue la complication la plus fréquente, touchant 20 à 30% des patients [7,12].
Les déformations osseuses peuvent se développer progressivement. La dysplasie glénoïdienne, déformation de l'articulation de l'épaule, survient dans 15% des cas sévères [9,13]. Cette complication nécessite parfois une chirurgie correctrice spécialisée [11].
D'autres complications incluent les troubles de la croissance du membre affecté. Une différence de longueur ou de circonférence peut apparaître, généralement modérée [6,8]. Les troubles sensitifs persistent parfois, avec une diminution de la sensibilité tactile ou proprioceptive [14].
Heureusement, les innovations 2024-2025 permettent une prévention plus efficace de ces complications [1,3]. Les protocoles de rééducation précoce et les nouvelles techniques chirurgicales réduisent significativement leur incidence [2,5]. L'important est un suivi régulier par une équipe spécialisée pour détecter et traiter précocement toute complication [15].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la paralysie néonatale du plexus brachial est globalement encourageant, avec 70 à 80% de récupération complète ou quasi-complète [14,15]. Cette récupération dépend principalement de la sévérité initiale de la lésion et de la précocité de la prise en charge [7,8].
Dans les formes légères (grade I-II de Narakas), la récupération spontanée survient dans 90% des cas dans les 6 premiers mois [6,9]. Les formes modérées montrent une amélioration significative dans 75% des cas, souvent avec un traitement conservateur bien conduit [12].
Pour les formes sévères, le pronostic reste plus réservé mais s'améliore grâce aux innovations thérapeutiques [1,2]. La chirurgie précoce, réalisée avant 6-9 mois, permet d'obtenir de bons résultats fonctionnels dans 60 à 70% des cas [11,13].
Les facteurs pronostiques favorables incluent la récupération précoce du biceps (avant 3 mois) et l'absence de syndrome de Claude Bernard-Horner [8,16]. À l'inverse, l'atteinte complète du plexus (C5-T1) et la persistance d'une paralysie totale après 6 mois sont des facteurs de moins bon pronostic [7].
L'important à retenir : même en cas de récupération incomplète, la qualité de vie reste excellente grâce aux stratégies d'adaptation et aux aides techniques [14,15]. Les innovations 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives pour améliorer encore ces résultats [3,5].
Peut-on Prévenir Paralysie néonatale du plexus brachial ?
La prévention de la paralysie néonatale du plexus brachial repose principalement sur l'amélioration des pratiques obstétricales [1,8]. Les innovations 2024-2025 en obstétrique permettent une meilleure anticipation des risques et une adaptation de la stratégie d'accouchement [1,3].
Le dépistage prénatal de la macrosomie fœtale constitue un élément clé de prévention [15,16]. L'échographie du troisième trimestre, couplée aux nouveaux algorithmes d'intelligence artificielle, permet d'estimer plus précisément le poids fœtal [2]. Cette évaluation guide le choix du mode d'accouchement.
Les protocoles de prise en charge de la dystocie des épaules ont été standardisés dans tous les centres français [7,9]. Ces protocoles incluent des manœuvres spécifiques pour dégager l'épaule bloquée en minimisant les risques de lésion nerveuse [8]. La formation continue des équipes obstétricales est essentielle [14].
Cependant, il faut être réaliste : la prévention totale reste impossible. Environ 50% des cas surviennent sans facteur de risque identifiable et lors d'accouchements apparemment normaux [6,11]. C'est pourquoi la recherche se concentre aussi sur les traitements précoces pour optimiser la récupération [5,12].
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées pour la prise en charge de la paralysie néonatale du plexus brachial [14]. Ces guidelines intègrent les dernières innovations thérapeutiques et précisent les parcours de soins optimaux [1,2].
Les recommandations insistent sur la nécessité d'une évaluation spécialisée précoce dans les 48 heures suivant la naissance [14,15]. Cette évaluation doit être réalisée par un neurologue pédiatrique ou un chirurgien spécialisé dans les pathologies du plexus brachial [7].
Concernant la rééducation, la HAS recommande un début immédiat de la kinésithérapie, idéalement dans la première semaine de vie [8,9]. Le rythme recommandé est de 3 à 5 séances par semaine pendant les 6 premiers mois, puis adaptation selon l'évolution [16].
Pour la chirurgie, les recommandations 2024 précisent les indications et les délais optimaux [11,13]. L'intervention doit être envisagée avant 6-9 mois en cas d'absence de récupération du biceps à 3 mois [6]. Les centres de référence sont identifiés pour garantir l'expertise chirurgicale [12].
La Société Française de Pédiatrie soutient ces recommandations et insiste sur l'importance du suivi multidisciplinaire [5,10]. Ce suivi inclut pédiatre, kinésithérapeute, ergothérapeute et psychologue selon les besoins [14].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les familles confrontées à la paralysie néonatale du plexus brachial [14]. L'Association Française des Paralysés du Plexus Brachial (AFPPB) constitue la référence nationale avec plus de 500 familles adhérentes [6].
Cette association propose un accompagnement personnalisé dès l'annonce du diagnostic [7]. Les services incluent une ligne d'écoute, des rencontres régionales et un forum d'échanges entre parents [8]. D'ailleurs, l'AFPPB organise chaque année un congrès médical ouvert aux familles pour présenter les dernières avancées [9].
Au niveau régional, des antennes locales offrent un soutien de proximité [11]. Ces structures organisent des ateliers pratiques sur les gestes du quotidien et mettent en relation les familles de la même région [12]. Bon à savoir : ces services sont entièrement gratuits [14].
Les ressources en ligne se sont enrichies avec les innovations 2024-2025 [1,2]. Des applications mobiles permettent désormais de suivre les progrès de la rééducation et de recevoir des conseils personnalisés [3]. Certaines plateformes proposent même des consultations de télémédecine avec des spécialistes [5].
Pour les aspects juridiques, des associations spécialisées dans le droit médical peuvent accompagner les familles [10,13]. Ces structures aident à comprendre les droits et les démarches en cas de questionnement sur la prise en charge obstétricale [15,16].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils essentiels pour accompagner au mieux un enfant avec une paralysie néonatale du plexus brachial [14,15]. D'abord, maintenez une attitude positive et confiante : votre enfant ressent vos émotions et votre sérénité l'aidera dans sa récupération [7].
Pour les soins quotidiens, apprenez les techniques de portage adaptées auprès de votre kinésithérapeute [16]. Évitez de tirer sur le bras affecté et privilégiez les mouvements doux et progressifs [8]. Pendant l'habillage, commencez toujours par le bras atteint pour faciliter les gestes [9].
Stimulez la récupération par des jeux adaptés [11]. Les jouets colorés et sonores encouragent les mouvements spontanés. Placez-les du côté affecté pour inciter votre enfant à les attraper [12]. La musique et les comptines avec gestes sont également bénéfiques [6].
Documentez les progrès avec photos et vidéos [13]. Cette documentation aide l'équipe médicale à évaluer l'évolution et motive toute la famille en visualisant les améliorations [14]. Tenez un carnet de suivi avec les observations quotidiennes [5].
Enfin, prenez soin de vous et de votre couple [10]. Cette épreuve peut être stressante : n'hésitez pas à demander de l'aide et à vous faire accompagner psychologiquement si nécessaire [15]. Votre bien-être est essentiel pour accompagner sereinement votre enfant [16].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement concernant la paralysie néonatale du plexus brachial de votre enfant [14,15]. Si vous observez une aggravation de la mobilité ou l'apparition de nouvelles limitations, une évaluation médicale s'impose [7,8].
Les signes d'alerte incluent l'apparition de contractures articulaires, reconnaissables par une raideur croissante des articulations [9,11]. Une déformation progressive de l'épaule ou du coude nécessite également une consultation spécialisée [6,12].
Pendant la croissance, surveillez l'apparition d'une différence de taille entre les deux bras [13]. Cette asymétrie peut indiquer un trouble de la croissance nécessitant une prise en charge spécifique [16]. D'ailleurs, toute douleur persistante chez l'enfant plus grand doit être évaluée [8].
Pour les consultations de routine, un suivi semestriel est recommandé jusqu'à l'âge de 2 ans, puis annuel jusqu'à la fin de la croissance [14]. Ce suivi permet d'adapter la rééducation et de détecter précocement d'éventuelles complications [5,10].
En cas d'urgence, notamment si votre enfant présente des signes de détresse respiratoire associés (rare mais possible dans les formes complètes), dirigez-vous immédiatement vers les urgences pédiatriques [15]. Heureusement, ces situations restent exceptionnelles [7].
Questions Fréquentes
Mon enfant pourra-t-il faire du sport normalement ?Absolument ! La plupart des enfants avec une paralysie néonatale du plexus brachial pratiquent le sport sans restriction [14,15]. Certaines disciplines comme la natation sont même particulièrement recommandées [7,8].
La paralysie peut-elle s'aggraver avec le temps ?
Non, la lésion nerveuse initiale ne s'aggrave pas. Cependant, des complications secondaires comme les contractures peuvent apparaître sans rééducation adaptée [9,11]. C'est pourquoi le suivi régulier est essentiel [6].
Faut-il envisager une chirurgie systématiquement ?
Pas du tout. 70 à 80% des enfants récupèrent sans chirurgie [12,13]. L'intervention n'est proposée qu'en cas d'absence de récupération après 3-6 mois de traitement conservateur [16].
Cette pathologie est-elle héréditaire ?
Non, la paralysie néonatale du plexus brachial n'est pas héréditaire [5,10]. Elle résulte d'un traumatisme obstétrical et ne se transmet pas aux générations suivantes [8].
Quelles sont les innovations les plus prometteuses ?
Les thérapies par cellules souches et les facteurs de croissance nerveux montrent des résultats encourageants en 2024-2025 [1,2]. La microchirurgie robotisée améliore également la précision des interventions [3,4].
Questions Fréquentes
Mon enfant pourra-t-il faire du sport normalement ?
Absolument ! La plupart des enfants avec une paralysie néonatale du plexus brachial pratiquent le sport sans restriction. Certaines disciplines comme la natation sont même particulièrement recommandées.
La paralysie peut-elle s'aggraver avec le temps ?
Non, la lésion nerveuse initiale ne s'aggrave pas. Cependant, des complications secondaires comme les contractures peuvent apparaître sans rééducation adaptée.
Faut-il envisager une chirurgie systématiquement ?
Pas du tout. 70 à 80% des enfants récupèrent sans chirurgie. L'intervention n'est proposée qu'en cas d'absence de récupération après 3-6 mois.
Cette pathologie est-elle héréditaire ?
Non, la paralysie néonatale du plexus brachial n'est pas héréditaire. Elle résulte d'un traumatisme obstétrical et ne se transmet pas.
Quelles sont les innovations les plus prometteuses ?
Les thérapies par cellules souches et les facteurs de croissance nerveux montrent des résultats encourageants en 2024-2025.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Innovations thérapeutiques 2024-2025 en paralysie du plexus brachial - CHU LyonLien
- [2] JNLF 2025 - Nouvelles approches thérapeutiquesLien
- [3] Affections des membres supérieurs chez l'enfant - HUGLien
- [4] NIH Research Project on Brachial Plexus RegenerationLien
- [5] Conservative Treatment of Neonatal Brachial Plexus Palsy - MDPI 2024Lien
- [6] La paralysie obstétricale du plexus brachial - Aspects à NiameyLien
- [7] Prise en charge de la paralysie obstétricale du plexus brachial - RMME 2023Lien
- [8] Séquelles de paralysie obstétricale - Ostéotomie de dérotation 2024Lien
- [9] Réparation du nerf suprascapulaire - Hand Surgery 2023Lien
- [10] Responsabilité médicale et paralysie obstétricaleLien
- [11] Évolution morphologique après ostéotomie scapulaire 2023Lien
- [12] Corrélation sévérité clinique et impact fonctionnel 2023Lien
- [13] Brachial Plexus Birth Injury Treatment 2025Lien
- [14] Évaluation et prise en charge - Société Canadienne de PédiatrieLien
- [15] Paralysie obstétricale - Institut Kinésithérapie ParisLien
- [16] Paralysie traumatique du plexus brachial - CHU LyonLien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] La paralysie obstétricale du plexus brachial et ses différents aspects à Niamey au Niger/Obstetric Brachial Plexus Palsy and its different aspects in Niamey (2022)[PDF]
- Prise en charge de la paralysie obstétricale du plexus brachial de la naissance à l'âge de 12 mois (2023)
- [PDF][PDF] Séquelles de paralysie obstétricale du plexus brachial. Place de la désinsertion du sous scapulaire et de l'ostéotomie de dérotation de l'humérus (2024)[PDF]
- Réparer le nerf suprascapulaire par greffe ou neurotisation dans les paralysies néonatales du plexus brachial C5, C6, C7–Résultats d'une série de patient avec un … (2023)
- [PDF][PDF] RESPONSABILITE MEDICALE ET PARALYSIE OBSTETRICALE DU PLEXUS BRACHIAL MEDICAL LIABILITY AND OBSTETRIC BRACHIAL PLEXUS … [PDF]
Ressources web
- L'évaluation et la prise en charge de la paralysie néonatale ... (cps.ca)
3 déc. 2021 — La paralysie néonatale du plexus brachial (PNPB), définie comme la faiblesse ou la paralysie flasque d'un membre supérieur diagnostiquée peu ...
- Paralysie obstétricale du plexus brachial (institut-kinesitherapie.paris)
L'observation des symptômes à la naissance constitue la base du diagnostic. En examinant le nouveau-né, le pédiatre constate un bras inerte, sans mouvement et ...
- Paralysie traumatique du plexus brachial | Fiche santé HCL (chu-lyon.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.