Toxoplasmose Congénitale : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

La toxoplasmose congénitale est une infection parasitaire qui se transmet de la mère au fœtus pendant la grossesse. Cette pathologie, causée par le parasite Toxoplasma gondii, peut avoir des conséquences graves sur le développement du bébé. En France, elle touche environ 1 à 3 nouveau-nés sur 1000 naissances selon les données récentes de Santé Publique France [1]. Heureusement, les avancées diagnostiques et thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux familles concernées.

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Toxoplasmose congénitale : Définition et Vue d'Ensemble
La toxoplasmose congénitale résulte de la transmission du parasite Toxoplasma gondii de la mère infectée à son fœtus pendant la grossesse [2,3]. Ce parasite protozoaire, responsable d'une zoonose dans la problématique "Une seule santé" (One Health), peut franchir la barrière placentaire et infecter le bébé en développement [13].
Contrairement à la toxoplasmose acquise chez l'adulte qui passe souvent inaperçue, la forme congénitale peut provoquer des lésions graves. Le système nerveux central, les yeux et d'autres organes du fœtus peuvent être touchés [17]. L'important à retenir : plus l'infection maternelle survient tôt dans la grossesse, plus les risques de transmission et de complications sont élevés.
Bon à savoir : tous les bébés nés de mères infectées ne développent pas forcément la maladie. En fait, le taux de transmission varie selon le trimestre d'infection : environ 15% au premier trimestre, 30% au deuxième et 60% au troisième trimestre [3]. Mais paradoxalement, les infections précoces sont plus graves même si moins fréquentes.
Cette pathologie fait partie des infections dites "TORCH" (Toxoplasmose, Other, Rubéole, Cytomégalovirus, Herpès) qui peuvent toutes causer des malformations congénitales. D'ailleurs, c'est pourquoi le dépistage de la toxoplasmose est systématique chez les femmes enceintes en France depuis 1978.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la prévalence de la toxoplasmose congénitale est estimée entre 1 et 3 cas pour 1000 naissances, selon les dernières données des Comités d'appui thématique de Santé Publique France [1]. Cette incidence relativement stable cache néanmoins des disparités régionales importantes.
Les études épidémiologiques récentes montrent des variations géographiques significatives. D'ailleurs, l'apport de l'épidémiologie moléculaire révèle des liens entre le réservoir animal et la survenue de cas en France métropolitaine [14]. Certaines régions, notamment celles avec une forte densité de chats et une consommation importante de viande peu cuite, présentent des taux plus élevés.
Comparativement aux autres pays européens, la France maintient une surveillance active grâce à son programme de dépistage systématique. Mais attention : cette surveillance révèle aussi que 15 à 20% des femmes en âge de procréer ne sont pas immunisées contre la toxoplasmose [15]. C'est un chiffre qui interpelle, car il signifie qu'une femme sur cinq reste vulnérable pendant sa grossesse.
L'évolution temporelle sur les dix dernières années montre une légère diminution de l'incidence, probablement liée à l'amélioration des mesures préventives et à une meilleure information des femmes enceintes [16]. Néanmoins, les projections futures suggèrent que cette pathologie restera un enjeu de santé publique majeur.
L'impact économique sur le système de santé français est considérable : entre le dépistage systématique, le suivi des grossesses à risque et la prise en charge des enfants atteints, les coûts annuels sont estimés à plusieurs millions d'euros [1].
Les Causes et Facteurs de Risque
La toxoplasmose congénitale ne peut survenir que si la mère contracte l'infection pour la première fois pendant sa grossesse [2]. Le parasite Toxoplasma gondii se trouve principalement dans trois sources : la viande mal cuite, les excréments de chats et la terre contaminée.
Les facteurs de risque principaux incluent la consommation de viande saignante ou peu cuite, particulièrement l'agneau, le porc et le bœuf. En effet, ces viandes peuvent contenir des kystes du parasite qui résistent à la congélation mais sont détruits par une cuisson à plus de 67°C [3]. D'ailleurs, c'est pourquoi les recommandations insistent tant sur la cuisson complète des viandes pendant la grossesse.
Le contact avec les chats, surtout les jeunes chats ou ceux qui chassent, représente un autre facteur de risque majeur. Mais rassurez-vous : avoir un chat domestique ne signifie pas automatiquement un risque élevé. Les chats n'excrètent le parasite que pendant 1 à 2 semaines après leur première infection [17].
Le jardinage sans gants constitue également un risque, car la terre peut être contaminée par des excréments de chats. Concrètement, le parasite peut survivre dans le sol pendant plusieurs mois, voire années dans des maladies favorables. C'est pourquoi il est essentiel de porter des gants et de se laver soigneusement les mains après tout contact avec la terre.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Chez le nouveau-né, la toxoplasmose congénitale peut se manifester de façon très variable. En fait, environ 80% des bébés infectés naissent sans symptômes apparents, ce qui rend le diagnostic particulièrement délicat [7,17]. Mais attention : l'absence de symptômes à la naissance n'exclut pas des complications ultérieures.
Quand des signes sont présents dès la naissance, ils peuvent inclure une choriorétinite (inflammation de la rétine), une hydrocéphalie ou des calcifications intracrâniennes [12]. Ces manifestations neurologiques sont particulièrement préoccupantes car elles peuvent entraîner des séquelles permanentes.
D'autres symptômes peuvent apparaître : une hépatosplénomégalie (augmentation du volume du foie et de la rate), des éruptions cutanées, ou encore un retard de croissance intra-utérin. Certains bébés présentent aussi une jaunisse prolongée ou des troubles de l'alimentation [7].
L'important à retenir : même en l'absence de symptômes à la naissance, des complications peuvent survenir plus tard dans l'enfance ou à l'adolescence. C'est notamment le cas des atteintes oculaires qui peuvent se révéler des années après la naissance, d'où l'importance d'un suivi ophtalmologique régulier [17].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la toxoplasmose congénitale commence par le dépistage maternel systématique en France [2]. Dès la première consultation prénatale, une sérologie toxoplasmose est réalisée pour déterminer si la future maman est immunisée ou non.
Si la mère n'est pas immunisée, un contrôle sérologique mensuel est effectué tout au long de la grossesse. En cas de séroconversion (passage d'un statut négatif à positif), des examens complémentaires sont immédiatement mis en place [3]. Cette surveillance rapprochée permet de détecter rapidement une infection maternelle.
Lorsqu'une infection maternelle est confirmée, l'étape suivante consiste à déterminer si le fœtus est infecté. Cela nécessite une amniocentèse réalisée après 18 semaines d'aménorrhée et au moins 4 semaines après l'infection maternelle présumée [10]. Cette procédure permet d'analyser le liquide amniotique à la recherche de l'ADN du parasite.
Chez le nouveau-né, le diagnostic repose sur des techniques sophistiquées. Les innovations récentes incluent la caractérisation protéique de la triplette IgM, qui améliore significativement la précision diagnostique [10]. D'ailleurs, le CHU de Lille a développé des protocoles de comparaison de différents kits EIA pour optimiser le diagnostic sérologique [11].
Bon à savoir : le diagnostic peut parfois être complexe car les anticorps maternels passent naturellement chez le bébé. C'est pourquoi des techniques de biologie moléculaire de plus en plus précises sont utilisées pour confirmer l'infection [10].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la toxoplasmose congénitale repose principalement sur une association d'antibiotiques et d'antiparasitaires [2,4]. Le protocole standard comprend généralement la sulfadiazine, la pyriméthamine et l'acide folinique (leucovorine) pour prévenir les effets secondaires hématologiques.
Chez le nouveau-né infecté, le traitement doit être instauré le plus rapidement possible, idéalement dans les premiers jours de vie. La durée du traitement est généralement de 12 mois, mais peut être prolongée selon l'évolution clinique et biologique [17]. Cette longue durée s'explique par la nécessité d'éliminer complètement le parasite et de prévenir les réactivations.
Les modalités de prise en charge thérapeutique ont évolué ces dernières années [4]. Concrètement, les doses sont ajustées selon le poids de l'enfant et une surveillance biologique régulière est indispensable pour détecter d'éventuels effets secondaires, notamment hématologiques.
En cas d'atteinte oculaire sévère, des corticoïdes peuvent être associés au traitement antiparasitaire pour réduire l'inflammation. Cette approche combinée permet souvent d'améliorer le pronostic visuel [2]. Mais attention : l'utilisation des corticoïdes nécessite une surveillance particulièrement étroite chez le nouveau-né.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées thérapeutiques récentes ouvrent de nouvelles perspectives dans la prise en charge de la toxoplasmose congénitale. En 2024-2025, plusieurs innovations marquantes transforment l'approche thérapeutique [4,5,6].
Une étude prometteuse explore l'utilisation de la dexaméthasone dans le traitement de la toxoplasmose cérébrale [8]. Cette approche pourrait révolutionner la prise en charge des formes neurologiques graves chez le nouveau-né. Les premiers résultats suggèrent une amélioration significative du pronostic neurologique.
Les recherches actuelles s'orientent également vers de nouveaux comportements associés aux pathogènes, ouvrant la voie à des stratégies thérapeutiques innovantes [6]. Ces travaux explorent notamment les interactions entre le parasite et le système immunitaire de l'hôte, permettant d'identifier de nouvelles cibles thérapeutiques.
L'équipe officinale joue désormais un rôle clé dans la prise en charge, comme le souligne une publication récente de 2025 [9]. Cette approche multidisciplinaire améliore l'observance thérapeutique et le suivi des patients, particulièrement important dans une pathologie nécessitant un traitement prolongé.
D'ailleurs, les innovations en matière de diagnostic permettent une prise en charge plus précoce et plus précise, ce qui améliore directement l'efficacité des traitements [5]. Ces avancées diagnostiques et thérapeutiques combinées offrent un espoir réel d'amélioration du pronostic pour les enfants atteints.
Vivre au Quotidien avec Toxoplasmose congénitale
Vivre avec une toxoplasmose congénitale nécessite un accompagnement adapté et un suivi médical régulier tout au long de l'enfance et de l'adolescence. Les familles doivent s'organiser autour de consultations multidisciplinaires incluant pédiatre, ophtalmologue, neurologue et parfois orthophoniste [17].
Au quotidien, l'administration du traitement antiparasitaire pendant de longs mois représente un défi pour les parents. Il est essentiel de respecter scrupuleusement les horaires de prise et de surveiller l'apparition d'éventuels effets secondaires. Heureusement, la plupart des enfants tolèrent bien le traitement avec un accompagnement approprié.
Le développement psychomoteur de l'enfant nécessite une attention particulière. Certains enfants peuvent présenter des retards ou des difficultés d'apprentissage qui nécessitent une prise en charge précoce en orthophonie, psychomotricité ou kinésithérapie. L'important est de ne pas attendre et d'agir dès les premiers signes.
Concrètement, les parents doivent aussi être vigilants concernant la vision de leur enfant. Des contrôles ophtalmologiques réguliers sont indispensables car des lésions oculaires peuvent apparaître ou s'aggraver même après la fin du traitement [17]. Cette surveillance permet de détecter rapidement toute évolution et d'adapter la prise en charge.
Les Complications Possibles
Les complications de la toxoplasmose congénitale peuvent être immédiates ou tardives, touchant principalement le système nerveux central et les yeux [7,17]. Les manifestations cliniques varient considérablement selon le moment de l'infection pendant la grossesse et la charge parasitaire.
Les complications neurologiques incluent l'hydrocéphalie, qui peut nécessiter la pose d'une dérivation ventriculo-péritonéale [12]. Dans les cas les plus sévères, une hydranencéphalie néonatale peut survenir, comme le rapporte un cas clinique récent [12]. Cette complication majeure affecte gravement le pronostic neurologique de l'enfant.
Les atteintes oculaires représentent les complications les plus fréquentes à long terme. La choriorétinite peut apparaître des années après la naissance, même chez des enfants initialement asymptomatiques [17]. Ces lésions rétiniennes peuvent entraîner une baisse de l'acuité visuelle, voire une cécité partielle si elles ne sont pas détectées et traitées rapidement.
D'autres complications peuvent survenir : retard de développement psychomoteur, troubles de l'apprentissage, épilepsie ou surdité. Heureusement, avec un diagnostic précoce et un traitement adapté, beaucoup de ces complications peuvent être prévenues ou leur impact minimisé [7]. C'est pourquoi le suivi à long terme est absolument essentiel.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la toxoplasmose congénitale dépend largement de la précocité du diagnostic et de la mise en route du traitement [17]. Globalement, les enfants diagnostiqués et traités rapidement ont un pronostic favorable, avec un développement normal dans la majorité des cas.
Pour les formes asymptomatiques à la naissance, qui représentent 80% des cas, le pronostic est généralement excellent avec un traitement approprié [7]. Ces enfants peuvent mener une vie parfaitement normale, à maladie de bénéficier d'un suivi ophtalmologique régulier pour détecter d'éventuelles complications tardives.
Les formes symptomatiques présentent un pronostic plus réservé, particulièrement en cas d'atteinte neurologique sévère. Cependant, même dans ces situations, un traitement précoce et bien conduit peut considérablement améliorer l'évolution [12]. L'important est de ne jamais perdre espoir et de maintenir une prise en charge optimale.
À long terme, la plupart des enfants traités pour toxoplasmose congénitale peuvent avoir une scolarité normale et une vie sociale épanouie. Bien sûr, certains peuvent nécessiter un soutien scolaire ou des aménagements particuliers, mais cela ne les empêche pas de réussir leur parcours éducatif et professionnel. D'ailleurs, les avancées thérapeutiques récentes laissent espérer une amélioration continue du pronostic [4,5].
Peut-on Prévenir Toxoplasmose congénitale ?
La prévention de la toxoplasmose congénitale repose essentiellement sur l'éviction de l'infection maternelle pendant la grossesse [15]. Les mesures préventives sont simples mais doivent être scrupuleusement respectées par toutes les femmes enceintes non immunisées.
Concernant l'alimentation, il est essentiel de bien cuire toutes les viandes, particulièrement l'agneau, le porc et le bœuf. La température de cuisson doit atteindre au moins 67°C à cœur pour détruire les kystes du parasite [3]. Évitez également la charcuterie artisanale, les viandes fumées et les tartares.
Les légumes et fruits doivent être soigneusement lavés, surtout s'ils sont consommés crus. En effet, ils peuvent être contaminés par de la terre souillée par des excréments de chats [15]. Un lavage minutieux à l'eau claire suffit généralement à éliminer le risque.
Pour les propriétaires de chats, quelques précautions s'imposent : faire nettoyer la litière par quelqu'un d'autre ou porter des gants, éviter les chats errants, et maintenir son chat domestique à l'intérieur pour éviter qu'il chasse [15]. Contrairement aux idées reçues, il n'est pas nécessaire de se séparer de son chat pendant la grossesse.
Le jardinage nécessite le port de gants et un lavage soigneux des mains après toute activité en contact avec la terre. Ces gestes simples, intégrés dans les conseils à l'officine, permettent de réduire considérablement le risque d'infection [15].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises concernant la toxoplasmose congénitale, s'appuyant sur les données épidémiologiques nationales [1]. Le dépistage systématique reste la pierre angulaire de la stratégie de prévention en France.
Santé Publique France, à travers ses Comités d'appui thématique, coordonne la surveillance épidémiologique et l'évaluation des politiques de prévention [1]. Cette surveillance permet d'adapter les recommandations en fonction de l'évolution de la situation épidémiologique nationale et régionale.
Les recommandations actuelles préconisent un dépistage sérologique dès la première consultation prénatale, suivi d'un contrôle mensuel chez les femmes non immunisées [2]. Cette stratégie, unique en Europe par sa systématicité, a fait ses preuves en termes de réduction de l'incidence de la maladie.
Concernant la prise en charge thérapeutique, les autorités insistent sur l'importance d'un traitement précoce et prolongé [4]. Les modalités de traitement sont régulièrement actualisées en fonction des avancées scientifiques et des retours d'expérience clinique.
L'information des professionnels de santé et des femmes enceintes constitue également un axe prioritaire. Les campagnes de sensibilisation mettent l'accent sur les mesures préventives simples mais efficaces [15]. Cette approche éducative complète parfaitement le dispositif de dépistage.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour accompagner les familles confrontées à la toxoplasmose congénitale. Les centres de référence hospitaliers proposent des consultations spécialisées et un suivi multidisciplinaire adapté aux besoins de chaque enfant.
Les associations de patients jouent un rôle essentiel dans le soutien aux familles. Elles offrent un espace d'échange et de partage d'expériences entre parents confrontés aux mêmes défis. Ces associations organisent également des conférences d'information avec des spécialistes.
Les services sociaux hospitaliers peuvent aider les familles dans leurs démarches administratives, notamment pour l'obtention d'aides financières ou l'aménagement du domicile si nécessaire. N'hésitez pas à les solliciter dès le diagnostic posé.
Internet regorge d'informations, mais attention à la qualité des sources. Privilégiez les sites officiels comme ameli.fr [2,3] ou les sites des centres hospitaliers universitaires. Ces sources fiables vous donneront des informations médicales validées et actualisées.
Votre pharmacien peut également être une ressource précieuse, particulièrement pour l'observance thérapeutique et la gestion des effets secondaires [9]. L'équipe officinale joue désormais un rôle clé dans l'accompagnement des patients, comme le soulignent les publications récentes.
Nos Conseils Pratiques
Pour les parents d'un enfant atteint de toxoplasmose congénitale, l'organisation du quotidien est essentielle. Créez un planning de prise des médicaments avec des rappels pour éviter les oublis. Un pilulier adapté peut grandement faciliter l'administration des traitements.
Tenez un carnet de suivi où vous noterez les prises de médicaments, les effets secondaires éventuels et les observations sur l'état de votre enfant. Ce document sera précieux lors des consultations médicales et permettra un suivi optimal.
N'hésitez pas à poser toutes vos questions aux professionnels de santé, même celles qui vous paraissent anodines. Votre inquiétude est légitime et les équipes médicales sont là pour vous rassurer et vous accompagner. Il n'y a pas de question stupide quand il s'agit de la santé de votre enfant.
Maintenez une vie sociale normale pour votre enfant. La toxoplasmose congénitale n'est pas contagieuse après la naissance, votre enfant peut donc fréquenter la crèche, l'école et avoir des activités comme les autres enfants. Cette normalisation est importante pour son développement psychosocial.
Enfin, prenez soin de vous aussi. Avoir un enfant malade peut être épuisant physiquement et moralement. N'hésitez pas à demander de l'aide à votre entourage ou à consulter un psychologue si vous en ressentez le besoin. Votre bien-être est important pour celui de votre enfant.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin ou pédiatre. Chez un enfant traité pour toxoplasmose congénitale, toute modification du comportement, de l'appétit ou du sommeil mérite une évaluation médicale [17].
Les signes d'alerte incluent une fièvre persistante, des vomissements répétés, une somnolence inhabituelle ou au contraire une agitation excessive. Ces symptômes peuvent indiquer une complication ou un effet secondaire du traitement nécessitant un ajustement thérapeutique.
Concernant la vision, consultez immédiatement si vous observez un strabisme, des mouvements oculaires anormaux ou si votre enfant semble avoir des difficultés à suivre les objets du regard. Les complications oculaires peuvent survenir à tout moment et nécessitent une prise en charge urgente [17].
N'attendez pas le prochain rendez-vous programmé si vous avez des inquiétudes. En cas de doute, contactez l'équipe médicale qui suit votre enfant. La plupart des services ont une ligne téléphonique dédiée pour répondre aux questions urgentes des parents.
En cas d'urgence vraie (convulsions, perte de connaissance, détresse respiratoire), n'hésitez pas à appeler le 15 ou à vous rendre directement aux urgences pédiatriques. Précisez toujours que votre enfant est traité pour toxoplasmose congénitale, cette information est cruciale pour les équipes d'urgence.
Questions Fréquentes
Mon enfant peut-il contaminer d'autres enfants ?Non, la toxoplasmose congénitale n'est pas contagieuse après la naissance. Votre enfant peut fréquenter la crèche et jouer avec d'autres enfants sans risque de transmission [17].
Le traitement a-t-il des effets secondaires ?
Comme tout médicament, le traitement peut avoir des effets secondaires, principalement hématologiques. C'est pourquoi une surveillance biologique régulière est indispensable [2]. La plupart des enfants tolèrent bien le traitement.
Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement standard dure généralement 12 mois, mais peut être prolongé selon l'évolution clinique. Cette durée peut sembler longue, mais elle est nécessaire pour éliminer complètement le parasite [17].
Mon enfant aura-t-il des séquelles ?
Avec un diagnostic précoce et un traitement adapté, la plupart des enfants se développent normalement. Le pronostic dépend de la précocité de la prise en charge et de la sévérité initiale de l'infection [7].
Puis-je avoir d'autres enfants ?
Oui, une fois immunisée contre la toxoplasmose, vous ne risquez plus de transmettre l'infection lors de grossesses ultérieures. Votre immunité vous protège définitivement [3].
Questions Fréquentes
Mon enfant peut-il contaminer d'autres enfants ?
Non, la toxoplasmose congénitale n'est pas contagieuse après la naissance. Votre enfant peut fréquenter la crèche et jouer avec d'autres enfants sans risque de transmission.
Le traitement a-t-il des effets secondaires ?
Comme tout médicament, le traitement peut avoir des effets secondaires, principalement hématologiques. C'est pourquoi une surveillance biologique régulière est indispensable. La plupart des enfants tolèrent bien le traitement.
Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement standard dure généralement 12 mois, mais peut être prolongé selon l'évolution clinique. Cette durée peut sembler longue, mais elle est nécessaire pour éliminer complètement le parasite.
Mon enfant aura-t-il des séquelles ?
Avec un diagnostic précoce et un traitement adapté, la plupart des enfants se développent normalement. Le pronostic dépend de la précocité de la prise en charge et de la sévérité initiale de l'infection.
Puis-je avoir d'autres enfants ?
Oui, une fois immunisée contre la toxoplasmose, vous ne risquez plus de transmettre l'infection lors de grossesses ultérieures. Votre immunité vous protège définitivement.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Comités d'appui thématique. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Le diagnostic et le traitement de la toxoplasmose. www.ameli.fr.Lien
- [3] Toxoplasmose : définition, symptômes et complications. www.ameli.fr.Lien
- [4] Prise en charge thérapeutique de la toxoplasmose: modalités. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Export RDF. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Diseases Caused by and Behaviors Associated with. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Table 2 Frequency of clinical manifestations of congenital toxoplasmosis. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Dexamethasone for Cerebral Toxoplasmosis. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] AS Naudon - Actualités Pharmaceutiques, 2025. Toxoplasmose congénitale: le rôle clé de l'équipe officinale.Lien
- [10] M Carreno. Caractérisation protéique de la triplette IgM impliquée dans le diagnostic de la toxoplasmose congénitale. 2023.Lien
- [11] MP Mano. Diagnostic sérologique de la toxoplasmose congénitale au CHU de Lille: bilan de comparaison de différents kits EIA.Lien
- [12] TK Arthur, KN Jack. Hydranencéphalie néonatale secondaire à la toxoplasmose congénitale; à propos d'un cas clinique. 2023.Lien
- [13] I Villena - Bulletin de l'Académie Nationale de Médecine, 2025. Toxoplasma gondii, un parasite protozoaire responsable d'une zoonose.Lien
- [14] A Champclaux, S Devillard. Réservoir animal et survenue de cas de toxoplasmose congénitale en France métropolitaine. 2024.Lien
- [15] A Killinger. La toxoplasmose chez la femme enceinte: Conseils l'officine. 2023.Lien
- [16] S Boussaa, SA Boujamaa. Les Connaissances et le comportement des femmes enceintes par rapport a la toxoplasmose. 2022.Lien
- [17] Toxoplasmose congénitale - Pédiatrie. www.msdmanuals.com.Lien
Publications scientifiques
- Toxoplasmose congénitale: le rôle clé de l'équipe officinale (2025)
- Caractérisation protéique de la triplette IgM impliquée dans le diagnostic de la toxoplasmose congénitale (2023)
- [PDF][PDF] Diagnostic sérologique de la toxoplasmose congénitale au CHU de Lille: bilan de comparaison de différents kits EIA [PDF]
- Hydranencephalie néonatale secondaire à la toxoplasmose congénitale; à propos d'un cas clinique (2023)
- Toxoplasma gondii, un parasite protozoaire responsable d'une zoonose, la toxoplasmose, dans la problématique «Une seule santé»(One Health) (2025)
Ressources web
- Toxoplasmose congénitale - Pédiatrie (msdmanuals.com)
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- Le diagnostic et le traitement de la toxoplasmose (ameli.fr)
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- Toxoplasmose : définition, symptômes et complications ... (ameli.fr)
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- Toxoplasmose congénitale (orpha.net)
Le diagnostic de l'infection congénitale repose sur la mise en évidence d'ADN parasitaire dans le liquide amniotique ou dans les produits biologiques de ...
- Prise en charge maternelle et néonatale (reseau-naissance.fr)
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- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.