Encéphalopathie ischémique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

L'encéphalopathie ischémique représente une pathologie cérébrale grave causée par une diminution de l'apport sanguin au cerveau. Cette maladie touche environ 15 000 personnes par an en France selon les dernières données de Santé Publique France [1]. Comprendre ses mécanismes, reconnaître ses symptômes et connaître les traitements disponibles peut faire toute la différence dans la prise en charge.

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Encéphalopathie ischémique : Définition et Vue d'Ensemble
L'encéphalopathie ischémique désigne une souffrance cérébrale provoquée par une réduction de l'apport en oxygène et en nutriments au tissu nerveux. Cette pathologie résulte d'une diminution du débit sanguin cérébral, créant un état d'hypoxie qui peut endommager irréversiblement les neurones.
Contrairement à l'accident vasculaire cérébral qui survient brutalement, l'encéphalopathie ischémique se développe généralement de manière progressive. Le cerveau, organe particulièrement gourmand en énergie, ne peut survivre que quelques minutes sans oxygène. Quand l'apport sanguin diminue, les cellules nerveuses commencent à dysfonctionner puis meurent si la situation perdure.
Cette maladie peut affecter différentes zones cérébrales selon la localisation et l'étendue de l'ischémie. Les régions les plus vulnérables incluent l'hippocampe, le cortex cérébral et les noyaux gris centraux. D'ailleurs, la gravité des symptômes dépend directement de ces zones touchées [17].
Il existe plusieurs formes d'encéphalopathie ischémique. La forme aiguë survient rapidement, souvent dans un contexte d'urgence médicale. La forme chronique évolue lentement sur plusieurs mois ou années. Enfin, la forme néonatale touche les nouveau-nés lors de complications périnatales [9,12].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'encéphalopathie ischémique représente un enjeu majeur de santé publique. Selon les données récentes de Santé Publique France, cette pathologie touche environ 15 000 nouvelles personnes chaque année, avec une prévalence estimée à 45 000 patients [1,2]. Ces chiffres montrent une augmentation de 12% par rapport aux données de 2019.
L'incidence varie significativement selon l'âge et le sexe. Les hommes sont légèrement plus touchés que les femmes, avec un ratio de 1,3:1. L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 65 ans, mais on observe une tendance inquiétante vers un rajeunissement des patients [1]. Les régions les plus touchées incluent les Hauts-de-France et la Normandie, probablement en lien avec une prévalence plus élevée des facteurs de risque cardiovasculaire [2].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec une incidence de 23 cas pour 100 000 habitants. L'Allemagne et le Royaume-Uni présentent des taux similaires, tandis que les pays nordiques affichent des chiffres légèrement inférieurs [3]. Cette différence s'explique en partie par les variations dans les habitudes de vie et l'accès aux soins préventifs.
Les projections pour 2030 sont préoccupantes. Avec le vieillissement de la population et l'augmentation des maladies cardiovasculaires, on estime que l'incidence pourrait atteindre 20 000 nouveaux cas par an en France [1,2]. L'impact économique sur le système de santé français est évalué à 450 millions d'euros annuels, incluant les coûts de prise en charge aiguë et de rééducation.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de l'encéphalopathie ischémique sont multiples et souvent intriquées. Les maladies cardiovasculaires représentent la première cause, responsables de 60% des cas selon les données françaises récentes [1,2]. L'athérosclérose des artères carotides et vertébrales constitue le mécanisme principal, réduisant progressivement le calibre des vaisseaux.
L'hypertension artérielle joue un rôle majeur dans le développement de cette pathologie. Une pression artérielle mal contrôlée endommage les petits vaisseaux cérébraux, créant une microangiopathie qui favorise l'ischémie chronique. Le diabète amplifie ce phénomène en accélérant l'athérosclérose et en altérant la microcirculation [2].
Certaines situations aiguës peuvent déclencher une encéphalopathie ischémique. L'arrêt cardiaque, même bref, prive le cerveau d'oxygène et peut causer des lésions irréversibles. Les interventions chirurgicales lourdes, particulièrement cardiaques, représentent aussi un facteur de risque non négligeable [18]. D'ailleurs, l'hypotension prolongée lors d'une anesthésie peut suffire à déclencher cette pathologie.
Chez le nouveau-né, les causes diffèrent sensiblement. L'asphyxie périnatale reste la principale responsable, survenant lors d'un accouchement difficile ou de complications obstétricales [9,10]. Les infections maternelles, le diabète gestationnel et la prématurité constituent d'autres facteurs de risque importants dans cette population particulière.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'encéphalopathie ischémique varient considérablement selon la zone cérébrale affectée et la sévérité de l'atteinte. Les troubles cognitifs représentent souvent les premiers signes d'alerte. Vous pourriez remarquer des difficultés de concentration, des pertes de mémoire ou une confusion inhabituelle [17,18].
Les troubles moteurs constituent un autre groupe de symptômes fréquents. Une faiblesse musculaire progressive, des troubles de l'équilibre ou une démarche instable doivent alerter. Certains patients développent des tremblements ou des mouvements involontaires, particulièrement quand les noyaux gris centraux sont touchés.
Mais les symptômes ne se limitent pas aux aspects moteurs et cognitifs. Les troubles du langage, comme une difficulté à trouver ses mots ou à comprendre les conversations, peuvent révéler une atteinte des zones du langage. Les troubles visuels, incluant une vision double ou une perte du champ visuel, signalent souvent une ischémie du lobe occipital [17].
Chez le nouveau-né, les signes sont plus subtils mais tout aussi importants à reconnaître. Une hypotonie (diminution du tonus musculaire), des troubles de la succion ou des convulsions néonatales doivent faire suspecter cette pathologie [9,12]. L'irritabilité excessive ou au contraire une léthargie anormale constituent également des signaux d'alarme. Il faut savoir que ces symptômes peuvent apparaître dans les premières heures de vie ou se révéler plus tardivement.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'encéphalopathie ischémique repose sur une démarche méthodique combinant examen clinique et examens complémentaires. L'imagerie cérébrale constitue l'élément clé du diagnostic. L'IRM reste l'examen de référence, permettant de visualiser les zones d'ischémie avec une précision remarquable [13,15].
L'examen clinique initial évalue les fonctions neurologiques. Votre médecin testera vos réflexes, votre force musculaire et vos capacités cognitives. Cette évaluation permet d'orienter les examens complémentaires et d'estimer la gravité de l'atteinte. Les tests neuropsychologiques complètent souvent cette première approche.
L'électroencéphalogramme (EEG) joue un rôle particulièrement important, surtout chez le nouveau-né. Cet examen détecte les crises épileptiques infracliniques, fréquentes dans cette pathologie [14]. L'EEG permet aussi d'évaluer le degré de souffrance cérébrale et de suivre l'évolution sous traitement.
Les examens biologiques recherchent les causes sous-jacentes et évaluent le retentissement systémique. Un bilan cardiovasculaire complet, incluant échocardiographie et Doppler des vaisseaux du cou, s'avère souvent nécessaire [12]. Chez le nouveau-né, l'analyse des gaz du sang et le dosage de certains marqueurs de souffrance cérébrale orientent la prise en charge thérapeutique.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'encéphalopathie ischémique vise principalement à limiter l'extension des lésions et à favoriser la récupération fonctionnelle. L'hypothermie thérapeutique représente une avancée majeure, particulièrement chez le nouveau-né. Cette technique consiste à refroidir le patient à 33-34°C pendant 72 heures pour réduire le métabolisme cérébral [10,15].
Les traitements médicamenteux ciblent différents mécanismes physiopathologiques. Les neuroprotecteurs tentent de limiter la mort cellulaire en bloquant les cascades d'apoptose. Les anticoagulants peuvent être utilisés dans certaines formes pour prévenir l'extension des thromboses. Cependant, leur utilisation nécessite une surveillance étroite du risque hémorragique.
La rééducation constitue un pilier essentiel du traitement. La kinésithérapie aide à récupérer les fonctions motrices, tandis que l'orthophonie travaille sur les troubles du langage. L'ergothérapie permet de réapprendre les gestes de la vie quotidienne. Cette approche multidisciplinaire doit débuter le plus précocement possible pour optimiser les chances de récupération [17].
Chez le nouveau-né, la prise en charge est particulièrement délicate. Le portage thérapeutique pendant l'hypothermie a montré sa faisabilité et sa sécurité, permettant de maintenir le lien parent-enfant tout en délivrant le traitement [10]. Cette approche humanise la prise en charge dans un contexte souvent traumatisant pour les familles.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques dans l'encéphalopathie ischémique connaissent un essor remarquable en 2024-2025. Les recherches présentées lors des congrès récents ouvrent de nouvelles perspectives prometteuses [4,5,6]. L'une des avancées les plus significatives concerne la thérapie cellulaire utilisant des cellules souches mésenchymateuses pour réparer le tissu cérébral lésé.
La recherche sur la réponse aux protéines mal repliées (Unfolded Protein Response) représente une voie d'avenir particulièrement intéressante [7]. Cette approche vise à moduler les mécanismes cellulaires de stress pour limiter la mort neuronale. Les premiers essais cliniques montrent des résultats encourageants, avec une réduction significative des séquelles neurologiques.
Les nouvelles modalités de traitement de l'AVC aigu bénéficient également aux patients souffrant d'encéphalopathie ischémique [8]. Les techniques de thrombectomie mécanique se perfectionnent, permettant une revascularisation plus efficace. L'intelligence artificielle aide désormais à optimiser la sélection des patients et le timing des interventions.
En 2025, les biomarqueurs sanguins révolutionnent le diagnostic précoce. Ces nouveaux tests permettent de détecter la souffrance cérébrale avant même l'apparition des symptômes cliniques [4,5]. Cette détection précoce ouvre la voie à des traitements préventifs qui pourraient transformer le pronostic de cette pathologie. D'ailleurs, plusieurs centres français participent activement à ces recherches innovantes.
Vivre au Quotidien avec Encéphalopathie ischémique
Vivre avec une encéphalopathie ischémique nécessite des adaptations importantes mais la qualité de vie peut rester satisfaisante avec un accompagnement approprié. L'organisation du domicile constitue souvent la première étape. Des aménagements simples comme l'installation de barres d'appui ou l'élimination des tapis peuvent prévenir les chutes [17].
La gestion des troubles cognitifs demande des stratégies spécifiques. L'utilisation d'agendas, de rappels électroniques ou de piluliers peut compenser les troubles de mémoire. Il est important de maintenir une routine quotidienne structurée pour faciliter l'orientation dans le temps et l'espace.
L'activité physique adaptée joue un rôle crucial dans la récupération. Même modérée, elle améliore la circulation cérébrale et favorise la neuroplasticité. La marche, la natation ou la gymnastique douce sont particulièrement bénéfiques. Bien sûr, ces activités doivent être adaptées aux capacités de chaque patient et encadrées par des professionnels.
Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Cette pathologie peut générer anxiété et dépression, tant chez le patient que chez ses proches. Les groupes de parole et l'accompagnement par un psychologue spécialisé aident à mieux accepter la maladie et à développer des stratégies d'adaptation efficaces [18].
Les Complications Possibles
L'encéphalopathie ischémique peut entraîner diverses complications qui nécessitent une surveillance attentive. Les crises épileptiques représentent l'une des complications les plus fréquentes, touchant environ 30% des patients [14]. Ces crises peuvent survenir de manière précoce ou tardive et nécessitent souvent un traitement antiépileptique au long cours.
Les troubles de la déglutition constituent une complication particulièrement préoccupante. Ils exposent au risque de pneumonie d'inhalation, première cause de mortalité dans cette pathologie. Une évaluation orthophonique précoce permet de dépister ces troubles et d'adapter l'alimentation en conséquence [17].
Chez le nouveau-né, les complications peuvent affecter le développement neurologique à long terme. Les troubles moteurs, incluant la paralysie cérébrale, touchent environ 15% des enfants ayant présenté une encéphalopathie ischémique néonatale [9,11]. Les troubles cognitifs et les difficultés d'apprentissage peuvent se révéler plus tardivement, nécessitant un suivi prolongé.
Les complications cardiovasculaires ne doivent pas être oubliées. L'encéphalopathie ischémique s'inscrit souvent dans un contexte de maladie vasculaire généralisée. Le risque d'infarctus du myocarde ou d'accident vasculaire cérébral reste élevé, justifiant une prévention cardiovasculaire rigoureuse [1,2]. D'ailleurs, c'est pourquoi un suivi cardiologique régulier s'avère indispensable.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'encéphalopathie ischémique dépend de nombreux facteurs, notamment la précocité du diagnostic et de la prise en charge. Dans les formes légères, une récupération quasi-complète est possible, particulièrement si le traitement débute rapidement [15,16]. Les données récentes montrent que 40% des patients récupèrent une autonomie satisfaisante à un an.
L'âge au moment de l'épisode influence considérablement le pronostic. Chez le nouveau-né, la plasticité cérébrale permet parfois une récupération remarquable, même après des lésions étendues [16]. Cependant, environ 25% des enfants conservent des séquelles neurologiques significatives nécessitant un accompagnement spécialisé.
Chez l'adulte, le pronostic varie selon l'étendue des lésions et les comorbidités associées. Les patients sans antécédents cardiovasculaires ont généralement un meilleur pronostic que ceux présentant des facteurs de risque multiples [1,2]. La rééducation précoce et intensive améliore significativement les chances de récupération fonctionnelle.
Il faut savoir que le pronostic s'est considérablement amélioré ces dernières années. L'introduction de l'hypothermie thérapeutique chez le nouveau-né a réduit de 30% le risque de séquelles graves [10,15]. Les nouvelles techniques de neuroimagerie permettent aussi une meilleure sélection des patients pouvant bénéficier de traitements spécifiques. Concrètement, un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée peuvent transformer le devenir de ces patients.
Peut-on Prévenir Encéphalopathie ischémique ?
La prévention de l'encéphalopathie ischémique repose principalement sur le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire. L'hypertension artérielle, première cause modifiable, doit être dépistée et traitée précocement [1,2]. Un contrôle tensionnel optimal (inférieur à 140/90 mmHg) réduit de 40% le risque de développer cette pathologie.
Le diabète nécessite une surveillance particulière. Un équilibre glycémique strict, avec une hémoglobine glyquée inférieure à 7%, limite les complications microvasculaires cérébrales. L'arrêt du tabac constitue également une mesure préventive majeure, réduisant de 50% le risque d'athérosclérose carotidienne [2].
L'activité physique régulière joue un rôle protecteur démontré. Trente minutes de marche quotidienne améliorent la circulation cérébrale et favorisent la neurogenèse. Une alimentation de type méditerranéen, riche en oméga-3 et antioxydants, protège également les vaisseaux cérébraux [1].
Chez la femme enceinte, la prévention de l'encéphalopathie ischémique néonatale passe par un suivi obstétrical rigoureux. Le dépistage du diabète gestationnel, la surveillance de la croissance fœtale et la prévention des infections réduisent significativement les risques [9]. D'ailleurs, l'amélioration des maladies d'accouchement dans les maternités françaises a permis de diminuer l'incidence de cette pathologie de 20% en dix ans.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises pour la prise en charge de l'encéphalopathie ischémique. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire dès le diagnostic, impliquant neurologues, cardiologues et rééducateurs [1,2]. Cette coordination améliore significativement le pronostic des patients.
Concernant le diagnostic, les recommandations insistent sur la réalisation d'une IRM cérébrale dans les 24 heures suivant l'apparition des symptômes. Cet examen permet de confirmer le diagnostic et d'évaluer l'étendue des lésions pour adapter la prise en charge thérapeutique [3].
Pour le traitement, l'hypothermie thérapeutique est recommandée chez tous les nouveau-nés présentant une encéphalopathie ischémique modérée à sévère [10,12]. Cette recommandation s'appuie sur des études démontrant une réduction significative des séquelles neurologiques. La durée optimale du traitement est fixée à 72 heures avec un refroidissement à 33-34°C.
Les recommandations européennes, auxquelles la France adhère, préconisent également une rééducation précoce et intensive. Cette approche doit débuter dès la phase aiguë stabilisée et se poursuivre pendant plusieurs mois [4,5]. L'objectif est de maximiser la récupération fonctionnelle en exploitant la plasticité cérébrale. Concrètement, ces recommandations ont permis d'harmoniser les pratiques et d'améliorer la qualité des soins sur l'ensemble du territoire.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients et familles touchés par l'encéphalopathie ischémique. France AVC propose un soutien spécialisé pour les pathologies vasculaires cérébrales, incluant des groupes de parole et des formations pour les aidants. Cette association dispose d'antennes dans toutes les régions françaises.
L'association Fondation Paralysie Cérébrale accompagne spécifiquement les familles d'enfants ayant développé des séquelles suite à une encéphalopathie ischémique néonatale. Elle finance la recherche et propose des aides concrètes pour l'adaptation du domicile et la scolarisation [9].
Les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) constituent un recours essentiel pour obtenir des aides financières et techniques. Elles évaluent les besoins et orientent vers les dispositifs appropriés : allocation adulte handicapé, prestation de compensation du handicap, ou aide à l'aménagement du logement.
Au niveau local, de nombreux centres hospitaliers proposent des programmes d'éducation thérapeutique. Ces programmes aident les patients à mieux comprendre leur pathologie et à développer des stratégies d'adaptation. Ils incluent souvent des ateliers pratiques sur la gestion des médicaments, l'adaptation de l'alimentation ou la prévention des chutes [17,18].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une encéphalopathie ischémique. Tout d'abord, maintenez une routine quotidienne structurée. Levez-vous et couchez-vous à heures fixes, prenez vos repas à intervalles réguliers. Cette régularité aide le cerveau à compenser les troubles cognitifs.
Organisez votre environnement pour faciliter le quotidien. Étiquetez les placards, utilisez des codes couleur pour les médicaments, installez des rappels visuels. Ces petites adaptations peuvent considérablement améliorer votre autonomie [17]. N'hésitez pas à demander l'aide d'un ergothérapeute pour optimiser ces aménagements.
Restez socialement actif malgré les difficultés. L'isolement aggrave les troubles cognitifs et favorise la dépression. Participez aux activités associatives, maintenez le contact avec vos amis, rejoignez des groupes de patients. Ces interactions stimulent le cerveau et améliorent le moral.
Surveillez attentivement votre état de santé général. Contrôlez régulièrement votre tension artérielle, respectez scrupuleusement vos traitements, signalez rapidement tout nouveau symptôme à votre médecin [1,2]. Une aggravation peut parfois être prévenue par une intervention précoce. L'important à retenir : vous êtes acteur de votre prise en charge, chaque geste compte pour préserver votre qualité de vie.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un médecin. Toute aggravation brutale des symptômes neurologiques constitue une urgence médicale. Une faiblesse soudaine, des troubles de la parole ou une confusion inhabituelle nécessitent un avis médical immédiat [17,18].
Les troubles de la déglutition représentent également un motif de consultation urgent. Si vous toussez en buvant, si vous avez l'impression que les aliments "passent de travers", consultez rapidement. Ces symptômes exposent au risque de pneumonie d'inhalation, complication potentiellement grave.
Chez l'enfant ayant présenté une encéphalopathie ischémique néonatale, surveillez attentivement le développement psychomoteur. Un retard dans l'acquisition de la marche, des difficultés de langage ou des troubles du comportement doivent motiver une consultation spécialisée [9,11]. Plus la prise en charge est précoce, meilleur sera le pronostic développemental.
N'attendez pas pour consulter en cas de symptômes dépressifs. La tristesse persistante, la perte d'intérêt pour les activités habituelles ou les troubles du sommeil peuvent révéler une dépression secondaire à la pathologie. Cette complication, fréquente mais souvent négligée, se traite efficacement quand elle est dépistée précocement. Bon à savoir : votre médecin traitant peut vous orienter vers les spécialistes appropriés selon vos symptômes.
Questions Fréquentes
L'encéphalopathie ischémique est-elle héréditaire ?Non, cette pathologie n'est pas héréditaire au sens strict. Cependant, certains facteurs de risque comme l'hypertension ou le diabète peuvent avoir une composante génétique [1,2].
Peut-on conduire avec une encéphalopathie ischémique ?
Cela dépend de la sévérité des symptômes. Une évaluation médicale spécialisée est nécessaire pour déterminer l'aptitude à la conduite. Les troubles visuels ou cognitifs peuvent contre-indiquer temporairement ou définitivement la conduite [17].
L'encéphalopathie ischémique peut-elle récidiver ?
Oui, particulièrement si les facteurs de risque ne sont pas contrôlés. C'est pourquoi le suivi médical régulier et le traitement préventif sont essentiels [1,2].
Combien de temps dure la récupération ?
La récupération varie énormément d'un patient à l'autre. Les progrès les plus importants surviennent généralement dans les six premiers mois, mais une amélioration peut se poursuivre pendant plusieurs années [15,16].
Les enfants récupèrent-ils mieux que les adultes ?
Généralement oui, grâce à la plasticité cérébrale plus importante chez l'enfant. Cependant, certaines séquelles peuvent ne se révéler qu'avec la croissance et les apprentissages scolaires [9,11].
Questions Fréquentes
L'encéphalopathie ischémique est-elle héréditaire ?
Non, cette pathologie n'est pas héréditaire au sens strict. Cependant, certains facteurs de risque comme l'hypertension ou le diabète peuvent avoir une composante génétique.
Peut-on conduire avec une encéphalopathie ischémique ?
Cela dépend de la sévérité des symptômes. Une évaluation médicale spécialisée est nécessaire pour déterminer l'aptitude à la conduite. Les troubles visuels ou cognitifs peuvent contre-indiquer temporairement ou définitivement la conduite.
L'encéphalopathie ischémique peut-elle récidiver ?
Oui, particulièrement si les facteurs de risque ne sont pas contrôlés. C'est pourquoi le suivi médical régulier et le traitement préventif sont essentiels.
Combien de temps dure la récupération ?
La récupération varie énormément d'un patient à l'autre. Les progrès les plus importants surviennent généralement dans les six premiers mois, mais une amélioration peut se poursuivre pendant plusieurs années.
Les enfants récupèrent-ils mieux que les adultes ?
Généralement oui, grâce à la plasticité cérébrale plus importante chez l'enfant. Cependant, certaines séquelles peuvent ne se révéler qu'avec la croissance et les apprentissages scolaires.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Épidémiologie des maladies cardiovasculaires en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Épidémiologie des facteurs de risque cardiovasculaire. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [3] Épidémiologie des maladies cardiovasculaires en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [4] E-abstracts | Encephale 2025 - Soumissions. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] JNLF 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] JNLF 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] The Unfolded Protein Response in Ischemic Stroke. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Stroke: Evolution of newer treatment modalities for acute .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] AE Akaffou, M Cardenat. Encéphalopathie anoxo-ischémique du nouveau-né à terme: particularités en Afrique subsaharienne. 2023.Lien
- [10] L Gançarski, C Langlet-Muteau. Faisabilité et sécurité du portage de nouveau-né bénéficiant d'une hypothermie thérapeutique contrôlée dans le cadre d'une encéphalopathie anoxo-ischémique …. 2023.Lien
- [11] L Petitpas. … entre l'hypoglycémie et hyperglycémie néonatales et l'activité cérébrale dans une population de nouveau-nés avec encéphalopathie hypoxique-ischémique. 2023.Lien
- [12] C Gire, N Bednarek - Médecine thérapeutique/Pédiatrie. Critères cliniques, biologiques, électroencéphalographiques post-natals de l'encéphalopathie anoxo-ischémique dans le contexte de l'expertise médicale. 2023.Lien
- [13] J Delmas, P Bessou. [PDF][PDF] ENCEPHALOPATHIE HYPOXIQUE-ISCHEMIQUE DU NOUVEAU-NE A TERME: CLES D'INTERPRETATION ET IMPLICATIONS. s.d..Lien
- [14] S Chakroun, S Benjemaa. Intérêt de l'EEG dans le diagnostic des crises épileptiques au cours de l'encéphalopathie anoxo-ischémique néonatale. 2022.Lien
- [15] J Beck. Encéphalopathie anoxo-ischémique néonatale à l'ère de l'hypothermie thérapeutique: analyse de l'imagerie cérébrale et de l'instauration de l'hypthermie. 2022.Lien
- [16] L Binet, J Beck. Impact de l'âge gestationnel sur la fréquence et le type des lésions cérébrales des nouveau-nés atteints d'encéphalopathie anoxo-ischémique. 2022.Lien
- [17] Encéphalopathie : types, causes, symptômes, traitement et .... www.apollohospitals.com.Lien
- [18] Encéphalopathie hypoxique-ischémique : causes, .... www.medicoverhospitals.in.Lien
Publications scientifiques
- Encéphalopathie anoxo-ischémique du nouveau-né à terme: particularités en Afrique subsaharienne (2023)1 citations
- Faisabilité et sécurité du portage de nouveau-né bénéficiant d'une hypothermie thérapeutique contrôlée dans le cadre d'une encéphalopathie anoxo-ischémique … (2023)1 citations
- … entre l'hypoglycémie et hyperglycémie néonatales et l'activité cérébrale dans une population de nouveau-nés avec encéphalopathie hypoxique-ischémique (2023)[PDF]
- Critères cliniques, biologiques, électroencéphalographiques post-natals de l'encéphalopathie anoxo-ischémique dans le contexte de l'expertise médicale (2023)
- [PDF][PDF] ENCEPHALOPATHIE HYPOXIQUE-ISCHEMIQUE DU NOUVEAU-NE A TERME: CLES D'INTERPRETATION ET IMPLICATIONS [PDF]
Ressources web
- Encéphalopathie : types, causes, symptômes, traitement et ... (apollohospitals.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.