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Accident Vasculaire Cérébral Ischémique : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Accident vasculaire cérébral ischémique

L'accident vasculaire cérébral ischémique représente 80% des AVC en France. Cette pathologie survient lorsqu'un caillot bloque l'irrigation sanguine du cerveau. Chaque minute compte : reconnaître les signes peut sauver des vies et limiter les séquelles. Découvrez les avancées thérapeutiques 2025 et les stratégies de prise en charge.

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Accident vasculaire cérébral ischémique : Définition et Vue d'Ensemble

Un accident vasculaire cérébral ischémique se produit quand l'apport sanguin vers une partie du cerveau est interrompu ou considérablement réduit. Cette interruption prive les cellules cérébrales d'oxygène et de nutriments essentiels [1,2].

Contrairement à l'AVC hémorragique causé par une rupture de vaisseau, l'AVC ischémique résulte d'une obstruction. Cette obstruction peut être due à un thrombus (caillot formé sur place) ou à un embole (caillot migrant depuis une autre partie du corps). En fait, cette distinction est cruciale car elle influence directement la stratégie thérapeutique [17,18].

L'AVC ischémique représente environ 85% de tous les accidents vasculaires cérébraux. Mais attention, cette proportion varie selon l'âge et les facteurs de risque présents. D'ailleurs, les mécanismes peuvent différer : occlusion des grosses artères, maladie des petits vaisseaux, ou origine cardioembolique [1,2].

Bon à savoir : le cerveau ne peut survivre que quelques minutes sans oxygène. C'est pourquoi on parle souvent d'"urgence absolue" quand les premiers symptômes apparaissent. Chaque minute perdue, ce sont des milliers de neurones qui meurent définitivement.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, l'accident vasculaire cérébral ischémique touche environ 110 000 personnes chaque année selon les dernières données de l'Assurance Maladie [1,2]. Cette pathologie représente la première cause de handicap acquis de l'adulte et la troisième cause de mortalité.

L'incidence augmente significativement avec l'âge : elle double tous les 10 ans après 55 ans. Mais les données récentes montrent une tendance préoccupante : une augmentation des AVC chez les moins de 65 ans, particulièrement chez les femmes [1,2]. Cette évolution s'explique notamment par l'augmentation des facteurs de risque cardiovasculaire dans cette population.

Comparativement aux autres pays européens, la France se situe dans la moyenne avec un taux d'incidence de 1,5 pour 1000 habitants par an. Cependant, nos taux de mortalité à 30 jours restent légèrement supérieurs à ceux observés en Scandinavie ou aux Pays-Bas [3]. Les disparités régionales sont également marquées : les régions du Nord et de l'Est affichent des taux d'incidence plus élevés.

L'impact économique est considérable : le coût annuel des AVC en France dépasse 8 milliards d'euros. Ce chiffre inclut les soins aigus, la rééducation et la prise en charge du handicap résiduel. D'ailleurs, les projections démographiques suggèrent une augmentation de 30% du nombre d'AVC d'ici 2030, principalement liée au vieillissement de la population [1,2].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de l'AVC ischémique sont multiples et souvent intriquées. On distingue classiquement trois mécanismes principaux : l'athérothrombose, l'embolie cardiaque et la maladie des petites artères [17,18].

L'athérothrombose résulte de la formation d'un caillot sur une plaque d'athérome. Cette plaque, constituée de cholestérol et de débris cellulaires, se développe progressivement dans les artères. Quand elle se fissure, elle déclenche la formation d'un thrombus qui peut obstruer complètement le vaisseau. Les artères carotides et vertébrales sont particulièrement concernées [12,13].

L'embolie cardiaque, quant à elle, provient d'un caillot formé dans le cœur qui migre vers le cerveau. La fibrillation atriale en est la cause la plus fréquente, mais d'autres pathologies cardiaques peuvent être responsables : endocardite, fibroélastome papillaire, ou encore foramen ovale perméable [13,14,15].

Concernant les facteurs de risque, ils se divisent en deux catégories. Les facteurs non modifiables incluent l'âge, le sexe masculin et les antécédents familiaux. Mais heureusement, de nombreux facteurs sont modifiables : hypertension artérielle, diabète, tabagisme, dyslipidémie, sédentarité et obésité. L'hypertension reste le facteur de risque le plus important, multipliant par 3 à 5 le risque d'AVC [1,2].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Reconnaître rapidement les signes d'un AVC ischémique peut littéralement sauver une vie. Le test FAST (Face, Arms, Speech, Time) reste l'outil de référence pour le grand public [1,2].

Les symptômes apparaissent généralement de façon brutale. Une faiblesse ou paralysie d'un côté du corps (hémiplégie) constitue le signe le plus fréquent. Cette faiblesse peut toucher le visage, le bras, la jambe, ou l'ensemble du côté. Demandez à la personne de sourire : si un côté du visage s'affaisse, c'est un signe d'alarme [17,18].

Les troubles du langage représentent un autre symptôme majeur. La personne peut avoir des difficultés à parler (dysarthrie), à comprendre (aphasie de compréhension) ou à trouver ses mots (aphasie d'expression). Ces troubles langagiers peuvent être particulièrement marqués lors d'atteintes thalamiques [9]. Faites répéter une phrase simple : si elle est incompréhensible ou incorrecte, alertez immédiatement les secours.

D'autres symptômes peuvent survenir : perte de vision brutale d'un œil ou d'un champ visuel, vertiges intenses avec déséquilibre, maux de tête violents et inhabituels. Mais attention, certains AVC peuvent être plus discrets, notamment chez les personnes âgées ou diabétiques. En cas de doute, il vaut toujours mieux appeler le 15 [1,2].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic d'AVC ischémique repose sur une démarche structurée et urgente. Dès l'arrivée aux urgences, l'équipe médicale dispose de protocoles précis pour optimiser la prise en charge [18,19].

L'imagerie cérébrale constitue l'examen clé. Le scanner cérébral sans injection reste l'examen de première intention : il permet d'éliminer rapidement un AVC hémorragique et de visualiser les signes précoces d'ischémie. Cependant, l'IRM cérébrale, quand elle est disponible, offre une sensibilité supérieure pour détecter les lésions ischémiques récentes [3,17].

Parallèlement, les médecins réalisent un bilan biologique complet. Ce bilan recherche des troubles de la coagulation, évalue la fonction rénale et hépatique, et dose les marqueurs cardiaques. Un électrocardiogramme et une échocardiographie complètent souvent ce bilan pour rechercher une origine cardioembolique [13,15].

L'évaluation neurologique utilise des échelles standardisées comme le score NIHSS (National Institutes of Health Stroke Scale). Ce score, coté de 0 à 42, permet de quantifier la sévérité de l'AVC et guide les décisions thérapeutiques. Un score élevé oriente vers une prise en charge plus agressive [18,19]. L'important à retenir : tout ce processus doit être réalisé en moins de 60 minutes pour optimiser les chances de récupération.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de l'AVC ischémique a considérablement évolué ces dernières années. La thrombolyse intraveineuse par alteplase (rt-PA) reste le traitement de référence dans les 4h30 suivant le début des symptômes [7,18].

Cette molécule dissout le caillot responsable de l'obstruction artérielle. Mais attention, tous les patients ne peuvent en bénéficier : l'âge avancé, certaines pathologies ou la prise d'anticoagulants constituent des contre-indications. L'efficacité diminue avec le temps, d'où l'importance d'une prise en charge ultra-rapide [7,18].

Pour les occlusions des gros vaisseaux, la thrombectomie mécanique représente une révolution thérapeutique. Cette technique consiste à retirer physiquement le caillot à l'aide d'un dispositif introduit par voie endovasculaire. Elle peut être réalisée jusqu'à 24 heures après le début des symptômes dans certains cas sélectionnés [8,19].

En phase aiguë, la prise en charge inclut également la surveillance en unité neurovasculaire (UNV). Ces unités spécialisées réduisent significativement la mortalité et les séquelles. Le traitement préventif secondaire débute rapidement : antiagrégants plaquettaires, statines, et contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire [1,2]. Concrètement, chaque patient bénéficie d'un plan de soins personnalisé adapté à sa situation.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de l'AVC ischémique avec plusieurs innovations prometteuses. L'essai clinique EXPECTS a démontré l'efficacité de l'alteplase dans les AVC de la circulation postérieure, élargissant les indications de thrombolyse [7].

Les analogues du GLP-1, initialement développés pour le diabète, montrent des effets neuroprotecteurs encourageants. Ces molécules comme l'Ozempic pourraient réduire les lésions cérébrales post-AVC en modulant l'inflammation et en favorisant la survie neuronale [4]. Les études en cours évaluent leur potentiel en prévention secondaire.

Le dispositif REVEAL LINQ révolutionne la détection des troubles du rythme cardiaque post-AVC. Cet implant sous-cutané permet un monitoring cardiaque prolongé, identifiant des épisodes de fibrillation atriale silencieux qui échappent aux examens conventionnels [3]. Cette technologie améliore significativement la prévention des récidives.

Les recherches sur la voie canonique Wnt ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques. Cette voie de signalisation cellulaire joue un rôle crucial dans la réparation cérébrale post-ischémique, notamment au niveau des cellules périvasculaires [11]. D'ailleurs, l'université de Lille développe des approches innovantes ciblant cette voie pour favoriser la récupération neurologique [6].

En Afrique, le congrès AFRICARDIO 2025 met l'accent sur l'adaptation des stratégies thérapeutiques aux contextes locaux, soulignant l'importance d'une médecine personnalisée selon les populations [5].

Vivre au Quotidien avec un Accident Vasculaire Cérébral Ischémique

La vie après un AVC ischémique nécessite souvent des adaptations importantes. Les séquelles peuvent toucher la motricité, le langage, la cognition ou l'humeur. Mais rassurez-vous, de nombreuses solutions existent pour améliorer la qualité de vie [16,19].

La rééducation constitue un pilier essentiel de la récupération. Elle débute dès la phase aiguë et peut se prolonger plusieurs mois. La kinésithérapie aide à récupérer la motricité, l'orthophonie traite les troubles du langage, et l'ergothérapie facilite les gestes du quotidien. L'important à retenir : la plasticité cérébrale permet des améliorations même tardives [9,16].

Les troubles de l'humeur, notamment la dépression post-AVC, touchent près de 30% des patients. Cette dépression n'est pas seulement réactionnelle : elle peut résulter de lésions cérébrales spécifiques. Un suivi psychologique et parfois un traitement antidépresseur s'avèrent nécessaires [16]. Le soutien familial joue également un rôle crucial dans le processus de récupération.

Au niveau pratique, des aménagements du domicile peuvent être nécessaires : barres d'appui, siège de douche, rampes d'accès. Les aides techniques comme les cannes, déambulateurs ou fauteuils roulants facilitent les déplacements. Bon à savoir : de nombreuses aides financières existent pour ces équipements.

Les Complications Possibles

L'AVC ischémique peut entraîner diverses complications, tant en phase aiguë qu'à distance. La transformation hémorragique constitue la complication la plus redoutée en phase précoce. Elle survient dans 5 à 10% des cas et peut aggraver considérablement le pronostic [17,18].

L'œdème cérébral représente une autre complication grave, particulièrement dans les AVC étendus. Cet œdème peut entraîner une hypertension intracrânienne menaçant le pronostic vital. Dans certains cas, une intervention neurochirurgicale (craniectomie décompressive) peut s'avérer nécessaire [18,19].

À plus long terme, les complications sont multiples. Les troubles cognitifs touchent près de 60% des survivants d'AVC. Ces troubles peuvent affecter la mémoire, l'attention, les fonctions exécutives ou le langage. Les troubles langagiers post-thalamiques présentent des particularités spécifiques nécessitant une prise en charge adaptée [9].

Les complications cardiovasculaires restent fréquentes : récidive d'AVC (10% la première année), infarctus du myocarde, troubles du rythme cardiaque. C'est pourquoi la prévention secondaire revêt une importance capitale [12,16]. D'ailleurs, l'association entre système nerveux autonome et récupération post-AVC fait l'objet de recherches actives [16].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'AVC ischémique dépend de nombreux facteurs : âge du patient, sévérité initiale, localisation de la lésion, rapidité de la prise en charge et qualité des soins reçus [1,2].

Globalement, la mortalité à 30 jours se situe autour de 10-15% en France. Ce taux a considérablement diminué grâce aux progrès thérapeutiques et à l'organisation des filières de soins. Cependant, il existe des variations importantes selon les centres et les régions [1,2,3].

Concernant la récupération fonctionnelle, environ 60% des patients retrouvent une autonomie satisfaisante à 6 mois. Mais attention, cette récupération peut se poursuivre bien au-delà : la plasticité cérébrale permet des améliorations jusqu'à 2 ans après l'AVC [16,19]. Les facteurs prédictifs de bonne récupération incluent un âge jeune, un score NIHSS initial faible, et l'absence de complications.

Le retour au travail est possible pour de nombreux patients, particulièrement ceux ayant des activités intellectuelles. Des aménagements de poste peuvent être nécessaires, mais l'expérience montre que la motivation et l'adaptation permettent souvent une réinsertion professionnelle réussie. L'important à retenir : chaque patient est unique, et les pronostics statistiques ne présagent pas de l'évolution individuelle.

Peut-on Prévenir l'Accident Vasculaire Cérébral Ischémique ?

La prévention de l'AVC ischémique repose sur le contrôle des facteurs de risque modifiables. L'hypertension artérielle étant le principal facteur de risque, son contrôle optimal peut réduire de 40% le risque d'AVC [1,2].

L'arrêt du tabac constitue une priorité absolue. Le risque d'AVC diminue rapidement après l'arrêt : 50% de réduction dès la première année. De même, la prise en charge du diabète, avec un objectif d'HbA1c inférieur à 7%, réduit significativement le risque cardiovasculaire [4,18].

L'activité physique régulière joue un rôle protecteur majeur. Trente minutes d'exercice modéré, cinq fois par semaine, réduisent de 25% le risque d'AVC. Cette activité améliore la fonction endothéliale, réduit l'inflammation et favorise un meilleur contrôle tensionnel [1,2].

Concernant l'alimentation, le régime méditerranéen montre des bénéfices prouvés. Riche en fruits, légumes, poissons et huile d'olive, il réduit de 30% le risque cardiovasculaire. La limitation de la consommation d'alcool (maximum 2 verres par jour pour les hommes, 1 pour les femmes) est également recommandée [18,19].

Pour la prévention secondaire, les antiagrégants plaquettaires (aspirine, clopidogrel) réduisent de 25% le risque de récidive. Chez les patients en fibrillation atriale, les anticoagulants oraux sont indispensables [13,15].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises pour optimiser la prise en charge de l'AVC ischémique. La Haute Autorité de Santé (HAS) insiste sur l'importance de la filière de soins organisée [3,18].

L'objectif "door-to-needle" de 60 minutes maximum entre l'arrivée aux urgences et la thrombolyse constitue un indicateur qualité majeur. Cette recommandation s'appuie sur les preuves scientifiques démontrant que chaque minute gagnée améliore le pronostic fonctionnel [7,8].

La HAS recommande également l'utilisation systématique d'échelles d'évaluation standardisées comme le score NIHSS et l'échelle de Rankin modifiée. Ces outils permettent une évaluation objective et reproductible de la sévérité et de l'évolution [3,18]. L'évaluation de la déglutition dans les premières heures est également obligatoire pour prévenir les pneumopathies d'inhalation.

Concernant la prévention, les recommandations européennes, adoptées en France, préconisent un contrôle tensionnel strict avec un objectif inférieur à 140/90 mmHg, voire 130/80 mmHg chez les diabétiques [1,2]. Le dépistage et le traitement de la fibrillation atriale, notamment par les dispositifs de monitoring prolongé comme le REVEAL LINQ, font partie des priorités [3].

L'organisation territoriale privilégie les unités neurovasculaires comme référence pour la prise en charge aiguë. Ces unités doivent être accessibles 24h/24 et disposer d'une équipe multidisciplinaire formée [18,19].

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources existent pour accompagner les patients et leurs familles après un AVC ischémique. L'Association France AVC constitue la référence nationale avec des antennes dans toute la France.

Cette association propose des groupes de parole, des ateliers de rééducation, et un soutien psychologique. Elle organise également des formations pour les aidants familiaux, car l'entourage joue un rôle crucial dans la récupération. Concrètement, ces formations abordent les gestes du quotidien, la communication avec une personne aphasique, et la gestion du stress [16].

Au niveau local, les centres de rééducation proposent souvent des programmes d'éducation thérapeutique. Ces programmes aident les patients à mieux comprendre leur pathologie et à adopter les bons réflexes pour prévenir les récidives. L'apprentissage de l'autosurveillance tensionnelle en fait partie intégrante.

Les plateformes numériques se développent également. Des applications mobiles permettent le suivi des facteurs de risque, la prise de médicaments, et proposent des exercices de rééducation à domicile. Certaines incluent même des fonctionnalités de téléconsultation avec les équipes soignantes.

Bon à savoir : la Sécurité sociale reconnaît l'AVC comme affection de longue durée (ALD), permettant une prise en charge à 100% des soins liés à cette pathologie. Les démarches administratives peuvent être complexes, mais les assistantes sociales hospitalières accompagnent les patients dans ces procédures.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec les séquelles d'un AVC ischémique nécessite des adaptations au quotidien. Voici nos conseils pratiques pour optimiser votre récupération et prévenir les récidives.

Pour la prise de médicaments, utilisez un pilulier hebdomadaire. Cette simple précaution évite les oublis et les doubles prises. Programmez des rappels sur votre téléphone et gardez toujours une ordonnance récente avec vous. En cas de voyage, emportez vos médicaments en quantité suffisante dans votre bagage à main.

L'activité physique adaptée constitue un pilier de la récupération. Commencez progressivement : 10 minutes de marche quotidienne peuvent suffire au début. Augmentez graduellement la durée et l'intensité selon vos capacités. La natation est particulièrement bénéfique car elle sollicite l'ensemble du corps sans impact articulaire.

Pour l'alimentation, privilégiez les repas fractionnés si vous avez des troubles de la déglutition. Évitez les textures mixtes (soupe avec morceaux) qui augmentent le risque de fausse route. Hydratez-vous régulièrement, même si vous n'avez pas soif : la déshydratation augmente le risque de récidive.

Au niveau de l'habitat, quelques aménagements simples améliorent la sécurité : éclairage automatique nocturne, tapis antidérapants, téléphone à portée de main. Gardez toujours sur vous une carte mentionnant vos antécédents médicaux et vos traitements en cours.

Quand Consulter un Médecin ?

Après un AVC ischémique, certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation urgente. La récidive d'AVC est toujours possible, d'où l'importance de connaître les signaux d'alarme [1,2].

Consultez immédiatement (appelez le 15) si vous ressentez : faiblesse brutale d'un côté du corps, troubles de la parole ou de la compréhension, perte de vision, maux de tête violents et inhabituels, vertiges intenses avec chutes. Ces symptômes, même transitoires, nécessitent une évaluation médicale urgente [17,18].

D'autres signes justifient une consultation dans les 24-48 heures : aggravation progressive de la faiblesse, troubles de l'équilibre persistants, difficultés de déglutition nouvelles, troubles de l'humeur marqués. N'hésitez pas à contacter votre médecin traitant ou l'équipe hospitalière qui vous suit [16,19].

Pour le suivi régulier, respectez scrupuleusement les rendez-vous programmés. Le neurologue évalue l'évolution des séquelles et adapte les traitements. Le cardiologue surveille les facteurs de risque cardiovasculaire. L'ophtalmologue contrôle la tension oculaire, car certains traitements peuvent l'augmenter.

Bon à savoir : en cas de doute, il vaut toujours mieux consulter. Les professionnels de santé préfèrent une consultation "pour rien" qu'une complication non détectée. Votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié pour coordonner votre suivi.

Questions Fréquentes

Puis-je conduire après un AVC ischémique ?
La conduite automobile est possible après évaluation médicale. Le médecin vérifie vos capacités visuelles, motrices et cognitives. Une visite médicale en préfecture peut être nécessaire. Certains aménagements du véhicule (commandes au volant) facilitent la conduite.

Puis-je reprendre une activité sexuelle ?
Oui, l'activité sexuelle est généralement possible après un AVC. Discutez-en ouvertement avec votre médecin. Certains médicaments peuvent affecter la libido, mais des solutions existent. L'important est de reprendre progressivement selon vos capacités.

Dois-je éviter l'avion ?
Les voyages en avion ne sont pas contre-indiqués après un AVC stabilisé. Hydratez-vous bien, levez-vous régulièrement, et portez des bas de contention. Emportez vos médicaments en quantité suffisante et gardez une ordonnance récente.

Puis-je boire de l'alcool ?
Une consommation modérée peut être autorisée selon votre état et vos traitements. Respectez les recommandations : maximum 2 verres par jour pour les hommes, 1 pour les femmes. Attention aux interactions avec certains médicaments, notamment les anticoagulants.

Comment gérer le stress post-AVC ?
Le stress peut favoriser les récidives. Pratiquez des techniques de relaxation : respiration profonde, méditation, yoga adapté. N'hésitez pas à consulter un psychologue si nécessaire. Le soutien familial et associatif est également précieux.

Questions Fréquentes

Puis-je conduire après un AVC ischémique ?

La conduite automobile est possible après évaluation médicale. Le médecin vérifie vos capacités visuelles, motrices et cognitives. Une visite médicale en préfecture peut être nécessaire.

Puis-je reprendre une activité sexuelle ?

Oui, l'activité sexuelle est généralement possible après un AVC. Discutez-en ouvertement avec votre médecin. Certains médicaments peuvent affecter la libido, mais des solutions existent.

Dois-je éviter l'avion ?

Les voyages en avion ne sont pas contre-indiqués après un AVC stabilisé. Hydratez-vous bien, levez-vous régulièrement, et portez des bas de contention.

Puis-je boire de l'alcool ?

Une consommation modérée peut être autorisée selon votre état et vos traitements. Respectez les recommandations : maximum 2 verres par jour pour les hommes, 1 pour les femmes.

Comment gérer le stress post-AVC ?

Le stress peut favoriser les récidives. Pratiquez des techniques de relaxation : respiration profonde, méditation, yoga adapté. N'hésitez pas à consulter un psychologue si nécessaire.

Sources et références

Références

  1. [1] Comprendre l'accident vasculaire cérébral et l'AVC - Assurance Maladie 2024-2025Lien
  2. [2] Comprendre l'accident vasculaire cérébral et l'AVC - Assurance Maladie 2024-2025Lien
  3. [3] REVEAL LINQ - HAS 2024-2025Lien
  4. [4] Analogues du GLP-1 et diabète de type 2 - ANSM 2024-2025Lien
  5. [5] AFRICARDIO 2025Lien
  6. [6] Projets de Recherche - lilncog - Université de Lille 2024-2025Lien
  7. [7] Phase III EXPECTS Trial Finds Alteplase Boosts 90-Day Recovery 2024-2025Lien
  8. [8] Session report: Official welcome and large clinical trials 2024-2025Lien
  9. [9] Description des troubles langagiers suite à un accident vasculaire cérébral ischémique du thalamus - Lesigne & Bron 2024Lien
  10. [10] Accident vasculaire cérébral ischémique suite à un traumatisme du rachis cervical - Othmane 2023Lien
  11. [11] Étude de la voie canonique Wnt dans la réactivité des cellules périvasculaires PDGFRb+ après un accident vasculaire cérébral ischémique - Bertagnolio 2025Lien
  12. [12] Accident vasculaire cérébral ischémique post-COVID-19 - Kadi & Hameg 2023Lien
  13. [13] Faut-il fermer un foramen ovale perméable après un accident vasculaire cérébral ischémique - Aubry & Brochet 2023Lien
  14. [14] Un cas rare de fibroélastome papillaire révélé par un accident vasculaire cérébral ischémique - Rahmi & Merzouk 2024Lien
  15. [15] Endocardite de Libman-Sachs et accident vasculaire cérébral ischémique - Hoara & Simorre 2024Lien
  16. [16] Association entre le système nerveux autonome et le post-accident vasculaire cérébral ischémique - Mellouli & Bouattour 2025Lien
  17. [17] Accident vasculaire cérébral ischémique - MSD ManualsLien
  18. [18] Le diagnostic et les traitements de l'AVC - VidalLien
  19. [19] Accident vasculaire cérébral (AVC) : causes, symptômes - Médecin DirectLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.