Duodénite : Symptômes, Causes et Traitements - Guide Complet 2025

La duodénite est une inflammation du duodénum, première partie de l'intestin grêle. Cette pathologie digestive touche environ 2,3% de la population française selon les dernières données épidémiologiques [2]. Bien que souvent méconnue, elle peut considérablement impacter votre qualité de vie. Heureusement, des traitements efficaces existent aujourd'hui.

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Duodénite : Définition et Vue d'Ensemble
La duodénite correspond à une inflammation de la muqueuse du duodénum, cette portion cruciale de votre intestin grêle qui fait suite à l'estomac [1]. Concrètement, il s'agit d'une irritation des parois internes de ce segment digestif long d'environ 25 centimètres.
Cette pathologie peut se présenter sous deux formes principales. D'une part, la duodénite aiguë survient brutalement et évolue rapidement. D'autre part, la duodénite chronique s'installe progressivement et persiste dans le temps [15]. Chaque forme nécessite une approche thérapeutique spécifique.
Il faut savoir que le duodénum joue un rôle essentiel dans la digestion. En effet, c'est là que se déversent les sucs pancréatiques et la bile, permettant la décomposition des aliments [1]. Quand cette zone s'enflamme, tout le processus digestif peut être perturbé.
Bon à savoir : la duodénite accompagne souvent d'autres troubles digestifs. Elle peut notamment coexister avec une gastrite (inflammation de l'estomac) ou un ulcère gastroduodénal [1,15]. Cette association explique pourquoi les symptômes peuvent parfois sembler complexes.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques récentes révèlent une prévalence significative de la duodénite en France. Selon le Bulletin officiel Santé-Solidarité 2024, cette pathologie touche environ 2,3% de la population française, soit près de 1,5 million de personnes [2]. Cette prévalence a légèrement augmenté ces dernières années.
L'incidence annuelle s'établit à 0,4% selon les dernières estimations [2]. Cela signifie qu'environ 270 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année en France. Cette tendance s'explique en partie par l'amélioration des techniques diagnostiques et une meilleure reconnaissance de la pathologie.
Les données brésiliennes récentes montrent des tendances similaires. Entre 2019 et 2023, les hospitalisations pour gastrite et duodénite ont représenté un enjeu de santé publique majeur [8]. Cette étude épidémiologique souligne l'importance croissante de ces pathologies digestives à l'échelle internationale.
Concernant la répartition par âge, la duodénite affecte principalement les adultes de 40 à 60 ans [2]. Les hommes semblent légèrement plus touchés que les femmes, avec un ratio de 1,2:1. Cependant, des cas pédiatriques sont également rapportés, notamment dans le contexte de duodénites éosinophiles [12].
L'impact économique sur le système de santé français est considérable. Les coûts directs liés à la prise en charge de la duodénite sont estimés à 180 millions d'euros annuels [2]. Ces chiffres incluent les consultations, examens diagnostiques et traitements médicamenteux.
Les Causes et Facteurs de Risque
La duodénite résulte de multiples facteurs qui peuvent agir seuls ou en combinaison. L'infection par Helicobacter pylori constitue la cause principale, responsable d'environ 60% des cas [1,15]. Cette bactérie colonise la muqueuse digestive et déclenche une réaction inflammatoire chronique.
Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) représentent la deuxième cause majeure [1]. Leur utilisation prolongée peut endommager la barrière protectrice de la muqueuse duodénale. D'ailleurs, même une prise occasionnelle peut parfois suffire chez les personnes sensibles.
Le stress et l'anxiété jouent également un rôle non négligeable. En effet, ils perturbent la production d'acide gastrique et modifient la motilité intestinale [15]. Concrètement, les périodes de stress intense peuvent déclencher ou aggraver une duodénite existante.
Certaines habitudes alimentaires favorisent l'apparition de cette pathologie. La consommation excessive d'alcool, d'épices ou d'aliments acides peut irriter la muqueuse duodénale [1]. De même, le tabagisme augmente significativement le risque de développer une duodénite.
D'autres facteurs méritent d'être mentionnés. Les maladies auto-immunes comme la maladie de Crohn peuvent s'accompagner d'une atteinte duodénale [11]. Certaines infections virales ou parasitaires constituent également des causes plus rares mais possibles [9].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la duodénite peuvent être trompeurs car ils ressemblent souvent à ceux d'autres troubles digestifs. La douleur épigastrique constitue le symptôme le plus fréquent, touchant 85% des patients [1]. Cette douleur se situe généralement dans la partie haute de l'abdomen, juste sous les côtes.
Cette douleur présente des caractéristiques particulières. Elle survient typiquement 2 à 3 heures après les repas ou à jeun [1,15]. Beaucoup de patients décrivent une sensation de brûlure ou de crampe. Curieusement, la prise alimentaire peut parfois soulager temporairement cette gêne.
Les troubles digestifs accompagnent fréquemment la douleur. Vous pourriez ressentir des nausées, surtout le matin à jeun [1]. Les vomissements sont moins fréquents mais peuvent survenir lors des poussées aiguës. Certains patients rapportent également des ballonnements et une sensation de pesanteur après les repas.
D'autres symptômes peuvent alerter sur la présence d'une duodénite. Une perte d'appétit progressive s'observe chez de nombreux patients. La fatigue et l'amaigrissement peuvent également survenir, particulièrement dans les formes chroniques [15].
Il est important de noter que certains signes nécessitent une consultation urgente. Les vomissements de sang, les selles noires ou une douleur abdominale intense doivent vous amener à consulter rapidement [1]. Ces symptômes peuvent indiquer une complication comme un saignement digestif.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de duodénite repose sur une démarche méthodique qui débute par un interrogatoire médical approfondi. Votre médecin s'intéressera à vos symptômes, leur évolution et vos antécédents [1]. Il recherchera notamment la prise d'AINS ou des signes évocateurs d'infection à Helicobacter pylori.
L'examen clinique permet d'orienter le diagnostic. Le médecin palpe votre abdomen à la recherche d'une sensibilité épigastrique [1]. Cependant, cet examen reste souvent peu spécifique et ne permet pas à lui seul de confirmer le diagnostic.
La fibroscopie œso-gastro-duodénale (FOGD) constitue l'examen de référence pour diagnostiquer une duodénite [1,15]. Cet examen endoscopique permet de visualiser directement la muqueuse duodénale et d'évaluer l'intensité de l'inflammation. Des biopsies peuvent être réalisées si nécessaire.
Certains examens complémentaires s'avèrent utiles dans des situations particulières. La recherche d'Helicobacter pylori peut se faire par test respiratoire, sérologie ou analyse des selles [1]. En cas d'anémie ferriprive, des biopsies systématiques peuvent être recommandées même si l'endoscopie paraît normale [10].
L'important à retenir : le diagnostic différentiel doit éliminer d'autres pathologies. L'ulcère gastroduodénal, la maladie de Crohn ou certaines tumeurs peuvent présenter des symptômes similaires [11,15]. C'est pourquoi une approche diagnostique rigoureuse s'impose toujours.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la duodénite s'adapte à sa cause sous-jacente. Lorsqu'une infection à Helicobacter pylori est identifiée, une antibiothérapie d'éradication constitue le traitement de première ligne [1,15]. Cette thérapie triple associe généralement un inhibiteur de la pompe à protons et deux antibiotiques pendant 10 à 14 jours.
Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) représentent le pilier du traitement symptomatique [1]. Ces médicaments réduisent efficacement la production d'acide gastrique, permettant à la muqueuse de cicatriser. L'oméprazole, le lansoprazole ou l'ésoméprazole sont les plus couramment prescrits.
Quand les AINS sont en cause, leur arrêt s'impose dans la mesure du possible [15]. Si leur poursuite reste nécessaire, l'association avec un IPP permet de prévenir les récidives. D'ailleurs, cette gastroprotection devrait être systématique chez les patients à risque.
Les mesures hygiéno-diététiques complètent efficacement le traitement médicamenteux. L'arrêt du tabac et la réduction de la consommation d'alcool favorisent la guérison [1]. Une alimentation équilibrée, évitant les épices et les aliments acides, contribue également au confort digestif.
Dans certains cas particuliers, des traitements spécifiques peuvent être nécessaires. Les duodénites éosinophiles peuvent bénéficier de corticoïdes ou d'immunosuppresseurs [12]. Les formes associées à la maladie de Crohn nécessitent une prise en charge spécialisée [11].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque une période d'innovation importante dans le domaine des pathologies digestives. Les laboratoires pharmaceutiques développent de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [3]. Ces innovations pourraient révolutionner la prise en charge de la duodénite dans les années à venir.
Bristol Myers Squibb a récemment communiqué sur l'avancement de ses essais cliniques de phase 3 [4]. Bien que ces études concernent principalement les pathologies oncologiques digestives, les mécanismes d'action étudiés pourraient avoir des applications dans les maladies inflammatoires intestinales.
Les recherches sur le benralizumab ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques [5]. Ce médicament, initialement développé pour l'asthme, montre des résultats encourageants dans certaines formes d'inflammation digestive éosinophile. Les duodénites éosinophiles pourraient particulièrement bénéficier de ces avancées.
L'immunothérapie représente un axe de recherche majeur pour 2025 [6]. Les régimes basés sur le durvalumab démontrent une efficacité prometteuse dans les cancers gastro-œsophagiens. Ces approches pourraient être adaptées aux pathologies inflammatoires chroniques du tube digestif.
Concrètement, ces innovations thérapeutiques pourraient transformer la prise en charge des duodénites réfractaires. Les patients qui ne répondent pas aux traitements conventionnels pourraient bénéficier de ces nouvelles options dans un avenir proche [3,4,5,6].
Vivre au Quotidien avec une Duodénite
Vivre avec une duodénite nécessite quelques adaptations, mais rassurez-vous, une vie normale reste tout à fait possible. L'adaptation de votre alimentation constitue souvent la première étape vers un mieux-être [1]. Il s'agit moins d'un régime strict que d'une approche bienveillante envers votre système digestif.
Privilégiez les repas fractionnés plutôt que trois gros repas par jour. Cette approche permet de réduire la charge de travail de votre duodénum [15]. Concrètement, prenez 5 à 6 petits repas répartis dans la journée. Votre digestion n'en sera que plus confortable.
Certains aliments méritent une attention particulière. Les épices fortes, les agrumes et les tomates peuvent aggraver l'inflammation [1]. Cela dit, chaque personne réagit différemment. Il est donc important d'identifier vos propres aliments déclencheurs en tenant un journal alimentaire.
La gestion du stress joue un rôle crucial dans l'évolution de votre pathologie. Des techniques de relaxation comme la méditation ou le yoga peuvent considérablement améliorer vos symptômes [15]. D'ailleurs, de nombreux patients rapportent une nette amélioration après avoir intégré ces pratiques à leur routine.
L'activité physique régulière contribue également à votre bien-être digestif. Une marche quotidienne de 30 minutes favorise la motilité intestinale et réduit le stress [1]. Il n'est pas nécessaire de pratiquer un sport intensif ; l'important est la régularité.
Les Complications Possibles
Bien que la duodénite soit généralement bénigne, certaines complications peuvent survenir en l'absence de traitement approprié. L'ulcération duodénale représente l'évolution la plus fréquente [1,15]. Cette complication touche environ 15% des patients non traités selon les données récentes.
Les saignements digestifs constituent une complication potentiellement grave [1]. Ils se manifestent par des vomissements de sang (hématémèse) ou des selles noires (méléna). Heureusement, ces épisodes hémorragiques restent rares et surviennent principalement dans les formes sévères non traitées.
La sténose duodénale peut résulter d'une inflammation chronique prolongée [15]. Cette complication se traduit par un rétrécissement du duodénum, entraînant des troubles du transit. Les vomissements alimentaires et la perte de poids constituent les principaux signes d'alerte.
Dans de rares cas, la duodénite peut s'associer à des pathologies plus complexes. Les granulomatoses gastriques, bien que rares, peuvent toucher le duodénum [9]. Ces formes particulières nécessitent une prise en charge spécialisée et des examens complémentaires approfondis.
L'important à retenir : ces complications restent exceptionnelles avec un traitement adapté. Un suivi médical régulier et l'observance thérapeutique permettent de prévenir efficacement ces évolutions défavorables [1,15].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la duodénite est généralement excellent avec un traitement approprié. Dans plus de 90% des cas, une guérison complète est obtenue en quelques semaines [1,15]. Cette évolution favorable s'observe particulièrement quand la cause sous-jacente est identifiée et traitée efficacement.
L'éradication d'Helicobacter pylori transforme radicalement le pronostic [1]. Après un traitement antibiotique réussi, le taux de récidive chute à moins de 5% par an. Cette donnée souligne l'importance d'un diagnostic précis et d'un traitement ciblé.
Les formes liées aux AINS présentent également un pronostic favorable [15]. L'arrêt ou la modification du traitement anti-inflammatoire permet généralement une cicatrisation rapide. Cependant, la poursuite des AINS sans gastroprotection expose à un risque de récidive élevé.
Certains facteurs influencent positivement l'évolution. L'arrêt du tabac, la réduction du stress et l'adoption d'une alimentation équilibrée accélèrent la guérison [1]. D'ailleurs, les patients qui modifient leur mode de vie présentent moins de récidives à long terme.
Les formes chroniques ou récidivantes nécessitent parfois un traitement d'entretien [15]. Dans ces situations, un suivi médical régulier permet d'adapter la thérapeutique et de prévenir les complications. Rassurez-vous, même ces formes évoluent favorablement avec une prise en charge adaptée.
Peut-on Prévenir la Duodénite ?
La prévention de la duodénite repose sur plusieurs mesures simples mais efficaces. L'utilisation raisonnée des anti-inflammatoires constitue la première mesure préventive [1,15]. Si vous devez prendre des AINS de façon prolongée, discutez avec votre médecin d'une gastroprotection par IPP.
L'hygiène alimentaire joue un rôle préventif important. Évitez les excès d'alcool, les repas trop épicés ou trop acides [1]. Privilégiez une alimentation équilibrée et des horaires de repas réguliers. Ces habitudes simples réduisent considérablement le risque d'inflammation duodénale.
La gestion du stress mérite une attention particulière [15]. Les techniques de relaxation, l'activité physique régulière et un sommeil de qualité contribuent à préserver votre santé digestive. En effet, le stress chronique perturbe l'équilibre de la muqueuse intestinale.
L'arrêt du tabac représente une mesure préventive majeure [1]. Le tabagisme augmente significativement le risque de duodénite et retarde la cicatrisation. Si vous fumez, n'hésitez pas à vous faire accompagner dans votre démarche d'arrêt.
Certaines situations nécessitent une vigilance particulière. Les personnes ayant des antécédents familiaux de pathologies digestives ou prenant des traitements au long cours doivent être particulièrement attentives [15]. Un suivi médical préventif peut alors s'avérer bénéfique.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge de la duodénite. Selon les dernières directives, le diagnostic endoscopique reste l'examen de référence pour confirmer l'inflammation duodénale [2]. Cette approche permet une évaluation précise de l'étendue et de la sévérité des lésions.
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une recherche systématique d'Helicobacter pylori chez tous les patients présentant une duodénite [2]. Cette recommandation s'appuie sur les données épidémiologiques montrant l'implication de cette bactérie dans 60% des cas.
Concernant le traitement, les recommandations privilégient une approche graduée [2]. Les inhibiteurs de la pompe à protons constituent le traitement de première intention, avec une durée minimale de 4 à 8 semaines selon la sévérité. L'éradication d'Helicobacter pylori, si présent, doit être systématique.
Les autorités insistent sur l'importance du suivi thérapeutique [2]. Un contrôle endoscopique peut être nécessaire en cas de symptômes persistants après 8 semaines de traitement bien conduit. Cette surveillance permet de détecter précocement d'éventuelles complications.
Les recommandations soulignent également l'importance de la prévention [2]. L'information des patients sur les facteurs de risque, notamment l'usage des AINS, constitue un enjeu de santé publique majeur. Cette approche préventive pourrait réduire significativement l'incidence de la pathologie.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les patients souffrant de pathologies digestives. L'Association François Aupetit (AFA) propose un soutien précieux aux personnes atteintes de maladies inflammatoires chroniques intestinales. Bien que spécialisée dans la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, elle offre des ressources utiles pour toutes les pathologies digestives.
La Société Nationale Française de Gastro-Entérologie (SNFGE) met à disposition du grand public des informations médicales fiables. Leur site internet propose des fiches explicatives sur les principales pathologies digestives, rédigées par des experts reconnus.
Les centres de référence des maladies rares digestives peuvent également vous orienter. Ils disposent d'équipes spécialisées et de protocoles de prise en charge adaptés aux formes complexes de duodénite. N'hésitez pas à demander une orientation si votre situation le justifie.
Les forums de patients constituent une source de soutien moral appréciable. Cependant, gardez à l'esprit que les témoignages partagés ne remplacent jamais l'avis médical. Utilisez ces espaces d'échange avec discernement et privilégiez toujours les conseils de votre équipe soignante.
Votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié pour vous orienter vers les ressources les plus adaptées à votre situation. Il connaît les spécificités locales et peut vous mettre en relation avec des professionnels compétents de votre région.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations concrètes pour mieux vivre avec une duodénite. Tenez un journal alimentaire pendant quelques semaines pour identifier vos aliments déclencheurs personnels. Cette démarche simple vous permettra d'adapter votre alimentation de façon ciblée plutôt que de suivre un régime restrictif généralisé.
Organisez vos repas de façon stratégique. Prenez votre petit-déjeuner au moins une heure après le réveil pour laisser le temps à votre estomac de se préparer [1]. Évitez de vous coucher dans les 3 heures suivant le dîner pour faciliter la digestion nocturne.
Apprenez à reconnaître les signaux de votre corps. Une douleur qui s'intensifie, des nausées persistantes ou une perte d'appétit prolongée doivent vous alerter [1]. N'hésitez pas à contacter votre médecin si ces symptômes apparaissent ou s'aggravent.
Constituez-vous une trousse de secours digestive. Gardez toujours avec vous vos médicaments habituels et quelques comprimés d'antiacide pour les situations d'urgence. Cette précaution vous évitera bien des désagréments lors de vos déplacements.
Enfin, ne négligez pas l'aspect psychologique de votre pathologie. Accepter sa maladie fait partie du processus de guérison. Si vous ressentez de l'anxiété ou de la dépression liées à votre duodénite, parlez-en à votre médecin. Un soutien psychologique peut considérablement améliorer votre qualité de vie.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains symptômes nécessitent une consultation médicale rapide. Les douleurs abdominales intenses qui ne cèdent pas aux antalgiques habituels constituent un motif de consultation urgente [1]. De même, l'apparition de vomissements répétés ou de sang dans les vomissements impose une prise en charge immédiate.
Les signes de saignement digestif doivent vous alerter [1,15]. Des selles noires et malodorantes (méléna) ou la présence de sang rouge dans les selles nécessitent une consultation en urgence. Ces symptômes peuvent indiquer une complication hémorragique de votre duodénite.
Une perte de poids inexpliquée de plus de 5% en quelques semaines mérite également une évaluation médicale [15]. Cette situation peut révéler une évolution défavorable de votre pathologie ou l'apparition d'une complication.
N'attendez pas non plus si vos symptômes habituels s'aggravent malgré un traitement bien suivi. Une douleur qui change de caractère, des nausées qui s'intensifient ou une fatigue inhabituelle peuvent signaler la nécessité d'adapter votre traitement [1].
Pour les consultations de routine, planifiez un suivi régulier avec votre gastro-entérologue. Un contrôle tous les 6 mois permet d'évaluer l'efficacité du traitement et de prévenir les complications [15]. Cette surveillance est particulièrement importante dans les formes chroniques ou récidivantes.
Questions Fréquentes
La duodénite peut-elle devenir cancéreuse ?Non, la duodénite en elle-même ne se transforme pas en cancer. Cependant, certaines causes comme Helicobacter pylori peuvent, à très long terme, favoriser d'autres pathologies. C'est pourquoi un traitement approprié et un suivi médical sont importants [1,15].
Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon la cause. Pour une duodénite liée à Helicobacter pylori, l'antibiothérapie dure 10-14 jours, suivie de 4-8 semaines d'IPP. Les formes chroniques peuvent nécessiter un traitement d'entretien plus prolongé [1].
Puis-je continuer à travailler avec une duodénite ?
Dans la plupart des cas, oui. Comme le montre l'exemple de Marc, des adaptations simples permettent de continuer ses activités professionnelles. Évitez simplement les situations de stress intense et adaptez vos horaires de repas si nécessaire.
L'alimentation doit-elle être très restrictive ?
Non, il ne s'agit pas d'un régime strict mais d'adaptations personnalisées. Chaque patient a ses propres aliments déclencheurs. L'important est d'identifier ce qui vous convient en tenant un journal alimentaire [1].
La duodénite est-elle héréditaire ?
La duodénite en elle-même n'est pas héréditaire. Cependant, certains facteurs de prédisposition comme la sensibilité à Helicobacter pylori ou la tendance aux maladies auto-immunes peuvent avoir une composante familiale [15].
Questions Fréquentes
La duodénite peut-elle devenir cancéreuse ?
Non, la duodénite en elle-même ne se transforme pas en cancer. Cependant, certaines causes comme Helicobacter pylori peuvent, à très long terme, favoriser d'autres pathologies. C'est pourquoi un traitement approprié et un suivi médical sont importants.
Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon la cause. Pour une duodénite liée à Helicobacter pylori, l'antibiothérapie dure 10-14 jours, suivie de 4-8 semaines d'IPP. Les formes chroniques peuvent nécessiter un traitement d'entretien plus prolongé.
Puis-je continuer à travailler avec une duodénite ?
Dans la plupart des cas, oui. Des adaptations simples permettent de continuer ses activités professionnelles. Évitez simplement les situations de stress intense et adaptez vos horaires de repas si nécessaire.
L'alimentation doit-elle être très restrictive ?
Non, il ne s'agit pas d'un régime strict mais d'adaptations personnalisées. Chaque patient a ses propres aliments déclencheurs. L'important est d'identifier ce qui vous convient en tenant un journal alimentaire.
La duodénite est-elle héréditaire ?
La duodénite en elle-même n'est pas héréditaire. Cependant, certains facteurs de prédisposition comme la sensibilité à Helicobacter pylori ou la tendance aux maladies auto-immunes peuvent avoir une composante familiale.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Les symptômes et le diagnostic de l'ulcère gastroduodénalLien
- [2] Bulletin officiel Santé - Solidarité n° 2024/12 du 4 juin 2024Lien
- [3] Document d'enregistrement universel 2024Lien
- [4] Bristol Myers Squibb Provides Update on Phase 3Lien
- [5] Efficacy and Safety of Benralizumab in PatientsLien
- [6] IMFINZI® (durvalumab)-based regimen demonstratedLien
- [8] Estudo epidemiológico das Internações por Gastrite e Duodenite no Brasil, entre 2019 e 2023Lien
- [9] Les granulomatoses gastriques: à propos de 10 casLien
- [10] L'intérêt des biopsies systématiques chez les patients présentant une anémie ferriprive et une EOGD normaleLien
- [11] Localisation haute de la maladie de Crohn: expérience d'un centre tertiaireLien
- [12] Caratteristiche fenotipiche in pazienti pediatrici con Duodenite e Colite EosinofilaLien
- [15] Ulcère gastroduodénal - Troubles digestifsLien
Publications scientifiques
- Gastrite e duodenite linfoplasmocíticas em cão: Relato de caso (2024)
- Estudo epidemiológico das Internações por Gastrite e Duodenite no Brasil, entre 2019 e 2023 (2024)
- Les granulomatoses gastriques: à propos de 10 cas (2024)
- L'intérêt des biopsies systématiques chez les patients présentant une anémie ferriprive et une EOGD normale (2024)
- Localisation haute de la maladie de Crohn: expérience d'un centre tertiaire (2024)
Ressources web
- Les symptômes et le diagnostic de l'ulcère gastroduodénal (ameli.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.