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Maladies du Duodénum : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Maladies du duodénum

Le duodénum, première partie de l'intestin grêle, peut être affecté par diverses pathologies qui perturbent la digestion. Ces maladies duodénales touchent environ 15% de la population française selon les dernières données épidémiologiques [1]. Ulcères, inflammations, tumeurs : comprendre ces troubles permet une prise en charge adaptée et efficace.

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Maladies du duodénum : Définition et Vue d'Ensemble

Le duodénum constitue la première portion de l'intestin grêle, mesurant environ 25 centimètres. Cette zone stratégique reçoit les sécrétions pancréatiques et biliaires, essentielles à la digestion.

Les maladies duodénales regroupent plusieurs pathologies distinctes. L'ulcère duodénal représente la forme la plus fréquente, touchant principalement la première partie du duodénum [1]. D'autres troubles incluent les inflammations chroniques, les tumeurs bénignes ou malignes, et les malformations congénitales.

Ces pathologies perturbent l'équilibre digestif de manière significative. En effet, le duodénum joue un rôle crucial dans l'absorption des nutriments et la régulation du pH intestinal. Quand cette zone est altérée, l'ensemble du processus digestif peut être compromis [8].

L'importance de ces maladies ne doit pas être sous-estimée. Elles peuvent évoluer vers des complications graves si elles ne sont pas diagnostiquées et traitées rapidement. Heureusement, les avancées médicales récentes offrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent une prévalence significative des maladies duodénales. L'ulcère duodénal affecte environ 10 à 15% de la population au cours de la vie, avec une incidence annuelle de 0,3 à 0,5% selon les dernières études [1,12].

Une disparité notable existe entre les sexes et les tranches d'âge. Les hommes sont deux fois plus touchés que les femmes, particulièrement entre 40 et 60 ans [12]. Cette différence s'explique en partie par des facteurs comportementaux comme le tabagisme et la consommation d'alcool.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne des pays développés. L'Allemagne et le Royaume-Uni présentent des taux similaires, tandis que les pays méditerranéens affichent une prévalence légèrement supérieure [10]. Cette variation géographique suggère l'influence de facteurs environnementaux et alimentaires.

L'évolution temporelle montre une tendance encourageante. Depuis l'introduction des traitements anti-Helicobacter pylori dans les années 1990, l'incidence des ulcères duodénaux a diminué de 40% en France [10,12]. Cette baisse spectaculaire illustre l'efficacité des stratégies préventives modernes.

Concernant les autres pathologies duodénales, le cancer du duodénum reste rare avec une incidence de 1 à 2 cas pour 100 000 habitants par an [15]. Cependant, son diagnostic tardif en fait une pathologie au pronostic réservé, d'où l'importance d'une surveillance accrue chez les patients à risque.

Les Causes et Facteurs de Risque

L'infection par Helicobacter pylori constitue la cause principale des ulcères duodénaux, responsable de 90% des cas [10,12]. Cette bactérie colonise la muqueuse gastrique et perturbe l'équilibre acido-basique, favorisant l'apparition d'ulcérations.

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) représentent le second facteur de risque majeur. Leur utilisation prolongée multiplie par 5 le risque d'ulcère duodénal [1]. L'aspirine, même à faible dose, peut également être impliquée chez les patients prédisposés.

Le tabagisme joue un rôle déterminant dans le développement et la récidive des ulcères. Les fumeurs présentent un risque doublé par rapport aux non-fumeurs, et la cicatrisation est significativement retardée [10,12]. L'interaction entre tabac et Helicobacter pylori amplifie encore ce risque.

D'autres facteurs contribuent à l'apparition des maladies duodénales. Le stress chronique, bien que controversé, semble favoriser les récidives ulcéreuses. L'alcool, consommé de manière excessive, irrite la muqueuse digestive et retarde la guérison [12].

Pour les pathologies plus rares comme le cancer duodénal, des facteurs génétiques entrent en jeu. La polypose adénomateuse familiale augmente considérablement le risque de développer un adénocarcinome duodénal [11]. Les antécédents familiaux de cancers digestifs constituent également un facteur de vigilance.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

La douleur épigastrique constitue le symptôme cardinal des maladies duodénales. Cette douleur présente des caractéristiques particulières : elle survient typiquement 2 à 3 heures après les repas et peut réveiller la nuit [1]. Elle est souvent décrite comme une sensation de brûlure ou de crampe.

Contrairement aux douleurs gastriques, la douleur duodénale est généralement soulagée par l'alimentation. Ce phénomène s'explique par l'effet tampon des aliments sur l'acidité gastrique [1,16]. Beaucoup de patients développent ainsi des habitudes alimentaires particulières pour gérer leur inconfort.

D'autres symptômes peuvent accompagner cette douleur caractéristique. Les nausées et vomissements sont fréquents, particulièrement en cas de complications [1]. Une sensation de satiété précoce et des ballonnements complètent souvent le tableau clinique.

Les signes d'alarme nécessitent une consultation urgente. Un saignement digestif se manifeste par des vomissements sanglants ou des selles noires [13]. Une douleur brutale et intense peut signaler une perforation, complication grave nécessitant une prise en charge chirurgicale immédiate.

Il faut savoir que certaines formes peuvent être asymptomatiques, particulièrement chez les personnes âgées ou sous AINS. Cette présentation atypique retarde souvent le diagnostic et augmente le risque de complications [1,16].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des maladies duodénales débute par un interrogatoire médical approfondi. Votre médecin recherchera les symptômes caractéristiques et identifiera les facteurs de risque présents [1]. L'examen clinique, bien que souvent normal, peut révéler une sensibilité épigastrique.

La fibroscopie œso-gastro-duodénale (FOGD) constitue l'examen de référence. Cet examen permet une visualisation directe de la muqueuse duodénale et la réalisation de biopsies si nécessaire [1,16]. Bien que légèrement inconfortable, il reste indispensable pour un diagnostic précis.

La recherche d'Helicobacter pylori fait partie intégrante du bilan diagnostique. Plusieurs méthodes sont disponibles : test respiratoire à l'urée, sérologie, ou recherche d'antigènes dans les selles [1,10]. Le choix dépend du contexte clinique et des habitudes du laboratoire.

Des examens complémentaires peuvent être nécessaires selon les cas. L'échographie abdominale évalue les organes adjacents, tandis que le scanner peut être utile en cas de suspicion de complications [15]. Pour les tumeurs duodénales, l'IRM apporte des informations précieuses sur l'extension locale.

Le diagnostic différentiel inclut plusieurs pathologies. La maladie cœliaque peut se manifester par des symptômes similaires, particulièrement chez l'adulte jeune [7,9,14]. Les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) doivent également être évoquées devant certaines présentations atypiques [8].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des ulcères duodénaux repose sur une approche médicamenteuse bien codifiée. Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) constituent le pilier thérapeutique, réduisant efficacement la sécrétion acide gastrique [1,16]. L'oméprazole, le lansoprazole ou l'ésoméprazole sont prescrits pendant 4 à 8 semaines selon les cas.

L'éradication d'Helicobacter pylori nécessite une antibiothérapie spécifique. Le traitement standard associe un IPP à deux antibiotiques (clarithromycine et amoxicilline) pendant 7 à 14 jours [10,12]. Ce protocole permet une éradication dans 85 à 90% des cas.

En cas d'échec du premier traitement, des protocoles de seconde ligne sont disponibles. L'association bismuth-métronidazole-tétracycline montre une efficacité supérieure dans ces situations [10]. La résistance bactérienne croissante nécessite parfois des adaptations thérapeutiques personnalisées.

Pour les complications hémorragiques, la prise en charge est multidisciplinaire. L'hémostase endoscopique permet de contrôler le saignement dans la majorité des cas [13]. Les techniques utilisées incluent l'injection de produits sclérosants, la coagulation ou la pose de clips métalliques.

Le traitement chirurgical reste exceptionnel aujourd'hui. Il est réservé aux complications graves comme la perforation ou l'échec des traitements conservateurs [16]. Les techniques mini-invasives par cœlioscopie ont révolutionné cette approche chirurgicale.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les avancées récentes en gastro-entérologie ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques passionnantes. La thérapie par microbiote fécal fait l'objet de recherches intensives pour traiter les infections récidivantes à Helicobacter pylori [2]. Cette approche révolutionnaire pourrait transformer la prise en charge des ulcères résistants.

En oncologie digestive, les innovations 2024-2025 sont particulièrement prometteuses. Les nouvelles techniques d'immunothérapie montrent des résultats encourageants pour les cancers duodénaux avancés [3,4]. Ces traitements personnalisés ciblent spécifiquement les cellules tumorales tout en préservant les tissus sains.

La recherche sur les biomarqueurs progresse rapidement. L'identification précoce des patients à risque de complications devient possible grâce à de nouveaux tests sanguins [6]. Cette approche prédictive permettra une surveillance personnalisée et une intervention préventive ciblée.

Cependant, certains traitements récents soulèvent des questions de sécurité. Des cas de perforation duodénale ont été rapportés avec le tirzepatide, un nouveau médicament antidiabétique [5]. Cette observation souligne l'importance d'une surveillance attentive lors de l'introduction de nouvelles thérapies.

Les techniques endoscopiques évoluent également. La résection endoscopique sous-muqueuse permet désormais de traiter certaines tumeurs duodénales sans chirurgie [4]. Ces approches mini-invasives réduisent significativement la morbidité et améliorent la qualité de vie des patients.

Vivre au Quotidien avec les Maladies du Duodénum

L'adaptation du mode de vie constitue un élément essentiel de la prise en charge. L'arrêt du tabac améliore significativement la cicatrisation et réduit le risque de récidive [10,12]. Bien sûr, cette démarche nécessite souvent un accompagnement spécialisé et de la patience.

Les modifications alimentaires jouent un rôle important dans le confort quotidien. Il est recommandé de fractionner les repas et d'éviter les aliments irritants comme les épices fortes ou l'alcool [1]. Contrairement aux idées reçues, aucun régime strict n'est nécessaire, mais l'écoute de son corps reste primordiale.

La gestion du stress mérite une attention particulière. Des techniques de relaxation, la méditation ou l'activité physique régulière peuvent contribuer à réduire les symptômes [12]. Chaque personne doit trouver les méthodes qui lui conviennent le mieux.

Le suivi médical régulier permet d'adapter le traitement selon l'évolution. Les contrôles endoscopiques ne sont pas systématiques mais peuvent être nécessaires en cas de symptômes persistants [1,16]. Votre médecin vous guidera sur la fréquence optimale de ces examens.

L'important à retenir : la plupart des patients retrouvent une qualité de vie normale avec un traitement adapté. Les rechutes sont possibles mais généralement bien contrôlées par une reprise thérapeutique précoce.

Les Complications Possibles

L'hémorragie digestive représente la complication la plus fréquente des ulcères duodénaux, survenant dans 15 à 20% des cas [13,16]. Elle peut se manifester par des vomissements sanglants ou des selles noires (méléna). Cette situation nécessite une prise en charge hospitalière urgente.

La perforation constitue une urgence chirurgicale absolue. Bien que rare (2 à 5% des cas), elle engage le pronostic vital [16]. La douleur devient brutalement intense et généralisée, accompagnée de signes de péritonite. Le diagnostic est confirmé par l'imagerie qui montre un pneumopéritoine.

L'obstruction duodénale peut survenir en cas d'ulcère chronique avec cicatrisation fibreuse. Les vomissements alimentaires et la stagnation gastrique caractérisent cette complication [16]. Un traitement endoscopique par dilatation peut parfois éviter la chirurgie.

Pour les tumeurs duodénales, les complications dépendent de leur localisation et de leur taille. L'obstruction biliaire est fréquente pour les tumeurs de la région ampullaire [15]. Un ictère progressif avec décoloration des selles doit faire évoquer cette complication.

Heureusement, la plupart de ces complications peuvent être prévenues par un diagnostic et un traitement précoces. Le respect des prescriptions médicales et l'arrêt des facteurs de risque réduisent considérablement leur survenue [1,16].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des ulcères duodénaux est généralement excellent avec les traitements actuels. La cicatrisation est obtenue dans plus de 95% des cas en 4 à 8 semaines de traitement par IPP [1,16]. L'éradication d'Helicobacter pylori réduit drastiquement le risque de récidive à moins de 5% par an.

Sans traitement d'éradication, le taux de récidive atteint 60 à 80% dans l'année suivante [10,12]. Cette différence souligne l'importance cruciale du traitement antibiotique spécifique. Les patients doivent comprendre que l'arrêt prématuré du traitement compromet son efficacité.

L'évolution dépend largement de l'observance thérapeutique et des modifications du mode de vie. L'arrêt du tabac améliore significativement le pronostic à long terme [10,12]. Les fumeurs qui continuent présentent un risque de récidive multiplié par 3.

Pour les cancers duodénaux, le pronostic reste plus réservé. Le taux de survie à 5 ans varie de 30 à 60% selon le stade au diagnostic [15]. Cependant, les innovations thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs, particulièrement pour les formes localisées.

L'important à retenir : un diagnostic précoce et un traitement adapté permettent une guérison complète dans la grande majorité des cas. Le suivi médical régulier assure une surveillance optimale et une intervention rapide si nécessaire.

Peut-on Prévenir les Maladies du Duodénum ?

La prévention primaire repose sur l'éviction des facteurs de risque modifiables. L'arrêt du tabac constitue la mesure la plus efficace, réduisant de 50% le risque d'ulcère duodénal [10,12]. Cette démarche bénéficie d'un accompagnement médical spécialisé pour optimiser les chances de succès.

L'utilisation prudente des AINS représente un autre axe préventif majeur. Quand ces médicaments sont indispensables, l'association à un IPP protège efficacement la muqueuse duodénale [1,16]. Cette gastroprotection est particulièrement importante chez les patients âgés ou à risque.

Le dépistage et le traitement d'Helicobacter pylori chez les sujets asymptomatiques restent débattus. Certaines recommandations préconisent un dépistage familial en cas d'antécédents d'ulcère ou de cancer gastrique [6,10]. Cette approche préventive pourrait réduire l'incidence des complications graves.

L'hygiène de vie joue un rôle complémentaire important. Une alimentation équilibrée, la limitation de l'alcool et la gestion du stress contribuent à maintenir l'intégrité de la muqueuse digestive [12]. Ces mesures simples mais efficaces sont à la portée de chacun.

Pour les formes familiales de cancer duodénal, une surveillance endoscopique régulière est recommandée. Les patients porteurs de polypose adénomateuse familiale bénéficient d'un suivi spécialisé dès l'âge adulte [11]. Cette surveillance permet une détection précoce et un traitement optimal.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié des recommandations actualisées concernant la prise en charge des ulcères gastroduodénaux. Le traitement de première intention associe un IPP à double dose pendant 4 semaines, suivi d'une éradication d'Helicobacter pylori si la bactérie est présente [1].

L'Assurance Maladie préconise une approche graduée du diagnostic. La fibroscopie n'est pas systématique chez les patients jeunes sans signes d'alarme [1]. Un traitement d'épreuve par IPP peut être proposé en première intention, avec réévaluation à 4 semaines.

Les sociétés savantes françaises de gastro-entérologie recommandent un contrôle d'éradication d'Helicobacter pylori 4 à 8 semaines après la fin du traitement [4,10]. Ce contrôle utilise préférentiellement le test respiratoire à l'urée ou la recherche d'antigènes fécaux.

Concernant la prévention, les autorités insistent sur l'information des patients sous AINS au long cours. La prescription systématique d'un IPP est recommandée chez les sujets de plus de 65 ans ou présentant des facteurs de risque [1,16].

Pour les cancers duodénaux, les recommandations européennes préconisent une prise en charge multidisciplinaire. La discussion en réunion de concertation pluridisciplinaire (RCP) est obligatoire pour définir la stratégie thérapeutique optimale [3,15].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints de maladies digestives. L'Association François Aupetit (AFA) propose des informations et un soutien pour les maladies inflammatoires chroniques intestinales, incluant les atteintes duodénales [8]. Leurs groupes de parole permettent d'échanger avec d'autres patients.

La Fédération Française de Gastro-Entérologie met à disposition des brochures d'information validées scientifiquement. Ces documents expliquent simplement les pathologies digestives et leurs traitements. Ils sont disponibles gratuitement dans les cabinets médicaux et sur internet.

Pour les patients atteints de maladie cœliaque avec atteinte duodénale, l'Association Française Des Intolérants Au Gluten (AFDIAG) offre un accompagnement spécialisé [7,9,14]. Elle propose des conseils nutritionnels et des listes de produits sans gluten.

Les centres hospitaliers universitaires disposent souvent d'équipes dédiées à l'éducation thérapeutique. Ces programmes structurés aident les patients à mieux comprendre leur maladie et à optimiser leur prise en charge. Renseignez-vous auprès de votre gastro-entérologue.

Internet regorge d'informations, mais attention aux sources douteuses. Privilégiez les sites officiels comme ameli.fr, les sites des sociétés savantes ou des établissements de santé reconnus [1]. Votre médecin reste votre meilleur conseiller pour valider les informations trouvées.

Nos Conseils Pratiques

Adoptez une alimentation fractionnée en privilégiant 5 à 6 petits repas plutôt que 3 gros repas. Cette approche réduit la charge acide sur le duodénum et améliore le confort digestif [1]. Évitez de sauter des repas, particulièrement le petit-déjeuner qui protège la muqueuse après le jeûne nocturne.

Identifiez vos aliments déclencheurs personnels. Bien qu'aucun régime strict ne soit nécessaire, certains patients sont sensibles aux épices, aux agrumes ou au café [12]. Tenez un journal alimentaire pour repérer les corrélations entre votre alimentation et vos symptômes.

Gérez votre stress par des techniques adaptées à votre personnalité. La cohérence cardiaque, la méditation ou l'activité physique régulière peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie [12]. Trouvez la méthode qui vous convient et pratiquez-la régulièrement.

Respectez scrupuleusement vos traitements, même si vous vous sentez mieux. L'arrêt prématuré des antibiotiques compromet l'éradication d'Helicobacter pylori [10]. Programmez des rappels sur votre téléphone si vous avez tendance à oublier vos médicaments.

Maintenez une communication ouverte avec votre équipe médicale. N'hésitez pas à signaler tout symptôme nouveau ou inhabituel, même s'il vous paraît anodin [1,16]. Votre médecin préfère être consulté pour rien plutôt que de passer à côté d'une complication.

Quand Consulter un Médecin ?

Consultez rapidement en cas de douleurs épigastriques persistantes, particulièrement si elles surviennent la nuit ou sont soulagées par l'alimentation [1]. Ces symptômes caractéristiques nécessitent une évaluation médicale, même s'ils semblent bénins au début.

Les signes d'alarme imposent une consultation en urgence. Vomissements sanglants, selles noires, douleur abdominale brutale et intense sont des symptômes qui ne doivent jamais être négligés [13,16]. Ces manifestations peuvent signaler une complication grave nécessitant une prise en charge immédiate.

Une perte de poids inexpliquée, même modérée, mérite une attention particulière. Associée à des troubles digestifs, elle peut révéler une pathologie sous-jacente plus sérieuse [15]. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent pour consulter.

Les patients sous AINS au long cours doivent bénéficier d'un suivi régulier. Une surveillance clinique tous les 3 à 6 mois permet de dépister précocement d'éventuelles complications [1,16]. Votre médecin évaluera la nécessité d'examens complémentaires selon votre profil de risque.

En cas d'antécédents familiaux de cancers digestifs, discutez avec votre médecin de la pertinence d'un dépistage. Certaines formes héréditaires justifient une surveillance spécialisée dès l'âge adulte [11]. Cette démarche préventive peut sauver des vies.

Questions Fréquentes

L'ulcère duodénal peut-il récidiver après traitement ?
Oui, sans éradication d'Helicobacter pylori, le taux de récidive atteint 60 à 80% dans l'année [10,12]. Avec un traitement d'éradication réussi, ce risque chute à moins de 5% par an.

Dois-je suivre un régime alimentaire strict ?
Non, aucun régime strict n'est nécessaire. Privilégiez une alimentation fractionnée et évitez les aliments qui déclenchent vos symptômes [1]. L'écoute de votre corps reste le meilleur guide.

Le stress peut-il vraiment causer un ulcère ?
Le stress seul ne cause pas d'ulcère, mais il peut favoriser les récidives et retarder la cicatrisation [12]. La gestion du stress fait partie intégrante du traitement global.

Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement par IPP dure généralement 4 à 8 semaines. L'éradication d'Helicobacter pylori nécessite 7 à 14 jours d'antibiotiques [1,10]. Votre médecin adaptera la durée selon votre cas particulier.

Puis-je continuer à prendre de l'aspirine ?
Si l'aspirine est indispensable (protection cardiovasculaire), elle peut être poursuivie sous couverture d'un IPP [1,16]. Discutez avec votre médecin du rapport bénéfice-risque dans votre situation.

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Maladies du duodénum :

Questions Fréquentes

L'ulcère duodénal peut-il récidiver après traitement ?

Oui, sans éradication d'Helicobacter pylori, le taux de récidive atteint 60 à 80% dans l'année. Avec un traitement d'éradication réussi, ce risque chute à moins de 5% par an.

Dois-je suivre un régime alimentaire strict ?

Non, aucun régime strict n'est nécessaire. Privilégiez une alimentation fractionnée et évitez les aliments qui déclenchent vos symptômes. L'écoute de votre corps reste le meilleur guide.

Le stress peut-il vraiment causer un ulcère ?

Le stress seul ne cause pas d'ulcère, mais il peut favoriser les récidives et retarder la cicatrisation. La gestion du stress fait partie intégrante du traitement global.

Combien de temps dure le traitement ?

Le traitement par IPP dure généralement 4 à 8 semaines. L'éradication d'Helicobacter pylori nécessite 7 à 14 jours d'antibiotiques. Votre médecin adaptera la durée selon votre cas particulier.

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Si l'aspirine est indispensable (protection cardiovasculaire), elle peut être poursuivie sous couverture d'un IPP. Discutez avec votre médecin du rapport bénéfice-risque dans votre situation.

Sources et références

Références

  1. [1] Les symptômes et le diagnostic de l'ulcère gastroduodénalLien
  2. [2] Les promesses des traitements à base de matières fécalesLien
  3. [3] Cancer de l'estomac (cancer gastrique) | Fiche santé HCLLien
  4. [4] POST U - Innovations thérapeutiques 2024-2025Lien
  5. [5] Acute Duodenal Ulcer Perforation Following Tirzepatide TreatmentLien
  6. [6] Implications for Early Detection and EradicationLien
  7. [7] Impact du genre sur la présentation clinique et les maladies associées chez les adultes atteints de maladie cœliaqueLien
  8. [8] Les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI) et tube digestif hautLien
  9. [9] Manifestations cliniques et circonstances de découverte de la maladie cœliaque chez l'adulteLien
  10. [10] Maladie ulcéreuse gastroduodénale: rôle du tabac et de l'infection à Helicobacter pyloriLien
  11. [11] La polypose adénomateuse familiale et adénocarcinome du duodénumLien
  12. [12] Maladie ulcéreuse gastroduodénale: rôle du tabac et de l'infection à Helicobacter pylori et interaction tabac et Helicobacter pyloriLien
  13. [13] Saignement duodénal dû à une métastase d'un cancer pulmonaire contrôlé par radiothérapieLien
  14. [14] Maladie cœliaqueLien
  15. [15] Cancer duodénal ou du duodénum - Symptômes et traitementsLien
  16. [16] Ulcère gastroduodénal - Troubles digestifsLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.