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Douleur Viscérale : Symptômes, Causes et Traitements 2025 | Guide Complet

Douleur viscérale

La douleur viscérale représente une pathologie complexe qui touche les organes internes de votre corps. Contrairement aux douleurs cutanées, elle se caractérise par une sensation profonde, sourde et difficile à localiser précisément. Cette forme de douleur peut affecter différents organes : intestins, estomac, foie, reins ou organes pelviens. En France, elle concerne plusieurs millions de personnes et constitue un motif fréquent de consultation médicale.

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Douleur viscérale : Définition et Vue d'Ensemble

La douleur viscérale désigne toute douleur provenant des organes internes de votre corps. Elle se distingue nettement de la douleur somatique (peau, muscles, os) par ses caractéristiques particulières [15,16].

Cette pathologie présente trois spécificités majeures. D'abord, elle est mal localisée : vous ressentez une gêne diffuse plutôt qu'une douleur précise. Ensuite, elle s'accompagne souvent de symptômes neurovégétatifs comme des nausées, des sueurs ou une pâleur. Enfin, elle peut être ressentie à distance de l'organe atteint, phénomène appelé douleur référée [8].

Les mécanismes physiologiques impliqués sont complexes. Vos organes internes possèdent des récepteurs spécialisés qui détectent l'étirement, l'inflammation ou l'ischémie. Ces signaux remontent vers votre moelle épinière puis votre cerveau par des voies nerveuses spécifiques [7,10].

Bon à savoir : contrairement à une idée reçue, tous les organes internes ne sont pas sensibles à la douleur de la même façon. Votre foie, par exemple, est peu innervé et génère rarement des douleurs directes.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent l'ampleur de cette pathologie. Selon les établissements de santé en 2022, la douleur viscérale représente environ 15 à 20% des consultations en médecine générale [1]. Cette prévalence varie selon l'âge et le sexe de façon significative.

En France, on estime que 8 à 12 millions de personnes souffrent de douleurs viscérales chroniques ou récurrentes. Les femmes sont plus touchées que les hommes, avec un ratio de 1,8:1, particulièrement pour les douleurs pelviennes et digestives [1]. L'incidence annuelle atteint 2,5% de la population générale.

Comparativement aux autres pays européens, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne et les Pays-Bas rapportent des taux similaires, tandis que les pays nordiques affichent des prévalences légèrement inférieures [6]. Cette différence pourrait s'expliquer par des facteurs alimentaires et de mode de vie.

L'impact économique est considérable. Le coût direct des soins liés aux douleurs viscérales représente environ 2,8 milliards d'euros annuels en France. Les arrêts de travail associés génèrent un coût indirect supplémentaire de 1,2 milliard d'euros [1,6].

Les projections pour 2030 suggèrent une augmentation de 15 à 20% de la prévalence, liée au vieillissement de la population et à l'évolution des modes de vie. Cette tendance nécessite une adaptation de notre système de santé [2].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de douleur viscérale sont multiples et variées. Elles peuvent être regroupées en plusieurs catégories principales selon l'organe atteint et le mécanisme impliqué [15,16].

Les causes digestives représentent la majorité des cas. L'inflammation intestinale, les ulcères gastriques, la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse génèrent des douleurs caractéristiques. Les troubles fonctionnels comme le syndrome de l'intestin irritable sont également fréquents [7,9].

Les pathologies hépatobiliaires constituent un autre groupe important. Les calculs biliaires, l'hépatite ou la cholangite provoquent des douleurs intenses dans l'hypocondre droit. Ces douleurs peuvent irradier vers l'épaule droite par le phénomène de douleur référée [15].

Concernant les facteurs de risque, plusieurs éléments augmentent votre probabilité de développer des douleurs viscérales. L'âge avancé, le stress chronique, certains médicaments et les antécédents familiaux jouent un rôle important. Le microbiote intestinal fait l'objet de recherches prometteuses : son déséquilibre pourrait favoriser l'hypersensibilité viscérale [9,13].

Les facteurs environnementaux ne sont pas négligeables. Une alimentation déséquilibrée, la sédentarité et l'exposition à certains toxiques peuvent contribuer au développement de la pathologie. D'ailleurs, les études récentes montrent un lien entre pollution atmosphérique et augmentation des douleurs abdominales [2].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Reconnaître les symptômes de la douleur viscérale n'est pas toujours évident. Cette pathologie se manifeste de façon très variable selon l'organe atteint et votre sensibilité personnelle [8,15].

Le symptôme principal est une douleur profonde, sourde et mal localisée. Vous pourriez la décrire comme une sensation de serrement, de brûlure ou de crampe. Contrairement à une douleur cutanée, vous ne pouvez pas la pointer du doigt précisément. Elle semble venir de l'intérieur de votre corps [16].

Les symptômes associés sont caractéristiques et vous aident à identifier la nature viscérale de votre douleur. Les nausées et vomissements sont fréquents, surtout pour les douleurs digestives. Vous pourriez également ressentir des sueurs, une pâleur ou des vertiges. Ces signes témoignent de l'activation de votre système nerveux autonome [15,16].

La douleur référée constitue un piège diagnostique. Votre douleur cardiaque peut se manifester dans le bras gauche, une douleur biliaire dans l'épaule droite, ou une douleur rénale dans l'aine. Ce phénomène s'explique par la convergence des voies nerveuses au niveau de la moelle épinière [8].

Certains signes doivent vous alerter immédiatement. Une douleur brutale et intense, accompagnée de fièvre, de vomissements incoercibles ou de troubles du transit nécessite une consultation urgente. Ces symptômes peuvent révéler une complication grave nécessitant une prise en charge rapide [15].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de la douleur viscérale suit une démarche méthodique. Votre médecin commence toujours par un interrogatoire approfondi pour caractériser votre douleur : localisation, intensité, facteurs déclenchants et calmants [15,17].

L'examen clinique constitue la deuxième étape cruciale. Votre médecin palpe votre abdomen, recherche des points douloureux et évalue les signes généraux. Il peut réaliser des manœuvres spécifiques selon l'organe suspecté. Par exemple, le signe de Murphy pour la vésicule biliaire ou la manœuvre de Blumberg pour l'appendice [17].

Les examens complémentaires sont choisis selon l'orientation diagnostique. Les analyses sanguines recherchent des signes d'inflammation, d'infection ou de dysfonctionnement d'organe. L'échographie abdominale constitue souvent l'examen de première intention, non invasif et facilement accessible [15,17].

Selon les cas, des examens plus spécialisés peuvent être nécessaires. Le scanner abdominal offre une vision détaillée des organes internes. L'IRM est particulièrement utile pour explorer le pelvis ou certaines pathologies hépatiques. L'endoscopie permet d'examiner directement le tube digestif [17].

Concrètement, le délai diagnostique varie de quelques heures pour les urgences à plusieurs semaines pour les pathologies chroniques. L'important est de ne pas rester dans l'incertitude : n'hésitez pas à redemander des explications à votre médecin si le diagnostic reste flou.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la douleur viscérale repose sur une approche multimodale adaptée à chaque situation. L'objectif principal est de soulager votre douleur tout en traitant la cause sous-jacente [11,12].

Les antalgiques classiques constituent la première ligne de traitement. Le paracétamol reste le médicament de référence pour les douleurs légères à modérées. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont efficaces mais nécessitent des précautions d'emploi, notamment chez les personnes âgées [12].

Pour les douleurs plus intenses, les opioïdes peuvent être prescrits. Cependant, leur utilisation dans la douleur viscérale fait l'objet de recherches spécifiques. Des études récentes montrent que les opioïdes d'origine lymphocytaire pourraient offrir une alternative intéressante avec moins d'effets secondaires [11].

Les traitements spécifiques dépendent de la pathologie sous-jacente. Les antispasmodiques sont particulièrement utiles pour les douleurs digestives. Les inhibiteurs de la pompe à protons soulagent les douleurs gastriques. Pour certaines pathologies chroniques, des neuromodulateurs peuvent être proposés [8].

L'anesthésie péridurale trouve sa place dans certaines situations, notamment en chirurgie viscérale abdominale. Cette technique permet un contrôle optimal de la douleur post-opératoire tout en préservant les fonctions vitales [14]. Les techniques de neurostimulation représentent également une option pour les douleurs chroniques rebelles.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives prometteuses pour le traitement de la douleur viscérale. Les recherches actuelles se concentrent sur plusieurs axes révolutionnaires [2,4,5].

La neuromodulation ciblée représente une avancée majeure. Des études récentes ont identifié le rôle du thalamus paraventriculaire dans la médiation de la douleur viscérale. Cette découverte ouvre la voie à des thérapies de stimulation cérébrale profonde ultra-précises [4]. Le programme PTDP (Pain Therapeutics Development Program) développe actuellement plusieurs dispositifs innovants [5].

Le microbiote intestinal fait l'objet d'innovations thérapeutiques passionnantes. Des souches spécifiques de Lactococcus lactis productrices de GABA montrent des résultats prometteurs dans la gestion de l'hypersensibilité viscérale. Ces probiotiques de nouvelle génération pourraient révolutionner le traitement des troubles fonctionnels intestinaux [13].

Les thérapies personnalisées basées sur l'analyse génétique et métabolomique émergent rapidement. Le marché des traitements de la douleur viscérale devrait croître de 8,5% annuellement jusqu'en 2030, porté par ces innovations [6]. Les biomarqueurs permettront bientôt de prédire la réponse thérapeutique individuelle.

L'intelligence artificielle transforme également la prise en charge. Des algorithmes d'apprentissage automatique analysent les patterns de douleur pour optimiser les protocoles thérapeutiques. Ces outils d'aide à la décision clinique sont en cours de validation dans plusieurs centres hospitaliers français [2].

Vivre au Quotidien avec la Douleur Viscérale

Vivre avec une douleur viscérale chronique nécessite des adaptations importantes dans votre quotidien. Mais rassurez-vous, de nombreuses stratégies peuvent vous aider à mieux gérer cette pathologie [8,9].

L'adaptation alimentaire joue un rôle crucial. Certains aliments peuvent déclencher ou aggraver vos douleurs, tandis que d'autres les apaisent. Tenir un journal alimentaire vous permet d'identifier vos déclencheurs personnels. Les fibres solubles, les probiotiques et les oméga-3 montrent des bénéfices dans plusieurs études [9,13].

La gestion du stress est fondamentale car il existe un lien étroit entre stress et douleur viscérale. Les techniques de relaxation, la méditation de pleine conscience ou le yoga peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie. D'ailleurs, certains patients rapportent une diminution de 30 à 40% de leurs douleurs grâce à ces approches [8].

L'activité physique adaptée présente de multiples bénéfices. Elle améliore le transit intestinal, réduit le stress et stimule la production d'endorphines naturelles. Commencez progressivement par de la marche ou de la natation. L'important est la régularité plutôt que l'intensité.

Le soutien social ne doit pas être négligé. Parler de votre pathologie avec vos proches, rejoindre des groupes de patients ou consulter un psychologue peut vous aider à mieux accepter et gérer votre situation. Chaque personne est différente, et ce qui fonctionne pour l'un ne marche pas forcément pour l'autre.

Les Complications Possibles

Les complications de la douleur viscérale peuvent être directement liées à la pathologie sous-jacente ou résulter de la chronicité de la douleur elle-même [10,15].

Les complications organiques dépendent de l'organe atteint. Une douleur biliaire non traitée peut évoluer vers une cholangite ou une pancréatite. Les douleurs intestinales chroniques peuvent masquer une occlusion ou une perforation. C'est pourquoi un suivi médical régulier est indispensable [15,17].

La sensibilisation centrale représente une complication neurologique importante. Votre système nerveux peut devenir hyperréactif, amplifiant les signaux douloureux normaux. Ce phénomène explique pourquoi certaines douleurs persistent même après traitement de la cause initiale [10]. Les recherches récentes sur l'interaction astrocyte-microglie éclairent ces mécanismes complexes.

Les complications psychologiques ne doivent pas être sous-estimées. La douleur chronique peut conduire à l'anxiété, la dépression ou l'isolement social. Ces troubles psychiques aggravent à leur tour la perception douloureuse, créant un cercle vicieux difficile à briser [8].

Heureusement, la plupart de ces complications peuvent être prévenues par une prise en charge précoce et adaptée. L'important est de ne pas laisser s'installer la chronicité sans traitement approprié. Votre médecin peut ajuster votre traitement pour prévenir ces évolutions défavorables.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la douleur viscérale varie considérablement selon la cause sous-jacente et la précocité de la prise en charge. Dans l'ensemble, les perspectives sont encourageantes avec les traitements actuels [2,6].

Pour les douleurs aiguës, le pronostic est généralement excellent lorsque la cause est identifiée et traitée rapidement. Les douleurs biliaires, par exemple, disparaissent complètement après ablation de la vésicule. Les douleurs liées à une infection guérissent avec le traitement antibiotique approprié [15].

Les douleurs chroniques présentent un pronostic plus nuancé. Environ 60 à 70% des patients obtiennent un soulagement significatif avec les traitements actuels. Les 30% restants nécessitent une approche multimodale plus complexe, mais des améliorations restent possibles [6,8].

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 améliorent constamment le pronostic. Les nouvelles approches de neuromodulation et les thérapies personnalisées offrent de l'espoir aux patients les plus difficiles à traiter. Le marché thérapeutique en croissance témoigne de ces avancées prometteuses [2,6].

L'évolution à long terme dépend largement de votre implication dans le traitement. Les patients qui adoptent une approche globale (médicaments, hygiène de vie, gestion du stress) ont un meilleur pronostic que ceux qui se limitent aux seuls médicaments. Votre qualité de vie peut s'améliorer significativement avec une prise en charge adaptée.

Peut-on Prévenir la Douleur Viscérale ?

La prévention de la douleur viscérale repose sur plusieurs stratégies complémentaires. Bien qu'on ne puisse pas tout prévenir, de nombreuses mesures réduisent significativement votre risque [9,13].

L'hygiène alimentaire constitue le pilier de la prévention. Une alimentation équilibrée, riche en fibres et pauvre en aliments ultra-transformés protège votre système digestif. Les probiotiques naturels (yaourts, kéfir, choucroute) maintiennent l'équilibre de votre microbiote intestinal [13]. Évitez les excès d'alcool et de tabac qui irritent vos organes internes.

La gestion du stress joue un rôle préventif majeur. Le stress chronique perturbe votre système digestif et augmente votre sensibilité à la douleur. Des techniques simples comme la respiration profonde, la marche quotidienne ou la pratique d'un hobby peuvent faire la différence [8,9].

Le dépistage régulier permet de détecter précocement certaines pathologies. Les examens de routine (coloscopie après 50 ans, échographie abdominale en cas de facteurs de risque) identifient les problèmes avant qu'ils ne deviennent douloureux [1].

Concrètement, adoptez une approche préventive globale. Maintenez un poids santé, pratiquez une activité physique régulière et consultez votre médecin dès l'apparition de symptômes persistants. Ces mesures simples réduisent considérablement votre risque de développer des douleurs viscérales chroniques.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge de la douleur viscérale. Ces guidelines s'appuient sur les données les plus récentes de la littérature médicale [1,2].

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une approche diagnostique structurée. L'interrogatoire et l'examen clinique restent prioritaires avant tout examen complémentaire. Les examens d'imagerie ne doivent être prescrits qu'en cas d'orientation diagnostique précise [1]. Cette approche évite les examens inutiles et réduit les coûts.

Concernant le traitement, les recommandations privilégient une escalade thérapeutique progressive. Le paracétamol reste l'antalgique de première intention, suivi des AINS si nécessaire. Les opioïdes sont réservés aux douleurs intenses et pour des durées limitées [12]. L'approche multimodale associant médicaments et thérapies non pharmacologiques est encouragée.

Le Ministère de la Santé insiste sur l'importance de la formation des professionnels. Un plan de formation spécifique à la douleur viscérale a été lancé en 2024 pour améliorer la prise en charge dans les établissements de santé [1,2]. Cette initiative vise à réduire l'errance diagnostique et améliorer la qualité des soins.

Les recommandations européennes convergent vers les mêmes objectifs. L'accent est mis sur la personnalisation des traitements et l'intégration des nouvelles technologies. La télémédecine et les objets connectés sont encouragés pour le suivi des patients chroniques [2].

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec la douleur viscérale. Ces structures offrent information, soutien et entraide entre patients [1].

L'Association Française pour l'Étude de la Douleur (AFED) constitue la référence nationale. Elle propose des brochures d'information, des conférences grand public et un annuaire des centres spécialisés. Leur site internet regorge de conseils pratiques pour mieux vivre avec la douleur chronique.

Les centres de la douleur sont présents dans la plupart des CHU français. Ces structures multidisciplinaires réunissent médecins, psychologues et kinésithérapeutes spécialisés. Selon les données 2022, on compte 285 centres de la douleur en France, soit une amélioration de l'accessibilité de 15% par rapport à 2020 [1].

Les associations spécialisées par pathologie offrent un soutien ciblé. L'Association François Aupetit pour les maladies inflammatoires intestinales, l'Association des Malades du Foie ou France Rein proposent des groupes de parole et des conseils spécifiques. Ces associations organisent également des journées d'information avec des experts.

Les plateformes numériques se développent rapidement. Des applications mobiles permettent de suivre vos symptômes, des forums d'entraide connectent les patients, et des consultations de télémédecine facilitent l'accès aux spécialistes. Ces outils modernes complètent utilement l'accompagnement traditionnel.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer votre douleur viscérale au quotidien. Ces recommandations s'appuient sur l'expérience clinique et les retours de patients [8,9].

Tenez un journal de la douleur détaillé. Notez l'intensité, la localisation, les facteurs déclenchants et l'efficacité des traitements. Cette information précieuse aide votre médecin à ajuster votre prise en charge. Utilisez une échelle de 0 à 10 pour quantifier votre douleur de façon reproductible.

Organisez votre environnement pour faciliter les moments difficiles. Préparez une trousse de secours avec vos médicaments, une bouillotte et des tisanes apaisantes. Aménagez un espace de détente où vous pouvez vous isoler lors des crises. Ces préparatifs réduisent votre stress et améliorent votre gestion de la douleur.

Communiquez efficacement avec votre équipe médicale. Préparez vos questions avant les consultations, apportez votre journal de douleur et n'hésitez pas à exprimer vos inquiétudes. Une bonne communication améliore significativement la qualité de votre prise en charge [8].

Maintenez vos activités sociales autant que possible. L'isolement aggrave la perception douloureuse et favorise la dépression. Adaptez vos sorties à votre état, mais ne renoncez pas complètement à votre vie sociale. Vos proches peuvent être d'un grand soutien si vous leur expliquez votre situation.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes nécessitent une consultation médicale rapide, voire urgente. Apprenez à reconnaître ces situations pour réagir de façon appropriée [15,17].

Consultez en urgence si vous présentez une douleur abdominale brutale et intense, accompagnée de fièvre élevée, de vomissements incoercibles ou d'un arrêt complet du transit. Ces symptômes peuvent révéler une complication grave nécessitant une intervention rapide [15,17]. N'attendez pas que la situation s'aggrave.

Prenez rendez-vous rapidement en cas de douleur persistante depuis plus de 48 heures, de modification récente de vos symptômes habituels ou d'apparition de nouveaux signes. Une perte de poids inexpliquée, des troubles du transit récents ou la présence de sang dans les selles justifient également une consultation [17].

Consultez votre médecin traitant pour un suivi régulier si vous souffrez de douleurs viscérales chroniques. Un bilan annuel permet d'évaluer l'efficacité de votre traitement et d'adapter la prise en charge si nécessaire. N'hésitez pas à consulter entre les rendez-vous programmés si votre état se modifie [1].

En cas de doute, il vaut toujours mieux consulter par excès de prudence. Votre médecin saura évaluer la gravité de votre situation et vous orienter si nécessaire. La téléconsultation peut être une option pratique pour les suivis de routine ou les questions ponctuelles.

Questions Fréquentes

La douleur viscérale est-elle toujours grave ?
Non, la douleur viscérale n'est pas toujours grave. De nombreuses causes sont bénignes comme les troubles fonctionnels intestinaux. Cependant, elle nécessite toujours une évaluation médicale pour éliminer les causes sérieuses [15,16].

Pourquoi ma douleur est-elle difficile à localiser ?
Les organes internes possèdent moins de récepteurs sensoriels que la peau. De plus, les voies nerveuses convergent au niveau de la moelle épinière, rendant la localisation imprécise. C'est une caractéristique normale de la douleur viscérale [8].

Les médicaments contre la douleur sont-ils efficaces ?
Oui, mais leur efficacité varie selon le type de douleur et la cause sous-jacente. Les antispasmodiques sont particulièrement utiles pour les douleurs digestives, tandis que les anti-inflammatoires soulagent les douleurs inflammatoires [11,12].

Le stress peut-il vraiment aggraver ma douleur ?
Absolument. Le stress active votre système nerveux autonome et peut augmenter la sensibilité de vos organes internes. La gestion du stress fait partie intégrante du traitement de la douleur viscérale [8,9].

Dois-je modifier mon alimentation ?
Une adaptation alimentaire peut être bénéfique, surtout pour les douleurs digestives. Tenez un journal alimentaire pour identifier vos déclencheurs personnels. Les probiotiques et les fibres solubles montrent des bénéfices dans plusieurs études [9,13].

Questions Fréquentes

La douleur viscérale est-elle toujours grave ?

Non, la douleur viscérale n'est pas toujours grave. De nombreuses causes sont bénignes comme les troubles fonctionnels intestinaux. Cependant, elle nécessite toujours une évaluation médicale pour éliminer les causes sérieuses.

Pourquoi ma douleur est-elle difficile à localiser ?

Les organes internes possèdent moins de récepteurs sensoriels que la peau. De plus, les voies nerveuses convergent au niveau de la moelle épinière, rendant la localisation imprécise. C'est une caractéristique normale de la douleur viscérale.

Les médicaments contre la douleur sont-ils efficaces ?

Oui, mais leur efficacité varie selon le type de douleur et la cause sous-jacente. Les antispasmodiques sont particulièrement utiles pour les douleurs digestives, tandis que les anti-inflammatoires soulagent les douleurs inflammatoires.

Le stress peut-il vraiment aggraver ma douleur ?

Absolument. Le stress active votre système nerveux autonome et peut augmenter la sensibilité de vos organes internes. La gestion du stress fait partie intégrante du traitement de la douleur viscérale.

Dois-je modifier mon alimentation ?

Une adaptation alimentaire peut être bénéfique, surtout pour les douleurs digestives. Tenez un journal alimentaire pour identifier vos déclencheurs personnels. Les probiotiques et les fibres solubles montrent des bénéfices dans plusieurs études.

Sources et références

Références

  1. [1] Les établissements de santé en 2022 - Données épidémiologiques françaises sur la douleur viscéraleLien
  2. [2] Rapport d'activité - Innovation thérapeutique 2024-2025 en douleur viscéraleLien
  3. [4] The paraventricular thalamus mediates visceral pain - Recherche 2024-2025Lien
  4. [5] Pain Therapeutics Development Program (PTDP) - Innovations 2024-2025Lien
  5. [6] Visceral Pain Treatment Market Size and Analysis, 2025 - Données économiquesLien
  6. [7] Les lipides bactériens dans la douleur viscérale intestinale - Recherche 2022Lien
  7. [8] Outil 11. La douleur viscérale - Guide clinique 2022Lien
  8. [9] Le potentiel neuromodulateur du microbiote intestinal - Thèse 2022Lien
  9. [10] Étude des voies d'activation de la douleur viscérale aiguë - Recherche 2022Lien
  10. [11] Régulation de la douleur inflammatoire viscérale par les opioïdes - Étude 2022Lien
  11. [12] Prise en charge de la douleur lors des interruptions médicales - Guide 2025Lien
  12. [13] Potentiel santé des souches de Lactococcus lactis productrices de GABA - Thèse 2023Lien
  13. [14] Pratique de l'analgésie péridurale en chirurgie viscérale abdominaleLien
  14. [15] Douleur abdominale aiguë - Manuel MSDLien
  15. [16] Douleur viscérale : causes, diagnostic et traitement - Apollo HospitalsLien
  16. [17] Douleurs abdominales aiguës - Manuel MSD ProfessionnelLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.