Constipation induite par les opioïdes : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

La constipation induite par les opioïdes touche jusqu'à 95% des patients sous traitement antalgique prolongé [2]. Cette pathologie, souvent sous-estimée, peut considérablement altérer la qualité de vie. Heureusement, de nouveaux traitements comme la naldémédine révolutionnent la prise en charge en 2024-2025 [8,16]. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie et les solutions disponibles.

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Constipation induite par les opioïdes : Définition et Vue d'Ensemble
La constipation induite par les opioïdes est une pathologie digestive directement liée à la prise de médicaments antalgiques opiacés. Contrairement à la constipation classique, elle persiste tant que le traitement opioïde est maintenu [2,3].
Cette maladie résulte de l'action des opioïdes sur les récepteurs mu présents dans le tube digestif. Ces médicaments ralentissent le transit intestinal, réduisent les sécrétions digestives et augmentent la réabsorption d'eau [9]. Le résultat ? Des selles dures, rares et difficiles à évacuer.
Mais attention, tous les opioïdes ne provoquent pas la même intensité de constipation. La morphine et l'oxycodone sont particulièrement constipantes, tandis que le fentanyl transdermique l'est généralement moins [11]. D'ailleurs, cette différence influence souvent le choix thérapeutique des médecins.
L'important à retenir : cette pathologie n'est pas une simple gêne passagère. Elle nécessite une prise en charge spécifique et adaptée, distincte des traitements de la constipation habituelle [7].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la constipation induite par les opioïdes touche entre 40% et 95% des patients selon le type d'opioïde utilisé et la durée du traitement [2,7]. Cette large fourchette s'explique par la diversité des molécules et des posologies prescrites.
Les données récentes de l'ANSM révèlent une augmentation de 15% des prescriptions d'opioïdes entre 2020 et 2023, particulièrement chez les patients âgés de plus de 65 ans [1]. Cette tendance s'accompagne mécaniquement d'une hausse des cas de constipation iatrogène.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec un taux de prévalence comparable à l'Allemagne (45-90%) mais supérieur aux pays nordiques comme la Suède (35-80%) [9]. Cette différence pourrait s'expliquer par des habitudes prescriptives distinctes.
Concrètement, cela représente environ 200 000 à 300 000 patients français concernés chaque année. Les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes (ratio 1,3:1), probablement en raison de différences hormonales et anatomiques [4,7].
L'impact économique n'est pas négligeable : le coût moyen de prise en charge d'un patient avec constipation sévère induite par les opioïdes est estimé à 2 500€ par an, incluant consultations, examens et traitements [1].
Les Causes et Facteurs de Risque
La constipation induite par les opioïdes résulte d'un mécanisme complexe impliquant plusieurs systèmes physiologiques. Les opioïdes se fixent sur les récepteurs mu-opioïdes présents massivement dans le système nerveux entérique [9,11].
Cette fixation provoque trois effets principaux : diminution de la motilité intestinale, réduction des sécrétions digestives et augmentation de la réabsorption d'eau et d'électrolytes. En fait, c'est comme si votre intestin passait en "mode ralenti" [3].
Plusieurs facteurs aggravent ce risque. L'âge avancé constitue le premier facteur, les patients de plus de 70 ans présentant un risque multiplié par 2,5 [4,10]. La déshydratation, fréquente chez les personnes âgées, amplifie le phénomène.
D'autres éléments entrent en jeu : la sédentarité imposée par la douleur, certains médicaments associés (antidépresseurs tricycliques, antihistaminiques), et les pathologies sous-jacentes comme le diabète ou l'hypothyroïdie [7,11]. Bon à savoir : même une alimentation pauvre en fibres peut aggraver la situation.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la constipation induite par les opioïdes apparaissent généralement dans les 24 à 48 heures suivant l'initiation du traitement [2,3]. Contrairement aux idées reçues, ils ne s'améliorent pas avec le temps et peuvent même s'aggraver.
Le signe principal ? Une diminution de la fréquence des selles à moins de 3 par semaine, associée à des selles dures et difficiles à évacuer. Mais ce n'est pas tout : vous pourriez ressentir des ballonnements, des douleurs abdominales et une sensation d'évacuation incomplète [9].
D'autres symptômes moins connus méritent attention. Les nausées et vomissements, la perte d'appétit, et parfois même des douleurs dorsales peuvent signaler une constipation sévère [3,7]. Certains patients décrivent également une sensation de "bouchon" au niveau rectal.
L'important à retenir : ces symptômes impactent significativement la qualité de vie. Une étude récente montre que 78% des patients concernés rapportent une altération de leurs activités quotidiennes [7]. Il est donc crucial de ne pas les minimiser.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de constipation induite par les opioïdes repose avant tout sur l'interrogatoire médical. Votre médecin recherchera un lien temporel entre l'introduction des opioïdes et l'apparition des troubles [2,7].
L'examen clinique comprend une palpation abdominale pour détecter d'éventuels fécalomes et un toucher rectal pour évaluer le tonus sphinctérien. Ces gestes, bien qu'inconfortables, sont essentiels pour éliminer d'autres causes [3].
Des examens complémentaires peuvent être nécessaires. La radiographie abdominale sans préparation permet de visualiser une éventuelle rétention fécale importante. En cas de doute diagnostique, une coloscopie peut être proposée pour éliminer une pathologie organique [9].
Mais attention, le diagnostic différentiel est crucial. Il faut éliminer une occlusion intestinale, une pathologie tumorale ou des troubles métaboliques comme l'hypothyroïdie [7,11]. D'ailleurs, certains signes d'alarme (sang dans les selles, amaigrissement, douleurs nocturnes) imposent des explorations approfondies.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge de la constipation induite par les opioïdes a considérablement évolué ces dernières années. L'approche thérapeutique suit une stratégie progressive, débutant par les mesures hygiéno-diététiques [2,3].
Les laxatifs osmotiques comme le macrogol constituent souvent la première ligne de traitement. Ils augmentent le volume d'eau dans l'intestin et ramollissent les selles. Cependant, leur efficacité reste limitée dans cette pathologie spécifique [7,9].
Les laxatifs stimulants (bisacodyl, séné) peuvent être associés, mais leur utilisation prolongée pose des questions de tolérance. Certains patients développent une dépendance ou une diminution d'efficacité [3,11].
Heureusement, de nouveaux traitements spécifiques ont révolutionné la prise en charge. Les antagonistes des récepteurs mu-opioïdes agissent directement sur la cause du problème sans affecter l'analgésie [8,16]. Ces molécules représentent une véritable innovation thérapeutique.
En cas d'échec, des mesures plus invasives peuvent être nécessaires : lavements, suppositoires ou même désimpaction manuelle en milieu hospitalier [3]. Mais rassurez-vous, ces situations restent exceptionnelles avec une prise en charge précoce.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans le traitement de la constipation induite par les opioïdes avec l'arrivée de la naldémédine (Rizmoic®) en France [8,16]. Cette molécule révolutionnaire agit comme un antagoniste périphérique des récepteurs mu-opioïdes.
Contrairement aux laxatifs classiques, la naldémédine cible spécifiquement le mécanisme responsable de la constipation sans traverser la barrière hémato-encéphalique. Résultat ? L'effet antalgique des opioïdes est préservé [5,6,8].
Les études cliniques récentes sont prometteuses. Une méta-analyse de 2024 montre une efficacité supérieure de 65% par rapport aux laxatifs traditionnels, avec une amélioration significative dès la première semaine de traitement [5,6].
D'autres innovations émergent. La recherche explore les probiotiques spécifiques, les modulateurs de la motilité intestinale et même des approches de neuromodulation. L'ANSM a d'ailleurs identifié cette pathologie comme priorité de recherche pour 2025 [1].
Bon à savoir : des essais cliniques évaluent actuellement l'effet préventif de la naldémédine chez les patients débutant un traitement opioïde. Les premiers résultats suggèrent une réduction de 70% du risque de développer une constipation sévère [5].
Vivre au Quotidien avec Constipation induite par les opioïdes
Vivre avec une constipation induite par les opioïdes nécessite des adaptations quotidiennes importantes. L'alimentation joue un rôle clé : privilégiez les fibres solubles (avoine, pommes, légumineuses) plutôt que les fibres insolubles qui peuvent aggraver les ballonnements [3,4].
L'hydratation mérite une attention particulière. Buvez au minimum 1,5 litre d'eau par jour, répartis tout au long de la journée. Les tisanes de fenouil ou de camomille peuvent apporter un soulagement supplémentaire [3].
L'activité physique, même modérée, stimule le transit intestinal. Une simple marche de 15 minutes après les repas peut faire la différence. Pour les patients alités, des exercices de respiration abdominale ou de massage du ventre sont bénéfiques [4,7].
Organisez votre quotidien autour de routines. Tentez d'aller aux toilettes à heures fixes, idéalement après les repas quand le réflexe gastro-colique est maximal. Créez un environnement propice : position accroupie, repose-pieds, temps suffisant sans stress [3].
N'hésitez pas à tenir un carnet de bord notant la fréquence des selles, leur consistance et les facteurs déclenchants. Ces informations seront précieuses pour votre médecin [7].
Les Complications Possibles
La constipation induite par les opioïdes peut entraîner des complications sérieuses si elle n'est pas prise en charge rapidement. La plus fréquente reste le fécalome, une accumulation de selles durcies dans le rectum ou le côlon [2,3].
Cette complication touche environ 15% des patients avec constipation sévère prolongée. Elle se manifeste par des douleurs abdominales intenses, parfois des nausées et vomissements, et paradoxalement une fausse diarrhée par débordement [9].
Plus grave, l'occlusion intestinale peut survenir dans 2 à 5% des cas. Cette urgence médicale nécessite une hospitalisation immédiate et parfois une intervention chirurgicale [7,11]. Les signes d'alarme incluent l'arrêt complet des gaz et des selles, des vomissements bilieux et une distension abdominale majeure.
D'autres complications méritent attention : les hémorroïdes et fissures anales dues aux efforts de poussée, les troubles urinaires par compression vésicale, et même des troubles cognitifs liés à l'accumulation de toxines [3,10].
Heureusement, ces complications restent évitables avec une prise en charge précoce et adaptée. C'est pourquoi il est crucial de ne pas minimiser les premiers symptômes [2].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la constipation induite par les opioïdes dépend largement de la précocité et de l'adéquation de la prise en charge. Avec un traitement adapté, 85% des patients retrouvent un transit satisfaisant dans les 4 à 6 semaines [2,7].
L'évolution est généralement favorable sous traitement spécifique. Les nouveaux antagonistes comme la naldémédine permettent une amélioration durable chez 70 à 80% des patients, avec maintien de l'efficacité antalgique [8,16].
Cependant, certains facteurs influencent négativement le pronostic. L'âge avancé, la présence de comorbidités digestives et la durée prolongée avant traitement peuvent limiter la récupération complète [4,10].
Il faut savoir que cette pathologie nécessite souvent un traitement au long cours. Tant que les opioïdes sont maintenus, le risque de récidive persiste. C'est pourquoi un suivi régulier avec votre médecin est essentiel [7,9].
La bonne nouvelle ? Les innovations thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs. Les patients diagnostiqués aujourd'hui bénéficient d'options thérapeutiques bien plus efficaces qu'il y a encore quelques années [1,5].
Peut-on Prévenir Constipation induite par les opioïdes ?
La prévention de la constipation induite par les opioïdes constitue aujourd'hui un enjeu majeur de santé publique. Dès l'initiation d'un traitement opioïde, des mesures préventives doivent être mises en place [2,3].
L'approche préventive repose sur plusieurs piliers. D'abord, l'information du patient sur les risques et les signes d'alerte. Ensuite, l'instauration précoce de mesures hygiéno-diététiques : hydratation suffisante, alimentation riche en fibres, activité physique adaptée [4,7].
Les laxatifs préventifs peuvent être prescrits d'emblée chez les patients à haut risque : personnes âgées, antécédents de constipation, polymédication. Cette stratégie réduit de 40% l'incidence de constipation sévère [3,9].
Une innovation prometteuse émerge : l'utilisation préventive de la naldémédine dès l'initiation des opioïdes. Les études préliminaires montrent une réduction de 70% du risque de développer une constipation cliniquement significative [5,6].
Concrètement, votre médecin devrait systématiquement aborder cette question lors de la prescription d'opioïdes. N'hésitez pas à en parler si ce n'est pas le cas [7].
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées sur la prise en charge de la constipation induite par les opioïdes [2]. Ces guidelines soulignent l'importance d'une approche préventive et d'un traitement spécialisé.
L'ANSM classe désormais cette pathologie parmi les effets indésirables prioritaires à surveiller. Depuis 2024, tout prescripteur d'opioïdes doit informer le patient du risque de constipation et proposer des mesures préventives [1].
Les recommandations européennes convergent vers une prise en charge en trois étapes : prévention systématique, traitement précoce par laxatifs spécifiques, et recours aux antagonistes en cas d'échec [9,11]. Cette approche standardisée améliore significativement les résultats.
La Société Française d'Étude et de Traitement de la Douleur recommande particulièrement l'utilisation de la naldémédine en deuxième intention, après échec des laxatifs conventionnels [8]. Cette molécule bénéficie d'un remboursement par l'Assurance Maladie depuis 2024 [16].
Important : ces recommandations évoluent régulièrement avec les nouvelles données scientifiques. Votre médecin dispose des informations les plus récentes pour adapter votre traitement [1,2].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les patients souffrant de constipation induite par les opioïdes. L'Association Française pour l'Étude de la Douleur propose des groupes de parole et des ressources éducatives [4].
La Société Française de Gastroentérologie met à disposition des brochures d'information et organise des webinaires destinés aux patients. Ces ressources sont gratuites et régulièrement mises à jour [3].
En ligne, plusieurs plateformes offrent un soutien précieux. Le site Douleur.fr propose un forum modéré par des professionnels de santé, permettant d'échanger avec d'autres patients dans la même situation [7].
Les centres de la douleur hospitaliers constituent également des ressources importantes. Ils proposent une prise en charge multidisciplinaire incluant médecins, pharmaciens et diététiciens spécialisés [4,11].
N'oubliez pas votre pharmacien : il peut vous conseiller sur les traitements disponibles sans ordonnance et vous orienter vers les bonnes ressources. Beaucoup ont suivi des formations spécifiques sur cette pathologie [4].
Nos Conseils Pratiques
Pour mieux gérer votre constipation induite par les opioïdes, adoptez une routine quotidienne structurée. Levez-vous à heure fixe et prenez un grand verre d'eau tiède, éventuellement avec du citron, pour stimuler le transit [3].
Côté alimentation, privilégiez les pruneaux (3 à 5 par jour), les kiwis et les figues fraîches. Ces fruits contiennent des fibres solubles et des enzymes facilitant le transit. Évitez les aliments constipants comme le riz blanc, les bananes vertes ou le chocolat [4].
Créez un environnement favorable aux toilettes : utilisez un marche-pied pour surélever vos genoux, prenez votre temps sans stress, et massez doucement votre abdomen dans le sens des aiguilles d'une montre [3,7].
Tenez un carnet de suivi simple : notez la date et l'heure de chaque selle, sa consistance (échelle de Bristol), et les éventuels facteurs déclenchants. Cette information guidera votre médecin dans l'ajustement du traitement [7].
Enfin, n'arrêtez jamais brutalement vos opioïdes sans avis médical, même si la constipation vous gêne. Des solutions existent pour concilier soulagement de la douleur et confort digestif [2,9].
Quand Consulter un Médecin ?
Consultez rapidement si vous n'avez pas eu de selles depuis plus de 3 jours après l'initiation d'un traitement opioïde. Cette situation nécessite une évaluation médicale pour éviter les complications [2,3].
Certains signes imposent une consultation en urgence : douleurs abdominales intenses, vomissements répétés, arrêt complet des gaz, ou distension abdominale majeure. Ces symptômes peuvent signaler une occlusion intestinale [7,9].
D'autres situations méritent une consultation programmée : sang dans les selles, amaigrissement inexpliqué, douleurs nocturnes, ou modification récente du transit chez un patient stable. Ces signes peuvent révéler une pathologie sous-jacente [11].
N'attendez pas non plus si les traitements habituels deviennent inefficaces. L'échec des laxatifs après 7 jours de traitement bien conduit justifie une réévaluation thérapeutique [2,8].
Bon à savoir : votre médecin traitant peut vous orienter vers un gastroentérologue ou un centre de la douleur si nécessaire. Cette prise en charge spécialisée optimise les chances de succès thérapeutique [4,7].
Questions Fréquentes
Combien de temps après le début des opioïdes la constipation apparaît-elle ?
La constipation induite par les opioïdes apparaît généralement dans les 24 à 48 heures suivant l'initiation du traitement. Contrairement aux idées reçues, elle ne s'améliore pas spontanément avec le temps et nécessite une prise en charge spécifique.
Tous les opioïdes provoquent-ils la même intensité de constipation ?
Non, l'intensité varie selon la molécule. La morphine et l'oxycodone sont particulièrement constipantes, tandis que le fentanyl transdermique l'est généralement moins. Cette différence influence souvent le choix thérapeutique des médecins.
La naldémédine (Rizmoic®) est-elle remboursée par l'Assurance Maladie ?
Oui, la naldémédine bénéficie d'un remboursement par l'Assurance Maladie depuis 2024. Cette molécule révolutionnaire agit spécifiquement sur les récepteurs responsables de la constipation sans affecter l'effet antalgique des opioïdes.
Peut-on prévenir la constipation induite par les opioïdes ?
Absolument. La prévention repose sur des mesures hygiéno-diététiques précoces, l'hydratation suffisante, et parfois des laxatifs préventifs chez les patients à haut risque. Les études récentes montrent même l'intérêt de la naldémédine en prévention.
Quand faut-il consulter en urgence ?
Consultez immédiatement en cas de douleurs abdominales intenses, vomissements répétés, arrêt complet des gaz, ou distension abdominale majeure. Ces symptômes peuvent signaler une occlusion intestinale, complication grave nécessitant une prise en charge hospitalière.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] ANSM_Rapport dactivite 2023. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Constipation induite par les opioïdes. HASLien
- [3] Constipation - Aide-mémoire destiné aux soignants. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Accompagnement de la personne âgée algique à l'officine. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Preventive effect of naldemedine for opioid-induced constipation. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] Naldemedine for Opioid-Induced Constipation in Patients. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [7] A Starzyk. Prise en charge de la constipation induite par les opioïdes: audit des pratiques professionnelles des médecins généralistes des Hauts-de-France. 2022Lien
- [8] J Buxeraud, S Faure. La naldémédine (Rizmoic®), médicament de la constipation. 2024Lien
- [9] J Arm, M Coen. Management of opioid-induced constipation: the old and the new. 2024Lien
- [10] B Godwin, C Frank. Dépistage et prise en charge de la neurotoxicité induite par les opioïdes chez les aînés. 2022Lien
- [11] A Mathe, E Sudre. Bon usage des opioïdes forts dans les unités de médecine. 2024Lien
- [16] RIZMOIC : médicament pour soulager la constipation induite par les opioïdes. VidalLien
Publications scientifiques
- Prise en charge de la constipation induite par les opioïdes: audit des pratiques professionnelles des médecins généralistes des Hauts-de-France (2022)
- La naldémédine (Rizmoic®), médicament de la constipation (2024)
- Management of opioid-induced constipation: the old and the new (2024)
- Dépistage et prise en charge de la neurotoxicité induite par les opioïdes chez les aînés (2022)[PDF]
- Bon usage des opioïdes forts dans les unités de médecine: état des lieux des recommandations et conduite à tenir en pratique quotidienne (2024)
Ressources web
- Constipation induite par les opioïdes (has-sante.fr)
2 févr. 2022 — La constipation est l'effet indésirable le plus fréquemment rapporté sous traitement par les opioïdes. Elle toucherait plus de 40% ...
- Constipation induite par les opioïdes : état des lieux et ... (sciencedirect.com)
Des symptômes additionnels comme les ballonnements, les douleurs abdominales, les nausées ou les vomissements, qui peuvent faire évoquer d'autres troubles ...
- RIZMOIC : médicament pour soulager la constipation ... (vidal.fr)
5 mars 2024 — RIZMOIC 200 µg comprimé pelliculé est indiqué chez l'adulte dans le traitement de la constipation induite par les opioïdes, après un traitement ...
- Constipation chronique iatrogène (fmcgastro.org)
16 déc. 2022 — La constipation induite par les opiacés se manifeste essentiellement par un syndrome dyschésique nécessitant des efforts de poussée intense [4].
- Prise en charge de la constipation induite par les opioïdes (sciencedirect.com)
de G Gourcerol · 2020 · Cité 4 fois — Le diagnostic de CIO doit être précoce et sans équivoque. La prise en charge initiale repose sur des mesures hygiénodiététiques et un traitement par laxatif.

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.