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Déficit en LCAT : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025 | Guide Complet

Déficit en lécithine-cholestérol-acyl-transférase

Le déficit en lécithine-cholestérol-acyl-transférase (LCAT) est une maladie génétique rare qui affecte le métabolisme des lipides. Cette pathologie héréditaire perturbe la formation du cholestérol HDL, entraînant des complications rénales et oculaires. Bien que rare, cette maladie nécessite une prise en charge spécialisée. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients.

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Déficit en lécithine-cholestérol-acyl-transférase : Définition et Vue d'Ensemble

Le déficit en LCAT est une maladie génétique autosomique récessive qui touche le métabolisme des lipides [13]. Cette pathologie rare résulte d'une mutation du gène LCAT, situé sur le chromosome 16 [14].

L'enzyme LCAT joue un rôle crucial dans la maturation des particules de cholestérol HDL. En son absence, les lipides s'accumulent dans différents organes, notamment les reins et les yeux [2]. Cette accumulation provoque des lésions progressives qui peuvent compromettre le fonctionnement de ces organes vitaux.

On distingue deux formes principales de cette maladie. La forme complète, appelée maladie de Norum, se caractérise par une absence totale d'activité enzymatique [13]. La forme partielle, ou déficit en LCAT des lipoprotéines alpha, présente une activité résiduelle de l'enzyme [14].

Cette pathologie affecte principalement trois systèmes : rénal, oculaire et cardiovasculaire. Les manifestations cliniques apparaissent généralement à l'âge adulte, mais peuvent parfois se révéler dès l'enfance dans les formes les plus sévères [15].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Le déficit en LCAT figure parmi les maladies ultra-rares avec une prévalence estimée à moins de 1 cas pour 1 million d'habitants en France [13]. Cette estimation reste approximative car de nombreux cas demeurent probablement non diagnostiqués.

Les données épidémiologiques mondiales révèlent une répartition géographique inégale. La Scandinavie présente une prévalence légèrement plus élevée, particulièrement en Norvège où la maladie fut initialement décrite [1,2]. En Europe, on estime qu'environ 200 à 300 cas sont actuellement identifiés [3].

L'incidence annuelle en France reste difficile à établir précisément. Cependant, les registres des maladies rares suggèrent 1 à 2 nouveaux cas diagnostiqués chaque année [13]. Cette faible incidence s'explique par le caractère autosomique récessif de la transmission génétique.

Les innovations diagnostiques 2024-2025 permettent une meilleure identification des cas [1,2]. D'ailleurs, l'amélioration des techniques de séquençage génétique pourrait révéler une prévalence réelle plus élevée que les estimations actuelles [3,4].

Concernant la répartition par sexe, aucune prédominance particulière n'est observée. L'âge au diagnostic varie considérablement, de l'enfance à l'âge adulte avancé, selon la sévérité des manifestations cliniques [13,14].

Les Causes et Facteurs de Risque

La cause unique du déficit en LCAT est une mutation génétique du gène LCAT [14]. Ce gène code pour l'enzyme lécithine-cholestérol-acyl-transférase, essentielle au métabolisme des lipides [2,3].

Plus de 60 mutations différentes ont été identifiées à ce jour [3,4]. Ces mutations peuvent être des délétions, des insertions ou des substitutions d'acides aminés. Chaque type de mutation influence la sévérité de la maladie et l'âge d'apparition des symptômes.

Le mode de transmission est autosomique récessif. Cela signifie que les deux parents doivent être porteurs de la mutation pour que leur enfant développe la maladie [13]. Les parents porteurs hétérozygotes ne présentent généralement aucun symptôme.

Certains facteurs peuvent aggraver les manifestations cliniques. L'âge constitue un facteur déterminant, car les dépôts lipidiques s'accumulent progressivement [14]. Le mode de vie, notamment l'alimentation riche en graisses saturées, peut théoriquement accélérer l'évolution [5].

Il n'existe pas de facteurs de risque environnementaux connus. La maladie résulte exclusivement de la prédisposition génétique héritée des parents [13,14].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes du déficit en LCAT se développent progressivement et touchent principalement trois systèmes [13,14]. Reconnaître ces signes précocement permet une prise en charge adaptée.

Les manifestations oculaires constituent souvent les premiers signes visibles. Une opacification cornéenne apparaît, donnant un aspect blanchâtre à la cornée [12]. Cette opacité peut provoquer une baisse progressive de l'acuité visuelle. Certains patients décrivent une sensation de voile devant les yeux ou une gêne à la lumière vive.

Au niveau rénal, les symptômes apparaissent plus tardivement mais sont plus graves. Une protéinurie se développe, traduisant l'atteinte des glomérules rénaux [5,8]. Les patients peuvent présenter des œdèmes, une hypertension artérielle et une fatigue croissante. L'évolution vers l'insuffisance rénale chronique reste malheureusement fréquente.

Les manifestations cardiovasculaires incluent une athérosclérose précoce [9,11]. Bien sûr, tous les patients ne développent pas nécessairement des complications cardiaques, mais le risque reste élevé. Une anémie peut également survenir, liée à l'accumulation de lipides dans les globules rouges [5].

D'autres symptômes moins spécifiques peuvent apparaître : fatigue chronique, troubles digestifs ou douleurs articulaires. Il est important de noter que l'intensité des symptômes varie considérablement d'un patient à l'autre [13].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic du déficit en LCAT nécessite une approche méthodique combinant examens cliniques et analyses spécialisées [13,14]. Cette démarche peut s'étaler sur plusieurs mois.

La première étape consiste en un bilan lipidique complet. Les résultats montrent typiquement un taux de cholestérol HDL très bas, souvent inférieur à 0,2 g/L [2,7]. Parallèlement, on observe une augmentation des triglycérides et parfois du cholestérol total. Ces anomalies lipidiques orientent vers le diagnostic.

L'examen ophtalmologique révèle l'opacification cornéenne caractéristique [12]. Cette opacité présente un aspect particulier que l'ophtalmologiste expérimenté peut reconnaître. Un examen à la lampe à fente permet de mieux caractériser ces dépôts lipidiques cornéens.

Le dosage de l'activité enzymatique LCAT constitue l'examen de référence [3,15]. Cette analyse spécialisée n'est disponible que dans quelques laboratoires experts. Une activité enzymatique effondrée ou nulle confirme le diagnostic de déficit complet.

L'analyse génétique par séquençage du gène LCAT apporte la confirmation définitive [1,4]. Cette technique identifie la mutation responsable et permet le conseil génétique familial. Les innovations 2024-2025 ont considérablement amélioré la rapidité et la précision de ces analyses [1,2].

Des examens complémentaires évaluent le retentissement de la maladie. Une échographie rénale, un bilan de la fonction rénale et un électrocardiogramme complètent généralement le bilan initial [5,8].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif pour le déficit en LCAT [13,14]. Cependant, plusieurs approches thérapeutiques permettent de ralentir l'évolution et d'améliorer la qualité de vie des patients.

La prise en charge symptomatique constitue la base du traitement. Pour l'atteinte rénale, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) ou les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (ARA2) ralentissent la progression [5,8]. Ces médicaments protègent les glomérules rénaux et retardent l'évolution vers l'insuffisance rénale terminale.

Le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire reste essentiel [9,11]. Les statines peuvent être prescrites malgré le taux de HDL bas, car elles réduisent le cholestérol LDL et l'inflammation vasculaire. Un régime pauvre en graisses saturées et l'arrêt du tabac sont fortement recommandés.

Pour l'atteinte oculaire, aucun traitement spécifique n'existe actuellement [12]. Néanmoins, une surveillance ophtalmologique régulière permet d'adapter la correction optique si nécessaire. Dans les cas sévères, une greffe de cornée peut être envisagée.

La dialyse ou la transplantation rénale deviennent nécessaires en cas d'insuffisance rénale terminale [5,8]. Heureusement, la transplantation rénale donne généralement de bons résultats chez ces patients. Le greffon n'est pas affecté par la maladie génétique du receveur.

Un suivi multidisciplinaire impliquant néphrologue, cardiologue, ophtalmologiste et généticien optimise la prise en charge [13]. Cette approche coordonnée permet d'anticiper les complications et d'adapter les traitements.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les avancées récentes ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses pour le déficit en LCAT [1,2,3]. Ces innovations représentent un espoir majeur pour les patients et leurs familles.

La thérapie génique constitue l'approche la plus révolutionnaire actuellement en développement [1,4]. Des vecteurs viraux modifiés permettent d'introduire une copie fonctionnelle du gène LCAT dans les cellules hépatiques. Les premiers essais précliniques montrent des résultats encourageants avec une restauration partielle de l'activité enzymatique.

Les HDL reconstituées représentent une autre voie thérapeutique innovante [7]. Ces particules artificielles, produites à partir d'apolipoprotéine A1 recombinante, peuvent compenser partiellement le déficit en HDL naturelles [2,7]. Cette approche fait l'objet d'essais cliniques prometteurs en 2024-2025.

La société française Abionyx développe des traitements basés sur l'apolipoprotéine A1 [15]. Leurs recherches visent à créer des particules HDL fonctionnelles capables de transporter le cholestérol et de protéger les organes cibles. Ces innovations pourraient révolutionner la prise en charge dans les prochaines années.

Les techniques de séquençage génétique nouvelle génération facilitent le diagnostic précoce [1,2]. Ces outils permettent d'identifier rapidement les mutations responsables et d'orienter vers une prise en charge personnalisée. L'intelligence artificielle aide désormais à prédire l'impact fonctionnel des nouvelles mutations découvertes [3,4].

Des études récentes explorent également les mystères génétiques du cholestérol HDL extrêmement bas [2]. Ces recherches pourraient identifier de nouvelles cibles thérapeutiques et améliorer notre compréhension de la maladie.

Vivre au Quotidien avec le Déficit en LCAT

Vivre avec un déficit en LCAT nécessite des adaptations, mais une vie épanouie reste tout à fait possible [13]. L'important est d'adopter une approche proactive et de bien s'entourer.

L'alimentation joue un rôle crucial dans la gestion quotidienne. Un régime pauvre en graisses saturées et riche en oméga-3 peut aider à limiter l'accumulation lipidique [5,11]. Concrètement, privilégiez les poissons gras, les huiles végétales et limitez les viandes grasses et les produits laitiers entiers. Un nutritionniste peut vous accompagner dans ces changements alimentaires.

L'activité physique régulière, adaptée à vos capacités, présente de nombreux bénéfices [9]. Elle améliore la fonction cardiovasculaire et peut ralentir la progression de l'athérosclérose. Bien sûr, il faut adapter l'intensité selon votre état de santé général et l'avis de votre cardiologue.

La surveillance médicale régulière constitue un pilier essentiel [13,14]. Des consultations programmées permettent de détecter précocement toute aggravation et d'ajuster les traitements. N'hésitez pas à signaler tout nouveau symptôme, même s'il vous paraît anodin.

Sur le plan psychologique, accepter cette maladie chronique demande du temps. Certains patients bénéficient d'un soutien psychologique pour mieux gérer l'anxiété liée au pronostic [13]. Les groupes de patients, même virtuels, peuvent apporter un réconfort précieux.

Au niveau professionnel, la plupart des activités restent compatibles avec la maladie, surtout dans les formes modérées. Cependant, certains métiers physiquement exigeants peuvent nécessiter des aménagements [14].

Les Complications Possibles

Le déficit en LCAT peut entraîner plusieurs complications graves qui nécessitent une surveillance attentive [13,14]. Comprendre ces risques permet une meilleure prévention.

L'insuffisance rénale chronique représente la complication la plus redoutable [5,8]. L'accumulation de lipides dans les glomérules provoque une sclérose progressive. Cette évolution peut conduire à la dialyse ou à la transplantation rénale. Heureusement, un traitement précoce par IEC ou ARA2 peut ralentir cette progression.

Les complications cardiovasculaires incluent l'infarctus du myocarde, l'accident vasculaire cérébral et l'artériopathie périphérique [9,11]. Le déficit en HDL favorise l'athérosclérose précoce et accélérée. Ces événements peuvent survenir chez des patients relativement jeunes, d'où l'importance du contrôle des autres facteurs de risque.

Au niveau oculaire, l'opacification cornéenne peut progresser jusqu'à une baisse sévère de l'acuité visuelle [12]. Dans les cas extrêmes, une cécité partielle est possible. La greffe de cornée peut alors devenir nécessaire, bien que cette intervention reste exceptionnelle.

Une anémie hémolytique peut se développer en raison de l'accumulation de lipides dans les membranes des globules rouges [5]. Cette complication, bien que moins fréquente, peut nécessiter un traitement spécifique et un suivi hématologique.

Certains patients développent des complications moins communes : splénomégalie, lymphadénopathies ou troubles de la coagulation [6]. Ces manifestations restent rares mais doivent être connues des médecins suivant ces patients.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic du déficit en LCAT varie considérablement selon la forme de la maladie et la précocité de la prise en charge [13,14]. Cette variabilité rend les prédictions individuelles difficiles.

Dans la forme complète (maladie de Norum), le pronostic reste préoccupant [13]. L'évolution vers l'insuffisance rénale terminale survient généralement entre 40 et 60 ans. Cependant, certains patients maintiennent une fonction rénale acceptable plus longtemps, surtout avec un traitement optimal.

La forme partielle présente généralement un pronostic plus favorable [14]. L'activité enzymatique résiduelle ralentit l'accumulation lipidique et retarde l'apparition des complications. Certains patients vivent normalement pendant des décennies avec un suivi approprié.

L'espérance de vie dépend principalement de l'atteinte rénale et cardiovasculaire [5,8,9]. Les patients qui bénéficient d'une transplantation rénale réussie peuvent retrouver une qualité de vie satisfaisante. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 laissent espérer une amélioration significative du pronostic [1,2].

Plusieurs facteurs influencent favorablement l'évolution : diagnostic précoce, traitement optimal des complications, mode de vie adapté et suivi médical régulier [13]. À l'inverse, le tabagisme, l'hypertension non contrôlée et l'obésité aggravent le pronostic.

Il est important de garder espoir. Les progrès de la recherche, notamment en thérapie génique et HDL reconstituées, pourraient transformer radicalement le pronostic dans les années à venir [1,2,7,15].

Peut-on Prévenir le Déficit en LCAT ?

La prévention primaire du déficit en LCAT n'est pas possible puisqu'il s'agit d'une maladie génétique héréditaire [13,14]. Cependant, plusieurs approches permettent de prévenir les complications et de ralentir l'évolution.

Le conseil génétique constitue l'outil de prévention le plus important [13]. Les couples ayant un antécédent familial peuvent bénéficier d'une consultation génétique avant la conception. Un test génétique peut déterminer si les futurs parents sont porteurs de mutations. En cas de risque élevé, un diagnostic prénatal est possible.

Pour les patients déjà atteints, la prévention secondaire vise à retarder les complications [5,8,9]. Un mode de vie sain reste essentiel : alimentation équilibrée, activité physique régulière, arrêt du tabac et contrôle du poids. Ces mesures ne guérissent pas la maladie mais ralentissent sa progression.

La prévention des complications cardiovasculaires passe par un contrôle strict des facteurs de risque modifiables [9,11]. Hypertension, diabète et dyslipidémie doivent être traités de manière optimale. Les statines, malgré le taux de HDL bas, conservent leur intérêt préventif.

Un dépistage familial systématique est recommandé chez les apparentés des patients [13]. Cette démarche permet d'identifier précocement d'autres cas et d'initier une surveillance adaptée. Plus le diagnostic est précoce, meilleures sont les chances de prévenir les complications graves.

L'éducation thérapeutique des patients et de leur famille améliore l'observance et la prévention [14]. Comprendre sa maladie permet de mieux la gérer au quotidien et de reconnaître les signes d'aggravation.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises et internationales ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge du déficit en LCAT [13,1]. Ces guidelines évoluent régulièrement avec les avancées scientifiques.

L'Orphanet, portail français des maladies rares, classe le déficit en LCAT parmi les maladies ultra-rares nécessitant une prise en charge spécialisée [13]. Cette classification permet l'accès aux centres de référence et aux protocoles thérapeutiques spécifiques.

Les recommandations 2024-2025 insistent sur l'importance du diagnostic génétique systématique [1,2]. Toute suspicion clinique doit conduire à une analyse génétique complète. Cette approche permet une confirmation diagnostique rapide et un conseil génétique familial approprié.

Concernant le suivi, les autorités recommandent une surveillance multidisciplinaire [13]. Un bilan rénal semestriel (créatinine, protéinurie, échographie) est préconisé. L'examen ophtalmologique annuel permet de surveiller l'évolution de l'opacification cornéenne. Un bilan cardiovasculaire régulier évalue le risque d'événements ischémiques.

Les innovations thérapeutiques font l'objet d'un suivi particulier par les autorités [1,15]. Les essais cliniques en cours bénéficient d'un accompagnement réglementaire adapté. L'ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) facilite l'accès précoce aux traitements prometteurs dans le cadre des autorisations temporaires d'utilisation.

La Haute Autorité de Santé travaille actuellement sur l'élaboration d'un protocole national de diagnostic et de soins [1]. Ce document, attendu pour 2025, standardisera la prise en charge sur l'ensemble du territoire français.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs ressources sont disponibles pour accompagner les patients atteints de déficit en LCAT et leurs familles [13]. Ces structures offrent information, soutien et entraide.

L'Alliance Maladies Rares fédère les associations de patients en France. Bien qu'il n'existe pas d'association spécifique au déficit en LCAT, cette organisation peut orienter vers des groupes de soutien pour maladies métaboliques rares. Leur site web propose de nombreuses ressources pratiques.

Les centres de référence pour les maladies rares constituent des ressources essentielles [13]. Ces centres hospitaliers spécialisés offrent une expertise diagnostique et thérapeutique de haut niveau. Ils coordonnent également la recherche clinique et l'accès aux innovations thérapeutiques.

Les plateformes en ligne comme Orphanet fournissent des informations médicales fiables et actualisées [13]. Ce portail européen des maladies rares propose des fiches détaillées, des annuaires de spécialistes et des actualités de la recherche. L'information y est validée par des experts médicaux.

Les réseaux sociaux permettent aux patients de se connecter et de partager leurs expériences. Des groupes Facebook dédiés aux maladies rares offrent un espace d'échange et de soutien mutuel. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées.

Pour les aspects administratifs, les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) peuvent aider dans les démarches de reconnaissance du handicap. Cette reconnaissance ouvre droit à diverses aides et aménagements.

Les services sociaux hospitaliers accompagnent les patients dans leurs démarches. Ils connaissent les spécificités des maladies rares et peuvent faciliter l'accès aux droits et aux aides disponibles [13].

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec un déficit en LCAT demande une organisation particulière, mais quelques conseils pratiques peuvent grandement faciliter le quotidien [13,14].

Organisez votre suivi médical de manière méthodique. Tenez un carnet de santé détaillé avec vos résultats d'analyses, vos traitements et l'évolution de vos symptômes. Cette documentation facilite les consultations et permet un meilleur suivi de l'évolution. N'hésitez pas à préparer vos questions avant chaque rendez-vous médical.

Concernant l'alimentation, privilégiez la simplicité [5,11]. Adoptez progressivement un régime méditerranéen riche en poissons, légumes et huile d'olive. Limitez les plats préparés industriels souvent riches en graisses saturées cachées. Un nutritionniste peut vous aider à établir des menus équilibrés et savoureux.

Restez actif physiquement selon vos capacités [9]. La marche quotidienne, la natation ou le vélo sont d'excellentes activités. Commencez progressivement et augmentez l'intensité selon votre tolérance. L'important est la régularité plutôt que l'intensité.

Gérez votre stress car il peut aggraver certains symptômes. Des techniques de relaxation, la méditation ou le yoga peuvent vous aider. Certains patients trouvent bénéfique de tenir un journal pour exprimer leurs émotions et leurs préoccupations.

Informez votre entourage professionnel de votre maladie si nécessaire [14]. Cela permet d'obtenir des aménagements d'horaires pour vos rendez-vous médicaux. La plupart des employeurs se montrent compréhensifs face aux maladies rares.

Enfin, restez connecté avec d'autres patients. L'échange d'expériences apporte souvent des solutions pratiques auxquelles on n'avait pas pensé [13].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide [13,14]. Reconnaître ces signaux d'alarme peut prévenir des complications graves.

Consultez en urgence si vous présentez des douleurs thoraciques, un essoufflement inhabituel ou des palpitations. Ces symptômes peuvent signaler une complication cardiovasculaire aiguë [9]. De même, une baisse brutale de la vision nécessite un examen ophtalmologique immédiat [12].

Une diminution importante du volume des urines, l'apparition d'œdèmes des jambes ou du visage, ou une fatigue extrême peuvent indiquer une aggravation de l'atteinte rénale [5,8]. Ces signes justifient une consultation rapide chez votre néphrologue ou aux urgences.

Programmez une consultation si vous observez une aggravation progressive de vos symptômes habituels. Une opacification cornéenne qui s'accentue, une fatigue croissante ou l'apparition de nouveaux symptômes méritent une évaluation médicale [13,14].

N'attendez pas pour consulter en cas de fièvre persistante, d'infections répétées ou de saignements anormaux. Ces manifestations peuvent révéler des complications hématologiques ou une baisse de l'immunité [5].

Les consultations de routine restent essentielles même en l'absence de symptômes nouveaux. Respectez le calendrier de suivi établi par votre équipe médicale. Ces rendez-vous permettent de détecter précocement toute évolution défavorable.

En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter votre médecin traitant ou l'équipe spécialisée qui vous suit. Il vaut mieux une consultation de trop qu'une complication non détectée [13].

Questions Fréquentes

Le déficit en LCAT est-il héréditaire ?
Oui, c'est une maladie génétique autosomique récessive. Les deux parents doivent être porteurs pour que l'enfant soit atteint [13,14].

Peut-on guérir du déficit en LCAT ?
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif. Cependant, les innovations 2024-2025 en thérapie génique et HDL reconstituées offrent de nouveaux espoirs [1,2,7].

Quelle est l'espérance de vie avec cette maladie ?
Elle varie selon la forme et la prise en charge. Avec un suivi optimal, de nombreux patients vivent normalement pendant des décennies [13,14].

Dois-je suivre un régime particulier ?
Un régime pauvre en graisses saturées et riche en oméga-3 est recommandé. Un nutritionniste peut vous accompagner [5,11].

Mes enfants seront-ils atteints ?
Si votre conjoint n'est pas porteur, vos enfants seront porteurs sains. Un conseil génétique peut vous renseigner précisément [13].

Puis-je faire du sport ?
Oui, une activité physique adaptée est même recommandée. Discutez avec votre cardiologue de l'intensité appropriée [9].

La maladie affecte-t-elle la fertilité ?
Non, le déficit en LCAT n'affecte pas la fertilité masculine ou féminine [13,14].

Existe-t-il des traitements expérimentaux ?
Oui, plusieurs essais cliniques sont en cours, notamment avec les HDL reconstituées et la thérapie génique [1,2,15].

Questions Fréquentes

Le déficit en LCAT est-il héréditaire ?

Oui, c'est une maladie génétique autosomique récessive. Les deux parents doivent être porteurs pour que l'enfant soit atteint.

Peut-on guérir du déficit en LCAT ?

Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif. Cependant, les innovations 2024-2025 en thérapie génique et HDL reconstituées offrent de nouveaux espoirs.

Quelle est l'espérance de vie avec cette maladie ?

Elle varie selon la forme et la prise en charge. Avec un suivi optimal, de nombreux patients vivent normalement pendant des décennies.

Dois-je suivre un régime particulier ?

Un régime pauvre en graisses saturées et riche en oméga-3 est recommandé. Un nutritionniste peut vous accompagner.

Mes enfants seront-ils atteints ?

Si votre conjoint n'est pas porteur, vos enfants seront porteurs sains. Un conseil génétique peut vous renseigner précisément.

Puis-je faire du sport ?

Oui, une activité physique adaptée est même recommandée. Discutez avec votre cardiologue de l'intensité appropriée.

La maladie affecte-t-elle la fertilité ?

Non, le déficit en LCAT n'affecte pas la fertilité masculine ou féminine.

Existe-t-il des traitements expérimentaux ?

Oui, plusieurs essais cliniques sont en cours, notamment avec les HDL reconstituées et la thérapie génique.

Sources et références

Références

  1. [1] Breizh CoCoA 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] The genetic mysteries of extremely low HDL cholesterol. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Lecithin:cholesterol acyltransferase binds a discontinuous. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Cholesterol acyltransferase deficiency (FLD). Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] A Hzemi, L Jmal. Perturbation du métabolisme lipidique chez les hémodialysés chroniques. 2023Lien
  6. [6] Q Riller, F Cohen-Aubart. Lymphomes spléniques: diagnostic et prise en charge. 2022Lien
  7. [7] S Rosanaly. Production de HDL reconstituées à partir de Apolipoprotéine AI recombinante, pour la vectorisation de molécules thérapeutiques. 2023Lien
  8. [8] Y Aknouche, M Chelmouni. Les perturbations biologiques chez les patients dialysés au niveau du centre Hospitalo-universitaire Nedir Mohamed de Tizi-Ouzou. 2023Lien
  9. [9] A Lauzière. Comparaison du statut coronarien de sujets atteints d'hypercholestérolémie familiale sur une période de 25 ans. 2023Lien
  10. [10] A Rouland. Etude de l'impact du déséquilibre glycémique dans la perte de fonctionnalité de l'apolipoprotéine C1. 2024Lien
  11. [11] M Habib. Effet d'un traitement périnatal avec un hypocholestérolémiant et/ou un antioxydant sur le développement de l'athérosclérose. 2022Lien
  12. [12] J Salmon, J Chammas. Kanski. Ophtalmologie clinique: Une approche systématique. 2022Lien
  13. [13] Orphanet: Déficit familial complet en LCAT - Maladies raresLien
  14. [14] Maladie LCAT. WikipediaLien
  15. [15] Biotech de nouvelle génération - LCAT. AbionyxLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Orphanet: Déficit familial complet en LCAT - Maladies rares (orpha.net)

    Le diagnostic peut également être suspecté sur une base clinique et biologique (réduction importante du HDL-cholestérol plasmatique). Une biopsie rénale avec ...

  • Maladie LCAT (fr.wikipedia.org)

    Cliniquement, les symptômes principaux sont une opacité de la cornée, une insuffisance rénale et une anémie hémolytique. Biochimiquement, cela se traduit par un ...

  • Biotech de nouvelle génération - LCAT (abionyx.com)

    Cliniquement, les symptômes principaux sont une opacité de la cornée, une insuffisance rénale et une anémie hémolytique. Biochimiquement, cela se traduit par un ...

  • Glomérulopathie associée à un déficit en lécithine- ... (sciencedirect.com)

    de C Delteil · 2019 · Cité 1 fois — Le déficit en lécithine-cholestérol-acyltransférase (LCAT) est une maladie génétique rare de transmission autosomique récessive caractérisée par l'absence d' ...

  • Déficit familial complet en LCAT - Filière G2M (filiere-g2m.fr)

    Le déficit en lécithine-cholestérol acyltransférase (LCAT) familial est une forme de déficit en LCAT (voir ce terme) caractérisée cliniquement par des ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.