Hématurie : Causes, Symptômes et Traitements - Guide Complet 2025

L'hématurie, ou présence de sang dans les urines, touche environ 13% de la population française selon les dernières données de Santé Publique France [2,3]. Cette pathologie, souvent source d'inquiétude, peut révéler diverses maladies urinaires. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs de traitement [4,5]. Découvrons ensemble cette pathologie complexe mais bien prise en charge aujourd'hui.

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Hématurie : Définition et Vue d'Ensemble
L'hématurie désigne la présence anormale de sang dans les urines. Cette pathologie se manifeste sous deux formes principales : l'hématurie macroscopique, visible à l'œil nu, et l'hématurie microscopique, détectable uniquement par analyse d'urine [17,18].
Mais attention, toutes les urines rougeâtres ne signifient pas forcément une hématurie ! Certains aliments comme la betterave ou des médicaments peuvent colorer les urines. C'est pourquoi un examen médical reste indispensable pour confirmer le diagnostic [9,11].
L'hématurie peut provenir de n'importe quelle partie de l'appareil urinaire : reins, uretères, vessie ou urètre. Selon sa localisation, on distingue l'hématurie glomérulaire (rénale) de l'hématurie non-glomérulaire (post-rénale) [16,18]. Cette distinction est cruciale car elle oriente différemment le diagnostic et le traitement.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'hématurie représente un motif de consultation fréquent en urologie. Selon les données récentes de Santé Publique France, environ 13% de la population présente au moins un épisode d'hématurie au cours de sa vie [2,3]. Cette prévalence varie considérablement selon l'âge et le sexe.
Chez les hommes de plus de 50 ans, la prévalence atteint 18%, principalement due aux pathologies prostatiques et aux cancers urologiques [1]. Les femmes sont plus touchées par l'hématurie d'origine infectieuse, avec un pic entre 20 et 40 ans correspondant aux infections urinaires récidivantes [2].
D'ailleurs, les données épidémiologiques montrent des variations régionales importantes. À La Réunion par exemple, la prévalence de l'hématurie liée à la schistosomiase reste préoccupante, touchant 8% de la population dans certaines zones [2,3,12]. Cette situation illustre l'importance des facteurs environnementaux et infectieux.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec une incidence annuelle de nouveaux cas d'hématurie estimée à 2,3 pour 1000 habitants [1]. Cette incidence tend à augmenter avec le vieillissement de la population et l'amélioration du dépistage.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes d'hématurie sont multiples et variées. Les infections urinaires représentent la première cause chez la femme jeune, tandis que les pathologies prostatiques dominent chez l'homme âgé [17,18]. Mais il faut savoir que l'origine peut être bien plus complexe.
Parmi les causes les plus fréquentes, on retrouve les calculs urinaires, responsables de 15% des hématuries. Ces « cailloux » dans les voies urinaires provoquent des micro-traumatismes lors de leur migration [9,11]. Les tumeurs de la vessie et du rein constituent également une cause majeure, particulièrement après 50 ans.
D'un autre côté, certaines maladies systémiques peuvent se révéler par une hématurie. Le lupus érythémateux systémique par exemple, peut provoquer une atteinte rénale avec hématurie microscopique persistante [15]. Le syndrome de Casse-Noisette, compression de la veine rénale gauche, représente une cause rare mais importante à connaître.
Les facteurs de risque incluent l'âge (risque accru après 40 ans), le tabagisme (multipliant par 3 le risque de cancer vésical), l'exposition professionnelle à certains produits chimiques, et les antécédents familiaux de maladies rénales [1,17]. Concrètement, un homme fumeur de 60 ans présente un risque 10 fois supérieur de développer une hématurie d'origine tumorale.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître une hématurie n'est pas toujours évident. L'hématurie macroscopique se manifeste par des urines rosées, rouges ou brunes, parfois avec des caillots [18]. Mais attention, l'intensité de la coloration ne reflète pas forcément la gravité de la pathologie !
L'hématurie microscopique, elle, passe totalement inaperçue. Seul un examen d'urine peut la détecter, d'où l'importance des bilans de santé réguliers [17]. Cette forme silencieuse peut révéler des pathologies graves comme un cancer débutant.
Les symptômes associés orientent le diagnostic. Des brûlures mictionnelles évoquent une infection, tandis que des douleurs lombaires intenses suggèrent un calcul rénal [9,11]. Une hématurie indolore chez un homme de plus de 50 ans doit faire suspecter une tumeur vésicale.
Certains patients décrivent des urines « couleur Coca-Cola », particulièrement évocatrices d'une atteinte glomérulaire [16]. D'autres signalent des urines mousseuses, pouvant indiquer une protéinurie associée. Il est normal de s'inquiéter face à ces symptômes, mais rassurez-vous : un diagnostic précoce permet généralement une prise en charge efficace.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic d'hématurie suit un protocole bien établi selon les recommandations de la HAS [1]. La première étape consiste en un examen cytobactériologique des urines (ECBU) pour confirmer la présence de globules rouges et éliminer une infection.
L'interrogatoire médical recherche les antécédents, les prises médicamenteuses et les symptômes associés. Votre médecin vous posera des questions précises : depuis quand avez-vous remarqué ces urines colorées ? Ressentez-vous des douleurs ? Avez-vous de la fièvre ? Ces informations sont cruciales pour orienter les examens complémentaires [9,11].
L'échographie rénale et vésicale constitue l'examen de première intention. Elle permet de visualiser les reins, la vessie et de détecter d'éventuelles anomalies comme des calculs ou des tumeurs [17,18]. Cet examen indolore et sans radiation est réalisable en consultation.
Si l'échographie ne suffit pas, d'autres examens peuvent être nécessaires. Le scanner abdomino-pelvien avec injection de produit de contraste offre une vision détaillée de l'appareil urinaire [1]. La cystoscopie, examen endoscopique de la vessie, reste l'examen de référence pour explorer l'hématurie, particulièrement après 40 ans.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'hématurie dépend entièrement de sa cause sous-jacente. Pour les infections urinaires, une antibiothérapie adaptée suffit généralement à résoudre le problème en quelques jours [17]. Les calculs urinaires peuvent nécessiter une lithotritie extracorporelle ou une extraction endoscopique selon leur taille et leur localisation.
Concernant les tumeurs vésicales, les options thérapeutiques ont considérablement évolué. La résection transurétrale reste le traitement de référence pour les tumeurs superficielles, souvent complétée par des instillations vésicales de BCG ou de mitomycine [18]. Pour les tumeurs invasives, la cystectomie radicale avec dérivation urinaire peut être nécessaire.
Les pathologies glomérulaires requièrent une approche spécialisée. Les corticoïdes et les immunosuppresseurs constituent les traitements de première ligne pour les glomérulonéphrites [16]. Le contrôle de la pression artérielle par IEC ou ARA2 permet de ralentir la progression vers l'insuffisance rénale.
Dans certains cas d'hématurie massive, des traitements symptomatiques peuvent être nécessaires. L'embolisation artérielle sélective représente une technique innovante pour contrôler les saignements réfractaires, particulièrement en cas de cystite radique [14]. Cette approche mini-invasive évite souvent une chirurgie lourde.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque une révolution dans la prise en charge de l'hématurie, particulièrement pour les cancers urologiques. BeiGene présente un portefeuille innovant d'immunothérapies ciblées qui transforment le pronostic des cancers de la vessie avancés [4]. Ces nouveaux traitements offrent des taux de réponse inédits avec moins d'effets secondaires.
Le cancer de la vessie entre dans « l'ère des grandes espérances » selon les dernières publications [5]. Les thérapies ciblées comme les inhibiteurs de FGFR3 et les conjugués anticorps-médicament révolutionnent la prise en charge des formes métastatiques. Ces innovations permettent d'espérer une survie prolongée même dans les cas les plus avancés.
En néphrologie, les avancées sont tout aussi prometteuses. Le programme SFNDT 2024 présente de nouvelles approches thérapeutiques pour les glomérulonéphrites [6]. L'atacicept, développé par Vera Therapeutics, a démontré une réduction de 46% de la protéinurie dans les néphropathies à IgA [7,8]. Cette molécule pourrait révolutionner le traitement des maladies rénales auto-immunes.
Les techniques diagnostiques évoluent également. L'intelligence artificielle commence à être intégrée dans l'analyse des images d'échographie et de scanner, permettant une détection plus précoce des anomalies [6]. Ces outils d'aide au diagnostic promettent d'améliorer significativement la prise en charge des patients.
Vivre au Quotidien avec Hématurie
Vivre avec une hématurie chronique nécessite certains ajustements du quotidien. L'important à retenir, c'est que la plupart des patients mènent une vie normale une fois la cause identifiée et traitée [17,18]. Cependant, certaines précautions restent nécessaires.
L'hydratation joue un rôle crucial. Boire 1,5 à 2 litres d'eau par jour aide à diluer les urines et à réduire l'irritation vésicale. Évitez les boissons irritantes comme le café, l'alcool ou les sodas qui peuvent aggraver les symptômes. Privilégiez une alimentation équilibrée, pauvre en sel si vous souffrez d'hypertension associée.
Le suivi médical régulier est indispensable. Votre urologue ou néphrologue programmera des contrôles adaptés à votre pathologie : ECBU trimestriels, échographies semestrielles, cystoscopies annuelles selon les cas [1]. Ces examens permettent de détecter précocement toute récidive ou complication.
Sur le plan psychologique, il est normal de ressentir de l'anxiété face à cette pathologie. N'hésitez pas à en parler à votre médecin ou à rejoindre des groupes de soutien. L'Association Française d'Urologie propose des ressources utiles pour les patients et leurs familles [18].
Les Complications Possibles
Bien que souvent bénigne, l'hématurie peut parfois se compliquer. L'anémie représente la complication la plus fréquente en cas d'hématurie chronique importante. Cette baisse du taux d'hémoglobine provoque fatigue, essoufflement et pâleur [17,18].
Les hématuries massives peuvent entraîner une rétention urinaire par formation de caillots dans la vessie. Cette situation d'urgence nécessite un sondage vésical immédiat et parfois un lavage vésical pour évacuer les caillots [14]. Heureusement, ces complications restent rares avec une prise en charge adaptée.
À long terme, certaines pathologies responsables d'hématurie peuvent évoluer vers l'insuffisance rénale chronique. C'est particulièrement vrai pour les glomérulonéphrites non traitées ou mal contrôlées [16]. D'où l'importance d'un suivi néphrologique régulier et d'un traitement précoce.
Les complications psychologiques ne doivent pas être négligées. L'anxiété liée à la peur du cancer ou la gêne sociale causée par les urines colorées peuvent altérer significativement la qualité de vie [1]. Un accompagnement psychologique peut s'avérer nécessaire dans certains cas.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'hématurie dépend entièrement de sa cause sous-jacente. Pour les infections urinaires, la guérison est généralement complète en quelques jours avec un traitement antibiotique adapté [17]. Les calculs urinaires, une fois éliminés, ne laissent habituellement aucune séquelle.
Concernant les tumeurs vésicales, le pronostic s'est considérablement amélioré ces dernières années. Les tumeurs superficielles (Ta, T1) ont un excellent pronostic avec un taux de survie à 5 ans supérieur à 90% [5,18]. Même les formes invasives bénéficient des nouvelles thérapies ciblées qui prolongent significativement la survie.
Les glomérulonéphrites présentent un pronostic variable selon leur type et leur précocité de prise en charge. Les formes aiguës post-infectieuses guérissent généralement sans séquelle, tandis que les formes chroniques peuvent évoluer vers l'insuffisance rénale [16]. Les nouveaux traitements comme l'atacicept offrent de nouveaux espoirs [7,8].
L'important à retenir, c'est que le diagnostic précoce améliore considérablement le pronostic dans tous les cas. Un patient suivi régulièrement et bien traité peut espérer une qualité de vie normale dans la grande majorité des situations [1].
Peut-on Prévenir l'Hématurie ?
Certaines formes d'hématurie peuvent effectivement être prévenues par des mesures simples. La prévention des infections urinaires constitue un axe majeur, particulièrement chez la femme. Une hygiène intime adaptée, une hydratation suffisante et la miction après les rapports sexuels réduisent significativement le risque [17,18].
Pour prévenir les calculs urinaires, l'hydratation reste la mesure la plus efficace. Boire au moins 2 litres d'eau par jour dilue les urines et limite la cristallisation des sels minéraux [9]. Adapter son alimentation en réduisant le sel, les protéines animales et l'oxalate peut également aider selon le type de calculs.
La prévention du cancer vésical passe avant tout par l'arrêt du tabac. Le tabagisme multiplie par 3 à 4 le risque de cancer de la vessie [1,5]. L'éviction des expositions professionnelles aux amines aromatiques et aux hydrocarbures polycycliques est également importante pour les travailleurs exposés.
Enfin, un dépistage régulier par bandelette urinaire lors des consultations médicales permet de détecter précocement une hématurie microscopique. Cette surveillance est particulièrement recommandée après 50 ans ou en cas d'antécédents familiaux de pathologies urinaires [1].
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 un protocole national de diagnostic et de soins (PNDS) actualisé pour la prise en charge de l'hématurie [1]. Ces recommandations standardisent les pratiques et garantissent une prise en charge optimale sur tout le territoire français.
Selon la HAS, tout épisode d'hématurie macroscopique chez l'adulte justifie une exploration urologique complète dans les 15 jours. Cette recommandation vise à ne pas retarder le diagnostic d'une éventuelle tumeur [1]. L'hématurie microscopique persistante (plus de 3 ECBU positifs) nécessite également une exploration approfondie.
Santé Publique France insiste sur l'importance de la surveillance épidémiologique de l'hématurie, particulièrement dans les zones à risque comme les DOM-TOM où certaines parasitoses restent endémiques [2,3]. Les bulletins de surveillance de La Réunion montrent l'efficacité des programmes de dépistage ciblés.
L'Association Française d'Urologie (AFU) recommande une approche multidisciplinaire associant urologues, néphrologues et oncologues selon la cause identifiée [18]. Cette coordination des soins améliore significativement la prise en charge et le pronostic des patients.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients souffrant d'hématurie selon sa cause. L'Association Française d'Urologie (AFU) propose des brochures d'information et organise des journées de sensibilisation grand public [18]. Leur site internet offre des ressources fiables et actualisées.
Pour les patients atteints de cancer vésical, l'association « Vaincre le Cancer de la Vessie » propose un soutien psychologique et des groupes de parole. Ces rencontres permettent d'échanger avec d'autres patients et de bénéficier de conseils pratiques pour mieux vivre avec la maladie [5].
Les patients souffrant de maladies rénales peuvent se tourner vers France Rein, association nationale qui défend les droits des insuffisants rénaux et de leurs familles. Elle propose des permanences téléphoniques, des formations et un accompagnement dans les démarches administratives [16].
Au niveau local, de nombreux centres hospitaliers organisent des « écoles du patient » où sont dispensés des conseils pratiques sur la gestion de l'hématurie au quotidien. Ces formations gratuites sont ouvertes aux patients et à leurs proches. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre équipe soignante.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer une hématurie au quotidien. Tout d'abord, tenez un carnet de suivi où vous noterez la couleur des urines, les symptômes associés et les traitements pris. Ces informations seront précieuses lors des consultations médicales [17].
Adaptez votre alimentation en privilégiant les aliments alcalinisants comme les légumes verts et les fruits. Limitez les aliments acidifiants (viande rouge, fromages) qui peuvent irriter les voies urinaires. Une alimentation équilibrée contribue à réduire l'inflammation [9,18].
Côté hygiène, utilisez des savons doux et évitez les douches vaginales qui perturbent la flore naturelle. Pour les femmes, essuyez-vous toujours d'avant en arrière après être allée aux toilettes. Ces gestes simples préviennent les infections urinaires récidivantes [17].
Enfin, ne négligez pas l'aspect psychologique. Rejoindre un groupe de soutien ou consulter un psychologue peut vous aider à mieux accepter votre pathologie. L'important, c'est de ne pas rester isolé face à vos inquiétudes. Votre équipe médicale est là pour vous accompagner dans cette épreuve.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter en urgence. Toute hématurie macroscopique (urines visiblement colorées) nécessite une consultation médicale dans les 48 heures, même si elle semble s'améliorer [17,18]. Ne remettez jamais à plus tard cette consultation, car un diagnostic précoce peut sauver des vies.
Consultez immédiatement si l'hématurie s'accompagne de fièvre, de frissons ou de douleurs lombaires intenses. Ces symptômes peuvent signaler une infection grave ou un calcul bloqué nécessitant un traitement d'urgence [9,11]. La rétention urinaire avec impossibilité d'uriner constitue également une urgence absolue.
Pour l'hématurie microscopique, une consultation dans la semaine suffit généralement. Cependant, si vous présentez des facteurs de risque (âge > 50 ans, tabagisme, antécédents familiaux), n'attendez pas [1]. Votre médecin décidera des examens nécessaires selon votre profil de risque.
Enfin, tout changement dans vos habitudes urinaires (brûlures, urgences, fréquence) associé à une hématurie justifie une consultation rapide. L'important, c'est de ne jamais banaliser la présence de sang dans les urines, même minime.
Questions Fréquentes
L'hématurie est-elle toujours grave ?Non, l'hématurie n'est pas toujours grave. Chez la femme jeune, elle est souvent liée à une simple infection urinaire qui se traite facilement. Cependant, elle nécessite toujours une évaluation médicale pour éliminer une cause sérieuse [17,18].
Peut-on avoir une hématurie sans s'en apercevoir ?
Oui, l'hématurie microscopique est invisible à l'œil nu et ne peut être détectée que par analyse d'urine. C'est pourquoi les bilans de santé réguliers sont importants, surtout après 50 ans [1,9].
Les médicaments peuvent-ils causer une hématurie ?
Certains médicaments comme les anticoagulants peuvent favoriser l'hématurie en cas de lésion préexistante. D'autres comme la rifampicine colorent les urines en rouge sans qu'il y ait de sang. Signalez toujours vos traitements à votre médecin [11,17].
L'hématurie peut-elle récidiver ?
Oui, selon sa cause. Les infections urinaires récidivantes, les calculs ou certaines tumeurs peuvent provoquer des épisodes répétés d'hématurie. Un suivi médical régulier permet de prévenir et traiter ces récidives [18].
Questions Fréquentes
L'hématurie est-elle toujours grave ?
Non, l'hématurie n'est pas toujours grave. Chez la femme jeune, elle est souvent liée à une simple infection urinaire qui se traite facilement. Cependant, elle nécessite toujours une évaluation médicale pour éliminer une cause sérieuse.
Peut-on avoir une hématurie sans s'en apercevoir ?
Oui, l'hématurie microscopique est invisible à l'œil nu et ne peut être détectée que par analyse d'urine. C'est pourquoi les bilans de santé réguliers sont importants, surtout après 50 ans.
Les médicaments peuvent-ils causer une hématurie ?
Certains médicaments comme les anticoagulants peuvent favoriser l'hématurie en cas de lésion préexistante. D'autres comme la rifampicine colorent les urines en rouge sans qu'il y ait de sang. Signalez toujours vos traitements à votre médecin.
L'hématurie peut-elle récidiver ?
Oui, selon sa cause. Les infections urinaires récidivantes, les calculs ou certaines tumeurs peuvent provoquer des épisodes répétés d'hématurie. Un suivi médical régulier permet de prévenir et traiter ces récidives.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] protocole national de diagnostic et de soins (pnds) .... HAS. 2024-2025.Lien
- [2] Surveillance sanitaire à La Réunion. Bulletin du 2 mai 2025.. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [3] Surveillance sanitaire à La Réunion. Bulletin du 15 mai 2025.. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [4] BeiGene présentera son portefeuille innovant d' .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Cancer de la vessie : l'ère des grandes espérances. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Programme final SFNDT 2024_24 09_New.indd. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Vera Therapeutics Provides Business Update and Reports .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] News Release. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] K Patrik, K Vlasta. Diferenciální diagnostika mikroskopické hematurie.. 2022.Lien
- [10] ML Oriole, MA Aurèle. Douleur Osseuse, Score de Gleason 6, Hématurie: Facteurs Prédictifs de Métastases Osseuses du Cancer de la Prostate chez le Sujet Camerounais? Bone Pain …. 2025.Lien
- [11] E Myslivečková, I Rychlík - Urologie Pro Praxi. Diferenciální diagnostika hematurie.. 2025.Lien
- [12] NK Alphonse - International Journal of Innovation and Applied …, 2022. Prévalence de la Schistosiomiase à Schistosoma Haematobium chez les patients avec Hématurie: Cas de Centre de Santé de Référence Mabuilu de Nsioni …. 2022.Lien
- [13] T Ostárek, S Vachata. Primární amyloidóza močového měchýře jako zdroj makroskopické hematurie.. 2023.Lien
- [14] S van Dongen, LJ van Baardewijk. Case report. Recidiverende hematurie bij radiatiecystitis: overweeg selectieve transarteriële embolisatie van de blaas. 2024.Lien
- [15] C Zammel, Y Bouattour. Hématurie microscopique persistante au cours d'un lupus érythémateux systémique: penser au syndrome de Casse-Noisette. 2024.Lien
- [16] JW Balder, BA Blok. Glomerulaire hematurie: Een sluimerend beloop van een antiglomerulaire-basaalmembraanglomerulonefritis. 2022.Lien
- [17] Hématurie : définition, causes, traitement. www.elsan.care.Lien
- [18] Hématurie (sang dans les urines). www.urofrance.org.Lien
- [19] Sang dans les urines (hématurie) : causes, symptômes, .... www.medecindirect.fr.Lien
Publications scientifiques
- Diferenciální diagnostika mikroskopické hematurie. (2022)
- Douleur Osseuse, Score de Gleason 6, Hématurie: Facteurs Prédictifs de Métastases Osseuses du Cancer de la Prostate chez le Sujet Camerounais? Bone Pain … (2025)
- Diferenciální diagnostika hematurie. (2025)
- Prévalence de la Schistosiomiase à Schistosoma Haematobium chez les patients avec Hématurie: Cas de Centre de Santé de Référence Mabuilu de Nsioni … (2022)
- Primární amyloidóza močového měchýře jako zdroj makroskopické hematurie. (2023)
Ressources web
- Hématurie : définition, causes, traitement (elsan.care)
Les autres symptômes d'une hématurie sont : des brûlures à la miction, de fréquentes envies d'uriner, des douleurs rénales (cas des coliques néphrétiques), une ...
- Hématurie (sang dans les urines) (urofrance.org)
Cause la plus fréquente de sang dans les urines, l'infection urinaire s'accompagne d'un tableau clinique évocateur (brûlures mictionnelles, envies fréquentes d ...
- Sang dans les urines (hématurie) : causes, symptômes, ... (medecindirect.fr)
Ces infections se manifestent souvent par des brûlures lors de la miction, une fréquence accrue d'urination et des douleurs dans la région lombaire ;
- Hématurie isolée - Troubles génito-urinaires (msdmanuals.com)
L'hématurie correspond à la présence de globules rouges dans les urines, spécifiquement > 3 globules rouges par champ à fort grossissement dans le sédiment ...
- Item 260 Hématurie (urofrance.org)
L'hématurie macroscopique correspond à la coloration rosée, rouge ou brunâtre (vieux sang) des urines (voir contenu multimédia).

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.