Conisation : Guide Complet 2025 - Préparation, Déroulement et Résultats

La conisation est une intervention chirurgicale gynécologique qui consiste à retirer une partie du col de l'utérus en forme de cône. Cette procédure, également appelée conisation cervicale, permet à la fois de diagnostiquer et de traiter les lésions précancéreuses du col utérin. Réalisée sous anesthésie, elle constitue un traitement de référence pour les dysplasies cervicales de haut grade.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Conisation : Définition et Principe
La conisation tire son nom de la forme conique du fragment de tissu prélevé au niveau du col de l'utérus. Cette intervention chirurgicale permet de retirer les cellules anormales situées dans la zone de transformation du col utérin, là où se développent généralement les lésions précancéreuses [12].
Concrètement, le chirurgien utilise différentes techniques pour réaliser cette excision. La méthode la plus courante aujourd'hui est la conisation à l'anse diathermique (LEEP), qui utilise un courant électrique pour découper et coaguler simultanément les tissus [9]. Cette technique présente l'avantage de limiter les saignements tout en permettant une analyse histologique précise du tissu prélevé.
L'objectif principal de cette intervention est double : diagnostique d'une part, en permettant l'analyse complète des lésions, et thérapeutique d'autre part, en retirant la totalité des cellules anormales [13]. La profondeur de la conisation varie généralement entre 10 et 25 millimètres selon l'étendue des lésions à traiter.
Pourquoi Prescrire Conisation ?
La conisation est principalement indiquée dans le traitement des dysplasies cervicales de haut grade (CIN 2 et CIN 3). Ces lésions précancéreuses, détectées lors du frottis cervical ou de la colposcopie, nécessitent une prise en charge spécialisée pour éviter leur évolution vers un cancer du col de l'utérus [6].
Mais les indications ne s'arrêtent pas là. Votre gynécologue peut également proposer cette intervention en cas de discordance entre les résultats du frottis et ceux de la biopsie, ou lorsque les lésions s'étendent dans le canal cervical et ne sont pas accessibles à une biopsie simple [14]. D'ailleurs, certaines situations particulières comme la présence d'un adénocarcinome in situ justifient également cette approche thérapeutique.
Il est important de noter que les facteurs de risque d'obtention d'une "conisation blanche" (absence de lésion sur la pièce opératoire) ou de lésions de bas grade (CIN 1) ont été récemment étudiés [6]. Cette analyse permet aux praticiens d'affiner leurs indications et d'éviter les interventions inutiles.
Comment se Préparer à l'Examen ?
La préparation à une conisation nécessite plusieurs étapes importantes que vous devez respecter scrupuleusement. Tout d'abord, votre médecin vous prescrira un bilan préopératoire comprenant une prise de sang pour vérifier votre coagulation et votre numération formule sanguine [12].
Concernant les aspects pratiques, vous devez être à jeun depuis au moins 6 heures avant l'intervention si elle se déroule sous anesthésie générale. En effet, les récentes études comparant l'anesthésie générale au masque laryngé versus la rachianesthésie montrent des avantages en termes de récupération précoce [10]. Votre anesthésiste vous expliquera la technique choisie lors de la consultation préanesthésique obligatoire.
Il est également essentiel d'arrêter certains médicaments avant l'intervention. Les anticoagulants et antiagrégants plaquettaires doivent généralement être suspendus selon les recommandations de votre médecin. N'oubliez pas de signaler tous vos traitements, y compris les compléments alimentaires et les médicaments en vente libre.
Enfin, prévoyez votre retour à domicile : vous ne pourrez pas conduire après l'anesthésie et devrez être accompagnée. Organisez également quelques jours de repos, car même si la conisation est une intervention relativement simple, elle nécessite une période de récupération [13].
Comment se Déroule l'Examen ?
L'intervention se déroule généralement en ambulatoire, c'est-à-dire que vous rentrez chez vous le jour même. Après votre arrivée au bloc opératoire, l'équipe médicale procède à votre installation en position gynécologique et à la mise en place de l'anesthésie choisie [13].
La technique chirurgicale la plus utilisée aujourd'hui est la conisation à l'anse diathermique. Le chirurgien introduit un spéculum pour visualiser le col de l'utérus, puis utilise une anse électrique pour découper le tissu en forme de cône. Cette méthode présente l'avantage de coaguler simultanément les vaisseaux sanguins, limitant ainsi les saignements peropératoires [9].
La durée de l'intervention varie généralement entre 15 et 30 minutes selon la complexité du cas. Pendant l'opération, le chirurgien veille à retirer suffisamment de tissu pour éliminer toutes les lésions tout en préservant au maximum la longueur du col utérin, particulièrement important chez les femmes jeunes désirant une grossesse future [4].
Une fois la conisation réalisée, le fragment prélevé est immédiatement envoyé au laboratoire d'anatomopathologie pour analyse. Cette étape est cruciale car elle permet de confirmer le diagnostic et de vérifier que les marges de résection sont saines, c'est-à-dire exemptes de cellules anormales.
Comprendre les Résultats
L'analyse anatomopathologique de la pièce de conisation fournit des informations essentielles pour votre prise en charge future. Le rapport détaille plusieurs éléments clés : le type et le grade des lésions, l'état des marges de résection et la présence éventuelle d'une invasion [11].
Les marges de résection constituent l'information la plus importante. On parle de marges saines (R0) lorsqu'aucune cellule anormale n'est retrouvée au niveau des bords de la pièce opératoire. À l'inverse, des marges envahies (R1) signifient que des cellules dysplasiques persistent et qu'un complément de traitement pourrait être nécessaire [14].
Récemment, des études ont montré l'intérêt du test HPV post-conisation pour prédire le risque de récidive. Cette approche innovante permet d'adapter la surveillance selon le statut HPV de chaque patiente [11]. En effet, un test HPV négatif après conisation est associé à un risque très faible de récidive, tandis qu'un test positif nécessite une surveillance renforcée.
Il est important de comprendre que même avec des marges saines, un suivi régulier reste indispensable. Les recommandations actuelles préconisent un frottis de contrôle à 6 mois, puis une surveillance annuelle pendant plusieurs années selon les protocoles établis.
Risques et Contre-indications
Comme toute intervention chirurgicale, la conisation présente certains risques que vous devez connaître. Les complications immédiates incluent principalement les saignements, qui surviennent dans environ 2 à 5% des cas selon les séries récentes [4]. Ces hémorragies peuvent nécessiter une reprise chirurgicale ou des mesures hémostatiques complémentaires.
Les complications à long terme méritent une attention particulière, notamment chez les femmes en âge de procréer. Une étude danoise récente portant sur une large cohorte a mis en évidence un risque accru de complications obstétricales [4]. En effet, la conisation peut augmenter le risque d'accouchement prématuré et de rupture prématurée des membranes lors de grossesses ultérieures.
D'ailleurs, le lien entre conisation et chorioamnionite a également été documenté dans une étude observationnelle nationale [5]. Cette complication infectieuse de la grossesse semble plus fréquente chez les femmes ayant bénéficié d'une conisation, probablement en raison de la modification de la barrière cervicale naturelle.
Concernant les contre-indications, elles sont relativement rares. Une infection génitale active constitue une contre-indication temporaire, de même qu'une grossesse en cours. Les troubles de la coagulation sévères nécessitent une prise en charge spécialisée avant l'intervention [12].
Innovations Techniques 2024-2025
Le domaine de la chirurgie gynécologique connaît des avancées remarquables, particulièrement dans le cadre de la chirurgie minimale invasive. Les nouvelles technologies permettent aujourd'hui des interventions plus précises avec une récupération optimisée pour les patientes [3].
L'une des innovations les plus prometteuses concerne l'intégration des techniques de guidage par imagerie peropératoire. Ces systèmes permettent au chirurgien de visualiser en temps réel l'étendue des lésions et d'adapter précisément la profondeur de la conisation. Cette approche personnalisée réduit significativement le risque de marges positives tout en préservant au maximum le tissu cervical sain.
Par ailleurs, les développements dans le domaine des soins de support et de la médecine intégrative transforment la prise en charge périopératoire [2]. L'approche holistique inclut désormais des techniques de gestion de l'anxiété, d'optimisation de la récupération et de prévention des complications à long terme.
Il faut également mentionner les progrès dans les techniques d'anesthésie. Les protocoles de récupération rapide après chirurgie (RRAC) sont maintenant adaptés à la conisation, permettant une sortie plus précoce et un confort amélioré pour les patientes [10].
Alternatives et Examens Complémentaires
Selon le type et l'étendue des lésions cervicales, plusieurs alternatives à la conisation peuvent être envisagées. La vaporisation laser constitue une option pour les lésions de surface bien délimitées, mais elle ne permet pas d'analyse histologique, ce qui limite ses indications [14].
La cryothérapie représente une autre alternative, particulièrement utilisée dans les pays à ressources limitées. Cette technique détruit les cellules anormales par le froid, mais comme la vaporisation laser, elle ne fournit pas de matériel pour analyse anatomopathologique [9].
Pour les lésions étendues ou récidivantes, l'hystérectomie peut être discutée, notamment chez les femmes ne désirant plus d'enfant. Cette intervention plus lourde garantit l'élimination complète des lésions mais présente des conséquences définitives sur la fertilité.
Concernant les examens complémentaires, la colposcopie reste l'examen de référence pour l'évaluation préopératoire. Elle permet de cartographier précisément les lésions et de guider la stratégie chirurgicale. L'IRM pelvienne peut être utile dans certains cas complexes pour évaluer l'extension des lésions dans le canal cervical [13].
Coût et Remboursement
La conisation est intégralement prise en charge par l'Assurance Maladie lorsqu'elle est réalisée dans le cadre du traitement de lésions précancéreuses du col utérin. Cette intervention figure sur la liste des actes remboursés à 100% au titre de l'ALD (Affection de Longue Durée) cancer [12].
Dans le secteur public hospitalier, vous n'aurez aucun frais à avancer. En revanche, si l'intervention est réalisée dans un établissement privé ou par un praticien exerçant en secteur 2, des dépassements d'honoraires peuvent s'appliquer. Il est donc important de vous renseigner au préalable sur les tarifs pratiqués.
Les frais annexes comme l'anesthésie, l'hospitalisation de jour et les examens anatomopathologiques sont également pris en charge. Votre mutuelle complémentaire peut couvrir les éventuels dépassements d'honoraires selon votre contrat.
N'hésitez pas à demander un devis détaillé avant l'intervention, particulièrement si vous consultez dans le secteur privé. Les assistantes sociales des établissements de santé peuvent vous aider dans vos démarches si vous rencontrez des difficultés financières.
Où Réaliser cet Examen ?
La conisation peut être réalisée dans différents types d'établissements de santé, chacun présentant ses spécificités. Les centres hospitaliers universitaires (CHU) disposent généralement de plateaux techniques de pointe et d'équipes spécialisées en oncologie gynécologique [13].
Les cliniques privées offrent souvent des délais plus courts et un confort hôtelier supérieur. Beaucoup sont équipées de technologies récentes et travaillent en étroite collaboration avec des laboratoires d'anatomopathologie spécialisés [12]. Il est important de vérifier que l'établissement dispose d'une autorisation pour la chirurgie gynécologique.
Certains centres de santé spécialisés en gynécologie proposent également cette intervention. Ces structures, souvent plus petites, permettent un suivi personnalisé et une prise en charge dans un environnement moins hospitalier.
Pour choisir votre établissement, plusieurs critères sont à considérer : la proximité géographique, les délais d'attente, la réputation de l'équipe chirurgicale et les modalités de prise en charge financière. N'hésitez pas à demander conseil à votre gynécologue qui connaît les praticiens de votre région et pourra vous orienter selon vos besoins spécifiques.
Délais et Disponibilité
Les délais pour bénéficier d'une conisation varient considérablement selon la région et le type d'établissement choisi. Dans le secteur public, l'attente peut s'étendre de 4 à 12 semaines selon l'urgence de la situation et la disponibilité des blocs opératoires [14].
Heureusement, les lésions précancéreuses évoluent généralement lentement, ce qui permet une planification sereine de l'intervention. Votre médecin évaluera le degré d'urgence selon le grade des lésions et votre situation personnelle. Les dysplasies de haut grade (CIN 3) bénéficient généralement d'une prise en charge plus rapide.
Dans le secteur privé, les délais sont souvent plus courts, variant de 2 à 6 semaines. Certains établissements proposent même des créneaux d'urgence pour les cas nécessitant une prise en charge rapide. Cependant, il faut tenir compte des contraintes liées aux consultations préopératoires obligatoires.
Il est important de noter que la période estivale et les vacances scolaires peuvent allonger les délais d'attente. Si votre situation le permet, évitez ces périodes ou anticipez votre demande. En cas d'anxiété liée à l'attente, n'hésitez pas à en parler avec votre équipe médicale qui pourra vous proposer un soutien psychologique.
Recommandations des Sociétés Savantes
Les sociétés savantes françaises et internationales ont établi des recommandations précises concernant la prise en charge des lésions cervicales par conisation. La Société Française de Colposcopie et de Pathologie Cervico-Vaginale (SFCPCV) actualise régulièrement ses guidelines en fonction des dernières données scientifiques.
Une recommandation majeure concerne la vaccination HPV après conisation. Les études récentes montrent que la vaccination post-conisation réduit significativement le risque de récidive chez les femmes traitées pour des lésions CIN2+ [7,8]. Cette approche préventive est maintenant recommandée par plusieurs sociétés européennes.
Les guidelines belges (VVOG) ont récemment publié des recommandations spécifiques sur la vaccination HPV chez les femmes ayant bénéficié d'une conisation [8]. Ces recommandations soulignent l'importance d'une approche préventive globale incluant vaccination et surveillance renforcée.
Concernant la surveillance post-conisation, les recommandations internationales convergent vers un protocole standardisé : frottis et test HPV à 6 mois, puis surveillance annuelle pendant 5 ans minimum. Cette approche permet de détecter précocement toute récidive tout en évitant une sur-surveillance anxiogène [7].
Pour les Professionnels de Santé
Les professionnels de santé impliqués dans la prise en charge des patientes nécessitant une conisation doivent maîtriser plusieurs aspects techniques et organisationnels. La sélection des patientes constitue un enjeu majeur pour éviter les conisations inutiles, particulièrement les "conisations blanches" dont les facteurs de risque ont été récemment identifiés [6].
L'évaluation préopératoire doit inclure une colposcopie de qualité avec cartographie précise des lésions. L'utilisation de l'acide acétique et du lugol permet d'optimiser la visualisation des zones suspectes et de planifier l'étendue de la résection nécessaire [9].
Sur le plan technique, la maîtrise de différentes méthodes de conisation est souhaitable. La technique LEEP (Loop Electrosurgical Excision Procedure) reste la plus utilisée, mais la conisation au bistouri froid peut être préférée dans certaines situations, notamment pour les lésions étendues ou en cas de suspicion d'invasion [9].
La gestion postopératoire nécessite une attention particulière aux complications hémorragiques précoces et tardives. Les protocoles d'hémostase doivent être standardisés et l'équipe formée à la reconnaissance des signes d'alerte [4]. La coordination avec les services d'urgence est essentielle pour assurer une prise en charge optimale des complications.
Conseils Pratiques
Après une conisation, plusieurs conseils pratiques vous aideront à optimiser votre récupération et à prévenir les complications. Tout d'abord, respectez scrupuleusement la période de repos recommandée, généralement de 7 à 10 jours selon votre activité professionnelle [13].
Concernant l'hygiène intime, privilégiez les douches aux bains pendant les premières semaines. Utilisez un savon doux et évitez les produits parfumés ou antiseptiques qui pourraient irriter la zone opérée. Les tampons sont déconseillés pendant au moins 4 semaines ; préférez les serviettes hygiéniques.
L'activité physique doit être reprise progressivement. Évitez les efforts intenses, le port de charges lourdes et les activités qui augmentent la pression abdominale pendant au moins 3 semaines. La natation est déconseillée jusqu'à cicatrisation complète pour éviter les risques infectieux.
Surveillez attentivement les signes d'alerte : saignements abondants (plus qu'une règle normale), fièvre supérieure à 38°C, douleurs pelviennes intenses ou pertes malodorantes. Ces symptômes nécessitent une consultation médicale urgente [12]. N'hésitez jamais à contacter votre médecin en cas de doute, même pour des questions qui vous semblent mineures.
Questions Fréquentes
La conisation est-elle douloureuse ?L'intervention elle-même est indolore grâce à l'anesthésie. Après l'opération, vous pouvez ressentir des douleurs similaires à celles des règles, facilement soulagées par des antalgiques classiques [13].
Puis-je avoir des enfants après une conisation ?
Oui, la grossesse reste possible après conisation. Cependant, il existe un risque légèrement accru d'accouchement prématuré qui nécessite une surveillance obstétricale renforcée [4,5]. Discutez-en avec votre gynécologue si vous avez un projet de grossesse.
Quand reprendre les rapports sexuels ?
Les rapports sexuels doivent être évités pendant 4 à 6 semaines après l'intervention pour permettre une cicatrisation optimale. Votre médecin vous donnera le feu vert lors de la consultation de contrôle.
Le risque de récidive est-il important ?
Avec des marges de résection saines, le risque de récidive est faible, inférieur à 5%. Le test HPV post-conisation permet d'évaluer précisément ce risque [11]. Un suivi régulier permet de détecter précocement toute récidive éventuelle.
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Conisation :
Questions Fréquentes
La conisation laisse-t-elle des séquelles ?
La conisation peut légèrement raccourcir le col de l'utérus, ce qui peut augmenter le risque d'accouchement prématuré lors de grossesses futures. Cependant, avec une surveillance adaptée, la plupart des femmes mènent leurs grossesses à terme sans problème.
Combien de temps dure l'arrêt de travail ?
L'arrêt de travail varie généralement de 7 à 15 jours selon votre profession. Les métiers physiques nécessitent un arrêt plus long que les activités de bureau. Votre médecin adaptera la durée selon votre situation.
Peut-on éviter la conisation ?
Dans certains cas de lésions de bas grade (CIN 1), une surveillance peut être proposée. Cependant, pour les dysplasies de haut grade (CIN 2-3), la conisation reste le traitement de référence pour éviter l'évolution vers un cancer.
La conisation protège-t-elle du cancer du col ?
La conisation traite les lésions précancéreuses existantes mais ne protège pas contre de nouvelles infections HPV. C'est pourquoi un suivi régulier reste indispensable et la vaccination HPV peut être recommandée après l'intervention.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Test salivaire de diagnostic de l'endométriose. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [2] Place des soins de support et de la médecine intégrative. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Chirurgie Minimale Invasive : Les Avancées Technologiques. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Short term complications of conisation and long term effects on fertility related outcomes in Denmark: register based nationwide cohort study. 2025.Lien
- [5] Uterine cervical conisation and chorioamnionitis: A nationwide observational study. 2024.Lien
- [6] Facteurs de risque d'obtention d'une conisation blanche ou CIN1. 2022.Lien
- [7] Efficacy, effectiveness and safety of HPV vaccination in women with conisation: A systematic review and meta-analyses. 2024.Lien
- [8] CLINICAL GUIDANCE PAPER VVOG HPV vaccination in women undergoing conisation for CIN2+ lesions to prevent recurrence. 2025.Lien
- [9] Lésions précancéreuses du col de l'utérus: Contribution de leur prise en charge par l'électro conisation à l'anse diathermique. 2024.Lien
- [10] Laryngeal mask general anaesthesia versus spinal anaesthesia for promoting early recovery of cervical conisation. 2023.Lien
- [11] Value of intraoperative post-conisation human papillomavirus testing in predicting residual or recurrence after treatment. 2024.Lien
- [12] Conisation : Comment se passe l'opération. www.elsan.care.Lien
- [13] La conisation, déroulement de l'intervention. www.hug.ch.Lien
- [14] Conisation. www.saintluc.be.Lien
Publications scientifiques
- Short term complications of conisation and long term effects on fertility related outcomes in Denmark: register based nationwide cohort study (2025)2 citations[PDF]
- Uterine cervical conisation and chorioamnionitis: A nationwide observational study (2024)3 citations
- Facteurs de risque d'obtention d'une conisation blanche ou CIN1 (2022)
- Efficacy, effectiveness and safety of HPV vaccination in women with conisation: A systematic review and meta-analyses (2024)1 citations
- [HTML][HTML] CLINICAL GUIDANCE PAPER VVOG HPV vaccination in women undergoing conisation for CIN2+ lesions to prevent recurrence. (2025)
Ressources web
- Conisation : Comment se passe l'opération (elsan.care)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.