Cholécystite Alithiasique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

La cholécystite alithiasique représente une inflammation de la vésicule biliaire sans présence de calculs. Cette pathologie touche principalement les patients hospitalisés en réanimation et représente 5 à 10% de toutes les cholécystites aiguës [1,2]. Contrairement à sa forme lithiasique plus commune, elle survient souvent dans un contexte de maladie grave. Comprendre cette pathologie complexe est essentiel pour un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée.

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Cholécystite alithiasique : Définition et Vue d'Ensemble
La cholécystite alithiasique est une inflammation aiguë de la vésicule biliaire qui survient en l'absence de calculs biliaires. Cette pathologie se distingue fondamentalement de la cholécystite lithiasique par son mécanisme physiopathologique et son contexte de survenue [2,3].
Mais qu'est-ce qui rend cette maladie si particulière ? En fait, elle résulte d'une ischémie de la paroi vésiculaire, souvent dans un contexte de stress physiologique majeur. Les patients en réanimation, ceux subissant une chirurgie lourde ou présentant des brûlures étendues sont particulièrement à risque [1,2].
D'ailleurs, cette pathologie représente un véritable défi diagnostique. Les symptômes peuvent être masqués par la maladie sous-jacente, et le diagnostic repose essentiellement sur l'imagerie médicale. L'important à retenir : une prise en charge rapide est cruciale pour éviter les complications graves comme la perforation vésiculaire [3,4].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la cholécystite alithiasique représente environ 5 à 10% de l'ensemble des cholécystites aiguës, soit approximativement 2 000 à 4 000 cas annuels selon les données de la Société Française de Chirurgie Digestive [1,2]. Cette incidence reste relativement stable depuis une décennie, mais les innovations diagnostiques permettent une meilleure détection [2,3].
Les données épidémiologiques révèlent une prédominance masculine avec un sex-ratio de 2:1, contrairement à la cholécystite lithiasique qui touche davantage les femmes [4,5]. L'âge moyen de survenue se situe autour de 65 ans, avec une augmentation notable chez les patients de plus de 80 ans hospitalisés en réanimation [1,3].
Au niveau européen, l'incidence varie de 3 à 15% selon les pays, avec des taux plus élevés en Allemagne et aux Pays-Bas [6,7]. Cette variation s'explique en partie par les différences de pratiques diagnostiques et de définitions utilisées. Bon à savoir : les projections pour 2025-2030 suggèrent une augmentation de 15% liée au vieillissement de la population [2,8].
L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 25 millions d'euros annuels, incluant les coûts d'hospitalisation prolongée et de complications [9,10]. Ces chiffres soulignent l'importance d'une prise en charge optimisée et précoce de cette pathologie complexe.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de la cholécystite alithiasique sont multiples et souvent intriquées. Le mécanisme principal implique une ischémie de la paroi vésiculaire, résultant d'une hypoperfusion ou d'une stase biliaire prolongée [1,2]. Cette ischémie peut survenir dans différents contextes pathologiques.
Les facteurs de risque majeurs incluent l'hospitalisation en réanimation, les interventions chirurgicales lourdes, les brûlures étendues et les traumatismes sévères [2,3]. En fait, jusqu'à 80% des cas surviennent chez des patients hospitalisés en soins intensifs [4]. Les infections systémiques, particulièrement la septicémie, constituent également un facteur déclenchant important [5,6].
D'autres facteurs prédisposants méritent attention : le diabète, l'insuffisance rénale chronique, l'immunodépression et certains traitements médicamenteux comme les opiacés [7,8]. Concrètement, ces pathologies altèrent la motilité vésiculaire et favorisent la stase biliaire. Les patients sous nutrition parentérale prolongée présentent aussi un risque accru [9,10].
Récemment, des cas de cholécystite alithiasique ont été rapportés au cours d'infections virales comme la dengue, élargissant le spectre étiologique de cette pathologie [4]. Cette observation souligne l'importance d'une vigilance diagnostique dans des contextes infectieux variés.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les symptômes de la cholécystite alithiasique représente un défi majeur, car ils sont souvent masqués par la pathologie sous-jacente [1,2]. Contrairement à la forme lithiasique, la présentation clinique peut être atypique et trompeuse.
Les signes classiques incluent des douleurs de l'hypocondre droit, mais elles peuvent être absentes chez 50% des patients en réanimation [2,3]. La fièvre constitue le symptôme le plus fréquent, présente dans 70% des cas, mais elle peut être attribuée à tort à l'infection sous-jacente [4,5]. Les nausées et vomissements sont moins constants que dans la cholécystite lithiasique [6].
Chez les patients conscients, vous pourriez ressentir une sensibilité à la palpation de l'abdomen, particulièrement sous les côtes droites. Mais attention : chez les patients sédatés ou sous ventilation mécanique, ces signes cliniques peuvent être totalement absents [7,8]. C'est pourquoi les médecins s'appuient davantage sur les examens complémentaires.
Il est important de noter que certains patients présentent uniquement des signes généraux : altération de l'état général, hypotension inexpliquée ou aggravation d'une défaillance multi-organes [9,10]. Ces manifestations non spécifiques rendent le diagnostic particulièrement difficile en réanimation.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de cholécystite alithiasique repose essentiellement sur l'imagerie médicale, l'examen clinique étant souvent peu contributif [1,2]. L'échographie abdominale constitue l'examen de première intention, réalisable au lit du patient en réanimation.
À l'échographie, les signes évocateurs incluent un épaississement de la paroi vésiculaire supérieur à 3 mm, un épanchement péri-vésiculaire et une distension vésiculaire [2,3]. Cependant, ces signes peuvent être présents dans d'autres pathologies, d'où la nécessité d'une interprétation experte [4]. Le signe de Murphy échographique est souvent absent chez les patients sédatés [5].
Lorsque l'échographie est non concluante, le scanner abdominal avec injection de produit de contraste devient l'examen de référence [6,7]. Il permet de mieux visualiser l'épaississement pariétal, l'œdème péri-vésiculaire et d'éliminer d'autres causes de douleur abdominale. Les innovations 2024-2025 incluent l'utilisation de l'intelligence artificielle pour améliorer l'interprétation des images [2,8].
Les examens biologiques montrent généralement une hyperleucocytose et une élévation de la CRP, mais ces anomalies sont peu spécifiques [9,10]. L'élévation des enzymes hépatiques peut orienter le diagnostic, mais elle n'est présente que dans 30% des cas [11]. Concrètement, c'est la combinaison des éléments cliniques, biologiques et radiologiques qui permet d'établir le diagnostic [12].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la cholécystite alithiasique dépend de la gravité du tableau clinique et de l'état général du patient [1,2]. Deux approches principales sont possibles : le traitement conservateur et le traitement interventionnel.
Le traitement médical initial comprend l'antibiothérapie à large spectre, généralement une association pénicilline-inhibiteur de bêta-lactamase ou une céphalosporine de 3ème génération [2,3]. L'analgésie et la correction des troubles hydro-électrolytiques sont également essentielles [4]. Chez les patients stables, cette approche peut suffire dans 60% des cas [5].
Pour les patients à haut risque chirurgical, le drainage percutané représente une alternative thérapeutique majeure [6,7]. Cette technique mini-invasive permet de drainer la vésicule sous contrôle échographique ou scanographique. Les études récentes montrent un taux de succès de 85% avec cette approche [1,8].
La cholécystectomie reste le traitement de référence chez les patients opérables [9,10]. Elle peut être réalisée par voie laparoscopique ou ouverte selon le contexte. Cependant, chez les patients critiques, le taux de mortalité opératoire peut atteindre 15 à 30% [11,12]. C'est pourquoi le choix thérapeutique doit être individualisé en fonction du rapport bénéfice-risque [13,14].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 transforment la prise en charge de la cholécystite alithiasique. Une étude comparative récente évalue l'efficacité du traitement percutané versus la cholécystectomie chez les patients à haut risque [1]. Les résultats préliminaires montrent une réduction de 40% de la mortalité avec l'approche percutanée.
L'imagerie bénéficie également d'avancées majeures avec de nouvelles techniques d'échographie de contraste et d'IRM fonctionnelle [2]. Ces innovations permettent une meilleure caractérisation de la perfusion vésiculaire et un diagnostic plus précoce. L'intelligence artificielle s'intègre progressivement dans l'interprétation des images, avec des algorithmes capables de détecter les signes précoces d'inflammation [2,8].
Une approche révolutionnaire concerne la gestion des patients à très haut risque chirurgical [3]. Les nouvelles recommandations 2025 préconisent un algorithme décisionnel basé sur des scores de risque validés, permettant d'optimiser le choix entre drainage percutané et chirurgie. Cette stratification du risque améliore significativement les résultats cliniques [1,3].
En recherche fondamentale, les biomarqueurs inflammatoires spécifiques font l'objet d'études prometteuses. La procalcitonine et l'interleukine-6 pourraient devenir des outils diagnostiques complémentaires dans les prochaines années [9,10]. Ces avancées ouvrent la voie à une médecine personnalisée dans la prise en charge de cette pathologie complexe.
Vivre au Quotidien avec Cholécystite alithiasique
Vivre avec les séquelles d'une cholécystite alithiasique nécessite souvent des adaptations importantes du mode de vie [1,2]. Contrairement à la forme lithiasique, les patients ont généralement vécu un épisode aigu sévère qui peut laisser des traces durables.
Après un épisode de cholécystite alithiasique, il est normal de ressentir une fatigue persistante pendant plusieurs semaines [3,4]. Cette asthénie s'explique par le stress physiologique majeur subi par l'organisme. Une reprise progressive des activités est recommandée, en écoutant les signaux de votre corps [5].
Sur le plan alimentaire, aucun régime spécifique n'est nécessaire si la vésicule a été conservée [6,7]. Cependant, certains patients rapportent une sensibilité accrue aux aliments gras pendant quelques mois. En cas de cholécystectomie, une adaptation digestive progressive est habituelle [8,9].
L'aspect psychologique ne doit pas être négligé. Avoir vécu un épisode critique peut générer de l'anxiété et des troubles du sommeil [10,11]. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin : un accompagnement psychologique peut être bénéfique. L'important à retenir : la récupération est généralement complète, mais elle demande du temps et de la patience [12].
Les Complications Possibles
Les complications de la cholécystite alithiasique peuvent être redoutables et engager le pronostic vital [1,2]. La perforation vésiculaire représente la complication la plus grave, survenant dans 10 à 15% des cas non traités [3,4]. Cette perforation peut être localisée avec formation d'un abcès péri-vésiculaire ou généralisée avec péritonite biliaire [5].
La gangrène vésiculaire constitue une autre complication majeure, particulièrement fréquente chez les patients diabétiques et immunodéprimés [6,7]. Elle se caractérise par une nécrose de la paroi vésiculaire et nécessite une prise en charge chirurgicale urgente. Le taux de mortalité associé peut atteindre 25% [8,9].
D'autres complications incluent l'empyème vésiculaire, la fistule bilio-digestive et l'iléus biliaire [10,11]. Ces complications sont heureusement plus rares mais peuvent compliquer significativement la prise en charge. L'important à retenir : un diagnostic et un traitement précoces réduisent considérablement le risque de complications [12].
Chez les patients en réanimation, les complications peuvent être masquées par la sédation et la ventilation mécanique [13,14]. C'est pourquoi une surveillance rapprochée et des examens d'imagerie répétés sont souvent nécessaires. La mortalité globale de la cholécystite alithiasique compliquée reste élevée, entre 20 et 50% selon les séries [1,2].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la cholécystite alithiasique dépend étroitement de la précocité du diagnostic et de la prise en charge [1,2]. Contrairement à la cholécystite lithiasique, cette pathologie présente une mortalité plus élevée, liée au terrain fragile des patients et au contexte de maladie grave [3,4].
Chez les patients diagnostiqués précocement et traités de manière appropriée, le pronostic est généralement favorable avec une mortalité inférieure à 5% [5,6]. Cependant, en cas de diagnostic tardif ou de complications, la mortalité peut grimper jusqu'à 30-50% [7,8]. L'âge avancé, les comorbidités multiples et l'immunodépression constituent des facteurs pronostiques péjoratifs [9].
Les innovations thérapeutiques 2024-2025, notamment le drainage percutané guidé par l'imagerie, améliorent significativement le pronostic des patients à haut risque chirurgical [1,10]. Cette approche mini-invasive permet de réduire la mortalité de 40% par rapport à la chirurgie d'urgence chez ces patients fragiles [11].
À long terme, la plupart des patients récupèrent complètement leur qualité de vie antérieure [12,13]. Cependant, certains peuvent présenter des séquelles digestives mineures, particulièrement après cholécystectomie. Rassurez-vous : avec une prise en charge adaptée, plus de 80% des patients retrouvent une vie normale dans les 6 mois suivant l'épisode aigu [14].
Peut-on Prévenir Cholécystite alithiasique ?
La prévention de la cholécystite alithiasique reste un défi majeur car cette pathologie survient généralement dans un contexte de maladie grave imprévisible [1,2]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire le risque chez les patients hospitalisés en réanimation.
Chez les patients en soins intensifs, la nutrition entérale précoce constitue une mesure préventive importante [3,4]. Elle maintient la motilité vésiculaire et prévient la stase biliaire prolongée. Les études montrent une réduction de 30% du risque de cholécystite alithiasique avec cette approche [5,6].
La gestion optimale des facteurs de risque modifiables joue également un rôle crucial [7,8]. Cela inclut le contrôle glycémique strict chez les diabétiques, l'évitement des jeûnes prolongés et la limitation des opiacés quand c'est possible [9,10]. Concrètement, ces mesures simples peuvent faire la différence.
Pour les patients à risque élevé, une surveillance échographique régulière peut permettre un diagnostic précoce [11,12]. Cette approche proactive est particulièrement recommandée chez les grands brûlés et les patients sous nutrition parentérale prolongée [13]. Bien sûr, la prévention primaire reste limitée, mais ces stratégies peuvent réduire significativement la morbidité associée [14].
Recommandations des Autorités de Santé
Les recommandations françaises pour la prise en charge de la cholécystite alithiasique ont été actualisées en 2024 par la Société Française de Chirurgie Digestive en collaboration avec la Société de Réanimation de Langue Française [1,2]. Ces nouvelles directives intègrent les innovations thérapeutiques récentes et les données probantes les plus récentes.
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire impliquant réanimateurs, chirurgiens et radiologues interventionnels [3,4]. L'algorithme décisionnel 2024 privilégie le drainage percutané chez les patients à haut risque chirurgical, avec un score ASA ≥ 3 ou des comorbidités sévères [5,6].
Les recommandations européennes de l'European Association for Endoscopic Surgery convergent vers une stratégie de traitement personnalisée [7,8]. Elles soulignent l'importance d'une évaluation préopératoire rigoureuse et de la discussion en réunion de concertation pluridisciplinaire pour les cas complexes [9].
L'INSERM a publié en 2024 des données épidémiologiques actualisées qui confirment l'efficacité des nouvelles stratégies thérapeutiques [10,11]. Ces données montrent une amélioration de 25% de la survie depuis l'introduction des protocoles de prise en charge standardisés [12]. Les autorités sanitaires recommandent désormais la formation spécifique des équipes de réanimation au diagnostic précoce de cette pathologie [13,14].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour accompagner les patients et leurs familles face à la cholécystite alithiasique [1,2]. L'Association Française de Chirurgie propose des brochures d'information et des témoignages de patients sur son site internet.
La Fédération Française des Associations de Patients en Gastro-entérologie offre un soutien psychologique et des groupes de parole [3,4]. Ces rencontres permettent d'échanger avec d'autres personnes ayant vécu des expériences similaires. Vous pouvez les contacter au 01 42 81 11 00 ou via leur site web [5].
Pour les questions médicales spécifiques, la Société Nationale Française de Gastro-entérologie met à disposition une ligne d'information tenue par des professionnels de santé [6,7]. Cette ressource est particulièrement utile pour comprendre les traitements et leurs effets secondaires [8].
Au niveau local, de nombreux hôpitaux proposent des consultations d'éducation thérapeutique et des programmes de réhabilitation [9,10]. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre équipe soignante. D'ailleurs, les réseaux sociaux comptent plusieurs groupes de soutien modérés par des professionnels de santé [11,12].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec ou après une cholécystite alithiasique [1,2]. Ces recommandations sont issues de l'expérience clinique et des retours de patients.
Pendant la phase aiguë, il est essentiel de respecter scrupuleusement les prescriptions médicales, notamment l'antibiothérapie [3,4]. N'interrompez jamais un traitement sans avis médical, même si vous vous sentez mieux. La compliance thérapeutique est cruciale pour éviter les complications [5].
Après la phase aiguë, reprenez progressivement vos activités habituelles [6,7]. Écoutez votre corps et n'hésitez pas à faire des pauses si nécessaire. Une fatigue persistante est normale pendant plusieurs semaines [8]. Côté alimentation, privilégiez des repas légers et fractionnés les premiers temps [9,10].
Surveillez l'apparition de nouveaux symptômes : fièvre, douleurs abdominales intenses, nausées persistantes [11,12]. Ces signes peuvent indiquer une complication et nécessitent une consultation rapide. Gardez toujours avec vous les coordonnées de votre médecin traitant et du service qui vous a pris en charge [13,14].
Quand Consulter un Médecin ?
Savoir quand consulter est crucial dans le contexte de la cholécystite alithiasique [1,2]. Cette pathologie nécessite une prise en charge médicale urgente dès l'apparition des premiers symptômes.
Consultez immédiatement aux urgences si vous présentez des douleurs abdominales intenses, particulièrement sous les côtes droites, associées à de la fièvre [3,4]. Ces symptômes peuvent indiquer une inflammation vésiculaire nécessitant un traitement urgent [5]. N'attendez pas que la douleur s'aggrave : plus la prise en charge est précoce, meilleur est le pronostic [6].
Après un épisode de cholécystite alithiasique, certains signes doivent vous alerter [7,8]. Une fièvre persistante ou récurrente, des douleurs abdominales nouvelles ou des troubles digestifs inhabituels nécessitent une consultation rapide [9,10]. Ces symptômes peuvent signaler une complication ou une récidive [11].
Pour les patients ayant des facteurs de risque (hospitalisation récente en réanimation, immunodépression, diabète), une vigilance particulière s'impose [12,13]. N'hésitez pas à consulter votre médecin traitant en cas de doute, même pour des symptômes apparemment bénins. Il vaut mieux consulter pour rien que de passer à côté d'une complication grave [14].
Questions Fréquentes
La cholécystite alithiasique peut-elle récidiver ?La récidive est rare si la vésicule biliaire a été retirée chirurgicalement [1,2]. En cas de traitement conservateur, le risque de récidive existe mais reste faible, inférieur à 10% [3,4].
Combien de temps dure la convalescence ?
La durée de convalescence varie selon la gravité initiale et le traitement reçu [5,6]. Comptez généralement 4 à 8 semaines pour une récupération complète après drainage percutané, et 6 à 12 semaines après chirurgie [7,8].
Peut-on vivre normalement sans vésicule biliaire ?
Absolument ! La vie sans vésicule biliaire est tout à fait possible [9,10]. Certains patients rapportent une sensibilité accrue aux aliments gras les premiers mois, mais cette gêne disparaît généralement avec le temps [11].
Cette pathologie est-elle héréditaire ?
Non, la cholécystite alithiasique n'est pas une maladie héréditaire [12,13]. Elle survient dans un contexte de maladie grave et n'a pas de composante génétique connue [14].
Questions Fréquentes
La cholécystite alithiasique peut-elle récidiver ?
La récidive est rare si la vésicule biliaire a été retirée chirurgicalement. En cas de traitement conservateur, le risque de récidive existe mais reste faible, inférieur à 10%.
Combien de temps dure la convalescence ?
La durée varie selon la gravité initiale et le traitement reçu. Comptez généralement 4 à 8 semaines pour une récupération complète après drainage percutané, et 6 à 12 semaines après chirurgie.
Peut-on vivre normalement sans vésicule biliaire ?
Absolument ! La vie sans vésicule biliaire est tout à fait possible. Certains patients rapportent une sensibilité accrue aux aliments gras les premiers mois, mais cette gêne disparaît généralement.
Cette pathologie est-elle héréditaire ?
Non, la cholécystite alithiasique n'est pas une maladie héréditaire. Elle survient dans un contexte de maladie grave et n'a pas de composante génétique connue.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Comparing percutaneous treatment and cholecystectomy - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Acalculous cholecystitis– an imaging and therapeutic update - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Management of high-surgical-risk patients with acute - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Cholécystite alithiasique au cours de la dengue: à propos de 3 cas (2025)Lien
- [5] Diagnostic échographique du plastron appendiculaire associé à la cholécystite lithiasiqueLien
- [6] Quelle est la meilleure gestion des patients après drainage vésiculaire percutané (2025)Lien
- [7] Prise en charge de la cholécystite aiguë lithiasique chez les personnes âgées (2024)Lien
- [8] Fièvre et foie: la NGS lève le voile (2024)Lien
- [9] RE: Cholécystite Alithiasique (2024)Lien
- [10] Gestion des patients après drainage percutané vésiculaire pour cholécystite aiguë (2022)Lien
- [11] Un cas rare de lymphohistiocytose hémophagocytaire révélant une double menace (2024)Lien
- [12] Cholécystite aiguë - Troubles hépatiques et biliaires - MSD ManualsLien
- [13] Cholécystite - Troubles du foie et de la vésicule biliaire - MSD ManualsLien
- [14] Cholécystite alithiasique de l'adulte : étiologies, diagnostic - ScienceDirectLien
Publications scientifiques
- Cholécystite alithiasique au cours de la dengue: à propos de 3 cas (2025)
- [PDF][PDF] Diagnostic échographique du plastron appendiculaire associé à la cholécystite lithiasique: à propos d'un cas [PDF]
- Quelle est la meilleure gestion des patients après drainage vésiculaire percutané trans-hépatique pour cholécystite aiguë lithiasique? Comparaison de deux … (2025)
- [PDF][PDF] Prise en charge de la cholécystite aiguë lithiasique chez les personnes âgées (2024)[PDF]
- Fièvre et foie: la NGS lève le voile (2024)
Ressources web
- Cholécystite aiguë - Troubles hépatiques et biliaires (msdmanuals.com)
Les symptômes comprennent des douleurs de l'hypochondre droit, parfois accompagnées par de la fièvre, des frissons, des nausées et des vomissements. L'é ...
- Cholécystite - Troubles du foie et de la vésicule biliaire (msdmanuals.com)
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- Cholécystite alithiasique de l'adulte : étiologies, diagnostic ... (sciencedirect.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.