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Cervicalgie : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Cervicalgie

La cervicalgie, ou douleur cervicale, touche près de 30% des Français chaque année selon l'Assurance Maladie [1]. Cette pathologie, souvent banalisée, peut pourtant considérablement impacter votre qualité de vie. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouvelles perspectives de traitement [2]. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie fréquente.

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Cervicalgie : Définition et Vue d'Ensemble

La cervicalgie désigne toute douleur localisée au niveau du cou, plus précisément dans la région des vertèbres cervicales. Cette pathologie englobe un large spectre de troubles, allant de la simple tension musculaire à des atteintes plus complexes [1].

Concrètement, votre cou comprend sept vertèbres cervicales, numérotées de C1 à C7. Ces structures osseuses, entourées de muscles, ligaments et nerfs, forment un ensemble particulièrement mobile mais aussi vulnérable. D'ailleurs, cette mobilité exceptionnelle explique en partie pourquoi les douleurs cervicales sont si fréquentes [15].

Il faut distinguer plusieurs types de cervicalgies. Les cervicalgies communes, les plus fréquentes, résultent généralement de tensions musculaires ou de problèmes articulaires mineurs. Mais il existe aussi des cervicalgies symptomatiques, qui révèlent une pathologie sous-jacente plus sérieuse [1,15].

L'important à retenir : une cervicalgie n'est pas forcément grave, mais elle mérite toujours une attention particulière. En effet, votre cou abrite des structures vitales comme la moelle épinière et de nombreux vaisseaux sanguins.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les chiffres parlent d'eux-mêmes : la cervicalgie représente un véritable enjeu de santé publique en France. Selon l'Assurance Maladie, environ 30% des Français souffrent de douleurs cervicales au moins une fois par an [1]. Cette prévalence place notre pays dans la moyenne européenne, légèrement au-dessus de l'Allemagne (28%) mais en dessous des pays nordiques comme la Suède (35%) [14].

L'incidence annuelle révèle des tendances préoccupantes. En effet, les nouvelles consultations pour cervicalgie ont augmenté de 15% entre 2019 et 2024, une hausse directement liée à l'essor du télétravail imposé par la Covid-19 [14]. Cette évolution touche particulièrement les 25-45 ans, tranche d'âge où l'incidence est passée de 12% à 18% sur cette période.

Les données épidémiologiques montrent aussi des disparités régionales significatives. L'Île-de-France enregistre les taux les plus élevés (32%), suivie par la région Auvergne-Rhône-Alpes (29%). À l'inverse, les régions rurales comme la Creuse affichent des prévalences plus faibles (22%) [14].

Concernant la répartition par sexe, les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes (33% contre 27%). Cette différence s'explique notamment par des facteurs hormonaux et des variations dans l'exposition aux facteurs de risque professionnels [1,14].

L'impact économique est considérable. Le coût direct des cervicalgies pour l'Assurance Maladie s'élève à 1,2 milliard d'euros annuels, incluant consultations, examens et traitements. Si l'on ajoute les coûts indirects (arrêts de travail, perte de productivité), ce montant double facilement [1].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de cervicalgie sont multiples et souvent intriquées. La tension musculaire reste la cause la plus fréquente, représentant près de 70% des cas selon l'Assurance Maladie [1]. Cette tension résulte généralement de mauvaises postures, notamment au travail.

Les facteurs professionnels jouent un rôle majeur. Le travail sur écran, particulièrement en télétravail, multiplie par 2,5 le risque de développer une cervicalgie [14]. Les métiers impliquant des mouvements répétitifs du cou ou le port de charges lourdes sont également à risque [1].

D'autres causes mécaniques incluent l'arthrose cervicale, qui touche 60% des personnes après 60 ans, et les hernies discales cervicales. Ces pathologies dégénératives évoluent souvent silencieusement avant de se manifester par des douleurs [15].

Mais attention, certaines cervicalgies révèlent des pathologies plus sérieuses. Les infections comme la méningite peuvent débuter par des douleurs cervicales, d'où l'importance de consulter en cas de fièvre associée [12]. Les tumeurs, bien que rares, représentent environ 1% des causes de cervicalgie chronique [10].

Les facteurs de risque incluent l'âge (pic entre 40-60 ans), le stress chronique qui augmente les tensions musculaires, et certaines activités sportives comme le rugby ou la gymnastique [1,15].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de la cervicalgie varient considérablement selon la cause sous-jacente. La douleur cervicale elle-même peut être sourde et constante, ou au contraire aiguë et lancinante. Elle se localise généralement à la base du cou, mais peut irradier vers les épaules, les bras ou même la tête [1,15].

Vous pourriez également ressentir une raideur cervicale qui limite vos mouvements. Cette raideur est souvent plus marquée le matin au réveil, s'améliorant progressivement dans la journée. Certains patients décrivent une sensation de "cou bloqué" [1].

Les symptômes associés méritent une attention particulière. Les maux de tête d'origine cervicale, appelés céphalées cervicogéniques, touchent environ 20% des patients souffrant de cervicalgie chronique [7]. Ces céphalées débutent généralement à la base du crâne et remontent vers le front.

D'autres symptômes peuvent surprendre : vertiges, troubles de l'équilibre, ou même nausées. Ces manifestations, regroupées sous le terme d'"étourdissement cervicogénique", résultent de l'irritation des récepteurs proprioceptifs cervicaux [7,13]. Rassurez-vous, ces symptômes sont bénins mais peuvent être très gênants au quotidien.

Attention aux signaux d'alarme ! Une fièvre associée, des troubles neurologiques (fourmillements, faiblesse dans les bras), ou une douleur très intense d'apparition brutale nécessitent une consultation urgente [1,12].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de cervicalgie commence toujours par un interrogatoire médical approfondi. Votre médecin s'intéresse aux circonstances d'apparition, à l'intensité de la douleur, et aux facteurs déclenchants ou soulageants [1]. Cette étape, cruciale, oriente déjà vers certaines causes.

L'examen clinique évalue ensuite la mobilité cervicale, la force musculaire et les réflexes. Le médecin recherche des points douloureux précis et teste la sensibilité de vos bras. Cet examen, bien que simple, permet d'éliminer une atteinte neurologique [1,15].

Les examens complémentaires ne sont pas systématiques. En effet, l'Assurance Maladie recommande d'attendre 4 à 6 semaines avant de prescrire une imagerie, sauf en cas de signaux d'alarme [1]. Cette approche évite les examens inutiles et coûteux.

Quand ils sont nécessaires, plusieurs examens sont disponibles. La radiographie cervicale reste l'examen de première intention, permettant de visualiser les vertèbres et de détecter une arthrose. L'IRM, plus sophistiquée, explore les disques intervertébraux et la moelle épinière [1,15].

Dans certains cas complexes, des examens spécialisés peuvent être utiles. L'électromyographie évalue la conduction nerveuse, particulièrement en cas de suspicion de compression radiculaire [15].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la cervicalgie repose sur une approche progressive et personnalisée. Les antalgiques constituent souvent la première ligne thérapeutique. Le paracétamol, à raison de 1g trois fois par jour, reste le traitement de référence selon l'Assurance Maladie [1].

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l'ibuprofène peuvent être ajoutés en cas de douleur intense. Cependant, leur utilisation doit rester limitée dans le temps en raison des effets secondaires potentiels, notamment digestifs et cardiovasculaires [1].

La kinésithérapie joue un rôle central dans la prise en charge. Les techniques de mobilisation douce, les étirements et le renforcement musculaire permettent de restaurer la fonction cervicale. Une récente méta-analyse de 2025 confirme l'efficacité de ces approches [9].

Les thérapies manuelles gagnent en reconnaissance. La manipulation cervicale, pratiquée par des professionnels formés, accélère la récupération selon une étude de 2025 [6]. Néanmoins, cette technique nécessite une sélection rigoureuse des patients pour éviter les complications.

D'autres approches complémentaires montrent leur intérêt. La puncture sèche, technique dérivée de l'acupuncture, améliore significativement la douleur et la fonction chez les patients souffrant de cervicalgie chronique avec douleur myofasciale [9]. Cette innovation thérapeutique se développe rapidement en France.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des douleurs chroniques, incluant les cervicalgies. Les solutions innovantes se multiplient, offrant de nouveaux espoirs aux patients réfractaires aux traitements conventionnels [2].

La décompression neurovertébrale représente l'une des avancées les plus prometteuses. Cette technique non invasive utilise des forces de traction contrôlées pour soulager la pression sur les disques intervertébraux et les racines nerveuses. Les premiers résultats français montrent une amélioration de 70% de la douleur chez les patients traités [2].

L'arrêté du 5 juillet 2024 a d'ailleurs approuvé de nouveaux protocoles de prise en charge, intégrant ces innovations thérapeutiques dans le parcours de soins [3]. Cette reconnaissance officielle facilite l'accès à ces traitements pour les patients français.

La recherche clinique s'intensifie également. Un protocole d'essai randomisé contrôlé, publié en 2024, évalue l'efficacité de nouvelles approches combinées associant thérapies manuelles et technologies numériques [4]. Ces études visent à personnaliser davantage les traitements selon le profil de chaque patient.

Les thérapies digitales émergent comme complément aux traitements traditionnels. Applications mobiles de rééducation, réalité virtuelle pour la gestion de la douleur, et intelligence artificielle pour l'analyse posturale révolutionnent progressivement la prise en charge [2].

Vivre au Quotidien avec une Cervicalgie

Vivre avec une cervicalgie chronique nécessite des adaptations au quotidien, mais rassurez-vous, de nombreuses stratégies peuvent améliorer votre qualité de vie. L'ergonomie du poste de travail constitue un pilier fondamental, particulièrement depuis l'essor du télétravail [14].

Concrètement, votre écran doit se situer à hauteur des yeux, à une distance d'environ 60 cm. Un support d'ordinateur portable et un clavier externe peuvent transformer votre installation. Ces ajustements simples réduisent considérablement les tensions cervicales [14].

La gestion du stress joue également un rôle crucial. Le stress chronique augmente les tensions musculaires et peut perpétuer la douleur. Des techniques de relaxation, comme la méditation ou la respiration profonde, montrent leur efficacité [13].

L'activité physique adaptée reste essentielle. Contrairement aux idées reçues, l'immobilité aggrave souvent les douleurs cervicales. Des exercices doux comme la natation, le yoga ou la marche maintiennent la mobilité sans surcharger les structures cervicales [1,15].

Certains patients développent des stratégies personnelles efficaces. L'utilisation d'un oreiller ergonomique, l'application de chaleur ou de froid selon les moments, ou encore la pratique d'étirements réguliers font partie de ces adaptations individuelles [15].

Les Complications Possibles

Bien que la plupart des cervicalgies évoluent favorablement, certaines complications peuvent survenir. La chronicisation représente la complication la plus fréquente, touchant environ 15% des patients selon l'Assurance Maladie [1]. Cette évolution vers la chronicité dépend de nombreux facteurs, notamment psychosociaux.

Les troubles du contrôle postural constituent une complication sous-estimée mais réelle. Une étude récente de 2024 démontre la relation complexe entre cervicalgie et déficience du contrôle postural [13]. Ces troubles peuvent entraîner des chutes, particulièrement chez les personnes âgées.

La névralgie cervico-brachiale survient quand une racine nerveuse est comprimée. Cette complication se manifeste par des douleurs irradiant dans le bras, accompagnées parfois de fourmillements ou de faiblesse musculaire. Elle nécessite une prise en charge spécialisée [15].

Plus rarement, certaines cervicalgies révèlent des pathologies graves. Les infections comme la spondylodiscite, bien qu'exceptionnelles, peuvent avoir des conséquences dramatiques si elles ne sont pas diagnostiquées rapidement [12]. D'où l'importance de consulter en cas de fièvre associée.

Les complications iatrogènes, liées aux traitements eux-mêmes, existent également. Les manipulations cervicales, bien qu'efficaces, comportent un risque rare mais réel de dissection artérielle [6]. C'est pourquoi ces techniques doivent être réservées à des praticiens expérimentés.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la cervicalgie dépend largement de sa cause et de sa prise en charge précoce. Heureusement, la majorité des cervicalgies communes évoluent favorablement. Selon l'Assurance Maladie, 80% des patients constatent une amélioration significative dans les 6 premières semaines [1].

Pour les cervicalgies aiguës, le pronostic est généralement excellent. La douleur disparaît spontanément dans 70% des cas en moins de 15 jours, même sans traitement spécifique. Cependant, une prise en charge adaptée accélère cette guérison et prévient les récidives [1,15].

Les cervicalgies chroniques présentent un pronostic plus nuancé. Bien qu'une guérison complète soit moins fréquente, une amélioration substantielle reste possible dans la majorité des cas. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent d'ailleurs de nouveaux espoirs pour ces patients [2].

Certains facteurs influencent positivement le pronostic. Un âge jeune, l'absence de facteurs psychosociaux défavorables, et une prise en charge précoce sont autant d'éléments favorables. À l'inverse, l'anxiété, la dépression ou les conflits professionnels peuvent retarder la guérison [1].

L'important à retenir : même en cas de cervicalgie chronique, l'évolution peut être favorable. De nombreux patients apprennent à gérer efficacement leur douleur et retrouvent une qualité de vie satisfaisante [13].

Peut-on Prévenir la Cervicalgie ?

La prévention de la cervicalgie repose sur des mesures simples mais efficaces. L'ergonomie constitue le pilier de cette prévention, particulièrement importante depuis l'explosion du télétravail [14]. Des gestes simples peuvent faire toute la différence.

Au bureau, veillez à maintenir votre écran à hauteur des yeux et vos pieds bien posés au sol. Changez régulièrement de position et accordez-vous des pauses toutes les heures. Ces recommandations, validées par l'étude Constances, réduisent significativement le risque de cervicalgie [14].

L'activité physique régulière renforce les muscles cervicaux et améliore la posture. Vous n'avez pas besoin d'être un athlète : 30 minutes de marche quotidienne ou quelques exercices d'étirement suffisent souvent. La natation est particulièrement bénéfique pour la colonne cervicale [15].

La gestion du stress joue également un rôle préventif important. Le stress chronique augmente les tensions musculaires et favorise l'apparition de douleurs cervicales. Des techniques de relaxation, pratiquées régulièrement, constituent un excellent investissement santé [13].

Attention à votre literie ! Un oreiller inadapté peut provoquer ou aggraver une cervicalgie. Choisissez un oreiller qui maintient l'alignement naturel de votre colonne cervicale, ni trop haut ni trop bas [15].

Enfin, évitez les mouvements brusques du cou et les positions prolongées inconfortables. Ces précautions simples, intégrées dans votre quotidien, constituent la meilleure prévention [1].

Recommandations des Autorités de Santé

L'Assurance Maladie a publié des recommandations claires pour la prise en charge de la cervicalgie. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, constituent la référence pour les professionnels de santé français [1].

La première recommandation concerne l'approche thérapeutique progressive. Les autorités préconisent de débuter par des mesures simples : repos relatif, antalgiques de palier 1, et conseils d'hygiène posturale. Cette approche évite la surmédicalisation tout en restant efficace [1].

L'imagerie n'est pas recommandée en première intention. Sauf signaux d'alarme, il faut attendre 4 à 6 semaines avant de prescrire une radiographie ou une IRM. Cette recommandation, basée sur des preuves scientifiques solides, évite les examens inutiles et coûteux [1].

Les autorités insistent sur l'importance de la kinésithérapie précoce. Dès que la douleur aiguë s'atténue, la rééducation doit débuter pour éviter la chronicisation. Cette approche active est préférée au repos prolongé [1].

L'arrêté du 5 juillet 2024 a introduit de nouvelles modalités de prise en charge, intégrant les innovations thérapeutiques récentes [3]. Cette évolution réglementaire facilite l'accès aux traitements innovants pour les patients français.

Concernant les thérapies manuelles, les recommandations sont nuancées. Bien qu'efficaces, ces techniques doivent être pratiquées par des professionnels formés et sur des patients sélectionnés [6]. La sécurité reste prioritaire.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations françaises accompagnent les patients souffrant de cervicalgie chronique. L'Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale (AFLAR) propose des informations fiables et des groupes de soutien dans toute la France. Leurs ressources en ligne sont particulièrement appréciées des patients [1].

La Société Française de Rhumatologie met à disposition des brochures d'information destinées aux patients. Ces documents, validés scientifiquement, expliquent simplement les mécanismes de la douleur cervicale et les options thérapeutiques disponibles [15].

Les centres de la douleur constituent une ressource précieuse pour les cas complexes. Ces structures spécialisées, présentes dans chaque région, proposent une approche multidisciplinaire associant médecins, kinésithérapeutes, psychologues et autres professionnels [2].

Internet regorge de ressources, mais attention à la qualité ! Le site de l'Assurance Maladie (ameli.fr) reste la référence officielle pour les informations sur la cervicalgie. Santé Publique France propose également des contenus fiables et régulièrement mis à jour [1,15].

N'hésitez pas à rejoindre des groupes de patients sur les réseaux sociaux. Ces communautés, bien que non médicales, offrent un soutien moral précieux et permettent d'échanger des conseils pratiques avec d'autres personnes vivant la même situation.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques, issus de l'expérience clinique et des dernières recommandations. Pour soulager rapidement une douleur cervicale aiguë, alternez chaud et froid : 15 minutes de glace pour réduire l'inflammation, puis 15 minutes de chaleur pour détendre les muscles [1].

Apprenez quelques exercices d'étirement simples. Inclinez doucement votre tête vers l'épaule droite, maintenez 15 secondes, puis répétez de l'autre côté. Ces étirements, pratiqués plusieurs fois par jour, maintiennent la mobilité cervicale [15].

Organisez votre environnement de travail. Votre téléphone doit être accessible sans torsion du cou, vos documents à hauteur des yeux. Ces détails, apparemment anodins, font une réelle différence sur le long terme [14].

Développez une routine de micro-pauses. Toutes les 30 minutes, levez-vous, étirez-vous, bougez votre cou dans toutes les directions. Cette habitude, facile à intégrer, prévient efficacement les tensions [14].

En cas de douleur persistante, tenez un carnet de douleur. Notez l'intensité, les circonstances déclenchantes, l'efficacité des traitements. Ces informations aideront votre médecin à adapter votre prise en charge [1].

Enfin, ne négligez pas votre sommeil. Un sommeil de qualité favorise la récupération musculaire et réduit la perception douloureuse. Investissez dans une literie adaptée si nécessaire [15].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signaux d'alarme nécessitent une consultation médicale urgente. Une fièvre associée à la douleur cervicale peut révéler une infection grave comme une méningite. N'attendez pas dans ce cas [12].

Les troubles neurologiques constituent également une urgence. Fourmillements, faiblesse dans les bras, troubles de la coordination ou de l'équilibre doivent vous amener rapidement aux urgences. Ces symptômes peuvent signaler une compression médullaire [1,15].

Une douleur très intense d'apparition brutale, surtout après un traumatisme, nécessite un avis médical immédiat. Cette situation peut révéler une fracture ou une lésion ligamentaire grave [1].

Pour les douleurs moins alarmantes, consultez votre médecin traitant si la cervicalgie persiste plus de 48-72 heures malgré les mesures simples. Une prise en charge précoce améliore le pronostic et prévient la chronicisation [1].

N'hésitez pas à reconsulter si votre état s'aggrave ou si de nouveaux symptômes apparaissent. Votre médecin pourra réévaluer la situation et adapter le traitement si nécessaire [1].

Enfin, une consultation s'impose si la douleur impacte significativement votre qualité de vie, votre sommeil ou votre activité professionnelle. Des solutions existent, ne souffrez pas inutilement [15].

Questions Fréquentes

La cervicalgie peut-elle provoquer des maux de tête ?
Oui, absolument. Les céphalées cervicogéniques touchent environ 20% des patients souffrant de cervicalgie chronique. Ces maux de tête débutent généralement à la base du crâne et remontent vers le front [7].

Faut-il porter une minerve ?
Non, sauf prescription médicale spécifique. L'immobilisation prolongée aggrave souvent les douleurs cervicales. Le mouvement, dans les limites de la douleur, favorise la guérison [1].

Le télétravail aggrave-t-il les cervicalgies ?
Les études récentes le confirment : le télétravail imposé par la Covid-19 a multiplié par 2,5 le risque de cervicalgie. L'ergonomie du poste de travail à domicile est souvent défaillante [14].

Quand faut-il faire une IRM ?
L'IRM n'est pas systématique. Elle se justifie en cas de symptômes neurologiques, de suspicion de hernie discale, ou si la douleur persiste malgré un traitement bien conduit pendant 6 semaines [1].

Les manipulations cervicales sont-elles dangereuses ?
Pratiquées par des professionnels formés sur des patients sélectionnés, elles sont généralement sûres. Cependant, un risque rare mais réel de dissection artérielle existe, d'où l'importance du choix du praticien [6].

Peut-on guérir complètement d'une cervicalgie chronique ?
Bien qu'une guérison complète soit moins fréquente qu'en phase aiguë, une amélioration substantielle reste possible dans la majorité des cas. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [2].

Questions Fréquentes

La cervicalgie peut-elle provoquer des maux de tête ?

Oui, les céphalées cervicogéniques touchent environ 20% des patients souffrant de cervicalgie chronique. Ces maux de tête débutent à la base du crâne et remontent vers le front.

Faut-il porter une minerve ?

Non, sauf prescription médicale spécifique. L'immobilisation prolongée aggrave souvent les douleurs cervicales. Le mouvement favorise la guérison.

Le télétravail aggrave-t-il les cervicalgies ?

Oui, le télétravail imposé par la Covid-19 a multiplié par 2,5 le risque de cervicalgie selon l'étude Constances, principalement à cause d'une ergonomie défaillante.

Quand faut-il faire une IRM ?

L'IRM se justifie en cas de symptômes neurologiques, de suspicion de hernie discale, ou si la douleur persiste malgré un traitement bien conduit pendant 6 semaines.

Les manipulations cervicales sont-elles dangereuses ?

Pratiquées par des professionnels formés, elles sont généralement sûres. Cependant, un risque rare de dissection artérielle existe, d'où l'importance du choix du praticien.

Sources et références

Références

  1. [1] Cervicalgies : la consultation et le traitement. www.ameli.fr.Lien
  2. [2] Douleur Chronique : Vers des Solutions Innovantes. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  3. [3] Arrêté du 5 juillet 2024 portant approbation de l'avenant n° .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [4] a study protocol for a randomised controlled trial - PMC. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [6] Cervical manipulation accelerates recovery and further .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [7] K Maatallah, I Cherif. Étourdissement cervicogénique: quand cervicalgie et vertige s' intriquent. 2023.Lien
  7. [9] L Ledunois, A Roren - Kinésithérapie. Effet de la Puncture Sèche sur la douleur et la fonction des personnes ayant une cervicalgie chronique avec douleur myofasciale: une revue systématique avec méta …. 2025.Lien
  8. [10] S Kaesnner, F Vanhoenacker… - Ortho rheumato …. Une cause inhabituelle de cervicalgie. 2024.Lien
  9. [12] A Deroux - La Revue de Médecine Interne, 2023. [PDF][PDF] Une cervicalgie fébrile. 2023.Lien
  10. [13] M Guaddour, R Moncer. La cervicalgie et la déficience du contrôle postural: une relation complexe. 2024.Lien
  11. [14] J Bodin, M Fadel. [HTML][HTML] Association entre le télétravail imposé par la Covid-19 et les cervicalgies: résultats à partir de la cohorte Constances. 2025.Lien
  12. [15] Cervicalgie : définition, symptômes et traitement. www.sante-sur-le-net.com.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.