Douleur de la Ceinture Pelvienne : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

La douleur de la ceinture pelvienne touche aujourd'hui près de 20% des femmes enceintes en France selon les dernières données de Santé Publique France [7]. Cette pathologie, longtemps méconnue, fait l'objet d'innovations thérapeutiques prometteuses en 2024-2025. Mais qu'est-ce que cette douleur exactement ? Comment la reconnaître et surtout, comment la traiter efficacement ? Ce guide vous accompagne dans la compréhension de cette pathologie complexe qui peut considérablement impacter votre qualité de vie.

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Douleur de la Ceinture Pelvienne : Définition et Vue d'Ensemble
La douleur de la ceinture pelvienne (DCP) désigne un ensemble de douleurs localisées dans la région du bassin, particulièrement au niveau des articulations sacro-iliaques et de la symphyse pubienne. Cette pathologie se caractérise par des douleurs qui peuvent irradier vers les cuisses, le bas du dos ou l'aine [7,15].
Contrairement aux simples lombalgies, la DCP affecte spécifiquement les structures osseuses et ligamentaires du bassin. Elle survient principalement pendant la grossesse, mais peut également persister après l'accouchement ou apparaître en dehors de tout contexte obstétrical [8,12].
L'important à retenir : cette pathologie n'est pas une fatalité. Les récentes avancées thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouvelles perspectives de traitement, notamment grâce aux innovations comme le Shortystrap et les programmes d'éducation thérapeutique développés par les équipes françaises [3,6].
Bon à savoir : la DCP peut toucher jusqu'à une femme sur cinq pendant la grossesse, mais seulement 7% développent une forme chronique nécessitant une prise en charge spécialisée [7,13].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent une réalité préoccupante. Selon les dernières études coordonnées par la HAS et intégrées dans le programme Breizh CoCoA 2024, la prévalence de la douleur de la ceinture pelvienne atteint 18 à 25% chez les femmes enceintes françaises [4,7].
L'incidence annuelle montre une progression inquiétante : +15% sur les cinq dernières années, principalement due au recul de l'âge de la première grossesse et à l'augmentation des grossesses multiples [1,4]. En Bretagne, région pilote du programme CoCoA, on observe 3 200 nouveaux cas par an pour 100 000 femmes en âge de procréer.
Comparativement, nos voisins européens présentent des taux similaires : 22% en Allemagne, 19% aux Pays-Bas, mais seulement 14% en Scandinavie, probablement grâce à leurs programmes de prévention précoce [5,6]. Cette différence souligne l'importance des approches préventives développées dans le cadre des innovations 2024-2025.
Les variations régionales françaises sont significatives : l'Île-de-France enregistre les taux les plus élevés (27%), suivie de PACA (24%), tandis que les régions rurales comme l'Auvergne affichent des prévalences plus faibles (16%) [4]. L'âge moyen de survenue est de 28 ans, avec un pic entre 25 et 35 ans.
Concernant les projections futures, les modèles épidémiologiques prévoient une stabilisation de la prévalence d'ici 2030, grâce aux nouvelles stratégies thérapeutiques et préventives. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 180 millions d'euros annuels, incluant les arrêts de travail et les consultations spécialisées [1,4].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de la douleur de la ceinture pelvienne sont multifactorielles. Pendant la grossesse, l'hormone relaxine provoque un relâchement des ligaments pelviens, créant une instabilité articulaire [9,14]. Cette adaptation physiologique, nécessaire à l'accouchement, peut devenir pathologique chez certaines femmes.
Mais la grossesse n'est pas la seule responsable. D'autres facteurs entrent en jeu : les antécédents de traumatismes du bassin, les déséquilibres posturaux détectés lors des consultations douleur spécialisées, ou encore certaines pathologies inflammatoires [11,17]. Les nouvelles techniques de dépistage développées en 2024 permettent une identification précoce de ces troubles posturaux.
Les facteurs de risque identifiés incluent : l'âge maternel supérieur à 35 ans, les grossesses multiples, un IMC élevé avant la grossesse, et paradoxalement, un niveau d'activité physique très faible ou au contraire excessif [6,9]. L'hérédité joue également un rôle, avec un risque multiplié par 3 en cas d'antécédents familiaux.
Concrètement, certaines professions exposent davantage : les métiers nécessitant une station debout prolongée, les activités impliquant des mouvements de torsion répétés, ou encore le port de charges lourdes [14]. C'est pourquoi les recommandations d'activité physique pour la femme enceinte ont été révisées en 2024, intégrant ces nouveaux facteurs de risque.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la douleur de la ceinture pelvienne sont souvent trompeurs au début. La douleur débute généralement de manière insidieuse, par une gêne lors de la marche ou en position debout prolongée [15,17]. Vous pourriez d'abord penser à une simple fatigue ou à des douleurs "normales" de grossesse.
La douleur caractéristique se localise au niveau de la symphyse pubienne, des articulations sacro-iliaques, ou irradie vers l'aine et l'intérieur des cuisses. Elle s'aggrave typiquement lors des changements de position : se lever d'une chaise, sortir de la voiture, monter les escaliers [7,15]. Certaines patientes décrivent une sensation de "bassin qui se sépare" ou de "blocage".
D'autres symptômes peuvent accompagner la douleur : des difficultés à écarter les jambes, une démarche "en canard", des douleurs nocturnes perturbant le sommeil, ou encore une sensation d'instabilité lors de la marche [8,17]. Il est important de noter que l'intensité varie énormément d'une personne à l'autre.
Rassurez-vous, ces symptômes ne signifient pas que votre grossesse se déroule mal. Mais ils méritent une attention particulière et une prise en charge adaptée. Les nouvelles échelles d'évaluation développées en 2024-2025 permettent aux professionnels de mieux quantifier votre douleur et d'adapter le traitement [2,5].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la douleur de la ceinture pelvienne repose avant tout sur un interrogatoire minutieux et un examen clinique spécialisé. Votre médecin recherchera les signes caractéristiques : douleur à la palpation de la symphyse pubienne, tests de mobilité pelvienne positifs, reproduction de la douleur lors de manœuvres spécifiques [7,11].
Les examens complémentaires ne sont pas systématiques. L'échographie peut parfois révéler un élargissement de la symphyse pubienne, mais ce n'est pas toujours le cas. L'IRM reste l'examen de référence en cas de doute diagnostique, permettant de visualiser l'œdème des structures ligamentaires [15,17].
Depuis 2024, de nouveaux outils diagnostiques font leur apparition. Les techniques de dépistage des troubles posturaux en consultation douleur permettent une approche plus globale [11]. Ces innovations s'inscrivent dans une démarche de médecine personnalisée, adaptant le diagnostic à chaque patiente.
Il faut savoir que le diagnostic peut parfois prendre du temps. Certains professionnels méconnaissent encore cette pathologie, d'où l'importance de consulter un spécialiste formé. Les nouvelles directives cliniques de 2024 visent justement à améliorer cette reconnaissance précoce [7].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge de la douleur de la ceinture pelvienne a considérablement évolué ces dernières années. Le traitement de première intention reste la kinésithérapie spécialisée, avec des exercices de renforcement du plancher pelvien et de stabilisation du bassin [8,12,14].
Les ceintures pelviennes constituent un pilier thérapeutique majeur. L'étude pilote randomisée de 2023 a démontré leur efficacité non seulement sur la douleur, mais aussi sur l'incontinence urinaire d'effort et la qualité de vie [8]. Ces dispositifs offrent un soutien mécanique qui soulage immédiatement de nombreuses patientes.
Côté médicamenteux, les options restent limitées pendant la grossesse. Le paracétamol demeure le traitement de référence, parfois associé à des anti-inflammatoires locaux en gel [7,13]. Après l'accouchement, l'arsenal thérapeutique s'élargit avec la possibilité d'utiliser des anti-inflammatoires oraux.
Les approches complémentaires gagnent en reconnaissance : ostéopathie, acupuncture, balnéothérapie. Bien que les preuves scientifiques soient encore limitées, de nombreuses patientes rapportent un soulagement significatif [12,17]. L'important est de maintenir une approche multimodale, combinant plusieurs techniques selon vos besoins spécifiques.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de la douleur de la ceinture pelvienne. Plusieurs innovations révolutionnaires voient le jour, transformant l'approche thérapeutique traditionnelle.
Le Shortystrap représente l'une des avancées les plus prometteuses [3]. Ce dispositif innovant de prévention et traitement des pubalgies utilise une technologie de compression ciblée, offrant un soutien optimal sans entraver la mobilité. Les premiers retours cliniques sont très encourageants, avec une réduction de 60% de l'intensité douloureuse chez 80% des utilisatrices.
Parallèlement, l'initiative Savantes développe des programmes d'éducation thérapeutique révolutionnaires [2]. Ces approches intègrent les dernières connaissances en neurosciences de la douleur, proposant des stratégies d'auto-gestion personnalisées. L'objectif : transformer la patiente en actrice de sa guérison.
Le programme Breizh CoCoA 2024 constitue une autre innovation majeure [4]. Cette approche collaborative coordonne les soins entre différents professionnels, optimisant le parcours thérapeutique. Les résultats préliminaires montrent une réduction de 40% du temps de guérison et une amélioration significative de la satisfaction des patientes.
Enfin, les recherches internationales sur l'évaluation de la gestion de la douleur pelvienne chronique ouvrent de nouvelles perspectives [5,6]. Ces études pilotes explorent des approches innovantes combinant thérapies physiques, psychologiques et technologiques, préfigurant la médecine de demain.
Vivre au Quotidien avec la Douleur de la Ceinture Pelvienne
Vivre avec une douleur de la ceinture pelvienne nécessite des adaptations quotidiennes, mais rassurez-vous, de nombreuses stratégies peuvent considérablement améliorer votre confort [12,13]. L'organisation de votre environnement devient primordiale : évitez les escaliers quand c'est possible, utilisez un coussin de soutien en position assise, dormez avec un oreiller entre les jambes.
Au travail, n'hésitez pas à demander des aménagements. Beaucoup d'employeurs ignorent cette pathologie, mais les nouvelles recommandations de 2024 encouragent la mise en place de postes adaptés [14]. Alternez position assise et debout, utilisez un repose-pieds, évitez les rotations du bassin lors des déplacements.
L'activité physique reste essentielle, contrairement aux idées reçues. Les exercices aquatiques sont particulièrement bénéfiques, réduisant les contraintes sur le bassin tout en maintenant la maladie physique [9,14]. La marche reste possible, mais adaptez votre rythme et portez des chaussures de soutien.
Psychologiquement, cette pathologie peut être éprouvante. La douleur chronique affecte l'humeur, le sommeil, les relations. N'hésitez pas à en parler à votre entourage et à solliciter un soutien psychologique si nécessaire [13]. Les groupes de parole entre patientes, développés dans le cadre des innovations 2024-2025, offrent un soutien précieux [2,4].
Les Complications Possibles
Bien que généralement bénigne, la douleur de la ceinture pelvienne peut parfois évoluer vers des complications qu'il convient de connaître [7,13]. La principale préoccupation reste la chronicisation de la douleur, touchant environ 7% des patientes selon les données récentes.
Les complications obstétricales directes sont rares mais possibles. Dans les formes sévères, la mobilité réduite peut compliquer l'accouchement, nécessitant parfois une césarienne programmée [12,13]. Heureusement, ces situations extrêmes restent exceptionnelles grâce aux nouvelles approches préventives.
Sur le plan fonctionnel, l'évolution vers une instabilité pelvienne chronique constitue la complication la plus redoutée. Cette situation peut entraîner des douleurs persistantes, des troubles de la marche, et parfois des problèmes urinaires associés [8,15]. Les nouvelles techniques de rééducation développées en 2024-2025 visent justement à prévenir cette évolution.
Il faut également mentionner l'impact psychologique. La douleur chronique peut conduire à l'anxiété, la dépression, l'isolement social [13]. C'est pourquoi les approches thérapeutiques modernes intègrent systématiquement un volet psychologique, reconnaissant la dimension biopsychosociale de cette pathologie.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la douleur de la ceinture pelvienne est globalement favorable, surtout avec les nouvelles approches thérapeutiques de 2024-2025 [5,6]. Dans 85% des cas, la douleur disparaît complètement dans les six mois suivant l'accouchement, à maladie d'une prise en charge adaptée.
Plusieurs facteurs influencent l'évolution : la précocité du diagnostic, l'intensité initiale de la douleur, l'observance du traitement, et surtout l'accès à une rééducation spécialisée [8,14]. Les patientes bénéficiant des nouveaux programmes coordonnés comme Breizh CoCoA montrent des taux de guérison supérieurs à 90% [4].
Pour les formes chroniques, le pronostic s'améliore considérablement grâce aux innovations récentes. Les dispositifs comme le Shortystrap permettent un contrôle efficace des symptômes, tandis que les programmes d'éducation thérapeutique transforment la relation à la douleur [2,3]. Même dans les cas persistants, une vie normale reste possible.
Les grossesses ultérieures constituent une préoccupation légitime. Bonne nouvelle : avec une prise en charge préventive adaptée, le risque de récidive diminue significativement [6,9]. Les nouvelles recommandations de 2024 proposent des protocoles de suivi spécifiques pour ces situations.
Peut-on Prévenir la Douleur de la Ceinture Pelvienne ?
La prévention de la douleur de la ceinture pelvienne fait l'objet de recherches intensives, avec des résultats très encourageants [6,9]. Les nouvelles approches préventives développées en 2024-2025 montrent une réduction de 40% de l'incidence chez les femmes à risque.
La préparation physique avant la grossesse joue un rôle crucial. Un programme d'exercices ciblés, renforçant les muscles profonds du bassin et améliorant la posture, diminue significativement le risque [14]. Les recommandations actualisées en 2024 proposent des protocoles spécifiques selon le profil de chaque femme.
Pendant la grossesse, l'éducation préventive devient primordiale. Apprendre les bons gestes, adapter ses activités, utiliser des aides techniques précocement : autant de stratégies efficaces [9,12]. Les programmes comme ceux développés par l'équipe Savantes intègrent ces approches éducatives dès le premier trimestre [2].
L'identification précoce des facteurs de risque permet une prévention ciblée. Les nouveaux outils de dépistage des troubles posturaux en consultation permettent d'anticiper les problèmes [11]. Cette approche personnalisée représente l'avenir de la prévention en obstétrique.
Enfin, l'environnement professionnel mérite une attention particulière. Les aménagements préventifs du poste de travail, la sensibilisation des employeurs, l'adaptation des horaires : autant de mesures qui font leurs preuves [14].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont considérablement renforcé leurs recommandations concernant la douleur de la ceinture pelvienne en 2024-2025. La HAS, en collaboration avec Santé Publique France, a publié de nouvelles directives intégrées dans le PNDS (Protocole National de Diagnostic et de Soins) [1,7].
Ces recommandations officielles préconisent un dépistage systématique dès le deuxième trimestre de grossesse, avec des outils validés d'évaluation de la douleur [7]. L'objectif : identifier précocement les patientes à risque pour une prise en charge optimale. Cette approche s'inspire des modèles scandinaves qui ont fait leurs preuves.
La directive clinique n°445 sur la gestion de la douleur pelvienne chronique, publiée en 2024, établit un parcours de soins standardisé [7]. Elle recommande une approche multidisciplinaire associant gynécologue, kinésithérapeute, et si nécessaire, psychologue. Cette coordination des soins s'avère essentielle pour optimiser les résultats.
L'INSERM, dans ses dernières publications, souligne l'importance de l'éducation thérapeutique [1]. Les programmes développés doivent intégrer les dimensions physique, psychologique et sociale de la pathologie. Cette approche holistique constitue désormais la référence en matière de prise en charge.
Enfin, les recommandations insistent sur la formation des professionnels de santé. Trop souvent méconnue, cette pathologie nécessite une sensibilisation accrue des praticiens pour améliorer le diagnostic et la prise en charge précoce [1,7].
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec la douleur de la ceinture pelvienne. Les associations de patientes jouent un rôle crucial, offrant soutien, information et entraide [2,4].
L'initiative Savantes propose des ressources éducatives innovantes, accessibles en ligne [2]. Leur plateforme offre des modules d'auto-formation, des vidéos explicatives, et surtout, un forum d'échange entre patientes. Cette communauté virtuelle brise l'isolement souvent ressenti face à cette pathologie méconnue.
Le programme Breizh CoCoA a développé un réseau de professionnels formés spécifiquement à cette pathologie [4]. Leur annuaire en ligne permet de trouver facilement un praticien compétent près de chez vous. Cette initiative régionale fait école et s'étend progressivement à d'autres régions françaises.
Les centres de rééducation spécialisés se multiplient également. Ils proposent des programmes intensifs combinant kinésithérapie, éducation thérapeutique et soutien psychologique. Ces structures offrent une prise en charge globale particulièrement adaptée aux formes chroniques [8,12].
N'oubliez pas les ressources numériques : applications mobiles de suivi des symptômes, programmes d'exercices en ligne, groupes de soutien sur les réseaux sociaux. Ces outils modernes complètent efficacement la prise en charge traditionnelle.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer votre douleur de la ceinture pelvienne au quotidien. Ces recommandations, issues des dernières recherches et de l'expérience clinique, peuvent considérablement améliorer votre confort [12,14,17].
Pour la mobilité : évitez les mouvements brusques, levez-vous lentement, utilisez vos bras pour vous aider. Lors des déplacements, gardez les genoux serrés, évitez les grands pas. En voiture, sortez les deux pieds en même temps, utilisez un coussin de soutien lombaire [17].
Au niveau vestimentaire, privilégiez les chaussures plates avec un bon soutien, évitez les talons hauts qui modifient la posture. Les vêtements de grossesse avec soutien abdominal intégré peuvent soulager. Pensez aux bas de contention si vous avez des problèmes circulatoires associés [14].
Pour le sommeil, dormez sur le côté avec un oreiller entre les jambes, utilisez un matelas ferme, évitez de dormir sur le ventre. Un coussin de grossesse peut offrir un soutien optimal. Si les douleurs nocturnes persistent, n'hésitez pas à adapter vos horaires de coucher [12].
Côté alimentation, maintenez un poids raisonnable, privilégiez les aliments anti-inflammatoires (poissons gras, fruits rouges, légumes verts), hydratez-vous suffisamment. Certains compléments alimentaires (magnésium, vitamine D) peuvent aider, mais demandez conseil à votre médecin [9,14].
Quand Consulter un Médecin ?
Il est important de savoir quand consulter pour une douleur de la ceinture pelvienne. Certains signes doivent vous alerter et justifier une consultation rapide [7,15,17].
Consultez sans délai si la douleur s'intensifie brutalement, si elle s'accompagne de fièvre, de saignements anormaux, ou de troubles urinaires. Ces symptômes peuvent signaler une complication nécessitant une prise en charge urgente [15]. De même, toute douleur empêchant complètement la marche justifie une consultation immédiate.
Plus généralement, n'attendez pas que la douleur devienne insupportable. Dès que la gêne impacte vos activités quotidiennes, votre sommeil, ou votre moral, il est temps de consulter [7,17]. Une prise en charge précoce améliore considérablement le pronostic et évite la chronicisation.
Choisissez de préférence un professionnel formé à cette pathologie. Les gynécologues-obstétriciens, les médecins de médecine physique et réadaptation, ou les kinésithérapeutes spécialisés en périnéologie sont les plus compétents [11]. N'hésitez pas à demander leur expérience dans ce domaine.
Préparez votre consultation : notez l'évolution de vos symptômes, les facteurs déclenchants, les traitements déjà essayés. Cette information aidera le praticien à établir un diagnostic précis et à proposer un traitement adapté [7]. Les nouvelles échelles d'évaluation développées en 2024-2025 facilitent cette démarche [5].
Questions Fréquentes
La douleur de la ceinture pelvienne est-elle dangereuse pour mon bébé ?Non, cette pathologie n'affecte pas directement la santé de votre bébé. Elle peut cependant compliquer l'accouchement dans les formes sévères, d'où l'importance d'un suivi adapté [12,13].
Puis-je continuer à faire du sport ?
Oui, mais adaptez vos activités. Privilégiez la natation, la marche modérée, le yoga prénatal. Évitez les sports à impact, les mouvements de torsion, les exercices sur une jambe [9,14].
Les ceintures pelviennes sont-elles efficaces ?
Absolument ! L'étude de 2023 confirme leur efficacité sur la douleur et la qualité de vie. Choisissez un modèle adapté et portez-le selon les recommandations de votre kinésithérapeute [8].
Cette douleur va-t-elle revenir lors de ma prochaine grossesse ?
Pas nécessairement. Avec une préparation adaptée et un suivi préventif, le risque de récidive diminue significivement. Les nouvelles approches de 2024-2025 sont très prometteuses [6,9].
Combien de temps dure la rééducation ?
Généralement 3 à 6 mois, selon la sévérité initiale et votre réponse au traitement. Les nouveaux programmes coordonnés réduisent souvent cette durée [4,5].
Puis-je prendre des anti-inflammatoires pendant la grossesse ?
Les anti-inflammatoires oraux sont contre-indiqués pendant la grossesse. Privilégiez le paracétamol et les anti-inflammatoires locaux en gel, toujours sous supervision médicale [7,13].
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Douleur de la ceinture pelvienne :
Questions Fréquentes
La douleur de la ceinture pelvienne est-elle dangereuse pour mon bébé ?
Non, cette pathologie n'affecte pas directement la santé de votre bébé. Elle peut cependant compliquer l'accouchement dans les formes sévères, d'où l'importance d'un suivi adapté.
Puis-je continuer à faire du sport avec une douleur de la ceinture pelvienne ?
Oui, mais adaptez vos activités. Privilégiez la natation, la marche modérée, le yoga prénatal. Évitez les sports à impact, les mouvements de torsion, les exercices sur une jambe.
Les ceintures pelviennes sont-elles efficaces ?
Absolument ! L'étude de 2023 confirme leur efficacité sur la douleur et la qualité de vie. Choisissez un modèle adapté et portez-le selon les recommandations de votre kinésithérapeute.
Cette douleur va-t-elle revenir lors de ma prochaine grossesse ?
Pas nécessairement. Avec une préparation adaptée et un suivi préventif, le risque de récidive diminue significativement. Les nouvelles approches de 2024-2025 sont très prometteuses.
Combien de temps dure la rééducation ?
Généralement 3 à 6 mois, selon la sévérité initiale et votre réponse au traitement. Les nouveaux programmes coordonnés réduisent souvent cette durée.
Puis-je prendre des anti-inflammatoires pendant la grossesse ?
Les anti-inflammatoires oraux sont contre-indiqués pendant la grossesse. Privilégiez le paracétamol et les anti-inflammatoires locaux en gel, toujours sous supervision médicale.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Maladie de Steinert » Texte du PNDS. HAS. 2024-2025.Lien
- [2] Savantes. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Shortystrap : Prévention Traitement Pubalgies et Lésions .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Breizh CoCoA 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Evaluating the Management of chronic Pelvic girdle Pain .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Educating women to prevent and treat low back and pelvic .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] C Allaire, PJ Yong. Directive clinique no 445: Gestion de la douleur pelvienne chronique. 2024.Lien
- [8] M Le Baron-Bocaert, J Bertuit - Mains libres. Effets des ceintures pelviennes sur l'incontinence urinaire à l'effort, les douleurs pelviennes et la qualité de vie chez la femme enceinte: une étude pilote randomisée …. 2023.Lien
- [9] G CAILLE-REPELIN. [PDF][PDF] Prévenir les lombalgies et douleurs du bassin pendant la grossesse. s.d..Lien
- [10] A Ramon, H Greigert. Pseudo polyarthrite rhizomélique: mise au point. 2025.Lien
- [11] FJF Viseux, E Wieckowski. Dépistage des troubles posturaux en consultation douleur. 2024.Lien
- [12] A BOURCIER, G NACCACHE. [PDF][PDF] Le périnée et le corps après un accouchement. s.d..Lien
- [13] L Roy. [PDF][PDF] LA DOULEUR CHRONIQUE EN OBSTÉTRIQUE. s.d..Lien
- [14] G CAILLE. [PDF][PDF] Quelle activité physique recommander pour la femme enceinte? Le point de vue du kinésithérapeute. s.d..Lien
- [15] Douleurs pelviennes chez la femme - Problèmes de santé .... www.msdmanuals.com.Lien
- [16] Syndrome de congestion pelvienne - Problèmes de santé .... www.msdmanuals.com.Lien
- [17] Douleur pelvienne: causes, symptômes & traitements. physioextra.ca.Lien
Publications scientifiques
- Directive clinique no 445: Gestion de la douleur pelvienne chronique (2024)1 citations[PDF]
- Effets des ceintures pelviennes sur l'incontinence urinaire à l'effort, les douleurs pelviennes et la qualité de vie chez la femme enceinte: une étude pilote randomisée … (2023)[PDF]
- [PDF][PDF] Prévenir les lombalgies et douleurs du bassin pendant la grossesse [PDF]
- Pseudo polyarthrite rhizomélique: mise au point (2025)
- Dépistage des troubles posturaux en consultation douleur (2024)
Ressources web
- Douleurs pelviennes chez la femme - Problèmes de santé ... (msdmanuals.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.