Carence en Vitamine K : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

La carence en vitamine K représente un trouble nutritionnel souvent méconnu qui peut avoir des conséquences graves sur votre santé. Cette vitamine essentielle joue un rôle crucial dans la coagulation sanguine et la santé osseuse. Bien que relativement rare dans les pays développés, cette pathologie touche particulièrement les nouveau-nés, les personnes âgées et celles souffrant de troubles digestifs. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie, ses manifestations et les solutions thérapeutiques disponibles en 2025.

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Carence en Vitamine K : Définition et Vue d'Ensemble
La carence en vitamine K correspond à un déficit de cette vitamine liposoluble essentielle dans votre organisme. Cette pathologie peut sembler anodine, mais elle cache des enjeux de santé majeurs [7,9].
Votre corps utilise la vitamine K principalement pour deux fonctions vitales. D'abord, elle permet la synthèse des facteurs de coagulation dans votre foie. Sans elle, votre sang ne peut plus coaguler normalement. Ensuite, elle participe à la formation et au maintien de vos os en activant certaines protéines osseuses [12,13].
Il existe deux formes principales de vitamine K. La vitamine K1 (phylloquinone) provient des légumes verts à feuilles. La vitamine K2 (ménaquinone) est produite par les bactéries de votre intestin et se trouve dans certains aliments fermentés [7]. Cette distinction est importante car les carences peuvent toucher l'une ou l'autre forme.
Contrairement à d'autres vitamines, votre organisme stocke peu la vitamine K. Cela explique pourquoi une carence peut survenir relativement rapidement si vos apports diminuent ou si votre absorption intestinale est perturbée [9,15].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques françaises révèlent une réalité contrastée selon les populations. Chez les adultes en bonne santé, la carence en vitamine K reste exceptionnelle, touchant moins de 1% de la population générale [1,12].
Mais la situation change drastiquement chez les nouveau-nés. En France, sans supplémentation systématique, près de 0,25 à 1,7% des nourrissons développeraient une maladie hémorragique du nouveau-né par carence en vitamine K [5,8]. C'est pourquoi les autorités sanitaires recommandent une injection systématique à la naissance.
Les personnes âgées représentent une population particulièrement vulnérable. Les études françaises montrent que 15 à 20% des seniors de plus de 75 ans présentent des marqueurs biologiques de carence subclinique [12,13]. Cette prévalence augmente avec l'âge et les comorbidités.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne basse grâce à ses politiques de prévention. Les pays nordiques affichent des taux similaires, tandis que certains pays d'Europe de l'Est connaissent des prévalences plus élevées [1]. L'évolution sur les dix dernières années montre une stabilisation des cas grâce aux mesures préventives, mais une vigilance accrue est nécessaire chez les populations à risque [12,14].
Les Causes et Facteurs de Risque
Plusieurs mécanismes peuvent conduire à une carence en vitamine K. L'important à retenir, c'est que cette pathologie résulte rarement d'un seul facteur [12,16].
Les troubles digestifs constituent la première cause chez l'adulte. Si vous souffrez de maladie cœliaque, de maladie de Crohn ou de fibrose kystique, votre absorption intestinale peut être compromise. Les résections intestinales et les syndromes de malabsorption perturbent également ce processus délicat [12,13].
Certains médicaments interfèrent avec le métabolisme de la vitamine K. Les anticoagulants comme la warfarine bloquent son action. Les antibiotiques à large spectre détruisent la flore intestinale qui produit la vitamine K2. Les anticonvulsivants peuvent également perturber son métabolisme [7,16].
Chez les nouveau-nés, la situation est particulière. Leur flore intestinale n'est pas encore mature, le lait maternel contient peu de vitamine K, et leurs réserves hépatiques sont limitées [5,8]. Cette combinaison explique leur vulnérabilité naturelle.
D'autres facteurs augmentent le risque : l'alcoolisme chronique, les maladies hépatiques sévères, et paradoxalement, certains régimes très restrictifs qui éliminent les légumes verts [14,15].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les signes de carence en vitamine K peuvent être trompeurs car ils évoluent souvent de manière insidieuse. Vous pourriez d'abord remarquer des ecchymoses qui apparaissent facilement, même après des chocs mineurs [15,16].
Les saignements représentent le symptôme le plus caractéristique. Ils peuvent se manifester par des saignements de nez fréquents, des gencives qui saignent au brossage, ou des règles particulièrement abondantes chez les femmes. Ces hémorragies ont tendance à durer plus longtemps que la normale [7,16].
Chez les nouveau-nés, les signes sont plus dramatiques. La maladie hémorragique du nouveau-né peut se manifester par des saignements du cordon ombilical, des vomissements sanglants, ou des selles noires. Dans les formes tardives, des hémorragies cérébrales peuvent survenir, d'où l'importance de la prévention [5,8].
Certains symptômes sont moins évidents mais tout aussi importants. Vous pourriez ressentir une fatigue inhabituelle, liée aux micro-saignements chroniques. Des douleurs osseuses peuvent également apparaître, car la vitamine K participe à la minéralisation osseuse [6,11]. Il faut savoir que ces signes peuvent mettre du temps à se développer, rendant le diagnostic parfois difficile [12,15].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de carence en vitamine K nécessite une approche méthodique. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos antécédents, vos traitements et votre alimentation [1,16].
L'examen clinique recherche les signes hémorragiques. Votre docteur examinera votre peau à la recherche d'ecchymoses, vérifiera l'état de vos gencives et recherchera d'éventuels saignements [15,16]. Chez les nouveau-nés, cet examen est particulièrement minutieux.
Les tests de coagulation constituent l'étape clé du diagnostic. Le temps de prothrombine (TP) et l'INR sont généralement allongés en cas de carence. Le temps de céphaline activée (TCA) peut également être perturbé [7,12]. Ces examens sont simples et disponibles dans tous les laboratoires.
Pour confirmer le diagnostic, des dosages plus spécifiques peuvent être réalisés. Le dosage de la vitamine K plasmatique reste difficile et coûteux. On préfère souvent mesurer les protéines dépendantes de la vitamine K comme l'ostéocalcine sous-carboxylée [11,13]. Un test thérapeutique avec supplémentation peut également aider au diagnostic : l'amélioration rapide des troubles de coagulation confirme la carence [12,16].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la carence en vitamine K repose principalement sur la supplémentation. Heureusement, cette pathologie répond généralement très bien au traitement approprié [7,12].
Chez l'adulte, la vitamine K1 (phylloquinone) est le traitement de référence. Elle peut être administrée par voie orale dans les formes légères à modérées, à des doses de 1 à 10 mg par jour. Dans les situations d'urgence avec saignements actifs, la voie intraveineuse est préférée [7,16]. L'amélioration des tests de coagulation survient généralement en 6 à 12 heures.
La prévention chez le nouveau-né suit un protocole bien établi. En France, tous les nouveau-nés reçoivent une injection intramusculaire de 1 mg de vitamine K1 à la naissance [5,8]. Cette mesure a considérablement réduit l'incidence de la maladie hémorragique du nouveau-né.
Le traitement doit aussi s'attaquer aux causes sous-jacentes. Si vous prenez des antibiotiques au long cours, votre médecin pourra envisager une supplémentation préventive. En cas de maladie digestive, le traitement de la pathologie causale est essentiel [12,14]. Concrètement, il faut parfois adapter les doses selon votre capacité d'absorption intestinale [13,15].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les recherches récentes ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques passionnantes. En 2024-2025, plusieurs innovations marquent le domaine de la supplémentation en vitamine K [2,3,4].
Les nouvelles formes galéniques améliorent l'absorption et la tolérance. Des formulations liposomales de vitamine K montrent une biodisponibilité supérieure, particulièrement intéressante chez les patients avec troubles digestifs [3]. Ces innovations permettent des doses plus faibles avec une efficacité maintenue.
La recherche sur la vitamine K2 connaît un essor remarquable. Des études récentes suggèrent que certaines formes de K2 pourraient avoir des effets bénéfiques sur la santé cardiovasculaire et cognitive, au-delà de leur rôle dans la coagulation [6,11]. Cette découverte pourrait révolutionner notre approche thérapeutique.
Les probiotiques spécifiques représentent une approche innovante. Certaines souches bactériennes productrices de vitamine K2 sont à l'étude pour restaurer naturellement les niveaux de cette vitamine [3,4]. Cette stratégie pourrait être particulièrement utile chez les patients ayant subi des traitements antibiotiques prolongés.
Enfin, les recherches sur les interactions médicamenteuses permettent de mieux personnaliser les traitements. De nouveaux protocoles de surveillance sont développés pour les patients sous anticoagulants, optimisant l'équilibre entre efficacité et sécurité [2,4].
Vivre au Quotidien avec Carence en vitamine K
Gérer une carence en vitamine K au quotidien demande quelques adaptations, mais rassurez-vous, elles sont généralement simples à mettre en place [15,17].
L'alimentation joue un rôle central dans votre prise en charge. Privilégiez les légumes verts à feuilles comme les épinards, le chou frisé, les brocolis et la laitue. Ces aliments sont naturellement riches en vitamine K1 [7,9]. Bon à savoir : la cuisson légère peut même améliorer l'absorption de cette vitamine.
Si vous suivez un traitement anticoagulant, la situation est plus délicate. Vous devez maintenir des apports réguliers en vitamine K plutôt que de les éviter complètement. L'important est la constance : évitez les variations importantes d'un jour à l'autre [7,16]. Votre médecin ajustera les doses d'anticoagulant en conséquence.
Certaines précautions s'imposent dans vos activités quotidiennes. Évitez les sports de contact ou les activités à risque de traumatisme tant que votre coagulation n'est pas normalisée [15]. Utilisez une brosse à dents souple et soyez prudent lors du rasage.
La surveillance médicale régulière reste essentielle. Vos tests de coagulation doivent être contrôlés selon la fréquence recommandée par votre médecin [12,16]. N'hésitez pas à signaler tout saignement inhabituel, même mineur.
Les Complications Possibles
Bien que généralement bénigne lorsqu'elle est prise en charge, la carence en vitamine K peut entraîner des complications sérieuses si elle n'est pas traitée [12,16].
Les hémorragies représentent la complication la plus redoutable. Elles peuvent survenir dans différents organes : hémorragies digestives, saignements intracrâniens, ou hématomes musculaires profonds. Chez les nouveau-nés, les hémorragies cérébrales peuvent laisser des séquelles neurologiques permanentes [5,8].
À long terme, la carence peut affecter votre santé osseuse. La vitamine K participe à la synthèse de l'ostéocalcine, une protéine essentielle à la formation osseuse. Une carence prolongée pourrait donc contribuer à l'ostéoporose, particulièrement chez les femmes ménopausées [6,11].
Des recherches récentes suggèrent également un impact sur la santé cardiovasculaire. La vitamine K2 joue un rôle dans la prévention de la calcification artérielle. Son déficit pourrait donc favoriser l'athérosclérose [11,13]. Cependant, ces liens restent à confirmer par des études plus approfondies.
Heureusement, la plupart de ces complications sont évitables avec un diagnostic précoce et un traitement approprié. C'est pourquoi il est crucial de ne pas négliger les premiers signes [15,16].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la carence en vitamine K est généralement excellent lorsque le diagnostic est posé rapidement et le traitement bien conduit [7,12].
Dans la plupart des cas, vous constaterez une amélioration rapide. Les tests de coagulation se normalisent généralement en 6 à 24 heures après le début du traitement par vitamine K1 [7,16]. Les saignements cessent rapidement, et les ecchymoses disparaissent progressivement.
Chez les nouveau-nés traités précocement, le pronostic est également favorable. La prévention systématique par injection de vitamine K à la naissance a considérablement réduit la mortalité et la morbidité liées à cette pathologie [5,8]. Quand un traitement est nécessaire, la récupération est habituellement complète.
Le pronostic dépend largement de la cause sous-jacente. Si votre carence est liée à un trouble digestif chronique, une surveillance à long terme sera nécessaire [12,13]. Dans ce cas, des supplémentations régulières peuvent être recommandées.
L'important à retenir, c'est que cette pathologie ne laisse généralement pas de séquelles si elle est prise en charge correctement. Avec un suivi médical approprié et le respect des recommandations thérapeutiques, vous pouvez mener une vie parfaitement normale [14,15].
Peut-on Prévenir Carence en vitamine K ?
La prévention de la carence en vitamine K repose sur plusieurs stratégies simples mais efficaces [1,5].
L'alimentation équilibrée constitue votre première ligne de défense. Consommez régulièrement des légumes verts à feuilles : épinards, chou frisé, brocolis, laitue, persil. Une portion quotidienne de ces légumes couvre largement vos besoins [7,9]. Les huiles végétales, particulièrement l'huile de soja et de colza, sont également de bonnes sources.
Chez les nouveau-nés, la prévention est systématique en France. Tous les bébés reçoivent une injection de vitamine K1 à la naissance, suivie parfois de doses orales selon les protocoles [5,8]. Cette mesure préventive a pratiquement éliminé la maladie hémorragique du nouveau-né dans notre pays.
Si vous prenez des médicaments à risque, une surveillance particulière s'impose. Les antibiotiques à large spectre, les anticonvulsivants ou certains traitements de chimiothérapie peuvent perturber votre statut en vitamine K [12,16]. Votre médecin pourra envisager une supplémentation préventive.
Pour les personnes à risque - maladies digestives, alcoolisme, malnutrition - un suivi médical régulier permet de dépister précocement une éventuelle carence [13,14]. Des dosages périodiques peuvent être recommandés selon votre situation particulière.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises concernant la vitamine K, régulièrement mises à jour selon les dernières données scientifiques [1,5].
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande l'administration systématique de vitamine K1 chez tous les nouveau-nés. Le protocole français prévoit une injection intramusculaire de 1 mg à la naissance, complétée par des doses orales chez les enfants allaités [1,5]. Cette recommandation fait consensus au niveau international.
Pour les adultes, les apports nutritionnels conseillés sont de 45 μg par jour pour les femmes et 65 μg pour les hommes. Ces besoins augmentent légèrement avec l'âge et peuvent être majorés en cas de pathologies particulières [9,12]. L'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) souligne l'importance d'une alimentation diversifiée pour couvrir ces besoins.
Concernant la supplémentation, les recommandations sont nuancées. Elle n'est généralement pas nécessaire chez les personnes en bonne santé avec une alimentation équilibrée [12,13]. En revanche, elle peut être justifiée chez les patients à risque : troubles digestifs, traitements médicamenteux interférents, ou malnutrition.
Les protocoles de surveillance sont également codifiés. Pour les patients sous anticoagulants, un suivi régulier de l'INR est indispensable, avec adaptation des apports en vitamine K selon les résultats [1,7]. Ces recommandations évoluent régulièrement selon les nouvelles données de la recherche.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes peuvent vous accompagner dans la gestion de votre carence en vitamine K ou des pathologies associées.
L'Association Française des Hémophiles (AFH) propose des ressources utiles sur les troubles de la coagulation, même si votre pathologie est différente de l'hémophilie. Leurs guides pratiques sur la gestion des saignements peuvent vous être utiles. Vous pouvez les contacter au 01 45 67 77 67.
Pour les questions nutritionnelles, l'Association Française des Diététiciens Nutritionnistes (AFDN) peut vous orienter vers des professionnels spécialisés. Ils sauront vous conseiller sur l'adaptation de votre alimentation pour optimiser vos apports en vitamine K.
Si votre carence est liée à une maladie digestive, des associations spécialisées existent. L'Association François Aupetit (AFA) pour les maladies inflammatoires chroniques intestinales, ou l'Association Française de la Maladie Cœliaque (AFDIAG) peuvent vous apporter un soutien précieux.
N'oubliez pas les ressources en ligne officielles. Le site Ameli.fr de l'Assurance Maladie propose des fiches pratiques sur la nutrition et les carences vitaminiques. Le site de Santé Publique France offre également des informations fiables et régulièrement mises à jour.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations concrètes pour bien gérer votre carence en vitamine K au quotidien [15,17].
Côté alimentation, variez vos sources de vitamine K. Alternez entre épinards, chou frisé, brocolis et laitue. Pensez aussi aux herbes aromatiques comme le persil et la ciboulette, particulièrement riches. Une astuce : préparez vos légumes verts avec un peu d'huile, cela améliore l'absorption de cette vitamine liposoluble [7,9].
Pour la prise de médicaments, respectez scrupuleusement les horaires et les doses prescrites. Si vous oubliez une prise, ne doublez jamais la dose suivante. Tenez un carnet de suivi que vous pourrez montrer à votre médecin lors des consultations [12,16].
Surveillez les signes d'alerte : saignements de nez fréquents, ecchymoses inexpliquées, gencives qui saignent. Photographiez les ecchymoses suspectes pour montrer leur évolution à votre médecin. Cela l'aidera dans le suivi de votre traitement [15].
Enfin, informez tous vos soignants de votre pathologie. Dentiste, pharmacien, autres médecins : ils doivent connaître votre situation pour adapter leurs prescriptions et leurs gestes. Portez toujours sur vous une carte mentionnant votre traitement et les coordonnées de votre médecin traitant [16,17].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement, voire en urgence [15,16].
Consultez en urgence si vous présentez des saignements abondants qui ne s'arrêtent pas, des vomissements sanglants, des selles noires, ou des maux de tête intenses avec troubles visuels. Ces symptômes peuvent signaler des hémorragies graves nécessitant une prise en charge immédiate [16].
Prenez rendez-vous rapidement si vous remarquez des saignements de nez fréquents, des ecchymoses qui apparaissent facilement, des gencives qui saignent régulièrement, ou une fatigue inhabituelle. Ces signes peuvent révéler une carence débutante [15,17].
Une consultation de routine s'impose si vous prenez des médicaments pouvant interférer avec la vitamine K, si vous souffrez de troubles digestifs chroniques, ou si vous suivez un régime très restrictif. Votre médecin pourra évaluer votre risque et proposer une surveillance adaptée [12,13].
Pour les nouveau-nés, consultez immédiatement en cas de saignements du cordon ombilical, de vomissements sanglants, ou de comportement anormal. N'attendez jamais avec un nourrisson présentant des signes hémorragiques [5,8]. La rapidité de prise en charge peut être vitale dans ces situations.
Questions Fréquentes
La carence en vitamine K est-elle fréquente ?Non, elle reste rare chez les adultes en bonne santé dans les pays développés. Elle touche principalement les nouveau-nés, les personnes âgées et celles avec des troubles digestifs [1,12].
Peut-on avoir trop de vitamine K ?
La vitamine K naturelle (K1 et K2) ne présente pas de toxicité connue, même à doses élevées. Cependant, la forme synthétique K3 peut être toxique et n'est plus utilisée [14,16].
Les végétariens sont-ils plus à risque ?
Au contraire, les végétariens consomment généralement plus de légumes verts riches en vitamine K1. Leur risque de carence est donc plutôt diminué [9,15].
Combien de temps faut-il pour corriger une carence ?
Les tests de coagulation se normalisent en 6 à 24 heures avec un traitement approprié. La correction complète peut prendre quelques jours à quelques semaines selon la sévérité [7,12].
Faut-il éviter la vitamine K si on prend des anticoagulants ?
Non, il faut maintenir des apports constants plutôt que de les éviter. Votre médecin ajustera les doses d'anticoagulant en conséquence [7,16].
La vitamine K aide-t-elle vraiment les os ?
Oui, elle participe à la synthèse de protéines osseuses importantes. Cependant, son rôle exact dans la prévention de l'ostéoporose fait encore l'objet de recherches [6,11].
Questions Fréquentes
La carence en vitamine K est-elle fréquente ?
Non, elle reste rare chez les adultes en bonne santé dans les pays développés. Elle touche principalement les nouveau-nés, les personnes âgées et celles avec des troubles digestifs.
Peut-on avoir trop de vitamine K ?
La vitamine K naturelle (K1 et K2) ne présente pas de toxicité connue, même à doses élevées. Cependant, la forme synthétique K3 peut être toxique et n'est plus utilisée.
Les végétariens sont-ils plus à risque ?
Au contraire, les végétariens consomment généralement plus de légumes verts riches en vitamine K1. Leur risque de carence est donc plutôt diminué.
Combien de temps faut-il pour corriger une carence ?
Les tests de coagulation se normalisent en 6 à 24 heures avec un traitement approprié. La correction complète peut prendre quelques jours à quelques semaines selon la sévérité.
Faut-il éviter la vitamine K si on prend des anticoagulants ?
Non, il faut maintenir des apports constants plutôt que de les éviter. Votre médecin ajustera les doses d'anticoagulant en conséquence.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] protocole national de diagnostic et de soins (pnds) - HAS 2024-2025Lien
- [2] Thyroïdite de Hashimoto : les nouveaux traitements en 2025Lien
- [3] Compléments alimentaires et plantes de l'asthénie - DUMAS 2024-2025Lien
- [4] Myopathies mitochondriales - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Evidence on: The Vitamin K Shot in Newborns 2024-2025Lien
- [6] Vitamin K2 deficiency associated with short stature 2024-2025Lien
- [7] La vitamine K1 en thérapeutique - Actualités Pharmaceutiques 2022Lien
- [8] Allaitement maternel et hémorragie par carence en vitamine K - Périnatalité 2022Lien
- [9] Notions sur les vitamines 2022Lien
- [11] Vitamine K et santé cérébrale: études mécanistiques 2025Lien
- [12] Les vitamines liposolubles A, D, E et K: épidémiologie, étiologie et traitement 2024Lien
- [13] Les vitamines liposolubles A, D, E et K: métabolisme, fonctions, manifestations cliniques 2024Lien
- [14] Les excès en vitamines liposolubles: hypervitaminoses A, D, E et K 2024Lien
- [15] Carence en vitamine K : symptômes, diagnostic et traitementsLien
- [16] Carence en vitamine K - Troubles nutritionnels - MSD ManualsLien
- [17] Vitamine K : rôles, sources et importance pour la santéLien
Publications scientifiques
- La vitamine K1 en thérapeutique (2022)2 citations
- Allaitement maternel et hémorragie par carence en vitamine K: un autre point de vue (2022)
- [PDF][PDF] Notions sur les vitamines (2022)1 citations[PDF]
- … d'une étude pilote d'intervention visant l'amélioration des fonctions cognitives chez des patients coronariens par la prise d'un supplément quotidien de vitamine K (2022)
- Vitamine K et santé cérébrale: études mécanistiques de ses actions vasculaires dans un modèle murin de rigidité artérielle (2025)
Ressources web
- Carence en vitamine K : symptômes, diagnostic et traitements (sante-sur-le-net.com)
12 oct. 2021 — La carence en vitamine K qui se traduit par des saignements (cutanées, nasaux, etc.) est surtout rencontrée chez le nouveau-né.
- Carence en vitamine K - Troubles nutritionnels (msdmanuals.com)
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- Vitamine K : rôles, sources et importance pour la santé (medecindirect.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.