Aller au contenu principal

Cachexie : Symptômes, Causes et Traitements - Guide Complet 2025

Cachexie

La cachexie est une pathologie complexe caractérisée par une perte de poids involontaire et une fonte musculaire progressive. Cette maladie touche principalement les patients atteints de cancer, d'insuffisance cardiaque ou de maladies inflammatoires chroniques. Comprendre ses mécanismes et connaître les nouvelles approches thérapeutiques 2024-2025 permet d'améliorer significativement la prise en charge et la qualité de vie des patients.

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Cachexie : Définition et Vue d'Ensemble

La cachexie se définit comme un syndrome métabolique complexe associé à une maladie sous-jacente. Elle se caractérise par une perte de poids involontaire d'au moins 5% en 12 mois, accompagnée d'une fonte musculaire progressive [14,15]. Contrairement à la simple malnutrition, cette pathologie résiste aux apports nutritionnels classiques.

Mais qu'est-ce qui distingue vraiment la cachexie d'une perte de poids ordinaire ? En fait, cette maladie implique des mécanismes inflammatoires complexes qui perturbent le métabolisme des protéines et des lipides [7,16]. L'organisme entre dans un état catabolique où il détruit plus de tissus qu'il n'en reconstruit.

D'ailleurs, la cachexie ne se limite pas à une simple perte de poids. Elle s'accompagne souvent de fatigue extrême, de perte d'appétit et d'une diminution des performances physiques. Ces symptômes impactent considérablement la qualité de vie et peuvent compromettre l'efficacité des traitements de la maladie principale [15].

Il est important de comprendre que cette pathologie peut survenir même chez des patients qui continuent à s'alimenter normalement. C'est pourquoi un diagnostic précoce reste essentiel pour mettre en place une prise en charge adaptée.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, la cachexie touche environ 15 à 20% des patients cancéreux au moment du diagnostic, selon les données de Santé Publique France 2024. Cette prévalence grimpe dramatiquement à 80% chez les patients en phase terminale de cancer [1,7]. L'incidence annuelle est estimée à 45 000 nouveaux cas, principalement liés aux cancers digestifs et pulmonaires.

Concernant l'insuffisance cardiaque, environ 10 à 15% des patients développent une cachexie cardiaque, soit près de 150 000 personnes en France [8]. Cette forme particulière de la maladie présente un pronostic particulièrement sombre avec une mortalité à 5 ans dépassant 50%.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec des taux similaires à l'Allemagne et à l'Italie. Cependant, les pays nordiques affichent des prévalences légèrement inférieures, probablement grâce à une détection plus précoce et une prise en charge nutritionnelle optimisée [2].

Les projections pour 2025-2030 sont préoccupantes. Avec le vieillissement de la population et l'augmentation de l'incidence des cancers, on estime que le nombre de patients cachectiques pourrait augmenter de 25% d'ici 2030. Cette évolution représente un défi majeur pour notre système de santé, avec un coût estimé à 2,3 milliards d'euros annuels [1,2].

Les Causes et Facteurs de Risque

Le cancer représente la cause principale de cachexie, responsable de 60% des cas. Les tumeurs digestives (pancréas, estomac, côlon) et pulmonaires présentent le risque le plus élevé [7,16]. Ces cancers libèrent des substances inflammatoires qui perturbent directement le métabolisme énergétique.

L'insuffisance cardiaque constitue la deuxième cause majeure. Quand le cœur ne pompe plus efficacement, l'organisme active des mécanismes compensatoires qui, paradoxalement, accélèrent la fonte musculaire [8]. Cette situation crée un cercle vicieux où la faiblesse musculaire aggrave encore l'insuffisance cardiaque.

D'autres pathologies peuvent également déclencher une cachexie. La polyarthrite rhumatoïde, par exemple, s'accompagne d'une cachexie rhumatoïde dans 15% des cas, particulièrement chez les patients marocains selon une étude récente [9,11]. Les maladies inflammatoires chroniques de l'intestin, l'insuffisance rénale chronique et certaines infections chroniques figurent aussi parmi les causes reconnues.

Plusieurs facteurs augmentent le risque de développer cette pathologie : l'âge avancé (plus de 65 ans), le sexe masculin, un indice de masse corporelle initial faible, et la présence de comorbidités multiples. L'état nutritionnel préalable joue également un rôle déterminant dans la rapidité d'évolution de la maladie.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

La perte de poids involontaire constitue le symptôme le plus évident de la cachexie. Mais attention, il ne s'agit pas d'une simple diminution sur la balance. Cette perte doit représenter au moins 5% du poids corporel en 12 mois, ou 2% si elle s'accompagne d'autres signes [14,15].

La fonte musculaire se manifeste souvent avant même que la perte de poids ne devienne visible. Vous pourriez remarquer une diminution de la force dans les bras et les jambes, des difficultés à monter les escaliers ou à porter des objets habituellement faciles à manipuler. Cette faiblesse musculaire s'accompagne généralement d'une fatigue disproportionnée par rapport à l'effort fourni.

L'anorexie, ou perte d'appétit, représente un autre symptôme cardinal. Contrairement à une baisse d'appétit temporaire, celle-ci persiste malgré les efforts pour stimuler l'envie de manger. Les patients décrivent souvent une sensation de satiété précoce ou une aversion pour certains aliments, particulièrement la viande [6].

D'autres signes peuvent alerter : une pâleur inhabituelle, un œdème des membres inférieurs, des troubles du sommeil et une diminution de la libido. Ces symptômes, pris isolément, peuvent paraître banals. Mais leur association doit faire suspecter une cachexie, surtout chez un patient déjà atteint d'une maladie chronique.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de cachexie repose d'abord sur un interrogatoire minutieux et un examen clinique complet. Votre médecin recherchera les critères diagnostiques établis : perte de poids involontaire, diminution de la masse musculaire, fatigue et perte d'appétit [15]. Cette évaluation initiale permet d'orienter rapidement vers le diagnostic.

Les examens biologiques complètent cette première approche. Une prise de sang révèle souvent une anémie, une hypoalbuminémie (baisse des protéines dans le sang) et des marqueurs inflammatoires élevés comme la CRP. Ces anomalies reflètent l'état catabolique caractéristique de la pathologie [16].

L'évaluation de la composition corporelle constitue une étape cruciale. La DEXA (absorptiométrie biphotonique) permet de mesurer précisément la masse musculaire et la masse grasse. Cet examen objective la fonte musculaire et aide à suivre l'évolution sous traitement. Dans certains cas, une impédancemétrie peut suffire pour une évaluation plus simple.

Enfin, il faut identifier et traiter la maladie sous-jacente responsable de la cachexie. Cela peut nécessiter des examens complémentaires spécifiques : scanner thoraco-abdomino-pelvien pour rechercher un cancer, échocardiographie pour évaluer la fonction cardiaque, ou bilan inflammatoire approfondi pour les maladies auto-immunes.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge de la cachexie nécessite une approche multimodale combinant traitement de la maladie sous-jacente, support nutritionnel et thérapies spécifiques. Cette stratégie globale vise à ralentir la progression de la pathologie et améliorer la qualité de vie des patients [15].

Le support nutritionnel constitue la base du traitement. Contrairement aux idées reçues, il ne suffit pas d'augmenter simplement les apports caloriques. Les patients cachectiques ont besoin d'une nutrition enrichie en protéines (1,2 à 1,5 g/kg/jour) et d'acides aminés essentiels. Les compléments nutritionnels oraux riches en leucine montrent des résultats prometteurs pour stimuler la synthèse protéique musculaire.

Plusieurs médicaments peuvent être prescrits selon la situation. L'acétate de mégestrol stimule l'appétit mais peut favoriser la prise de masse grasse plutôt que musculaire. Les corticoïdes à faible dose améliorent temporairement l'appétit et le bien-être, mais leur utilisation prolongée reste controversée. La ghréline et ses analogues représentent une voie thérapeutique innovante pour traiter l'anorexie associée [6].

L'activité physique adaptée joue un rôle crucial souvent sous-estimé. Des exercices de résistance légers, même chez des patients affaiblis, peuvent ralentir la fonte musculaire et améliorer la force [13]. Cette approche nécessite un encadrement spécialisé pour adapter l'intensité à l'état du patient.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la recherche sur la cachexie avec plusieurs innovations prometteuses. Pfizer développe actuellement un nouveau traitement qui a montré une prise de poids significative chez les patients cancéreux lors des essais de phase 2, avec un passage en phase 3 prévu pour 2025 [4]. Cette molécule cible spécifiquement les voies métaboliques perturbées dans la cachexie.

Les thérapies ciblant le microbiote représentent une approche révolutionnaire. Des recherches récentes démontrent l'importance du dialogue muscle-microbiote dans la cachexie cancéreuse [12]. La modulation de la flore intestinale par des probiotiques spécifiques ou des transplantations fécales pourrait restaurer l'équilibre métabolique et ralentir la fonte musculaire.

L'immunothérapie anti-inflammatoire constitue une autre piste d'avenir. Des études précliniques montrent que l'inhibition ciblée de certaines cytokines inflammatoires peut inverser partiellement la cachexie [10]. Ces approches visent à briser le cercle vicieux de l'inflammation chronique qui entretient la pathologie.

Enfin, les technologies de stimulation musculaire évoluent rapidement. La stimulation électrique fonctionnelle combinée à des exercices spécifiques montre des résultats encourageants pour maintenir la masse musculaire chez les patients les plus affaiblis [1,5]. Ces innovations ouvrent de nouvelles perspectives pour une prise en charge personnalisée de la cachexie.

Vivre au Quotidien avec Cachexie

Vivre avec une cachexie transforme profondément le quotidien, mais des stratégies existent pour maintenir une qualité de vie acceptable. L'adaptation de l'alimentation devient prioritaire : privilégiez des repas fréquents et peu volumineux plutôt que trois gros repas. Les aliments riches en protéines et en calories, comme les œufs, le poisson gras ou les fruits à coque, doivent figurer à chaque repas.

L'aménagement du domicile peut considérablement faciliter la vie quotidienne. Installez des barres d'appui dans la salle de bain, utilisez des ustensiles légers en cuisine, et organisez votre espace pour éviter les efforts inutiles. Ces petits changements préservent votre énergie pour les activités importantes.

Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. La cachexie peut générer anxiété et dépression face aux changements corporels et à la perte d'autonomie. N'hésitez pas à consulter un psychologue spécialisé en oncologie ou à rejoindre des groupes de parole. Le partage d'expériences avec d'autres patients aide souvent à mieux accepter la maladie.

Maintenez autant que possible vos activités sociales et vos loisirs, même adaptés. La lecture, les jeux de société, ou les sorties courtes contribuent au bien-être moral. Votre entourage joue un rôle crucial : expliquez-leur vos besoins et n'hésitez pas à demander de l'aide pour les tâches quotidiennes.

Les Complications Possibles

La cachexie peut entraîner de nombreuses complications qui aggravent le pronostic de la maladie sous-jacente. La fonte musculaire progressive affecte non seulement les muscles squelettiques, mais aussi le muscle cardiaque et les muscles respiratoires, pouvant conduire à une insuffisance cardiaque ou respiratoire [8].

Les infections représentent une complication majeure. La dénutrition affaiblit le système immunitaire, rendant les patients plus vulnérables aux infections bactériennes, virales et fongiques. Ces infections, souvent plus sévères et plus longues à guérir, peuvent nécessiter des hospitalisations prolongées et retarder les traitements anticancéreux.

La cicatrisation se trouve également compromise. Les plaies chirurgicales guérissent plus lentement, augmentant le risque de complications post-opératoires. Cette situation peut retarder ou contre-indiquer certaines interventions chirurgicales pourtant nécessaires au traitement de la maladie principale.

Sur le plan psychologique, la cachexie peut provoquer une dépression sévère et une perte d'estime de soi. Les changements corporels visibles affectent l'image de soi et peuvent conduire à un isolement social. Cette détresse psychologique aggrave souvent l'anorexie et accélère la progression de la pathologie, créant un cercle vicieux difficile à briser.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la cachexie dépend étroitement de la maladie sous-jacente et du stade auquel elle est diagnostiquée. Dans le contexte du cancer, la présence d'une cachexie réduit significativement l'espérance de vie et la réponse aux traitements anticancéreux [7,16]. Les patients cachectiques tolèrent moins bien la chimiothérapie et présentent plus d'effets secondaires.

Pour la cachexie cardiaque, le pronostic reste particulièrement sombre avec une mortalité à 5 ans dépassant 50% [8]. Cette forme de cachexie indique généralement un stade avancé de l'insuffisance cardiaque et limite les options thérapeutiques disponibles. Cependant, une prise en charge précoce peut ralentir l'évolution et améliorer la qualité de vie.

Plusieurs facteurs influencent le pronostic : l'âge du patient, l'état nutritionnel initial, la rapidité de la perte de poids, et surtout la précocité de la prise en charge. Un diagnostic précoce et une intervention rapide peuvent considérablement améliorer l'évolution. Les patients qui maintiennent une activité physique adaptée présentent généralement un meilleur pronostic.

Il est important de noter que le pronostic s'améliore progressivement grâce aux nouvelles thérapies. Les innovations 2024-2025 laissent espérer une amélioration significative de la survie et de la qualité de vie des patients cachectiques [1,4,5]. L'espoir reste donc permis, même dans les situations difficiles.

Peut-on Prévenir Cachexie ?

La prévention de la cachexie repose principalement sur la détection et le traitement précoces des maladies qui peuvent la déclencher. Chez les patients cancéreux, un dépistage nutritionnel systématique dès le diagnostic permet d'identifier les patients à risque et de mettre en place des mesures préventives [13].

Le maintien d'un état nutritionnel optimal avant l'apparition de la maladie constitue un facteur protecteur important. Une alimentation équilibrée riche en protéines, associée à une activité physique régulière, aide à constituer des réserves musculaires qui retardent l'apparition de la cachexie. Cette approche préventive s'avère particulièrement importante chez les personnes âgées.

Pour les patients déjà atteints d'une maladie chronique, la surveillance régulière du poids et de la composition corporelle permet une détection précoce. Une perte de poids de 2% en un mois ou de 5% en six mois doit alerter et conduire à une évaluation nutritionnelle approfondie.

L'activité physique adaptée joue un rôle préventif majeur. Des exercices de résistance légers, même chez des patients affaiblis, peuvent prévenir ou ralentir la fonte musculaire [13]. Cette approche nécessite un encadrement médical pour adapter l'intensité à l'état de chaque patient et éviter le surmenage.

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées pour la prise en charge de la cachexie. Ces guidelines préconisent un dépistage systématique chez tous les patients cancéreux dès le diagnostic, avec une évaluation nutritionnelle complète incluant la mesure de la composition corporelle [2].

L'Institut National du Cancer (INCa) recommande une approche multidisciplinaire associant oncologue, nutritionniste, kinésithérapeute et psychologue. Cette prise en charge coordonnée doit débuter dès les premiers signes de dénutrition, avant l'installation d'une cachexie constituée. L'objectif est de maintenir la qualité de vie et l'efficacité des traitements anticancéreux.

Santé Publique France insiste sur l'importance de la formation des professionnels de santé au dépistage précoce de la cachexie. Trop souvent, cette pathologie est diagnostiquée tardivement, limitant l'efficacité des interventions thérapeutiques. Des outils de dépistage simples doivent être utilisés en routine dans tous les services concernés [1,2].

L'INSERM soutient activement la recherche sur les mécanismes de la cachexie et le développement de nouvelles thérapies. Les recommandations évoluent rapidement avec les avancées scientifiques, notamment concernant l'utilisation des analogues de la ghréline et les thérapies ciblant l'inflammation [6,7]. Une mise à jour des guidelines est prévue pour 2025.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations accompagnent les patients atteints de cachexie et leurs familles. La Ligue contre le Cancer propose des programmes de soutien nutritionnel et psychologique spécifiquement adaptés aux patients cachectiques. Leurs équipes mobiles interviennent à domicile pour aider à l'adaptation du quotidien.

L'Association Française de Nutrition met à disposition des ressources éducatives et des conseils pratiques pour optimiser l'alimentation des patients dénutris. Leur site internet propose des recettes adaptées et des fiches conseils téléchargeables gratuitement. Des consultations téléphoniques avec des diététiciens sont également disponibles.

Pour les patients atteints de cachexie cardiaque, l'Alliance du Cœur organise des groupes de parole et des ateliers d'éducation thérapeutique. Ces rencontres permettent d'échanger sur les difficultés quotidiennes et de partager des solutions pratiques entre patients vivant des situations similaires.

Les centres de ressources hospitaliers proposent souvent des consultations multidisciplinaires dédiées à la cachexie. Ces structures spécialisées coordonnent la prise en charge entre les différents professionnels et assurent un suivi personnalisé. N'hésitez pas à demander à votre médecin s'il existe un tel centre près de chez vous.

Nos Conseils Pratiques

Pour optimiser votre alimentation en cas de cachexie, privilégiez la qualité à la quantité. Enrichissez vos plats avec de la poudre de lait, des œufs, du fromage râpé ou de l'huile d'olive. Ces petites astuces augmentent l'apport calorique sans augmenter le volume des repas, facilitant ainsi la prise alimentaire.

Organisez vos repas en 6 à 8 prises par jour plutôt qu'en 3 gros repas. Préparez des collations riches en protéines : yaourts grecs, fruits à coque, barres protéinées maison. Gardez toujours des en-cas à portée de main pour profiter des moments où l'appétit revient.

Concernant l'activité physique, commencez doucement avec des exercices simples : marche de 10 minutes, étirements légers, exercices avec élastiques. L'important est la régularité plutôt que l'intensité. Écoutez votre corps et n'hésitez pas à adapter selon votre forme du jour.

Pour le moral, maintenez un lien social même réduit. Les appels téléphoniques, les visites courtes ou les activités créatives aident à lutter contre l'isolement. Fixez-vous des objectifs simples et réalisables : lire un chapitre, faire une courte sortie, préparer un petit plat. Ces petites victoires quotidiennes renforcent l'estime de soi et la motivation.

Quand Consulter un Médecin ?

Consultez rapidement si vous perdez plus de 2% de votre poids en un mois ou 5% en six mois sans raison apparente. Cette perte de poids involontaire, surtout si elle s'accompagne d'une diminution de l'appétit ou de la force musculaire, nécessite une évaluation médicale urgente [14,15].

D'autres signes doivent vous alerter : une fatigue disproportionnée par rapport à vos activités habituelles, des difficultés à effectuer des gestes simples du quotidien, ou une sensation de faiblesse généralisée. Ces symptômes peuvent précéder la perte de poids visible et permettent un diagnostic plus précoce.

Si vous êtes déjà suivi pour un cancer, une insuffisance cardiaque ou une maladie inflammatoire chronique, signalez immédiatement tout changement dans votre appétit ou votre poids à votre équipe médicale. N'attendez pas le prochain rendez-vous programmé : une prise en charge précoce améliore significativement le pronostic.

En cas d'urgence, rendez-vous aux urgences si vous présentez des signes de déshydratation sévère, des troubles de la conscience, ou une impossibilité totale de vous alimenter depuis plus de 48 heures. Ces situations nécessitent une prise en charge hospitalière immédiate pour éviter des complications graves.

Questions Fréquentes

La cachexie est-elle réversible ?
Partiellement, si elle est prise en charge précocement. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 montrent des résultats encourageants pour ralentir voire inverser certains aspects de la pathologie [4,5]. Cependant, une récupération complète reste rare, d'où l'importance du diagnostic précoce.

Peut-on prendre du poids malgré la cachexie ?
Oui, avec une prise en charge adaptée combinant nutrition spécialisée, médicaments et activité physique. Les nouveaux traitements en développement montrent des gains de poids significatifs chez certains patients [4]. L'objectif est souvent de stabiliser le poids plutôt que de retrouver le poids initial.

La cachexie affecte-t-elle l'efficacité des traitements contre le cancer ?
Malheureusement oui. Les patients cachectiques tolèrent moins bien la chimiothérapie et présentent plus d'effets secondaires [7,16]. C'est pourquoi la prise en charge nutritionnelle fait partie intégrante du traitement anticancéreux moderne.

Existe-t-il des compléments alimentaires spécifiques ?
Oui, des compléments enrichis en protéines, leucine et oméga-3 sont spécialement formulés pour les patients cachectiques. Votre équipe médicale peut vous prescrire les plus adaptés à votre situation. Les analogues de la ghréline représentent également une option thérapeutique prometteuse [6].

Questions Fréquentes

La cachexie est-elle réversible ?

Partiellement, si elle est prise en charge précocement. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 montrent des résultats encourageants pour ralentir voire inverser certains aspects de la pathologie. Cependant, une récupération complète reste rare, d'où l'importance du diagnostic précoce.

Peut-on prendre du poids malgré la cachexie ?

Oui, avec une prise en charge adaptée combinant nutrition spécialisée, médicaments et activité physique. Les nouveaux traitements en développement montrent des gains de poids significatifs chez certains patients. L'objectif est souvent de stabiliser le poids plutôt que de retrouver le poids initial.

La cachexie affecte-t-elle l'efficacité des traitements contre le cancer ?

Malheureusement oui. Les patients cachectiques tolèrent moins bien la chimiothérapie et présentent plus d'effets secondaires. C'est pourquoi la prise en charge nutritionnelle fait partie intégrante du traitement anticancéreux moderne.

Existe-t-il des compléments alimentaires spécifiques ?

Oui, des compléments enrichis en protéines, leucine et oméga-3 sont spécialement formulés pour les patients cachectiques. Votre équipe médicale peut vous prescrire les plus adaptés à votre situation. Les analogues de la ghréline représentent également une option thérapeutique prometteuse.

Sources et références

Références

  1. [1] Cancers: ces progrès de la recherche qui déjouent les mauvais pronostics - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Programme Final - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Cachexie une pathologie grave résultant en une insuffisance pondérale inexpliquéeLien
  4. [4] ESMO: Pfizer sees weight gain in cancer patients, plots phase 3Lien
  5. [5] Promising New Research in the Treatment of Cancer CachexiaLien
  6. [6] La ghréline et ses analogues dans le traitement de l'anorexie et de la cachexie cancéreuseLien
  7. [7] La cachexie associée au cancer - Une maladie non résolueLien
  8. [8] Cachexie et Sarcopénie dans l'insuffisance cardiaque: quelles avancées et perspectives dans la thérapie nutritionnelleLien
  9. [9] La cachexie rhumatoïde: association avec les paramètres cliniques de la polyarthrite rhumatoïde chez des patients marocainsLien
  10. [10] Impact de l'inhibition de l'inflammation dans un modèle murin de cachexie cancéreuseLien
  11. [11] Association de la cachexie rhumatoïde avec les paramètres osseux, les fractures vertébrales et les dégâts structuraux articulairesLien
  12. [12] Moduler la cachexie cancéreuse par le dialogue muscle-microbioteLien
  13. [13] Activité physique et cachexie cancéreuse: des mécanismes moléculaires à la prise en charge du patientLien
  14. [14] Cachexie : définition, causes, symptômes associésLien
  15. [15] Cachexie - Hématologie et oncologieLien
  16. [16] La cachexie associée au cancer - Une maladie non résolueLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Cachexie : définition, causes, symptômes associés ... (santemagazine.fr)

    22 mai 2023 — La cachexie n'est pas une maladie en elle-même, mais une forme de dénutrition qui se traduit par un amaigrissement extrême et un affaiblissement ...

  • Cachexie - Hématologie et oncologie (msdmanuals.com)

    La cachexie est facilement identifiée par la perte de poids, qui constitue le signe le plus visible avec la diminution des masses musculaires temporales du ...

  • La cachexie associée au cancer - Une maladie non résolue (medecinesciences.org)

    de J Bastin · 2024 — La cachexie est un état caractéristique de nombreux cancers en phase avancée qui se traduit par un amaigrissement extrême lié à une dénutrition, pouvant évoluer ...

  • Cachexie - Aide-mémoire destiné aux soignants (hug.ch)

    31 mars 2025 — Diagnostic = Évaluation clinique et biologique · Perte de masse >5% en 6 mois · IMC < 20kg/m · Perte de masse musculaire (bio-impédancemétrie ou ...

  • Tout savoir sur la cachexie (doctissimo.fr)

    7 juin 2023 — Ce syndrome se caractérise par un amaigrissement important et involontaire supérieur à 5% du poids corporel, sur une période de 6 à 12 mois. " ...

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.