Aller au contenu principal

Constipation : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Constipation

La constipation touche près de 20% des Français, soit environ 13 millions de personnes [1]. Cette pathologie digestive, souvent banalisée, peut pourtant impacter significativement votre qualité de vie. Heureusement, de nombreuses solutions existent aujourd'hui, des mesures hygiéno-diététiques aux innovations thérapeutiques 2025. Découvrons ensemble comment mieux comprendre et gérer cette maladie.

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Constipation : Définition et Vue d'Ensemble

La constipation se définit médicalement par l'émission de moins de trois selles par semaine, associée à des difficultés d'évacuation [1,15]. Mais cette définition ne reflète qu'une partie de la réalité que vous vivez au quotidien.

En fait, la constipation englobe plusieurs symptômes : selles dures, sensation d'évacuation incomplète, efforts de poussée excessifs ou encore nécessité de manœuvres manuelles [16]. Chaque personne ressent différemment cette pathologie digestive.

On distingue deux types principaux : la constipation occasionnelle (liée au stress, aux voyages, aux changements alimentaires) et la constipation chronique qui persiste depuis plus de six mois [1]. Cette dernière nécessite une prise en charge médicale spécialisée.

L'important à retenir : la constipation n'est pas une fatalité. D'ailleurs, les récentes avancées thérapeutiques offrent de nouveaux espoirs aux patients les plus réfractaires aux traitements conventionnels [2,5].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les chiffres de la constipation en France révèlent l'ampleur de cette pathologie. Selon les données de Santé Publique France, la prévalence atteint 19,2% chez les adultes, avec une nette prédominance féminine (24,1% contre 14,3% chez les hommes) [1].

Cette disparité s'accentue avec l'âge. En effet, une méta-analyse récente montre que la prévalence mondiale chez les personnes âgées varie de 15% à 45% selon les régions [8]. En France, elle dépasse 35% après 75 ans, représentant un défi majeur de santé publique.

Comparativement, nos voisins européens présentent des taux similaires : 18% en Allemagne, 21% en Italie, mais seulement 12% en Scandinavie [8]. Ces variations s'expliquent par les habitudes alimentaires et le mode de vie.

L'évolution temporelle est préoccupante. Sur les dix dernières années, l'incidence a augmenté de 15% en France, particulièrement chez les 30-50 ans [1]. Le mode de vie sédentaire et l'alimentation ultra-transformée expliquent en partie cette progression.

Économiquement, la constipation représente un coût annuel de 1,2 milliard d'euros pour l'Assurance Maladie, incluant consultations, examens et traitements [1]. Un chiffre qui souligne l'importance d'une prise en charge précoce et adaptée.

Les Causes et Facteurs de Risque

Comprendre les causes de votre constipation est essentiel pour adapter le traitement. Les facteurs sont multiples et souvent intriqués [12,16].

Les causes alimentaires dominent : alimentation pauvre en fibres (moins de 25g/jour), hydratation insuffisante (moins de 1,5L/jour), excès d'aliments raffinés. Mais attention, certains aliments riches en fibres insolubles peuvent paradoxalement aggraver la situation chez certaines personnes.

Le mode de vie joue un rôle crucial. La sédentarité, le stress chronique, les voyages fréquents ou encore la répression du besoin d'aller aux toilettes perturbent le transit [1]. D'ailleurs, nos rythmes de vie modernes ne respectent plus les signaux naturels de notre corps.

Certains médicaments sont constipants : antalgiques opiacés, antidépresseurs tricycliques, suppléments de fer, antiacides à base d'aluminium [16]. Si vous prenez ces traitements, parlez-en à votre médecin.

Les pathologies associées incluent l'hypothyroïdie, le diabète, la maladie de Parkinson ou encore le syndrome de l'intestin irritable [10,12]. Une approche globale est donc nécessaire pour identifier toutes les causes potentielles.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de la constipation vont bien au-delà de la simple diminution de la fréquence des selles. Vous pourriez ressentir une constellation de signes qui impactent votre quotidien [1,15].

Le symptôme cardinal reste l'émission de moins de trois selles par semaine. Mais la consistance compte autant que la fréquence : selles dures, fragmentées, difficiles à évacuer selon l'échelle de Bristol [16].

Les efforts de poussée excessifs sont fréquents, parfois accompagnés de douleurs abdominales, de ballonnements ou de sensation de pesanteur pelvienne. Certains patients décrivent une sensation d'évacuation incomplète persistante [15].

D'autres symptômes peuvent vous alerter : fatigue inexpliquée, irritabilité, maux de tête, mauvaise haleine ou encore troubles du sommeil [1]. Ces manifestations résultent de l'accumulation de toxines et de l'inconfort digestif.

Bon à savoir : les symptômes varient énormément d'une personne à l'autre. Certains patients consultent pour une gêne légère mais quotidienne, d'autres pour des épisodes intenses mais espacés. L'important est d'écouter votre corps et de ne pas minimiser votre ressenti.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de constipation repose d'abord sur un interrogatoire approfondi. Votre médecin vous questionnera sur la fréquence des selles, leur consistance, les efforts de poussée et l'ancienneté des troubles [1].

L'examen clinique comprend la palpation abdominale, l'inspection de la région anale et parfois un toucher rectal. Cet examen, bien que désagréable, permet d'éliminer certaines causes organiques [16].

Les examens complémentaires ne sont pas systématiques. Ils sont réservés aux formes résistantes, aux signes d'alarme (sang dans les selles, amaigrissement, douleurs intenses) ou aux patients de plus de 50 ans [1]. La coloscopie reste l'examen de référence pour éliminer une pathologie colique.

Des explorations spécialisées peuvent être nécessaires : manométrie ano-rectale, temps de transit colique, défécographie. Ces examens, réalisés en gastro-entérologie, permettent de caractériser précisément le type de constipation [12].

Concrètement, la plupart des constipations sont diagnostiquées cliniquement, sans examens invasifs. Votre médecin privilégiera toujours l'approche la moins contraignante pour vous.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge de la constipation suit une approche progressive, des mesures les plus simples aux traitements spécialisés [1,14].

Les mesures hygiéno-diététiques constituent la première ligne. Augmentez progressivement votre consommation de fibres (25-30g/jour), buvez au moins 1,5L d'eau quotidiennement et pratiquez une activité physique régulière [9]. Ces modifications simples suffisent souvent à améliorer le transit.

Les laxatifs se déclinent en plusieurs familles : laxatifs de lest (psyllium, méthylcellulose), osmotiques (lactulose, macrogol) ou stimulants (séné, bisacodyl) [1]. Chaque type agit différemment et votre médecin choisira selon votre profil.

Les probiotiques gagnent en reconnaissance scientifique. Une méta-analyse récente confirme leur efficacité, particulièrement chez les patients parkinsoniens [10]. Les souches Bifidobacterium et Lactobacillus montrent les meilleurs résultats.

Pour les formes résistantes, des traitements spécialisés existent : prucalopride, linaclotide ou encore lubiprostone [14]. Ces médicaments, prescrits par des gastro-entérologues, ciblent spécifiquement les mécanismes de la constipation chronique.

En dernier recours, la chirurgie peut être envisagée pour certaines formes anatomiques ou fonctionnelles sévères. Mais cette option reste exceptionnelle et nécessite une évaluation multidisciplinaire approfondie.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de la constipation avec l'émergence de thérapies innovantes prometteuses [2,5].

La capsule vibrante représente une révolution thérapeutique. Ce dispositif médical, de la taille d'une gélule, stimule mécaniquement le côlon pendant son transit. Les essais cliniques montrent une augmentation significative des selles spontanées chez 70% des patients [5]. Cette innovation non médicamenteuse ouvre de nouvelles perspectives.

Les thérapies par neuromodulation progressent rapidement. La stimulation du nerf sacré et la neuromodulation tibiale postérieure montrent des résultats encourageants dans les constipations réfractaires [2]. Ces techniques, initialement développées pour l'incontinence, trouvent de nouvelles applications.

La médecine personnalisée émerge grâce à l'analyse du microbiote intestinal. Des tests génétiques permettent désormais d'identifier les souches probiotiques les plus adaptées à chaque patient [11]. Cette approche sur-mesure améliore significativement l'efficacité des traitements.

Les nouvelles molécules en développement ciblent des récepteurs spécifiques : agonistes des récepteurs 5-HT4, modulateurs des canaux chlorures ou encore inhibiteurs de la phosphodiestérase [6]. Ces médicaments de nouvelle génération promettent une efficacité supérieure avec moins d'effets secondaires.

Enfin, la télémédecine révolutionne le suivi. Des applications mobiles permettent un monitoring quotidien des symptômes et une adaptation en temps réel des traitements [2]. Cette approche connectée améliore l'observance et la qualité de vie des patients.

Vivre au Quotidien avec Constipation

Gérer la constipation au quotidien nécessite des adaptations pratiques qui peuvent transformer votre qualité de vie [1,13].

L'organisation des repas joue un rôle clé. Privilégiez trois repas réguliers avec des collations riches en fibres : fruits secs, légumes crus, céréales complètes. Mais attention à introduire les fibres progressivement pour éviter ballonnements et gaz [9].

La gestion du stress est cruciale car il perturbe directement le transit intestinal. Des techniques simples comme la respiration abdominale, la méditation ou le yoga peuvent considérablement améliorer vos symptômes [1]. D'ailleurs, de nombreux patients constatent une amélioration rapide en adoptant ces pratiques.

L'activité physique stimule naturellement le péristaltisme intestinal. Une marche de 30 minutes quotidiennes, des exercices d'abdominaux ou encore la natation favorisent le transit [9]. L'important est la régularité plutôt que l'intensité.

Au travail, n'hésitez pas à prendre des pauses pour aller aux toilettes dès que le besoin se fait sentir. Reporter ce moment naturel aggrave la constipation. Gardez une bouteille d'eau sur votre bureau et consommez des collations riches en fibres.

Les voyages perturbent souvent le transit. Préparez-vous en emportant vos laxatifs habituels, en maintenant une hydratation suffisante et en privilégiant les aliments riches en fibres même en déplacement [1].

Les Complications Possibles

Bien que généralement bénigne, la constipation peut entraîner des complications qu'il convient de connaître pour les prévenir [1,13].

Les complications locales sont les plus fréquentes. Les efforts de poussée répétés favorisent l'apparition d'hémorroïdes, de fissures anales ou encore de prolapsus rectal [16]. Ces pathologies, douloureuses, aggravent paradoxalement la constipation en créant un cercle vicieux.

Le fécalome représente une urgence médicale. Cette accumulation de selles durcies dans le rectum nécessite parfois une évacuation manuelle sous anesthésie [1]. Cette complication survient principalement chez les personnes âgées ou alitées.

Plus préoccupant, des études récentes établissent un lien entre constipation chronique et risque cardiovasculaire. Une recherche australienne montre une augmentation de 23% du risque d'hypertension chez les patients constipés chroniques [13]. Les mécanismes impliquent l'inflammation systémique et les modifications du microbiote.

Les complications psychologiques ne doivent pas être négligées. Anxiété, dépression et altération de la qualité de vie sont fréquentes chez les patients souffrant de constipation chronique [1]. L'impact social et professionnel peut être considérable.

Heureusement, la plupart de ces complications sont évitables avec une prise en charge adaptée et précoce. N'hésitez jamais à consulter si vos symptômes s'aggravent ou persistent malgré le traitement.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la constipation dépend largement de sa cause, de sa durée et de la précocité de la prise en charge [1,12].

Pour la constipation occasionnelle, le pronostic est excellent. La plupart des épisodes se résolvent spontanément en quelques jours avec des mesures simples : hydratation, fibres, activité physique [1]. Ces formes transitoires ne laissent généralement aucune séquelle.

La constipation chronique fonctionnelle présente un pronostic plus variable. Environ 60% des patients obtiennent une amélioration significative avec un traitement bien conduit [12]. Cependant, cette pathologie nécessite souvent une prise en charge au long cours avec des adaptations thérapeutiques régulières.

Les formes secondaires à une pathologie sous-jacente (hypothyroïdie, diabète, maladie neurologique) évoluent parallèlement à la maladie causale [10]. Le traitement de la cause améliore généralement le transit, mais parfois de façon incomplète.

L'âge influence significativement le pronostic. Chez les personnes âgées, la constipation tend à devenir chronique et récidivante, nécessitant une surveillance médicale régulière [8]. Les complications sont plus fréquentes dans cette population.

Rassurez-vous : avec les innovations thérapeutiques actuelles, même les formes les plus résistantes trouvent des solutions [2,5]. L'important est de maintenir un suivi médical régulier et de ne pas se décourager face aux échecs thérapeutiques initiaux.

Peut-on Prévenir Constipation ?

La prévention de la constipation repose sur des mesures simples mais efficaces, applicables dès le plus jeune âge [7,9].

L'alimentation préventive privilégie les fibres solubles et insolubles : fruits, légumes, légumineuses, céréales complètes. L'objectif est d'atteindre 25-30g de fibres quotidiennes, en augmentant progressivement les apports [9]. Parallèlement, maintenez une hydratation de 1,5 à 2L d'eau par jour.

L'activité physique régulière stimule naturellement le péristaltisme intestinal. Même une marche quotidienne de 30 minutes suffit à maintenir un transit normal [9]. Les exercices ciblant les abdominaux sont particulièrement bénéfiques.

Les bonnes habitudes se cultivent dès l'enfance. Respectez les signaux naturels de votre corps, instaurez des horaires réguliers pour les repas et les toilettes, évitez de reporter le besoin d'aller aux toilettes [7]. Ces réflexes, une fois acquis, protègent durablement.

La gestion du stress constitue un pilier préventif souvent négligé. Techniques de relaxation, sommeil suffisant, équilibre vie professionnelle-vie privée contribuent à maintenir un transit harmonieux [1].

Chez les enfants, la prévention passe par l'éducation : apprentissage des bonnes postures aux toilettes, alimentation variée, encouragement de l'activité physique [7]. Les habitudes prises dans l'enfance perdurent souvent à l'âge adulte.

Enfin, surveillez vos médicaments. Si vous devez prendre des traitements potentiellement constipants, discutez avec votre médecin des mesures préventives à adopter [1].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises pour optimiser la prise en charge de la constipation [1].

L'Assurance Maladie préconise une approche progressive : mesures hygiéno-diététiques pendant 4 semaines, puis introduction de laxatifs de lest, enfin laxatifs osmotiques si nécessaire [1]. Cette stratégie évite la surconsommation médicamenteuse et privilégie les solutions naturelles.

La Haute Autorité de Santé (HAS) insiste sur l'importance du diagnostic différentiel. Tout changement récent du transit chez un patient de plus de 50 ans justifie une exploration colique [1]. Cette recommandation vise à ne pas méconnaître une pathologie organique sous-jacente.

Le Conseil National Professionnel de Gastro-Entérologie recommande l'utilisation des critères de Rome IV pour définir la constipation chronique fonctionnelle [12]. Ces critères standardisés améliorent la prise en charge et facilitent la recherche clinique.

Concernant les enfants, la Société Française de Pédiatrie privilégie les approches non médicamenteuses : éducation, modification alimentaire, rééducation comportementale [7]. Les laxatifs ne sont introduits qu'en seconde intention.

Les innovations 2024-2025 font l'objet d'évaluations spécifiques. La HAS examine actuellement le remboursement de la capsule vibrante et des thérapies par neuromodulation [2]. Ces technologies prometteuses pourraient révolutionner la prise en charge des formes résistantes.

L'ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament) surveille étroitement les nouveaux traitements et leurs effets secondaires potentiels. Cette vigilance garantit la sécurité des patients tout en favorisant l'innovation thérapeutique.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources existent pour vous accompagner dans la gestion de votre constipation et vous mettre en relation avec d'autres patients [1].

L'Association François Aupetit (AFA), bien que spécialisée dans les maladies inflammatoires chroniques intestinales, propose des ressources utiles sur les troubles digestifs fonctionnels. Leurs groupes de parole et forums en ligne offrent un soutien précieux.

La Société Nationale Française de Gastro-Entérologie (SNFGE) met à disposition des patients des fiches d'information validées scientifiquement. Leur site internet propose des conseils pratiques et des réponses aux questions fréquentes.

Les centres de référence en gastro-entérologie proposent des consultations spécialisées pour les formes complexes. L'hôpital Beaujon (Paris), l'hôpital Edouard Herriot (Lyon) ou encore le CHU de Toulouse disposent d'équipes expertes en troubles fonctionnels intestinaux.

Les applications mobiles se développent pour le suivi quotidien : MyGiHealth, Cara Care ou encore SymTrack permettent de monitorer vos symptômes et d'identifier les facteurs déclenchants [2]. Ces outils facilitent le dialogue avec votre médecin.

Les forums en ligne comme Doctissimo, Carenity ou les groupes Facebook dédiés offrent un espace d'échange entre patients. Attention cependant à toujours valider les informations avec votre médecin.

Enfin, votre pharmacien reste un interlocuteur privilégié pour les conseils pratiques, le choix des laxatifs en automédication et le suivi de votre traitement. N'hésitez pas à solliciter son expertise.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer votre constipation au quotidien, basés sur l'expérience clinique et les dernières recommandations [1,9].

Au réveil : buvez un grand verre d'eau tiède, éventuellement avec du citron. Cette habitude stimule le réflexe gastro-colique et prépare votre transit pour la journée. Accordez-vous 10 minutes aux toilettes après le petit-déjeuner, même sans envie immédiate.

Pendant les repas : mâchez lentement, prenez le temps de savourer. La mastication stimule la production d'enzymes digestives et facilite le transit. Privilégiez les fruits en début de repas plutôt qu'en dessert pour optimiser leur effet sur le transit.

Techniques de respiration : pratiquez la respiration abdominale 5 minutes par jour. Allongé, posez une main sur le ventre, l'autre sur la poitrine. Respirez en gonflant uniquement le ventre. Cette technique masse naturellement les intestins [1].

Position aux toilettes : surélevez vos pieds avec un petit tabouret pour adopter une position accroupie. Cette posture facilite l'évacuation en alignant le rectum et l'anus. Ne forcez jamais et limitez le temps passé aux toilettes à 10 minutes maximum.

Gestion des voyages : emportez toujours vos laxatifs habituels, maintenez vos horaires de repas autant que possible, et n'hésitez pas à faire des pauses pour marcher lors des longs trajets [1].

Aliments à privilégier : pruneaux (2-3 le matin), kiwis, figues, légumes verts, légumineuses. Introduisez-les progressivement pour éviter les ballonnements. Les graines de lin moulues (1 cuillère à soupe dans un yaourt) sont particulièrement efficaces [9].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signaux d'alarme nécessitent une consultation médicale rapide, voire urgente [1,16].

Consultez rapidement si votre constipation s'accompagne de sang dans les selles, de douleurs abdominales intenses, de vomissements ou d'un arrêt complet des gaz et des selles. Ces symptômes peuvent révéler une occlusion intestinale, urgence chirurgicale [1].

Un amaigrissement inexpliqué associé à une constipation récente chez une personne de plus de 50 ans justifie une exploration colique urgente. Ce tableau peut révéler une pathologie tumorale nécessitant une prise en charge spécialisée [16].

Consultez votre médecin traitant si votre constipation persiste plus de trois semaines malgré les mesures hygiéno-diététiques, si elle s'aggrave progressivement, ou si elle s'accompagne de ballonnements douloureux permanents [1].

Les changements récents du transit intestinal méritent toujours une évaluation médicale, particulièrement après 45 ans. Une constipation qui apparaît brutalement chez une personne habituellement régulière doit alerter [16].

N'attendez pas si votre constipation impacte significativement votre qualité de vie : troubles du sommeil, anxiété, évitement des sorties, difficultés professionnelles. Ces retentissements justifient une prise en charge spécialisée [1].

Enfin, consultez si vous ressentez le besoin d'utiliser des laxatifs de plus en plus fréquemment ou à doses croissantes. Cette escalade thérapeutique peut masquer une pathologie sous-jacente ou créer une dépendance [16].

Questions Fréquentes

La constipation peut-elle être héréditaire ?
Oui, il existe une prédisposition familiale à la constipation chronique. Les facteurs génétiques influencent la motricité intestinale et la sensibilité aux neurotransmetteurs [11]. Cependant, l'environnement et le mode de vie restent déterminants.

Les laxatifs créent-ils une dépendance ?
Les laxatifs stimulants (séné, bisacodyl) peuvent créer une accoutumance s'ils sont utilisés quotidiennement pendant des mois [1]. En revanche, les laxatifs osmotiques (macrogol) et de lest (psyllium) peuvent être utilisés au long cours sans risque de dépendance.

Peut-on être constipé en allant aux toilettes tous les jours ?
Absolument. La fréquence ne fait pas tout : des selles dures, difficiles à évacuer, avec sensation d'évacuation incomplète caractérisent la constipation, même avec une fréquence quotidienne [15].

Le stress peut-il vraiment causer une constipation ?
Le stress agit directement sur l'axe cerveau-intestin via le nerf vague et les hormones de stress [1]. Il peut ralentir le transit et modifier la composition du microbiote intestinal, favorisant la constipation.

Les probiotiques sont-ils efficaces ?
Les études récentes confirment l'efficacité de certaines souches probiotiques, particulièrement Bifidobacterium lactis et Lactobacillus casei [10]. L'effet varie selon les individus et nécessite souvent plusieurs semaines de traitement.

Faut-il éviter certains aliments ?
Aucun aliment n'est formellement interdit, mais certains peuvent ralentir le transit : riz blanc, bananes vertes, chocolat en excès, aliments très gras [9]. L'important est l'équilibre global de votre alimentation.

Questions Fréquentes

La constipation peut-elle être héréditaire ?

Oui, il existe une prédisposition familiale à la constipation chronique. Les facteurs génétiques influencent la motricité intestinale, mais l'environnement et le mode de vie restent déterminants.

Les laxatifs créent-ils une dépendance ?

Les laxatifs stimulants peuvent créer une accoutumance s'ils sont utilisés quotidiennement. En revanche, les laxatifs osmotiques et de lest peuvent être utilisés au long cours sans risque.

Peut-on être constipé en allant aux toilettes tous les jours ?

Absolument. La constipation se caractérise aussi par des selles dures, difficiles à évacuer, avec sensation d'évacuation incomplète, même avec une fréquence quotidienne.

Le stress peut-il vraiment causer une constipation ?

Le stress agit directement sur l'axe cerveau-intestin via le nerf vague et peut ralentir le transit tout en modifiant la composition du microbiote intestinal.

Les probiotiques sont-ils efficaces contre la constipation ?

Les études confirment l'efficacité de certaines souches comme Bifidobacterium lactis et Lactobacillus casei. L'effet varie selon les individus et nécessite plusieurs semaines de traitement.

Sources et références

Références

  1. [1] Diagnostic, traitement et évolution de la constipation de l'adulte - Ameli.frLien
  2. [2] POST U. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [5] Vibrating Capsule Increases CSBMs in Chronic ConstipationLien
  4. [6] Ironwood Pharmaceuticals Press Release - Real-World Data 2025Lien
  5. [7] Functional constipation in children: What physicians should know. World J Gastroenterol. 2023Lien
  6. [8] Global prevalence of constipation in older adults: a systematic review and meta-analysis. 2023Lien
  7. [9] Nonpharmacologic treatment for children with functional constipation: a systematic review and meta-analysis. 2022Lien
  8. [10] Probiotics for constipation and gut microbiota in Parkinson's disease. 2022Lien
  9. [11] Revisiting the intestinal microbiome and its role in diarrhea and constipation. 2023Lien
  10. [12] Chronic constipation: gastroenterohepatologist's approach. 2022Lien
  11. [13] Association of constipation with increased risk of hypertension and cardiovascular events. 2023Lien
  12. [14] An update of pharmacological management in children with functional constipation. 2023Lien
  13. [15] Constipation : symptômes, causes, traitement - Medecin DirectLien
  14. [16] Constipation chez l'adulte - symptômes, causes - VidalLien

Publications scientifiques

Ressources web

Consultez un médecin en ligne dès aujourd'hui
  • Consultation remboursable *
  • Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)
* Lorsque le parcours de soins est respecté

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.