Avortements à répétition : Causes, Traitements et Innovations 2025 | Guide Complet

Les avortements à répétition, définis par la survenue de trois fausses couches consécutives ou plus avant 20 semaines de grossesse, touchent environ 1 à 2% des couples en âge de procréer. Cette pathologie complexe nécessite une prise en charge spécialisée pour identifier les causes sous-jacentes et proposer des solutions thérapeutiques adaptées.

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Avortements à répétition : Définition et Vue d'Ensemble
Les avortements à répétition constituent une pathologie gynécologique complexe qui se caractérise par la survenue de trois fausses couches spontanées consécutives ou plus, survenant avant la 20ème semaine d'aménorrhée [15]. Cette définition, adoptée par les sociétés savantes internationales, permet d'identifier les couples nécessitant une investigation approfondie.
Mais attention, certains spécialistes considèrent désormais que deux fausses couches consécutives justifient déjà un bilan, particulièrement chez les femmes de plus de 35 ans [16]. Cette évolution des recommandations reflète une meilleure compréhension de la pathologie et l'importance d'une prise en charge précoce.
Il faut distinguer les avortements précoces (avant 12 semaines) des avortements tardifs (entre 12 et 20 semaines), car les mécanismes impliqués diffèrent souvent. Les premiers sont généralement liés à des anomalies chromosomiques ou hormonales, tandis que les seconds impliquent plus fréquemment des causes anatomiques ou immunologiques [17].
D'ailleurs, cette pathologie représente un véritable défi diagnostique et thérapeutique. En effet, malgré les avancées médicales récentes, environ 50% des cas restent inexpliqués après un bilan complet, ce qu'on appelle les avortements idiopathiques.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les données épidémiologiques récentes révèlent une prévalence des avortements à répétition estimée entre 1 et 2% des couples en âge de procréer [1]. Cette proportion peut sembler faible, mais elle représente concrètement environ 15 000 à 30 000 couples français concernés chaque année.
Les statistiques 2024 montrent une légère augmentation de l'incidence, probablement liée à l'amélioration du diagnostic et au recul de l'âge maternel [1,2]. En effet, le risque de fausse couche augmente significativement avec l'âge : de 10% avant 30 ans, il passe à 20% entre 35-39 ans et dépasse 40% après 42 ans.
Comparativement aux autres pays européens, la France se situe dans la moyenne, avec des taux similaires à ceux observés en Allemagne et au Royaume-Uni. Cependant, les pays nordiques rapportent des prévalences légèrement inférieures, possiblement en raison de politiques de santé reproductive différentes [3].
L'analyse des données régionales françaises révèle des disparités intéressantes. Les régions urbaines comme l'Île-de-France présentent des taux de consultation spécialisée plus élevés, reflétant un meilleur accès aux soins spécialisés [2]. À l'inverse, certaines régions rurales montrent un sous-diagnostic probable de cette pathologie.
Bon à savoir : les projections démographiques suggèrent une stabilisation de l'incidence dans les prochaines années, malgré le vieillissement de la population féminine en âge de procréer.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes des avortements à répétition sont multiples et souvent intriquées. Les anomalies chromosomiques représentent la première cause identifiable, responsables d'environ 50% des fausses couches précoces [7]. Ces anomalies peuvent être parentales (translocation équilibrée) ou embryonnaires (aneuploïdies).
Les thrombophilies constitutionnelles constituent un facteur de risque majeur, particulièrement bien documenté dans les études récentes [7]. Ces troubles de la coagulation, qu'ils soient héréditaires ou acquis, favorisent la formation de caillots dans la circulation placentaire, compromettant ainsi le développement embryonnaire.
Le syndrome des anticorps antiphospholipides mérite une attention particulière. Cette pathologie auto-immune, responsable de 10 à 15% des avortements à répétition, se caractérise par la présence d'anticorps dirigés contre les phospholipides membranaires [8,9]. Les manifestations gynéco-obstétricales de ce syndrome sont désormais mieux comprises grâce aux travaux récents menés au Sénégal et en France.
D'autres facteurs de risque incluent les malformations utérines (cloison utérine, utérus bicorne), les infections chroniques, les déséquilibres hormonaux (insuffisance lutéale, diabète mal équilibré) et les facteurs environnementaux comme le tabagisme ou l'exposition à certains toxiques [9,10].
Il est important de noter que chez de nombreux couples, plusieurs facteurs peuvent coexister, rendant l'identification de la cause principale parfois complexe.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des avortements à répétition ne diffèrent pas fondamentalement de ceux d'une fausse couche isolée. Vous pourriez observer des saignements vaginaux d'intensité variable, allant de simples spotting à des hémorragies plus importantes [15,16].
Les douleurs pelviennes constituent un autre signe d'alerte. Ces douleurs, souvent décrites comme des crampes utérines, peuvent être intermittentes ou continues. Elles s'accompagnent parfois de douleurs lombaires irradiant vers les cuisses.
Mais attention, certains avortements peuvent être silencieux, sans symptômes évidents. C'est pourquoi un suivi échographique régulier est essentiel chez les femmes ayant des antécédents d'avortements à répétition [16]. L'arrêt brutal des signes de grossesse (nausées, tension mammaire) peut également alerter.
Il faut savoir que la répétition des épisodes peut générer une anxiété anticipatoire importante. Beaucoup de femmes développent une hypervigilance aux moindres symptômes, ce qui est parfaitement compréhensible mais peut impacter la qualité de vie [14].
Concrètement, tout saignement ou douleur inhabituelle pendant la grossesse justifie une consultation rapide, particulièrement dans le contexte d'antécédents d'avortements répétés.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des avortements à répétition nécessite une approche méthodique et progressive. La première étape consiste en un interrogatoire détaillé du couple, explorant les antécédents familiaux, les expositions environnementales et le déroulement des grossesses précédentes [15].
L'examen clinique complet inclut un examen gynécologique avec évaluation de l'anatomie utérine. L'hystérosalpingographie ou l'hystérosonographie permettent de détecter d'éventuelles malformations utérines ou synéchies [16,17].
Le bilan biologique est particulièrement important. Il comprend le caryotype du couple pour rechercher des anomalies chromosomiques, le dosage des hormones thyroïdiennes, et la recherche d'un diabète. Le bilan de thrombophilie inclut la recherche de mutations génétiques (facteur V Leiden, mutation du gène de la prothrombine) et le dosage des protéines de la coagulation [7].
La recherche du syndrome des anticorps antiphospholipides nécessite des dosages spécifiques : anticorps anticardiolipines, anti-β2-glycoprotéine I et anticoagulant lupique. Ces examens doivent être répétés à 12 semaines d'intervalle pour confirmer le diagnostic [8].
D'ailleurs, les innovations diagnostiques 2024-2025 incluent de nouveaux marqueurs immunologiques et des techniques d'imagerie avancée qui améliorent la précision du diagnostic [4,5]. Ces avancées permettent une approche plus personnalisée de chaque couple.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des avortements à répétition dépend étroitement de la cause identifiée. Lorsqu'une thrombophilie est diagnostiquée, l'anticoagulation préventive par héparine de bas poids moléculaire constitue le traitement de référence [7,8]. Ce traitement, débuté dès la confirmation de la grossesse, réduit significativement le risque de récidive.
Pour le syndrome des anticorps antiphospholipides, l'association aspirine faible dose et héparine représente le standard thérapeutique. Cette combinaison améliore les taux de grossesses menées à terme de 70 à 80% [8,9]. Certains cas sévères peuvent nécessiter des traitements immunosuppresseurs complémentaires.
Les malformations utérines bénéficient souvent d'une correction chirurgicale. L'hystéroscopie opératoire permet de traiter les cloisons utérines ou les synéchies avec des taux de succès élevés [16]. Ces interventions mini-invasives présentent l'avantage d'une récupération rapide.
Mais que faire lorsqu'aucune cause n'est identifiée ? Dans ces cas d'avortements idiopathiques, plusieurs approches sont proposées : supplémentation en acide folique, progestérone naturelle, ou encore aspirine faible dose [17]. Bien que l'efficacité de ces traitements reste débattue, ils présentent peu d'effets secondaires.
L'important à retenir : un suivi psychologique est souvent bénéfique, car le stress et l'anxiété peuvent influencer négativement l'évolution des grossesses ultérieures.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives prometteuses dans la prise en charge des avortements à répétition. L'immunologie reproductive connaît des avancées majeures, avec le développement de nouveaux traitements ciblant les mécanismes inflammatoires impliqués dans les fausses couches [4].
Les thérapies immunomodulatrices représentent l'une des innovations les plus prometteuses. Ces traitements, basés sur la modulation de la réponse immune maternelle, montrent des résultats encourageants dans les essais cliniques récents [4,5]. Ils pourraient révolutionner la prise en charge des formes idiopathiques.
La recherche française 2025 se concentre également sur les modèles prédictifs utilisant l'intelligence artificielle. Ces outils permettent d'identifier précocement les grossesses à risque et d'adapter la surveillance en conséquence [6]. L'analyse de biomarqueurs sanguins combinée à des algorithmes sophistiqués améliore significativement la prédiction des issues de grossesse.
D'ailleurs, les nouvelles recommandations de l'ARS Île-de-France 2024 intègrent ces innovations dans les parcours de soins [2]. Cette approche personnalisée, basée sur le profil de risque individuel, optimise les chances de succès tout en réduisant les interventions inutiles.
En fait, la médecine de précision appliquée à la reproduction représente l'avenir de cette spécialité. Les traitements sur mesure, adaptés au profil génétique et immunologique de chaque patiente, devraient considérablement améliorer les taux de succès dans les années à venir.
Vivre au Quotidien avec Avortements à répétition
Vivre avec des avortements à répétition représente un défi émotionnel considérable. Chaque nouvelle grossesse s'accompagne d'un mélange d'espoir et d'angoisse, créant un stress psychologique intense qui peut affecter tous les aspects de la vie quotidienne [14].
La gestion de l'anxiété devient primordiale. Beaucoup de femmes développent des stratégies d'adaptation : éviter d'annoncer trop tôt la grossesse, reporter les achats de puériculture, ou encore multiplier les consultations médicales pour se rassurer. Ces comportements, bien que compréhensibles, peuvent parfois devenir envahissants.
Le soutien du conjoint et de l'entourage joue un rôle crucial. Il est important que les proches comprennent que cette pathologie n'est pas un choix et qu'elle génère une souffrance réelle [14]. Les groupes de parole et les associations de patients offrent un espace d'échange précieux avec d'autres couples vivant la même situation.
Sur le plan professionnel, il peut être nécessaire d'adapter son rythme de travail, particulièrement pendant les grossesses. Certaines femmes bénéficient d'aménagements d'horaires ou de télétravail pour réduire le stress et faciliter le suivi médical rapproché.
Concrètement, maintenir une hygiène de vie saine reste essentiel : alimentation équilibrée, activité physique adaptée, sommeil suffisant et éviction des toxiques. Ces mesures, bien qu'elles ne garantissent pas le succès, optimisent les maladies pour une grossesse sereine.
Les Complications Possibles
Les complications des avortements à répétition dépassent largement l'aspect obstétrical. Sur le plan physique, les fausses couches répétées peuvent entraîner des séquelles utérines : synéchies, incompétence cervicale ou endométrite chronique [10,11]. Ces complications secondaires peuvent compromettre les grossesses ultérieures.
Les complications hémorragiques représentent un risque immédiat lors de chaque épisode. Certaines fausses couches tardives nécessitent une prise en charge chirurgicale urgente, particulièrement en cas de rétention placentaire ou d'hémorragie importante [10].
L'impact psychologique constitue souvent la complication la plus invalidante. Le développement d'une dépression ou de troubles anxieux est fréquent, touchant jusqu'à 40% des femmes après trois fausses couches consécutives [14]. Cette souffrance psychique peut persister longtemps après l'obtention d'une grossesse réussie.
Les complications relationnelles ne doivent pas être négligées. Le stress généré par cette pathologie peut fragiliser le couple, d'autant que les partenaires ne vivent pas toujours le deuil de la même manière [14]. Certains couples se séparent, incapables de surmonter cette épreuve ensemble.
Heureusement, la plupart de ces complications peuvent être prévenues ou traitées efficacement avec un accompagnement médical et psychologique adapté.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des avortements à répétition s'est considérablement amélioré ces dernières années grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques. Globalement, 60 à 70% des couples obtiennent finalement une grossesse menée à terme, même sans traitement spécifique [15,16].
Lorsqu'une cause est identifiée et traitée, les taux de succès atteignent 70 à 85% selon la pathologie sous-jacente [7,8]. Les thrombophilies traitées par anticoagulants présentent d'excellents résultats, avec des taux de grossesses réussies supérieurs à 80%.
L'âge maternel influence significativement le pronostic. Avant 35 ans, les chances de succès restent élevées même après plusieurs échecs. Au-delà de 40 ans, le pronostic devient plus réservé, principalement en raison de l'augmentation des anomalies chromosomiques embryonnaires [6].
Les innovations 2024-2025 en médecine prédictive permettent désormais d'affiner le pronostic individuel [5,6]. Ces outils d'aide à la décision aident les couples à mieux comprendre leurs chances de succès et à adapter leur projet parental en conséquence.
Il faut savoir que même après plusieurs échecs, l'espoir reste permis. Certains couples obtiennent leur premier enfant après 5 ou 6 fausses couches, démontrant l'importance de la persévérance et d'un suivi médical optimal.
Peut-on Prévenir Avortements à répétition ?
La prévention des avortements à répétition repose sur plusieurs stratégies complémentaires. La prévention primaire vise à identifier et corriger les facteurs de risque avant même la conception. Un bilan préconceptionnel permet de dépister d'éventuelles pathologies sous-jacentes [3].
L'optimisation de l'état de santé général constitue un pilier essentiel. Cela inclut l'équilibrage d'un diabète, la correction d'une hypothyroïdie, l'arrêt du tabac et la limitation de la consommation d'alcool. La supplémentation en acide folique doit être débutée au moins un mois avant la conception [17].
Pour les femmes ayant des antécédents familiaux de thrombose, un dépistage des thrombophilies héréditaires peut être proposé avant la première grossesse [7]. Cette approche préventive permet d'anticiper les traitements nécessaires.
La prévention secondaire, après un premier épisode, comprend une évaluation approfondie pour identifier d'éventuelles causes traitables. Les nouvelles recommandations 2024 préconisent un bilan dès la deuxième fausse couche chez les femmes de plus de 35 ans [2,3].
Enfin, la prévention tertiaire vise à éviter les récidives chez les femmes ayant déjà présenté des avortements à répétition. Elle repose sur un suivi médical rapproché et l'adaptation des traitements selon les causes identifiées.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont actualisé leurs recommandations concernant les avortements à répétition en 2024-2025. Le Ministère de la Santé, en collaboration avec l'ARS Île-de-France, a publié de nouvelles directives pour améliorer la prise en charge de cette pathologie [2,3].
La Haute Autorité de Santé recommande désormais un bilan spécialisé dès la deuxième fausse couche chez les femmes de plus de 35 ans, et dès la troisième chez les femmes plus jeunes. Cette évolution reflète une approche plus précoce et personnalisée [3].
Les nouvelles recommandations insistent sur l'importance du parcours de soins coordonné. Elles préconisent une collaboration étroite entre gynécologues, hématologues, endocrinologues et psychologues pour une prise en charge multidisciplinaire optimale [2].
Concernant les innovations thérapeutiques, les autorités encouragent l'intégration des nouveaux traitements immunomodulateurs dans les protocoles de recherche clinique [4]. Cette approche prudente mais ouverte permet d'évaluer l'efficacité de ces thérapies prometteuses.
D'ailleurs, l'accent est mis sur l'information des patientes et l'amélioration de l'accès aux soins spécialisés. Les recommandations prévoient le développement de centres de référence régionaux pour garantir une expertise homogène sur tout le territoire [2,3].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les couples confrontés aux avortements à répétition. Ces organisations offrent un soutien précieux, combinant information médicale et accompagnement psychologique [14].
L'association "Agapa" (Association d'aide aux parents ayant perdu un enfant) propose des groupes de parole spécialisés et un accompagnement personnalisé. Leurs bénévoles, souvent des parents ayant vécu des expériences similaires, comprennent intimement cette souffrance particulière.
"Petite Emilie" est une autre association reconnue qui organise des rencontres régionales et propose des ressources documentaires actualisées. Leur site internet constitue une mine d'informations fiables sur les dernières avancées thérapeutiques [3].
Les centres de diagnostic prénatal (CPDPN) constituent également des ressources importantes. Présents dans chaque région, ils offrent une expertise spécialisée et peuvent orienter vers les consultations appropriées selon les causes suspectées.
Enfin, de nombreux forums en ligne permettent d'échanger avec d'autres couples. Bien que ces espaces ne remplacent pas l'accompagnement médical, ils offrent un soutien moral appréciable et permettent de partager des expériences concrètes.
Nos Conseils Pratiques
Face aux avortements à répétition, certains conseils pratiques peuvent vous aider à mieux vivre cette épreuve. Premièrement, ne vous isolez pas. Parlez de votre situation à vos proches et n'hésitez pas à solliciter une aide psychologique professionnelle [14].
Tenez un carnet de suivi détaillé de vos cycles et symptômes. Ces informations seront précieuses pour votre médecin et vous aideront à mieux comprendre votre corps. Notez également vos questions entre les consultations pour ne rien oublier.
Adoptez une hygiène de vie optimale : alimentation équilibrée riche en folates, activité physique modérée, sommeil suffisant. Évitez absolument le tabac et limitez l'alcool. Ces mesures, bien qu'elles ne garantissent pas le succès, optimisent vos chances.
Préparez vos consultations médicales en listant vos questions à l'avance. N'hésitez pas à demander des explications si quelque chose n'est pas clair. Vous avez le droit de comprendre votre pathologie et les traitements proposés.
Enfin, gardez espoir mais restez réaliste. Les avancées médicales récentes offrent de nouvelles perspectives, mais chaque parcours est unique. Fixez-vous des objectifs à court terme et célébrez chaque étape franchie, même petite.
Quand Consulter un Médecin ?
Il est essentiel de consulter rapidement en cas de saignements vaginaux ou de douleurs pelviennes pendant la grossesse, particulièrement si vous avez des antécédents d'avortements à répétition [15,16]. Ne minimisez jamais ces symptômes, même s'ils vous semblent bénins.
Après deux fausses couches consécutives, une consultation spécialisée s'impose, surtout si vous avez plus de 35 ans. Les nouvelles recommandations 2024 préconisent cette approche précoce pour optimiser les chances de succès des grossesses ultérieures [2,3].
Consultez également si vous présentez des facteurs de risque particuliers : antécédents familiaux de thrombose, maladie auto-immune connue, diabète ou troubles thyroïdiens. Un bilan préconceptionnel peut alors être bénéfique [7,8].
N'attendez pas pour consulter un psychologue si vous ressentez une détresse importante, des troubles du sommeil persistants ou une perte d'intérêt pour vos activités habituelles. Le soutien psychologique fait partie intégrante de la prise en charge [14].
En urgence, rendez-vous aux urgences gynécologiques en cas de saignements abondants, de douleurs intenses ou de malaise général. Ces signes peuvent témoigner de complications nécessitant une prise en charge immédiate.
Questions Fréquentes
Combien de fausses couches définissent les avortements à répétition ?Classiquement, trois fausses couches consécutives définissent cette pathologie. Cependant, les recommandations récentes suggèrent un bilan dès deux fausses couches chez les femmes de plus de 35 ans [15,16].
Peut-on avoir un enfant après des avortements à répétition ?
Absolument. 60 à 70% des couples obtiennent finalement une grossesse menée à terme, et ce taux monte à 80% lorsqu'une cause est identifiée et traitée [7,8].
Les avortements à répétition sont-ils héréditaires ?
Certaines causes peuvent être héréditaires, comme les thrombophilies constitutionnelles ou les translocations chromosomiques. C'est pourquoi un bilan familial est parfois recommandé [7].
Le stress peut-il causer des avortements à répétition ?
Le stress seul ne cause pas d'avortements à répétition, mais il peut aggraver certaines pathologies sous-jacentes. C'est pourquoi la prise en charge psychologique est importante [14].
Quels sont les nouveaux traitements disponibles en 2025 ?
Les thérapies immunomodulatrices et les modèles prédictifs par intelligence artificielle représentent les principales innovations 2024-2025 [4,5,6].
Questions Fréquentes
Combien de fausses couches définissent les avortements à répétition ?
Classiquement, trois fausses couches consécutives définissent cette pathologie. Cependant, les recommandations récentes suggèrent un bilan dès deux fausses couches chez les femmes de plus de 35 ans.
Peut-on avoir un enfant après des avortements à répétition ?
Absolument. 60 à 70% des couples obtiennent finalement une grossesse menée à terme, et ce taux monte à 80% lorsqu'une cause est identifiée et traitée.
Les avortements à répétition sont-ils héréditaires ?
Certaines causes peuvent être héréditaires, comme les thrombophilies constitutionnelles ou les translocations chromosomiques. C'est pourquoi un bilan familial est parfois recommandé.
Le stress peut-il causer des avortements à répétition ?
Le stress seul ne cause pas d'avortements à répétition, mais il peut aggraver certaines pathologies sous-jacentes. C'est pourquoi la prise en charge psychologique est importante.
Quels sont les nouveaux traitements disponibles en 2025 ?
Les thérapies immunomodulatrices et les modèles prédictifs par intelligence artificielle représentent les principales innovations 2024-2025.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] La hausse des IVG réalisées hors établissement de santé se poursuit en 2023Lien
- [2] Interruption volontaire de grossesse (IVG) - ARS Ile-de-FranceLien
- [3] Santé reproductive - Ministère du Travail, de la SantéLien
- [4] Immunologie : à la source de nouveaux traitementsLien
- [5] Research hotspots and trends in unexplained recurrent pregnancy lossLien
- [6] Risk prediction models for pregnancy outcomesLien
- [7] Relation entre la thrombophilie constitutionnelle et la survenue des fausses couches spontanées à répétitionLien
- [8] Morbidité et mortalité obstétricale du syndrome des anticorps antiphospholipidesLien
- [9] Manifestations gynéco-obstétricales au cours des maladies systémiquesLien
- [10] Aspects anatomopathologiques des produits de conception d'avortementLien
- [11] Môle hydatiforme à répétitionLien
- [14] Crise identitaire et identificatoire chez la femme abortiveLien
- [15] Avortements à répétition - Gynécologie et obstétriqueLien
- [16] Fausses couches à répétition/ Avortements à répétitionLien
- [17] Avortements répétitifsLien
Publications scientifiques
- Relation entre la thrombophilie constitutionnelle et la survenue des fausses couches spontanées à répétition Etude cas/témoin (2022)
- Morbidité et mortalité obstétricale du syndrome des anticorps antiphospholipides en milieu décentralisé au Sénégal (2025)
- Manifestations gynéco-obstétricales au cours des maladies systémiques: étude de 110 observations au Sénégal (2023)
- Aspects anatomopathologiques des produits de conception d'avortement à propos de 110 cas à l'hôpital de Ségou (2025)[PDF]
- [PDF][PDF] Môle hydatiforme à répétition. (2023)[PDF]
Ressources web
- Avortements à répétition - Gynécologie et obstétrique (msdmanuals.com)
Le diagnostic de perte récurrente de grossesse est clinique, basé sur l'anamnèse de 2 ou plus avortements spontanés antérieurs. Le bilan en cas de perte de ...
- Fausses couches à répétition/ Avortements à répétition (chusj.org)
12 juin 2017 — Si un syndrome antiphospholipide est identifié, le traitement de choix est la prise quotidienne d'aspirine à faible dose et d'héparine à bas ...
- Avortements répétitifs (institutomarques.com)
Le traitement indiqué en cas de fausses couches répétées dues à des altérations génétiques est la Fécondation In Vitro avec analyse génétique des embryons (PGT) ...
- Fausses couches à répétition : causes, examens, traitements (parents.fr)
4 avr. 2023 — Fausses couches à répétition : des troubles de l'ovulation. Près de 15 % des avortement spontanés sont liés à une insuffisance ovarienne. Ce ...
- Avortements spontanés à répétition (sciencedirect.com)
de P Merviel · 2005 · Cité 6 fois — Les avortements spontanés à répétition (ASR) sont définis par la survenue de trois (ou plus) pertes embryofœtales avant 24 semaines d'aménorrhée.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.