Atrophie Géographique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

L'atrophie géographique représente une forme avancée de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) qui touche la vision centrale. Cette pathologie progressive affecte environ 200 000 personnes en France et constitue l'une des principales causes de malvoyance chez les seniors. Découvrez les dernières avancées thérapeutiques 2025 et comment mieux vivre avec cette maladie oculaire.

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Atrophie géographique : Définition et Vue d'Ensemble
L'atrophie géographique tire son nom de l'aspect caractéristique qu'elle donne à la rétine lors de l'examen du fond d'œil. Les zones atrophiées ressemblent effectivement à des cartes géographiques avec des contours bien délimités [13]. Cette pathologie correspond à une forme évoluée de DMLA sèche, où les cellules de l'épithélium pigmentaire rétinien et les photorécepteurs disparaissent progressivement.
Contrairement à la DMLA humide qui évolue rapidement, l'atrophie géographique progresse lentement mais inexorablement. Les zones d'atrophie s'étendent année après année, créant des scotomes (zones aveugles) de plus en plus importants dans le champ visuel central [6]. Cette progression suit généralement un rythme prévisible, ce qui permet aux spécialistes d'anticiper l'évolution de la maladie.
Il faut savoir que cette pathologie ne provoque jamais de cécité complète. En effet, la vision périphérique reste préservée, permettant aux patients de conserver une certaine autonomie dans leurs déplacements [14]. Cependant, les activités nécessitant une vision fine comme la lecture ou la reconnaissance des visages deviennent progressivement difficiles, puis impossibles.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'atrophie géographique touche environ 200 000 personnes, soit près de 0,3% de la population générale [15]. Cette prévalence augmente drastiquement avec l'âge : elle concerne moins de 0,1% des personnes de 50-60 ans, mais atteint 3 à 5% après 80 ans. Les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes, avec un ratio de 1,3:1.
L'incidence annuelle de nouveaux cas s'élève à environ 25 000 personnes par an en France. Mais ces chiffres sont en constante augmentation en raison du vieillissement de la population. Les projections démographiques suggèrent une hausse de 40% du nombre de cas d'ici 2035 [1]. Cette évolution représente un défi majeur pour notre système de santé.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec des taux similaires à l'Allemagne et au Royaume-Uni. Cependant, les pays nordiques présentent des prévalences légèrement supérieures, probablement en lien avec des facteurs génétiques et environnementaux spécifiques [3]. L'impact économique de cette pathologie est considérable : le coût annuel des soins et de la prise en charge sociale dépasse 800 millions d'euros en France.
Les Causes et Facteurs de Risque
L'atrophie géographique résulte d'un processus complexe impliquant plusieurs mécanismes. Le stress oxydatif joue un rôle central : l'accumulation de déchets métaboliques dans la rétine provoque une inflammation chronique qui finit par détruire les cellules [10]. Cette inflammation est amplifiée par l'activation du système du complément, une cascade de réactions immunitaires normalement protectrices.
L'âge constitue le facteur de risque principal et incontournable. Après 75 ans, le risque de développer une atrophie géographique est multiplié par 10 par rapport à la décennie précédente. Mais d'autres facteurs interviennent également. Le tabagisme double le risque de développer la maladie et accélère sa progression [14]. L'exposition prolongée à la lumière bleue, notamment chez les personnes travaillant en extérieur, constitue également un facteur de risque reconnu.
La génétique joue un rôle important : certaines variations des gènes CFH, ARMS2 et C3 prédisposent fortement à la maladie. D'ailleurs, avoir un parent atteint d'atrophie géographique multiplie par 3 le risque de la développer. Les facteurs nutritionnels ne sont pas négligeables non plus : une alimentation pauvre en antioxydants (vitamines C, E, zinc, lutéine) favorise l'apparition de la pathologie.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les premiers signes de l'atrophie géographique sont souvent subtils et peuvent passer inaperçus pendant des mois. Le symptôme le plus précoce est généralement une baisse progressive de l'acuité visuelle pour la vision de près. Vous pourriez remarquer des difficultés croissantes pour lire les petits caractères ou enfiler une aiguille [16].
L'apparition de scotomes centraux constitue le signe le plus caractéristique. Ces zones aveugles se manifestent d'abord comme des taches grises ou floues dans le champ visuel central. Au début, le cerveau compense en utilisant les zones rétiniennes adjacentes, ce qui explique pourquoi le symptôme peut être intermittent. Progressivement, ces scotomes s'agrandissent et deviennent permanents.
D'autres symptômes peuvent alerter : une diminution de la sensibilité aux contrastes rend difficile la distinction entre des objets de couleurs similaires. La vision nocturne se dégrade également, avec des difficultés particulières pour s'adapter aux changements de luminosité. Certains patients rapportent aussi des métamorphopsies (déformation des lignes droites) dans les stades précoces, bien que ce symptôme soit plus fréquent dans la DMLA humide.
Il est important de noter que l'atrophie géographique évolue généralement de façon symétrique : si un œil est atteint, l'autre le sera probablement dans les années suivantes. Cependant, la progression peut être décalée de plusieurs années entre les deux yeux.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'atrophie géographique repose sur un examen ophtalmologique complet réalisé par un spécialiste. L'étape initiale comprend une mesure de l'acuité visuelle et un examen du fond d'œil après dilatation pupillaire. Cette première évaluation permet de visualiser les zones d'atrophie caractéristiques et d'évaluer leur étendue [13].
L'OCT (Tomographie par Cohérence Optique) constitue l'examen de référence pour confirmer le diagnostic et suivre l'évolution. Cette technique d'imagerie non invasive permet de visualiser en coupe les différentes couches rétiniennes et de mesurer précisément l'épaisseur de l'épithélium pigmentaire [7]. Les zones d'atrophie apparaissent comme des zones où cet épithélium a complètement disparu.
L'autofluorescence du fond d'œil apporte des informations complémentaires précieuses. Cette technique révèle l'accumulation de lipofuscine, un pigment qui s'accumule avant l'apparition de l'atrophie. Elle permet donc de détecter les zones à risque d'évolution et de mieux prédire la progression de la maladie [11]. L'angiographie à la fluorescéine peut être nécessaire pour éliminer une composante néovasculaire associée.
Récemment, l'intelligence artificielle fait son entrée dans le diagnostic de l'atrophie géographique. Des algorithmes de deep learning permettent désormais une quantification automatique et précise des zones d'atrophie, améliorant la reproductibilité des mesures entre différents examens [8,12].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Pendant longtemps, aucun traitement spécifique n'existait pour l'atrophie géographique. La prise en charge se limitait à la supplémentation vitaminique avec des formules AREDS (Age-Related Eye Disease Study) contenant des antioxydants, du zinc et des acides gras oméga-3. Ces suppléments peuvent ralentir la progression de la maladie de 15 à 20% selon les études [6].
La situation a récemment évolué avec l'arrivée de nouveaux traitements. Les inhibiteurs du complément représentent une approche prometteuse : ces médicaments bloquent la cascade inflammatoire responsable de la destruction cellulaire. Plusieurs molécules sont en cours d'évaluation, avec des résultats encourageants sur le ralentissement de la progression [1,4].
Les aides visuelles constituent un pilier essentiel de la prise en charge. Les loupes électroniques, les systèmes de grossissement et les logiciels de lecture vocale permettent de maintenir une certaine autonomie dans les activités quotidiennes. L'adaptation de l'éclairage et l'utilisation de contrastes élevés améliorent significativement le confort visuel [16].
La rééducation orthoptique aide les patients à optimiser l'utilisation de leur vision résiduelle. Cette approche enseigne des techniques de fixation excentrique et des stratégies de balayage visuel pour contourner les scotomes centraux.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de l'atrophie géographique avec l'émergence de plusieurs approches thérapeutiques innovantes. Les thérapies géniques font l'objet d'essais cliniques prometteurs : elles visent à introduire des gènes protecteurs directement dans les cellules rétiniennes pour ralentir ou stopper la progression [1,4].
Les cellules souches représentent une autre voie d'avenir. Des équipes de recherche travaillent sur la transplantation de cellules de l'épithélium pigmentaire dérivées de cellules souches embryonnaires. Les premiers essais chez l'homme montrent une tolérance acceptable et des signes d'amélioration fonctionnelle chez certains patients [5]. Cette approche pourrait révolutionner le traitement des formes avancées.
L'optogénétique constitue une approche particulièrement innovante. Cette technique consiste à rendre les cellules rétiniennes restantes sensibles à la lumière en y introduisant des protéines photosensibles. Les premiers résultats cliniques sont encourageants, avec une restauration partielle de la vision chez des patients aveugles [2,3].
Enfin, les implants rétiniens de nouvelle génération offrent des perspectives intéressantes. Ces dispositifs électroniques stimulent directement les cellules ganglionnaires rétiniennes, contournant les photorécepteurs défaillants. Les modèles 2024-2025 proposent une résolution améliorée et une meilleure intégration biologique [4,5].
Vivre au Quotidien avec Atrophie géographique
S'adapter à la vie avec une atrophie géographique demande du temps et de la patience. Les activités de la vie quotidienne nécessitent souvent des ajustements progressifs. Pour la lecture, l'utilisation d'une liseuse avec réglage de la taille des caractères et du contraste s'avère très utile. Les livres audio constituent également une excellente alternative [16].
Dans la cuisine, quelques aménagements simples améliorent grandement la sécurité et l'autonomie. Un éclairage LED puissant sous les placards, des ustensiles aux couleurs contrastées et l'organisation méthodique des rangements facilitent la préparation des repas. Beaucoup de patients trouvent utile de marquer leurs appareils électroménagers avec des gommettes en relief.
Pour les déplacements, la canne blanche peut s'avérer nécessaire dans les stades avancés, même si la vision périphérique est préservée. Elle signale aux autres la déficience visuelle et aide à détecter les obstacles au sol. Les applications smartphone de guidage vocal représentent une aide précieuse pour les trajets en transports en commun.
L'aspect psychologique ne doit pas être négligé. Rejoindre un groupe de soutien ou bénéficier d'un accompagnement psychologique aide à mieux accepter la maladie et à maintenir une qualité de vie satisfaisante. De nombreux patients témoignent de l'importance de conserver des activités sociales et des loisirs adaptés.
Les Complications Possibles
L'atrophie géographique peut s'accompagner de plusieurs complications qui aggravent le pronostic visuel. La plus redoutable est le développement d'une néovascularisation choroïdienne (DMLA humide) dans les zones adjacentes à l'atrophie. Cette complication survient chez environ 15% des patients et nécessite un traitement urgent par injections intravitréennes [6].
L'extension progressive des zones d'atrophie peut atteindre la fovéa, zone centrale de la rétine responsable de la vision fine. Quand cette région est touchée, l'acuité visuelle chute drastiquement, rendant impossible la lecture et la reconnaissance des détails. Cette évolution est malheureusement inéluctable dans la plupart des cas.
Les troubles de l'adaptation à l'obscurité constituent une complication fréquente et handicapante. Les patients éprouvent des difficultés majeures pour se déplacer dans des environnements peu éclairés, augmentant le risque de chutes et d'accidents domestiques. Cette héméralopie peut apparaître précocement dans l'évolution de la maladie [14].
Sur le plan psychologique, la dépression représente une complication non négligeable. La perte progressive de l'autonomie visuelle, l'abandon forcé de certaines activités et l'isolement social peuvent conduire à un état dépressif nécessitant une prise en charge spécialisée.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'atrophie géographique dépend principalement de la localisation initiale des lésions et de leur vitesse de progression. Quand l'atrophie débute en périphérie de la macula, l'évolution est généralement plus lente et la vision centrale peut être préservée pendant plusieurs années [7]. En revanche, une atteinte fovéale précoce entraîne une baisse d'acuité visuelle rapide.
La vitesse de progression varie considérablement d'un patient à l'autre. En moyenne, les zones d'atrophie s'étendent de 1 à 2 mm² par an, mais cette progression peut être plus rapide chez les fumeurs ou en cas de facteurs génétiques défavorables. L'imagerie de précision permet désormais de prédire plus finement cette évolution [7,11].
Il faut savoir que l'atrophie géographique n'entraîne jamais une cécité complète. La vision périphérique reste préservée, permettant de conserver une certaine autonomie pour les déplacements. Cependant, les activités nécessitant une vision fine deviennent progressivement impossibles sans aides techniques.
L'espérance de vie n'est pas affectée par cette pathologie oculaire. Avec un accompagnement adapté et l'utilisation d'aides visuelles, la plupart des patients maintiennent une qualité de vie acceptable. Les nouveaux traitements en développement laissent espérer un ralentissement significatif de la progression dans les années à venir [1,4].
Peut-on Prévenir Atrophie géographique ?
La prévention de l'atrophie géographique repose sur plusieurs mesures, même si aucune ne garantit une protection absolue. L'arrêt du tabac constitue la mesure préventive la plus efficace : il divise par deux le risque de développer la maladie et ralentit sa progression chez les patients déjà atteints [14]. Cette recommandation est unanime chez tous les spécialistes.
Une alimentation riche en antioxydants joue un rôle protecteur démontré. Les légumes verts à feuilles (épinards, brocolis, choux), riches en lutéine et zéaxanthine, protègent la macula du stress oxydatif. Les poissons gras, sources d'oméga-3, exercent également un effet bénéfique. La supplémentation vitaminique peut être recommandée chez les personnes à risque [6].
La protection solaire des yeux mérite une attention particulière. Le port de lunettes de soleil filtrant les UV et la lumière bleue est recommandé, surtout chez les personnes exposées professionnellement. Cependant, il faut éviter les verres trop foncés qui peuvent gêner la vision en maladies de faible luminosité.
Le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire (hypertension, diabète, cholestérol) contribue également à la prévention. Ces pathologies favorisent les phénomènes inflammatoires et oxydatifs impliqués dans l'atrophie géographique. Un suivi ophtalmologique régulier après 50 ans permet un dépistage précoce et une prise en charge optimale.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées sur la prise en charge de l'atrophie géographique. Ces guidelines préconisent un dépistage systématique chez les personnes de plus de 65 ans présentant des facteurs de risque, avec un examen ophtalmologique tous les deux ans [15]. Cette fréquence peut être réduite à un an en cas d'antécédents familiaux.
L'Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) recommande une approche multidisciplinaire associant ophtalmologistes, orthoptistes et ergothérapeutes. Cette prise en charge globale améliore significativement la qualité de vie des patients et retarde la perte d'autonomie. Les centres de référence spécialisés jouent un rôle clé dans cette coordination [1].
Santé Publique France insiste sur l'importance de la prévention primaire par des campagnes d'information sur les facteurs de risque modifiables. Le tabagisme, l'exposition solaire excessive et les carences nutritionnelles font l'objet de recommandations spécifiques. Ces mesures préventives pourraient réduire de 30% l'incidence de la maladie [3].
Les sociétés savantes (Société Française d'Ophtalmologie, Société Française de la Rétine) ont établi des protocoles de suivi standardisés. Ces recommandations précisent la fréquence des examens, les critères d'orientation vers les centres spécialisés et les indications des nouveaux traitements [10,13].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les personnes atteintes d'atrophie géographique en France. L'Association DMLA (www.association-dmla.com) propose des groupes de parole, des formations aux aides techniques et un service d'écoute téléphonique. Cette association organise également des journées d'information dans toute la France [16].
La Fédération des Aveugles et Amblyopes de France offre un accompagnement complet : apprentissage du braille, formation à la locomotion, aide à l'insertion professionnelle. Ses antennes locales proposent des activités adaptées et maintiennent le lien social. L'association dispose également d'un centre de documentation spécialisé.
L'Association Valentin Haüy met à disposition une bibliothèque sonore riche de milliers d'ouvrages, des cours d'informatique adaptée et des ateliers créatifs. Ses bénévoles formés accompagnent les nouveaux adhérents dans leur parcours d'adaptation. Cette association historique reste une référence dans l'aide aux déficients visuels.
Au niveau européen, l'EURETINA (European Society of Retina Specialists) publie régulièrement des guides patients traduits en français. Ces documents actualisés présentent les dernières avancées thérapeutiques et les essais cliniques en cours. Le site internet propose également des webinaires éducatifs accessibles gratuitement.
Nos Conseils Pratiques
Pour optimiser votre vision résiduelle, quelques aménagements simples de votre domicile s'avèrent très efficaces. Installez un éclairage LED puissant dans les zones de lecture et de travail, en évitant les ombres portées. Les contrastes élevés facilitent la perception : utilisez des sets de table foncés sur une nappe claire, des interrupteurs colorés sur des murs blancs.
Organisez méthodiquement vos espaces de rangement. Chaque objet doit avoir sa place attitrée et y retourner systématiquement après usage. Étiquetez vos produits avec de gros caractères ou des gommettes en relief. Dans la cuisine, regroupez les ustensiles par fonction et marquez les réglages fréquents de vos appareils.
Pour la lecture, alternez entre différents supports selon vos besoins : liseuse avec réglages personnalisés pour les romans, loupe électronique pour les documents administratifs, livres audio pour les longs ouvrages. N'hésitez pas à faire des pauses régulières pour éviter la fatigue visuelle.
Maintenez vos activités sociales en les adaptant si nécessaire. Prévenez vos proches de vos difficultés visuelles pour qu'ils puissent vous aider naturellement. Rejoignez des clubs ou associations où vous pourrez partager vos expériences avec d'autres personnes dans votre situation. L'isolement aggrave souvent les difficultés d'adaptation.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation ophtalmologique urgente. Une baisse brutale de l'acuité visuelle, l'apparition soudaine de déformations visuelles (métamorphopsies) ou de flashs lumineux peuvent signaler une complication néovasculaire nécessitant un traitement immédiat [6]. N'attendez pas dans ces situations.
Plus généralement, consultez votre ophtalmologue si vous remarquez une aggravation progressive de vos symptômes : extension des zones aveugles, difficultés croissantes pour les activités habituelles, troubles de l'adaptation à l'obscurité. Ces évolutions, même lentes, méritent une évaluation spécialisée et un ajustement éventuel de votre prise en charge.
Le suivi régulier est essentiel même en l'absence de symptômes nouveaux. La fréquence recommandée varie selon le stade de votre maladie : tous les 3 à 6 mois pour les formes débutantes, tous les 2 à 3 mois pour les formes évoluées. Ces consultations permettent de surveiller la progression et d'adapter les traitements [13].
N'hésitez pas à consulter également en cas de difficultés psychologiques liées à votre pathologie. La dépression, l'anxiété ou les troubles du sommeil sont fréquents et peuvent bénéficier d'une prise en charge spécialisée. Votre ophtalmologue peut vous orienter vers les professionnels appropriés.
Questions Fréquentes
L'atrophie géographique peut-elle toucher les jeunes ?Cette pathologie reste exceptionnelle avant 50 ans. Cependant, certaines formes héréditaires peuvent se manifester plus précocement. En cas d'antécédents familiaux, un dépistage génétique peut être proposé.
Puis-je continuer à conduire avec une atrophie géographique ?
La conduite reste possible tant que l'acuité visuelle et le champ visuel respectent les normes légales. Un contrôle ophtalmologique régulier est indispensable. Certains patients utilisent des rétroviseurs spéciaux ou des systèmes d'aide à la conduite.
Les écrans sont-ils dangereux pour mes yeux ?
Les écrans ne causent pas d'atrophie géographique, mais peuvent accentuer la fatigue visuelle. Utilisez des filtres anti-lumière bleue et respectez la règle 20-20-20 : toutes les 20 minutes, regardez un objet à 20 pieds (6 mètres) pendant 20 secondes.
Existe-t-il des traitements naturels efficaces ?
Aucun traitement naturel n'a prouvé son efficacité pour stopper la progression. Cependant, une alimentation riche en antioxydants et l'arrêt du tabac peuvent ralentir l'évolution. Méfiez-vous des promesses miraculeuses sans fondement scientifique.
Mon assurance couvre-t-elle les aides visuelles ?
La Sécurité sociale rembourse partiellement certaines aides techniques. Les mutuelles complètent souvent ce remboursement. Renseignez-vous auprès de votre CPAM et consultez un ergothérapeute pour évaluer vos besoins spécifiques.
Questions Fréquentes
L'atrophie géographique peut-elle toucher les jeunes ?
Cette pathologie reste exceptionnelle avant 50 ans. Cependant, certaines formes héréditaires peuvent se manifester plus précocement. En cas d'antécédents familiaux, un dépistage génétique peut être proposé.
Puis-je continuer à conduire avec une atrophie géographique ?
La conduite reste possible tant que l'acuité visuelle et le champ visuel respectent les normes légales. Un contrôle ophtalmologique régulier est indispensable.
Les écrans sont-ils dangereux pour mes yeux ?
Les écrans ne causent pas d'atrophie géographique, mais peuvent accentuer la fatigue visuelle. Utilisez des filtres anti-lumière bleue et respectez des pauses régulières.
Existe-t-il des traitements naturels efficaces ?
Aucun traitement naturel n'a prouvé son efficacité pour stopper la progression. Cependant, une alimentation riche en antioxydants et l'arrêt du tabac peuvent ralentir l'évolution.
Mon assurance couvre-t-elle les aides visuelles ?
La Sécurité sociale rembourse partiellement certaines aides techniques. Les mutuelles complètent souvent ce remboursement. Consultez un ergothérapeute pour évaluer vos besoins.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Congrès ARMD 2024 - Les présentations en résumé. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Diffusion d'événements médicaux et chirurgicaux - Replays. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] TOUT SAVOIR SUR LA DÉGÉNÉRESCENCE MACULAIRE. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Clinical Trial Update March 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Astellas to Present New Data in Geographic Atrophy. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] Y LE MER. Prise en charge de l'atrophie géographiqueLien
- [7] M PAQUES. Progression de l'atrophie géographique: apport de l'imagerie de précisionLien
- [8] J MAI, D LACHINOV. IA et atrophie géographique: bientôt du concret? 2023Lien
- [10] T DESMETTRE. DMLA: le point sur l'évolution récente de la terminologieLien
- [11] G SUKKARIEH, M ISSA. L'intérêt de l'imagerie rétro-mode: que dit la littérature?Lien
- [12] T MATHIS, L SEJOURNET. L'intelligence artificielle à la SFRétineLien
- [13] M STREHO. Comment diagnostiquer et quantifier une DMLA atrophique?Lien
- [14] Atrophie géographique : causes et traitementsLien
- [15] Du nouveau dans le diagnostic de la DMLA atrophiqueLien
- [16] Atrophie géographique : comprendre et vivre avec la perte de vision centraleLien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] Prise en charge de l'atrophie géographique [PDF]
- [PDF][PDF] Progression de l'atrophie géographique: apport de l'imagerie de précision [PDF]
- [PDF][PDF] IA et atrophie géographique: bientôt du concret? (2023)[PDF]
- [PDF][PDF] Quand suspecter une dystrophie devant une atrophie maculaire? [PDF]
- [PDF][PDF] DMLA: le point sur l'évolution récente de la terminologie [PDF]
Ressources web
- Atrophie géographique : causes et traitements (medicoverhospitals.in)
Les symptômes de l'atrophie géographique peuvent inclure une perte progressive de la vision, des difficultés à voir dans des conditions de faible luminosité et ...
- Du nouveau dans le diagnostic de la DMLA atrophique (guide-vue.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.