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Choriorétinopathie Séreuse Centrale : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Choriorétinopathie séreuse centrale

La choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC) est une pathologie oculaire qui touche principalement les hommes de 30 à 50 ans. Cette maladie de la rétine se caractérise par l'accumulation de liquide sous la macula, provoquant une vision déformée et floue. Bien que souvent bénigne, elle nécessite une prise en charge adaptée pour éviter les complications.

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Choriorétinopathie séreuse centrale : Définition et Vue d'Ensemble

La choriorétinopathie séreuse centrale est une maladie de la rétine qui affecte spécifiquement la région maculaire. Cette pathologie se caractérise par un décollement séreux de l'épithélium pigmentaire rétinien ou du neuroépithélium, créant une poche de liquide sous la macula [6,14].

Concrètement, imaginez la rétine comme un papier peint parfaitement collé au mur. Dans la CRSC, une bulle de liquide se forme entre le papier et le mur, créant un soulèvement localisé. Cette accumulation de liquide perturbe le fonctionnement normal des cellules visuelles, entraînant les symptômes caractéristiques de la maladie [15].

La pathologie tire son nom de sa localisation anatomique : elle affecte à la fois la choroïde (couche vasculaire de l'œil) et la rétine (tissu nerveux responsable de la vision). Le terme "séreuse" fait référence au type de liquide qui s'accumule, similaire au sérum sanguin [6].

Il est important de distinguer deux formes principales : la forme aiguë, généralement résolutive spontanément, et la forme chronique, qui peut nécessiter un traitement spécialisé. Cette distinction est cruciale car elle influence directement l'approche thérapeutique et le pronostic [14,15].

Épidémiologie en France et dans le Monde

La choriorétinopathie séreuse centrale présente une répartition épidémiologique particulière qui mérite une attention spéciale. En France, cette pathologie touche environ 10 personnes pour 100 000 habitants, avec une nette prédominance masculine [6,11].

Les données françaises récentes montrent que les hommes sont 6 à 10 fois plus affectés que les femmes, avec un pic d'incidence entre 30 et 50 ans. Cette tranche d'âge correspond souvent à une période de stress professionnel intense, ce qui n'est pas un hasard [11,14].

D'ailleurs, les variations géographiques sont intéressantes à noter. Les populations asiatiques présentent une incidence légèrement supérieure, atteignant 15 à 20 cas pour 100 000 habitants. Cette différence pourrait s'expliquer par des facteurs génétiques ou environnementaux spécifiques [6].

En termes d'évolution temporelle, on observe une augmentation progressive des cas diagnostiqués au cours des dix dernières années. Cette tendance s'explique en partie par l'amélioration des techniques d'imagerie rétinienne, mais aussi par l'augmentation du stress dans nos sociétés modernes [14,15].

L'impact économique sur le système de santé français reste modéré, mais non négligeable. Le coût moyen de prise en charge d'un patient atteint de CRSC chronique est estimé à 2 500 euros par an, incluant les consultations spécialisées et les examens d'imagerie [15].

Les Causes et Facteurs de Risque

Comprendre les causes de la choriorétinopathie séreuse centrale est essentiel pour mieux appréhender cette pathologie complexe. Le stress psychologique constitue le facteur déclenchant le plus fréquemment identifié, touchant près de 80% des patients [6,7].

Les corticostéroïdes représentent un facteur de risque majeur, qu'ils soient administrés par voie générale, locale ou même inhalée. Cette association est si forte que certains spécialistes parlent de "CRSC cortico-induite" [7,8,10]. Même les corticoïdes utilisés pour traiter l'asthme ou les allergies peuvent déclencher la maladie.

Mais ce n'est pas tout. La personnalité de type A, caractérisée par la compétitivité, l'impatience et l'hostilité, prédispose significativement à développer cette pathologie. Ces individus, souvent des cadres ou des professions libérales, cumulent stress chronique et mode de vie déséquilibré [6,14].

D'autres facteurs méritent attention : l'hypertension artérielle, les troubles du sommeil, et même certains médicaments comme l'erdafitinib utilisé en oncologie [9]. Récemment, des cas ont été rapportés après vaccination contre la COVID-19, bien que cette association reste exceptionnelle [13].

L'important à retenir : la CRSC résulte généralement de la combinaison de plusieurs facteurs plutôt que d'une cause unique. Cette approche multifactorielle explique pourquoi la prise en charge doit être globale [14,15].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de la choriorétinopathie séreuse centrale sont généralement unilatéraux et d'installation progressive. Le premier signe que vous pourriez remarquer est une baisse d'acuité visuelle centrale, souvent décrite comme un voile ou un flou au centre du champ de vision [14,15].

La métamorphopsie constitue le symptôme le plus caractéristique. Concrètement, les lignes droites apparaissent déformées, ondulées ou brisées. Cette distorsion visuelle peut être particulièrement gênante lors de la lecture ou de l'utilisation d'un ordinateur [6,14].

Un autre symptôme fréquent est l'apparition d'un scotome central, une tache sombre ou grise au centre de la vision. Cette zone d'ombre peut varier en taille et en intensité selon l'évolution de la maladie [15,16].

Certains patients rapportent également une altération de la vision des couleurs, avec une perception moins vive ou légèrement jaunâtre. Cette dyschromatopsie est généralement subtile mais peut être gênante dans certaines activités professionnelles [14].

Il faut savoir que les symptômes peuvent fluctuer dans le temps. Vous pourriez avoir des périodes d'amélioration suivies de rechutes, particulièrement en cas de stress ou de fatigue. Cette variabilité ne doit pas vous rassurer outre mesure : une consultation ophtalmologique reste indispensable [15,16].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de la choriorétinopathie séreuse centrale repose sur un examen ophtalmologique complet associé à des examens d'imagerie spécialisés. Votre ophtalmologiste commencera par mesurer votre acuité visuelle et réaliser un fond d'œil [14,15].

L'OCT (Tomographie par Cohérence Optique) constitue l'examen de référence pour confirmer le diagnostic. Cette technique d'imagerie non invasive permet de visualiser avec précision le décollement séreux et de mesurer l'épaisseur de la rétine. L'examen ne dure que quelques minutes et ne nécessite aucune préparation particulière [12,15].

L'angiographie à la fluorescéine peut être nécessaire dans certains cas, notamment pour identifier les points de fuite responsables du décollement. Cet examen consiste en l'injection d'un colorant dans une veine du bras, suivi de photographies du fond d'œil [14,16].

Plus récemment, l'angiographie au vert d'indocyanine s'est révélée particulièrement utile pour étudier la circulation choroïdienne. Cette technique permet de mieux comprendre les mécanismes physiopathologiques de la maladie [12,15].

Bon à savoir : le diagnostic différentiel est crucial car d'autres pathologies peuvent présenter des symptômes similaires. Votre médecin devra éliminer une dégénérescence maculaire liée à l'âge, une membrane épirétinienne ou encore une occlusion veineuse rétinienne [14,16].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la choriorétinopathie séreuse centrale dépend essentiellement de la forme de la maladie et de sa durée d'évolution. Dans la forme aiguë, l'abstention thérapeutique avec surveillance reste souvent la meilleure approche, car 80% des cas guérissent spontanément en 3 à 6 mois [6,14].

Pour les formes chroniques ou récidivantes, plusieurs options thérapeutiques sont disponibles. La photocoagulation laser ciblée peut être proposée lorsque le point de fuite est identifié et situé à distance de la fovéa. Cette technique permet de "souder" la fuite et de favoriser la résorption du liquide [15,16].

La thérapie photodynamique (PDT) représente une avancée majeure dans le traitement des formes chroniques. Cette technique utilise un photosensibilisant (vertéporfine) activé par un laser de faible puissance. Elle permet de traiter les zones de fuite sans endommager les tissus environnants [4,5].

Les traitements médicamenteux incluent les inhibiteurs de l'anhydrase carbonique comme l'acétazolamide, qui peuvent réduire la production de liquide sous-rétinien. Certains patients bénéficient également de suppléments en lutéine et zéaxanthine [14,15].

L'important est d'adapter le traitement à chaque patient. Votre ophtalmologiste prendra en compte l'âge, l'activité professionnelle, la durée d'évolution et la réponse aux traitements précédents pour personnaliser votre prise en charge [16].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de la choriorétinopathie séreuse centrale avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. Les innovations récentes ouvrent de nouveaux horizons pour les patients atteints de formes résistantes [1,2].

Le faricimab, un anticorps bispécifique ciblant le récepteur Tie-2, fait l'objet d'études cliniques encourageantes. Cette molécule innovante agit sur les mécanismes de perméabilité vasculaire et pourrait révolutionner le traitement des formes chroniques [3]. Les premiers résultats montrent une amélioration significative de l'acuité visuelle et une réduction du décollement séreux.

Une approche révolutionnaire consiste en la thérapie photodynamique sans vertéporfine. Cette technique utilise des photosensibilisants de nouvelle génération, potentiellement plus sûrs et plus efficaces que les traitements conventionnels [5]. Les essais préliminaires montrent des résultats prometteurs avec moins d'effets secondaires.

Les thérapies ciblées représentent également un axe de recherche majeur. L'identification de biomarqueurs spécifiques permet désormais d'adapter le traitement au profil génétique et inflammatoire de chaque patient [4]. Cette médecine personnalisée pourrait considérablement améliorer les taux de guérison.

D'ailleurs, les nouvelles techniques d'imagerie ultra-grand champ permettent une meilleure compréhension de la physiopathologie et un suivi plus précis de l'évolution thérapeutique [1,2]. Ces avancées diagnostiques ouvrent la voie à des traitements plus ciblés et plus efficaces.

Vivre au Quotidien avec Choriorétinopathie séreuse centrale

Vivre avec une choriorétinopathie séreuse centrale nécessite certains ajustements dans votre quotidien, mais rassurez-vous, la plupart des patients maintiennent une qualité de vie satisfaisante. La gestion du stress constitue l'élément clé de votre bien-être [6,14].

Au niveau professionnel, vous pourriez avoir besoin d'adaptations temporaires. Les métiers nécessitant une vision fine (graphisme, chirurgie, conduite professionnelle) peuvent être temporairement impactés. N'hésitez pas à discuter avec votre médecin du travail des aménagements possibles [14,15].

Pour la lecture et le travail sur écran, quelques astuces peuvent vous aider : augmentez la taille des caractères, utilisez un éclairage adapté et faites des pauses régulières. Les loupes électroniques peuvent être utiles dans certains cas [16].

La conduite automobile reste généralement possible, mais soyez vigilant, particulièrement la nuit ou par temps de pluie. Votre ophtalmologiste évaluera votre aptitude à la conduite lors des consultations de suivi [14].

L'activité physique est non seulement autorisée mais recommandée pour gérer le stress. Privilégiez les activités relaxantes comme la marche, la natation ou le yoga. Évitez les sports de contact qui pourraient traumatiser l'œil [15,16].

Les Complications Possibles

Bien que la choriorétinopathie séreuse centrale soit généralement de bon pronostic, certaines complications peuvent survenir, particulièrement dans les formes chroniques ou récidivantes. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir [6,14].

La dégénérescence de l'épithélium pigmentaire représente la complication la plus redoutée. Elle survient lorsque le décollement persiste trop longtemps, entraînant une souffrance cellulaire irréversible. Cette complication peut laisser des séquelles visuelles permanentes [14,15].

Les néovaisseaux choroïdiens constituent une autre complication possible, bien que rare. Ces vaisseaux anormaux peuvent se développer sous la rétine et provoquer des hémorragies. Cette évolution nécessite un traitement urgent par injections intravitréennes [15,16].

La formation de cicatrices rétiniennes peut également survenir après la guérison. Ces cicatrices, bien que n'évoluant plus, peuvent laisser des zones de vision altérée définitive, particulièrement gênantes si elles touchent la fovéa [14].

Heureusement, ces complications restent rares lorsque la maladie est correctement prise en charge. C'est pourquoi un suivi ophtalmologique régulier est essentiel, même après la guérison apparente [15,16]. Votre médecin adaptera la fréquence des consultations selon votre profil de risque.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la choriorétinopathie séreuse centrale est globalement favorable, mais il varie considérablement selon la forme de la maladie et la précocité de la prise en charge. Dans la forme aiguë, 80 à 90% des patients récupèrent une vision normale ou quasi-normale en 3 à 6 mois [6,14].

Pour les formes chroniques, le pronostic reste bon mais nécessite souvent un traitement spécialisé. Avec les thérapies actuelles, 70 à 80% des patients obtiennent une stabilisation ou une amélioration de leur vision [14,15]. L'important est de ne pas laisser traîner la situation.

Plusieurs facteurs influencent le pronostic : l'âge du patient, la durée d'évolution avant traitement, l'importance du décollement initial et la présence de récidives. Les patients jeunes et ceux traités précocement ont généralement un meilleur pronostic [15,16].

Les récidives concernent environ 30% des patients, généralement lors de nouvelles périodes de stress. Ces récidives sont souvent moins sévères que l'épisode initial et répondent mieux au traitement [6,14].

À long terme, la plupart des patients conservent une vision fonctionnelle satisfaisante. Même en cas de séquelles mineures, l'adaptation est généralement excellente grâce à la plasticité du système visuel [14,15]. L'essentiel est de maintenir un suivi régulier et de gérer efficacement le stress.

Peut-on Prévenir Choriorétinopathie séreuse centrale ?

La prévention de la choriorétinopathie séreuse centrale repose principalement sur la gestion des facteurs de risque modifiables. Bien qu'on ne puisse pas prévenir tous les cas, certaines mesures peuvent considérablement réduire le risque de développer cette pathologie [6,14].

La gestion du stress constitue la pierre angulaire de la prévention. Apprenez des techniques de relaxation, pratiquez une activité physique régulière et n'hésitez pas à consulter un psychologue si nécessaire. Le stress chronique est le principal facteur déclenchant évitable [14,15].

Concernant les corticostéroïdes, soyez vigilant avec tous les traitements contenant des corticoïdes, même en application locale. Informez systématiquement votre médecin de vos antécédents de CRSC avant tout traitement corticoïde [7,8,10].

L'hygiène de vie joue également un rôle important : maintenez un sommeil de qualité, limitez la consommation d'alcool et de tabac, et adoptez une alimentation équilibrée riche en antioxydants [14,15].

Pour les personnes à risque (hommes de 30-50 ans, personnalité de type A, antécédents familiaux), un dépistage ophtalmologique annuel peut être bénéfique. Cette surveillance permet de détecter précocement d'éventuels signes précurseurs [15,16].

Enfin, si vous avez déjà eu un épisode de CRSC, la prévention des récidives passe par un suivi ophtalmologique régulier et le maintien des mesures d'hygiène de vie [6,14].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de la choriorétinopathie séreuse centrale. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, constituent la référence pour les professionnels de santé [14,15].

La Société Française d'Ophtalmologie recommande une approche graduée : surveillance pour les formes aiguës de moins de 3 mois, traitement pour les formes chroniques ou récidivantes. Cette stratégie permet d'éviter les sur-traitements tout en assurant une prise en charge optimale [15,16].

Concernant les examens diagnostiques, l'OCT est recommandé en première intention pour confirmer le diagnostic et suivre l'évolution. L'angiographie n'est réservée qu'aux cas complexes ou avant un traitement laser [14,15].

Les recommandations insistent sur l'importance de la prise en charge globale du patient. Au-delà du traitement ophtalmologique, la gestion du stress et l'arrêt des corticostéroïdes quand c'est possible sont fortement recommandés [6,14].

Pour le suivi, les autorités préconisent des consultations à 1, 3 et 6 mois pour les formes aiguës, puis annuellement. Pour les formes chroniques, un suivi plus rapproché est nécessaire, adapté à la réponse thérapeutique [15,16].

Les recommandations européennes convergent vers ces mêmes principes, soulignant l'importance d'une approche personnalisée et multidisciplinaire [14].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec la choriorétinopathie séreuse centrale. Ces organismes offrent information, soutien et conseils pratiques pour mieux vivre avec cette pathologie [14,15].

L'Association pour la Recherche en Ophtalmologie (ARO) propose des brochures d'information et organise régulièrement des conférences grand public. Leur site internet contient une mine d'informations actualisées sur les dernières avancées thérapeutiques [15].

La Fédération des Aveugles et Amblyopes de France peut vous orienter vers des services d'aide à la vie quotidienne si votre vision est significativement impactée. Ils proposent également des formations à l'utilisation d'aides techniques [16].

Au niveau local, de nombreux centres hospitaliers organisent des groupes de parole pour les patients atteints de pathologies rétiniennes. Ces rencontres permettent d'échanger avec d'autres personnes vivant des situations similaires [14].

Les forums en ligne spécialisés constituent également une ressource précieuse. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations et à toujours confirmer avec votre médecin les conseils trouvés sur internet [15,16].

N'oubliez pas que votre ophtalmologiste reste votre interlocuteur privilégié. N'hésitez pas à lui poser toutes vos questions et à exprimer vos inquiétudes lors des consultations [14].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer votre choriorétinopathie séreuse centrale au quotidien. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique et des retours de patients, peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie [14,15].

Pour la gestion du stress, établissez une routine de relaxation quotidienne. Même 10 minutes de méditation ou de respiration profonde peuvent faire la différence. Les applications mobiles de méditation guidée sont particulièrement utiles pour débuter [14].

Adaptez votre environnement de travail : augmentez l'éclairage, utilisez des contrastes élevés sur votre écran, et n'hésitez pas à faire des pauses visuelles régulières. La règle 20-20-20 est efficace : toutes les 20 minutes, regardez un objet à 20 pieds (6 mètres) pendant 20 secondes [15,16].

Côté alimentation, privilégiez les aliments riches en antioxydants : légumes verts, fruits rouges, poissons gras. Les compléments en oméga-3 peuvent être bénéfiques, mais demandez conseil à votre médecin [14].

Tenez un journal de vos symptômes : notez les variations de votre vision, les facteurs déclenchants potentiels, et votre niveau de stress. Ces informations seront précieuses lors de vos consultations [15].

Enfin, restez actif socialement et professionnellement. La CRSC ne doit pas vous isoler. Avec les bonnes adaptations, vous pouvez maintenir vos activités habituelles [14,16].

Quand Consulter un Médecin ?

Il est crucial de savoir reconnaître les signes qui nécessitent une consultation ophtalmologique urgente ou programmée. La choriorétinopathie séreuse centrale peut parfois évoluer rapidement et nécessiter une prise en charge immédiate [14,15].

Consultez en urgence si vous présentez : une baisse brutale de l'acuité visuelle, l'apparition soudaine d'un voile noir, des éclairs lumineux, ou une déformation importante des images. Ces signes peuvent indiquer une complication ou une autre pathologie oculaire [15,16].

Une consultation dans les 48 heures est recommandée en cas de : première apparition de métamorphopsies, aggravation progressive des symptômes visuels, ou apparition de nouveaux symptômes chez un patient déjà suivi [14,15].

Pour le suivi régulier, respectez scrupuleusement les rendez-vous programmés par votre ophtalmologiste. Même si vous vous sentez mieux, ces consultations permettent de détecter précocement d'éventuelles récidives ou complications [15,16].

N'hésitez pas à contacter votre médecin si vous avez des questions ou des inquiétudes entre les consultations. La plupart des cabinets d'ophtalmologie ont mis en place des créneaux de consultation téléphonique pour répondre aux questions urgentes [14].

Enfin, si vous devez prendre des corticostéroïdes pour une autre pathologie, prévenez impérativement votre ophtalmologiste. Un suivi renforcé pourra être mis en place [7,8,10].

Questions Fréquentes

La CRSC peut-elle toucher les deux yeux ?
Oui, mais c'est rare. Dans 90% des cas, un seul œil est affecté. Lorsque les deux yeux sont touchés, c'est généralement de façon séquentielle plutôt que simultanée [6,14].

Puis-je continuer à conduire avec une CRSC ?
Cela dépend de l'importance des symptômes. Si votre acuité visuelle reste supérieure à 5/10 et que vous ne présentez pas de scotome central important, la conduite reste généralement autorisée. Votre ophtalmologiste évaluera votre aptitude [14,15].

Le stress peut-il vraiment déclencher la maladie ?
Absolument. Le stress est identifié comme facteur déclenchant dans 80% des cas. Il agit probablement par l'intermédiaire des hormones de stress qui affectent la perméabilité vasculaire [6,14].

Les écrans d'ordinateur aggravent-ils la CRSC ?
Les écrans ne causent pas la CRSC, mais ils peuvent aggraver les symptômes visuels. Il est recommandé d'adapter l'éclairage et de faire des pauses régulières [15,16].

Existe-t-il des traitements naturels efficaces ?
Aucun traitement naturel n'a prouvé son efficacité. Cependant, la gestion du stress par des techniques naturelles (méditation, yoga) peut être bénéfique en complément du traitement médical [14].

Questions Fréquentes

La CRSC peut-elle toucher les deux yeux ?

Oui, mais c'est rare. Dans 90% des cas, un seul œil est affecté. Lorsque les deux yeux sont touchés, c'est généralement de façon séquentielle plutôt que simultanée.

Puis-je continuer à conduire avec une CRSC ?

Cela dépend de l'importance des symptômes. Si votre acuité visuelle reste supérieure à 5/10 et que vous ne présentez pas de scotome central important, la conduite reste généralement autorisée. Votre ophtalmologiste évaluera votre aptitude.

Le stress peut-il vraiment déclencher la maladie ?

Absolument. Le stress est identifié comme facteur déclenchant dans 80% des cas. Il agit probablement par l'intermédiaire des hormones de stress qui affectent la perméabilité vasculaire.

Les écrans d'ordinateur aggravent-ils la CRSC ?

Les écrans ne causent pas la CRSC, mais ils peuvent aggraver les symptômes visuels. Il est recommandé d'adapter l'éclairage et de faire des pauses régulières.

Existe-t-il des traitements naturels efficaces ?

Aucun traitement naturel n'a prouvé son efficacité. Cependant, la gestion du stress par des techniques naturelles (méditation, yoga) peut être bénéfique en complément du traitement médical.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Les vidéos. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Vendredi 20 et samedi 21 septembre 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Targeting the Tie-2 Receptor With Faricimab in Central Serous ChorioretinopathyLien
  4. [4] Therapies for Central Serous Chorioretinopathy. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] Photodynamic treatment without verteporfin in chronic Central Serous ChorioretinopathyLien
  6. [6] E Bousquet, J Provost. Choriorétinopathie séreuse centrale: une revue. 2023Lien
  7. [7] A Jabri, M Abdaoui. Choriorétinopathie séreuse centrale cortico-induite: à propos de trois cas. 2023Lien
  8. [8] M Rekik, S Kammoun. La choriorétinopathie séreuse centrale: une complication méconnue de la corticothérapie. 2024Lien
  9. [9] S Blanchard, S Li. Choriorétinopathie séreuse centrale associée à l'administration de l'erdafitinib: Rapport de cas. 2022Lien
  10. [10] M Nicolich, N Limal. Choriorétinopathie centrale séreuse (CRSC) survenant à l'occasion d'une corticothérapie générale. 2025Lien
  11. [11] H Mohomodou. La choriorétinite sereuse centrale chez les adultes au CHU IOTA d'octobre 2021 à septembre 2022. 2023Lien
  12. [12] N ABRAHAM, E BOUSQUET. Physiopathologie de la CRSC: apport de l'imagerie ultra-grand champLien
  13. [13] J Hanhart, E Roditi. Central serous chorioretinopathy following the BNT162b2 mRNA vaccine. 2022Lien
  14. [14] CRSC - Choriorétinopathie séreuse centraleLien
  15. [15] Choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC)Lien
  16. [16] Choriorétinopathie séreuse centrale. Vision floue et tachesLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.